Limiter son temps de travail en lycée

Bonjour,
Cette année, malgré la réforme du lycée, j'aimerais moins travailler le week end afin d'avoir une vraie coupure. En effet, je bosse en général les samedi et dimanche matin mais le lundi, je n'ai pas le sentiment d'être reposé.
Mais, j'aime aussi avoir mes soirées libres en semaine et et je bosse le week end pour préparer la semaine à venir.

Peut être devrais je bosser plus la semaine (j'ai peu de trou) afin de préparer la semaine suivante?
Un formateur nous conseillait un minuteur.
Je bosse aussi l’agrégation donc il me faut de toutes façons la bosser les week end.

Comment faites vous? Bossez vous les week end? Les soirs?

Avec mes 14 heures de trou, je ne bosserai ni le week-end, ni le soir.

Désolé, mais tes fautes d'orthographe piquent les yeux.

Je n'ai pas de recette magique à proposer. Je n'ai jamais réussi à ne pas travailler de tout le week-end. Mais une chose m'a beaucoup aidée, après une année terrible durant laquelle j'ai tellement bossé que Monsieur a failli se barrer. Ça m'a servi de leçon, et je me suis dit plus jamais. Maintenant, c'est simple. Je fais ce que j'ai à faire, le mieux possible, mais le dimanche, c'est sacré. J'ai décidé que, quoi qu'il arrive, je ne travaillais pas ce jour-là. Eh bien, parfois, j'ai eu du retard dans mes prévisions, mais je monde ne s'est jamais écroulé.
Tu veux du temps ? Prends-le. Dans un métier comme le nôtre, il n'y a que cela qui marche.

J'attends avec impatience les réponses car je travaille les soirs (assez tard) et les week-ends (samedi et dimanche) et je peine à dégager du temps libre.

J'ai rarement réussi à limiter mon temps de travail mais je refuse de dépasser 19h30/20h le soir et les week-end j'essaie de ne pas dépasser 4h/jour (ce à quoi je ne me tiens jamais quand j'ai des copies....).

Depuis 2 ou 3 ans je me refuse à travailler le soir. Je profite des fins d’après-midi pour voir mes cours du lendemain et je pare aux urgences. Si j’ai des copies à corriger, je les garde pour les heures de trou. Le mercredi étant libre, j’avance sur mes préparations un peu lourdes. Le week-end en général je travaille au moins une demi-journée, soit le samedi matin soit le dimanche après-midi. Je trouve que c’est important de se libérer du temps pour faire autre chose sinon on arrive épuisé aux vacances et on n’a pas trop vu sa famille de la semaine.

Je ne travaille plus le soir en semaine depuis longtemps, car je ne suis clairement pas du soir, et il est impossible pour moi de produire quoi que ce soit après 20H30.
Du coup, j'ai tendance à "sacrifier" une partie de mon week-end.
Trois choses me paraissent importantes si on ne peut pas passer tout son temps à bosser
1. Dans la mesure du possible, ne pas se charger en HS, en charges chronophages (PP de seconde) ou projets divers qui prennent des heures et des heures. De plus, tout cela préserve d'un EDT trop pourri et permet de se dégager du temps pour les préparations/corrections.
2. Quand on a des heures de trou, se trouver un coin tranquille pour bosser et... bosser. Plutôt que de passer du temps à papoter avec les collègues autour d'un café.
3. Se faire confiance et ne pas avoir peur "d'improviser". L'an dernier, en début d'année, surtout avec les premières (que je préparais au bac français), j'avais tendance à passer des heures à préparer les textes (y compris les textes complémentaires de la liste de bac) et je voulais à tout prix qu'on voie et que les élèves notent tout ce que j'avais préparé chez moi. A la fin de l'année, je me suis détendue et je venais de plus en plus souvent en cours avec une préparation minimale (les grandes notions en rapport avec le texte + les interprétations importantes), je m'appuyais davantage sur ce que disaient les élèves, et si on n'avait pas vu tous les petits détails du texte, ce n'était pas bien grave. Mes cours n'ont pas perdu en efficacité, par contre moi j'y ai gagné en temps de préparation et en confort de vie.

gregforever a écrit:J'ai rarement réussi à limiter mon temps de travail mais je refuse de dépasser 19h30/20h le soir et les week-end j'essaie de ne pas dépasser 4h/jour (ce à quoi je ne me tiens jamais quand j'ai des copies....).

Idem. Je ne travaille jamais où très très occasionellement après 20h. Et je me libère 1 jour sur 2 du week-end. Il me faut du temps pour moi et ma famille pour me sentir bien. Si je perds ces moments je deviens irritable. C'est vital!

Une solution ? Regarder le montant de son salaire.

