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- Philippus magisterNiveau 7
Bonjour à tous,
Question simple: la lecture cursive qui accompagne l'oeuvre principale choisie dans chaque objet d'étude doit-elle avoir un rapport avec cette dernière, ou on peut prendre tout à fait autre chose (pourvu que ça cadre avec leur formulation "la lecture cursive d'au moins un roman ou un récit d'une autre période" comme il est dit - sans précisions - pour la partie roman?)
merci à vous!
Question simple: la lecture cursive qui accompagne l'oeuvre principale choisie dans chaque objet d'étude doit-elle avoir un rapport avec cette dernière, ou on peut prendre tout à fait autre chose (pourvu que ça cadre avec leur formulation "la lecture cursive d'au moins un roman ou un récit d'une autre période" comme il est dit - sans précisions - pour la partie roman?)
merci à vous!
- Pacific231Niveau 5
La lecture cursive doit entrer dans les bornes chronologique de l'objet d'étude (par exemple poésie du 19ème au 21ème) tout en étant d'un AUTRE SIECLE que l'oeuvre imposée + relever du parcours imposé lié à l'oeuvre choisie (par exemple "l'alchimie, la boue et l'or" pour Baudelaire.)
MAIS à mon sens, on peut très bien tirer tout ça par les cheveux ;-)
Notre équipe a par exemple fait le choix de donner des lectures cursives pendant l'été à tous les élèves de seconde, alors qu'on ne choisit pas les mêmes œuvres... Ensuite on bidouille !
Par exemple pour le théâtre, comme les œuvres imposées sont des 17-18 et 20ème siècles (Molière / Racine - Beaumarchais- Beckett), on a tapé 19ème, une pièce pas trop difficile.. = Feydeau, Un Fil à la patte.
Et ensuite on bidouille comme ça : Parcours "Passion et tragédie" -----> on va étudier une pièce qui va nous permettre de voir que la passion s'exprime aussi dans la comédie....
Parcours "Comédie et satire" -------> le vaudeville permet la satire du milieu bourgeois...
Pour la poésie, on a donné un recueil... comme ça on pourra piocher des poèmes qui ne sont pas du même siècle et qui rejoignent le parcours...
et on a donné La controverse de Valladolid en roman, comme ça ça relève à la fois du récit et de l'argumentation... et on bidouille (toujours :-) en fonction de ce que chacun fait.
Par exemple moi je vais leur donner en lecture cursive roman, parce que je fais la Princesse de Clèves (donc siècle différent) et ça colle bien avec le parcours "morale, individu et société"... mais je suis sûre qu'on peut le rattacher aux parcours liés à Montaigne ("notre monde vient d'en trouver un autre"...) ou de Montesquieu ("le regard éloigné") ETC, ETC, ETC !
Bon, ceci est une réponse officieuse hein ! En vrai on réfléchit très fort à la lecture cursive qui collerait le mieux pour éclairer le parcours blabla tout ça.
MAIS à mon sens, on peut très bien tirer tout ça par les cheveux ;-)
Notre équipe a par exemple fait le choix de donner des lectures cursives pendant l'été à tous les élèves de seconde, alors qu'on ne choisit pas les mêmes œuvres... Ensuite on bidouille !
Par exemple pour le théâtre, comme les œuvres imposées sont des 17-18 et 20ème siècles (Molière / Racine - Beaumarchais- Beckett), on a tapé 19ème, une pièce pas trop difficile.. = Feydeau, Un Fil à la patte.
Et ensuite on bidouille comme ça : Parcours "Passion et tragédie" -----> on va étudier une pièce qui va nous permettre de voir que la passion s'exprime aussi dans la comédie....
Parcours "Comédie et satire" -------> le vaudeville permet la satire du milieu bourgeois...
Pour la poésie, on a donné un recueil... comme ça on pourra piocher des poèmes qui ne sont pas du même siècle et qui rejoignent le parcours...
et on a donné La controverse de Valladolid en roman, comme ça ça relève à la fois du récit et de l'argumentation... et on bidouille (toujours :-) en fonction de ce que chacun fait.
Par exemple moi je vais leur donner en lecture cursive roman, parce que je fais la Princesse de Clèves (donc siècle différent) et ça colle bien avec le parcours "morale, individu et société"... mais je suis sûre qu'on peut le rattacher aux parcours liés à Montaigne ("notre monde vient d'en trouver un autre"...) ou de Montesquieu ("le regard éloigné") ETC, ETC, ETC !
Bon, ceci est une réponse officieuse hein ! En vrai on réfléchit très fort à la lecture cursive qui collerait le mieux pour éclairer le parcours blabla tout ça.
- Philippus magisterNiveau 7
merci d'avoir pris tout ce temps à me répondre. C'est éclairant. Je comprends comment vous articulez les deux. Je vais voir par rapport à mes projets. Comme tu dis, on bidouille...
à bientôt - bon courage pour la reprise!
à bientôt - bon courage pour la reprise!
- NLM76Grand Maître
Dans quel texte officiel avez-vous vu cela ? C'est impossible pour LF : on ne peut être dans "imagination et pensée au XVIIe" et ne pas être au XVIIe en même temps. Donc apparemment, d'après les textes officiels nationaux que j'ai pu lire, la lecture cursive n'a pas à relever du parcours. Ce que racontent les IPR les regardent. Aucune loi, aucun règlement n'a encore indiqué que les programmes des lycées étaient fixés au niveau académique.Pacific231 a écrit:La lecture cursive doit entrer dans les bornes chronologique de l'objet d'étude (par exemple poésie du 19ème au 21ème) tout en étant d'un AUTRE SIECLE que l'oeuvre imposée + relever du parcours imposé lié à l'oeuvre choisie (par exemple "l'alchimie, la boue et l'or" pour Baudelaire.)
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- The PaperHabitué du forum
La Fontaine fait exception. C'est le seul pour lequel on a l'obligation de rester dans le même siècle dans le parcours. En revanche, on prend une oeuvre d'un autre siècle pour la cursive.
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- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
Etude de "La princesse de Clèves" : https://www.amazon.fr/dp/B07VWGR4L4
"Bataille de dames" + étude https://www.amazon.fr/dp/B09FC7XCW4
"Les Romanesques" + étude : https://www.amazon.fr/dp/B0DC78GZR9
"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- NLM76Grand Maître
Où est-il écrit que la cursive fait partie du parcours ?
En fait, c'est très clair : l'œuvre et le parcours sont une chose, la lecture cursive en est une autre. Ceux qui racontent que la cursive doit faire partie du parcours racontent n'importe quoi.
BO a écrit:Corpus :
l’œuvre et le parcours associé fixés par le programme ;
la lecture cursive d’au moins un recueil appartenant à un autre siècle que celui de
l’œuvre au programme, ou d’une anthologie poétique.
Corpus :
l’œuvre et le parcours associé fixés par le programme ;
la lecture cursive d’au moins une œuvre appartenant à un autre siècle que celui de
l’œuvre au programme, ou d’une anthologie de textes relevant de la littérature
d’idées.
l’œuvre et le parcours associé fixés par le programme ;
la lecture cursive d’au moins un roman ou un récit long appartenant à un autre siècle
que celui de l’œuvre au programme.
Corpus :
l’œuvre et le parcours associé fixés par le programme ;
la lecture cursive d’au moins une pièce de théâtre appartenant à un autre siècle que
celui de l’œuvre au programme.
En fait, c'est très clair : l'œuvre et le parcours sont une chose, la lecture cursive en est une autre. Ceux qui racontent que la cursive doit faire partie du parcours racontent n'importe quoi.
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- ChlidéNiveau 9
Donc pour toi, pour la cursive, on prend n’importe quelle œuvre? Mais même si cela n’est pas dit, la cursive n’est-elle pas désormais une façon d’entrer dans le parcours d’une autre façon encore pour proposer des références supplémentaires afin de nourrir la dissertation ?
- Tocade3010Niveau 2
Il me semble que cette LC n'est même pas forcément dans les bornes chronologiques de l'objet d'étude puisqu'on nous recommande la littérature de l'Antiquité et la littérature étrangère.
Il est logique d'étudier une œuvre en lien avec le parcours pour nourrir la dissertation mais ce n'est en rien une obligation fixée par les textes qui sont déjà assez contraignants.
Il est logique d'étudier une œuvre en lien avec le parcours pour nourrir la dissertation mais ce n'est en rien une obligation fixée par les textes qui sont déjà assez contraignants.