Je suis le manuel scolaire pour les exercices et je dicte le cours proposé au professeur par le manuel en l'adaptant un peu et directement en classe. Au dernier trimestre j'intégre les annales de bac. Ainsi, je peux faire des HSA. Les notes au bac apportent plus de bonnes surprises que l'inverse. Je perd bcq d'énergie en classe à les pousser à bosser, il n'est pas question que j'en perde aussi sur mon temps personnel.

Nous sommes tous différents.
Je fais un max de corrections sur place dans les heures de trou.
J'ai une grande capacité à travailler très...très...tard le soir...en fait je me couche rarement avant 1 heure du mat. En fait mon efficacité augmente au fur et à mesure que l'heure avance. je fais tout ce que j'ai à faire après 20h30 ce qui épargne mes wek end et mes après midi.
Je crois que je n'ai pratiquement jamais fait quoi que ce soit dans la journée hors établissement depuis que je suis prof...

Je travaille quand je peux. Ma priorité, c'est mes enfants et mon conjoint: je ne renoncerai jamais à une activité en famille pour travailler. Je travaille un peu le matin (je commence souvent à 10h et les enfants sont en classe), sur mes heures de trou, et en fin d'après-midi quand les enfants jouent/ se reposent. Quand vraiment je n'ai pas le choix, je travaille certains soirs.
Le week-end, mon conjoint emmène généralement les enfants une après-midi chez leurs grands-parents: l'occasion rêvée pour moi de travailler quelques heures (après la sieste!!).

Yanso a écrit:Je suis le manuel scolaire pour les exercices et je dicte le cours proposé au professeur par le manuel en l'adaptant un peu et directement en classe. Au dernier trimestre j'intégre les annales de bac. Ainsi, je peux faire des HSA. Les notes au bac apportent plus de bonnes surprises que l'inverse. Je perd bcq d'énergie en classe à les pousser à bosser, il n'est pas question que j'en perde aussi sur mon temps personnel.

Encore faut-il en avoir un...

Chez nous, manuels pas arrivés...

Dans certaines matières, ils n'arriveront jamais, car les éditeurs n'en n'ont pas produit...

Kilmeny a écrit:Dans certaines matières, ils n'arriveront jamais, car les éditeurs n'en n'ont pas produit...

Comme en latin niveau première...

Et en grec, seconde et première.

J'ai plaisanté à ce sujet. Mais en collège, je n'arrive pas non plus à limiter mon temps de travail. L'année dernière, je travaillais tout d'abord le soir après le coucher des enfants, ensuite par inefficacité le soir, très tôt le matin (5h), y compris le dimanche jusqu'à 13h (rédactions et copies) et un peu en début de soirée. A cela s'ajoutait l'impossibilité de travailler sur mes heures de trou au collège : pas de salle disponible et salle des profs inadaptée. Je précise que j'étais à 80% et PP. Je passe à 60%, toujours PP, que ce soit supportable cette année : faire mon travail correctement sans y laisser ma santé et avoir du temps pour mes enfants (et préparer si j'en trouve le temps, ma reconversion).

Je suis en collège, mais pendant longtemps, je bossais un peu tout le temps, comme ça se présentait en fonction de l'organisation familiale, en essayant que cela empiète le moins possible sur le reste. Scoop: ça ne marchait pas. Le travail envahissait clairement tout le reste, et je me sentais envahie aussi. J'ai été sauvé par un ultimatum de mon conjoint qui m'a imposé de ne pas travailler un jour par semaine. Depuis, chaque week-end, il y a un jour où je ne travaille pas. Cela peut être le samedi ou le dimanche, selon ce que l'on prévoit de faire ces jours-là, mais il y a un jour off. Et clairement, cela a sauvé ma santé mentale!
Je ne travaille jamais après le dîner (je le faisais quand les enfants étaient petits, maintenant, la soirée c'est sacré!), mais j'ai la chance d'être matinale, je travaille donc beaucoup tôt le matin, et pendant toutes mes heures de trou, y compris ma pause méridienne. Maintenant que je fonctionne comme cela, c'est assez équilibré, sauf quand les copies s'accumulent et que je ne m'en sors plus.

Un collègue m'a dit que laisser ses affaires au lycée, le vendredi, était une bonne façon de s'organiser.

Limiter le nombre de copies en limitant le nombre de devoirs.

Gilles B. a écrit:Limiter le nombre de copies en limitant le nombre de devoirs.

Passer à des évaluations qui ne génèrent pas de copies et font paraître pédagogiquement innovant.

Zagara a écrit:

Gilles B. a écrit:Limiter le nombre de copies en limitant le nombre de devoirs.

Passer à des évaluations qui ne génèrent pas de copies et font paraître pédagogiquement innovant.

Yess, mais attention, les élèves /étudiants ont comme un radar à fumistes, il le voient tout de suite. Faut être malin.

Zagara a écrit: [...]
Passer à des évaluations qui ne génèrent pas de copies et font paraître pédagogiquement innovant.

J'adore !
Perso j'utilise ça.
( Mais ça ne marche que sous linux )