- NLM76Grand Maître
Voilà. Cette histoire de nourrir la dissertation est une vue de l'esprit. La dissertation porte sur l'oeuvre et, accessoirement, les 3 textes du parcours, et c'est déjà pas mal.
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- trompettemarineMonarque
Non, non et non.Pacific231 a écrit:La lecture cursive doit entrer dans les bornes chronologique de l'objet d'étude (par exemple poésie du 19ème au 21ème) tout en étant d'un AUTRE SIECLE que l'oeuvre imposée + relever du parcours imposé lié à l'oeuvre choisie (par exemple "l'alchimie, la boue et l'or" pour Baudelaire.[/b])
Tu es libre de la rattacher au parcours ou pas. Rien n'est indiqué.
B.O. a écrit:Chacun des quatre objets d’étude – la poésie, le roman et le récit, le théâtre et la littérature d’idées – associe une oeuvre (ou une section substantielle et cohérente d’une œuvre) et un parcours permettant de la situer dans son contexte historique et générique.
B.O. a écrit:La lecture cursive est constamment encouragée par le professeur. Quatre œuvres au moins – une par objet d’étude, toutes distinctes de celles étudiées dans le cadre des parcours – doivent être lues par l’élève.
(Bon cela concerne aussi les groupements de textes complémentaires)B.O. a écrit:Dans la mesure du possible, en fonction des œuvres et parcours au programme, le professeur veille à ménager, parmi les lectures proposées aux élèves, une place aux littératures francophones et étrangères, depuis les textes de l’Antiquité jusqu’aux grands textes de la littérature moderne et contemporaine, en s’appuyant sur des traductions de qualité.
Exemple pour La littérature d'idées.
B.O. a écrit:la lecture cursive d’au moins une œuvre appartenant à un autre siècle que celui de l’œuvre au programme, ou d’une anthologie de textes relevant de la littérature d’idées.
Votre Ipr a dû lire un peu vite les programmes.
EDIT : Pardon, j'ai répondu avant de lire la suite de la discussion. NLM a tout dit.
- Philippus magisterNiveau 7
j'ai pendant longtemps proposé aux élèves le "livre du mois" avec un exposé ou un petit contrôle de lecture à la fin; quantitativement, je dépasse le nombre de lectures cursives de l'année. Je vais peut-être renouer cette année. Les lectures pourraient bien s'appeler de cette façon si ça leur fait plaisir...
- ysabelDevin
A priori, nos IPR croulent sous les questions quant aux lectures cursives… Hier soir, ils nous ont envoyé un mail très clair (comme quoi, cela est possible de leur part) :
Par contre, lors de la journée de formation sur les nouvelles EAF, je soulèverai le problème pour l'examinateur du "plusieurs possibilités de lectures cursives". (Ex : 4 LC par OE, 5 listes pour l'examinateur = 80 livres possibles)
Concernant les questions souvent posées au sujet du choix des lectures cursives, nous souhaitons vous apporter les réponses suivantes :
- la lecture cursive doit impérativement éclairer le parcours ;
- votre choix peut se porter sur des œuvres qui se situent en dehors du bornage chronologique de l’objet d’étude ;
- dans vos propositions, qu’elles soient pour les lectures cursives ou les groupements complémentaires, ou dans les apports ajoutés aux cours, il vous revient d’orchestrer une circulation dans la diversité des œuvres, des époques, des genres et des textes. Vous pourrez ainsi mêler œuvres inscrites au programme, œuvres les dépassant, œuvres étrangères, etc.
Du fait de l’hétérogénéité des publics, sans doute serez-vous amenés à proposer - afin d’introduire une différenciation -, plusieurs possibilités de lectures, parmi lesquelles les élèves pourront choisir et puiser. Ainsi la lecture pourra-t-elle retrouver sa juste place : elle doit devenir le premier travail de l’élève en français. Nous rappelons également qu’à l’examen ni l’explication linéaire ni le commentaire ne pourront porter sur les textes en traduction, antiques ou étrangers.
Par contre, lors de la journée de formation sur les nouvelles EAF, je soulèverai le problème pour l'examinateur du "plusieurs possibilités de lectures cursives". (Ex : 4 LC par OE, 5 listes pour l'examinateur = 80 livres possibles)
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- trompettemarineMonarque
Je ne suis pas d'accord avec les IPR. Le B.O. n'indique nullement que la lecture cursive doive éclairer le parcours. Il n'y a donc rien "d'impératif."
Le texte du B.O., rien que le texte du B.O. !
Mais, peut-être faut-il que les IG en écrivent moins et laissent de la latitude aux professeurs sur le terrain. Plus un programme est court, plus il est clair. Celui-ci est encore trop long.
Je m'en tiendrai au texte de la loi, pas à une lubie d'inspecteur qui risque d'ennuyer l'élève (un quart de l'année sur un même thème !).
On va encore avoir autant de lectures de B.O. que d'académies ou d'IPR !
(Je râle après les IPR, pas Ysabel )
Le texte du B.O., rien que le texte du B.O. !
Mais, peut-être faut-il que les IG en écrivent moins et laissent de la latitude aux professeurs sur le terrain. Plus un programme est court, plus il est clair. Celui-ci est encore trop long.
Je m'en tiendrai au texte de la loi, pas à une lubie d'inspecteur qui risque d'ennuyer l'élève (un quart de l'année sur un même thème !).
On va encore avoir autant de lectures de B.O. que d'académies ou d'IPR !
(Je râle après les IPR, pas Ysabel )
- Pacific231Niveau 5
On pouvait déjà avoir ce problème-là avant... Comme avant, on va tomber sur des lectures cursives "classiques" et d'autres plus originales, certaines qu'on aura lues, d'autres qu'on lira, et d'autres sur lesquelles on fera l'impasse.Ysabel a écrit:Par contre, lors de la journée de formation sur les nouvelles EAF, je soulèverai le problème pour l'examinateur du "plusieurs possibilités de lectures cursives". (Ex : 4 LC par OE, 5 listes pour l'examinateur = 80 livres possibles)
Moi je me fiche de ce que disent les IPR. En revanche ce qui m'intéresse c'est que mes élèves réussissent leur épreuve.IPR Ysabel a écrit:- la lecture cursive doit impérativement éclairer le parcours ;
On va avoir très peu de temps pour bosser chaque OI. Je ne suis pas d'accord avec
, un quart d'année c'est très court !trompettemarine a écrit:une lubie d'inspecteur qui risque d'ennuyer l'élève (un quart de l'année sur un même thème !).
Donc si on veut qu'ils fassent une dissertation correcte, il vaut mieux qu'ils aient des références. Je ne compte pas les gaver de documents complémentaires.
- trompettemarineMonarque
Pour avoir eu des terminales quatre heures par semaine, avec quatre œuvres (avant que cela ne passe à deux), je vous assure que les élèves en avaient vite assez.
C'est dommage de ne pas utiliser l’œuvre de lecture cursive pour explorer d'autres domaines que celui du parcours.
(Et vu l'indigence des annales zéro actuelles en français, je ne m'inquiète pas trop. J'en attends de meilleures, plus conformes au programme)
C'est dommage de ne pas utiliser l’œuvre de lecture cursive pour explorer d'autres domaines que celui du parcours.
(Et vu l'indigence des annales zéro actuelles en français, je ne m'inquiète pas trop. J'en attends de meilleures, plus conformes au programme)
- ysabelDevin
Pacific231 a écrit:On pouvait déjà avoir ce problème-là avant... Comme avant, on va tomber sur des lectures cursives "classiques" et d'autres plus originales, certaines qu'on aura lues, d'autres qu'on lira, et d'autres sur lesquelles on fera l'impasse.Ysabel a écrit:Par contre, lors de la journée de formation sur les nouvelles EAF, je soulèverai le problème pour l'examinateur du "plusieurs possibilités de lectures cursives". (Ex : 4 LC par OE, 5 listes pour l'examinateur = 80 livres possibles)
Il ne se posait pas de la même manière, lors de l'entretien tu pouvais très bien ne pas interroger sur la LC, maintenant il portera entièrement sur une œuvre que l'élève aura choisie.
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Une passanteEsprit éclairé
Pacific231 a écrit:On pouvait déjà avoir ce problème-là avant... Comme avant, on va tomber sur des lectures cursives "classiques" et d'autres plus originales, certaines qu'on aura lues, d'autres qu'on lira, et d'autres sur lesquelles on fera l'impasse.Ysabel a écrit:Par contre, lors de la journée de formation sur les nouvelles EAF, je soulèverai le problème pour l'examinateur du "plusieurs possibilités de lectures cursives". (Ex : 4 LC par OE, 5 listes pour l'examinateur = 80 livres possibles)
Le souci, c'est qu'avant, il était facile de simplement vérifier que la LC avait été faite, même sans avoir lu le livre, mais avec la nouvelle épreuve, il va falloir être capable de poser des questions plus précises.
En tant qu'enseignante, je ne proposerai plus un choix de LC, justement en pensant à l'examinateur qui devrait toutes les lire, ne sachant pas à l'avance laquelle sera présentée par l'élève...
- NLM76Grand Maître
Pourquoi ? [Je ne sais pas : je n'ai pas regardé attentivement les modalités d'épreuve]Une passante a écrit:Le souci, c'est qu'avant, il était facile de simplement vérifier que la LC avait été faite, même sans avoir lu le livre, mais avec la nouvelle épreuve, il va falloir être capable de poser des questions plus précises.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Une passanteEsprit éclairé
"3) Seconde partie de l'épreuve : présentation de l'œuvre choisie par le candidat parmi celles qui ont été étudiées en classe ou proposées par l'enseignant au titre des lectures cursives obligatoires, et entretien avec l'examinateur.
Durée : 8 minutes
Cette partie de l'épreuve, notée sur 8 points, évalue l'expression orale, en réclamant du candidat une implication personnelle dans sa manière de rendre compte et de faire partager une réflexion sur ses expériences de lecture. Elle se déroule en deux temps successifs, le premier n'étant qu'un point de départ pour les interactions qui le suivent et qui constituent l'essentiel de l'épreuve :
- le candidat présente brièvement l'œuvre qu'il a retenue et expose les raisons de son choix ;
- le candidat réagit aux relances de l'examinateur qui, prenant appui sur la présentation du candidat et sur les éléments qu'il a exposés, évalue les capacités à dialoguer, à nuancer et à étoffer sa réflexion, à défendre son point de vue sur la base de la connaissance de l'œuvre.
L'examinateur ne revient pas sur la première partie de l'épreuve. Evitant les questions fermées et trop ponctuelles, il conduit l'entretien de manière ouverte, en dialoguant avec le candidat de manière à lui permettre d'expliquer, de justifier et ainsi de défendre son choix."
Il va être difficile de conduire l'entretien sur une oeuvre qu'on ne connaît pas...
Durée : 8 minutes
Cette partie de l'épreuve, notée sur 8 points, évalue l'expression orale, en réclamant du candidat une implication personnelle dans sa manière de rendre compte et de faire partager une réflexion sur ses expériences de lecture. Elle se déroule en deux temps successifs, le premier n'étant qu'un point de départ pour les interactions qui le suivent et qui constituent l'essentiel de l'épreuve :
- le candidat présente brièvement l'œuvre qu'il a retenue et expose les raisons de son choix ;
- le candidat réagit aux relances de l'examinateur qui, prenant appui sur la présentation du candidat et sur les éléments qu'il a exposés, évalue les capacités à dialoguer, à nuancer et à étoffer sa réflexion, à défendre son point de vue sur la base de la connaissance de l'œuvre.
L'examinateur ne revient pas sur la première partie de l'épreuve. Evitant les questions fermées et trop ponctuelles, il conduit l'entretien de manière ouverte, en dialoguant avec le candidat de manière à lui permettre d'expliquer, de justifier et ainsi de défendre son choix."
Il va être difficile de conduire l'entretien sur une oeuvre qu'on ne connaît pas...
- Pacific231Niveau 5
Exact. Je n'avais pas pensé à ça ! Comme dans mon bahut les élèves ne lisent pas -trop, j'ai tendance à croire qu'ils vont tous choisir une des œuvres imposées, parce qu'au moins on en aura parlé en classe...Ysabel a écrit:Il ne se posait pas de la même manière, lors de l'entretien tu pouvais très bien ne pas interroger sur la LC, maintenant il portera entièrement sur une œuvre que l'élève aura choisie.
Oui mais là justement pour trois textes extraits de l'oeuvre, on en a trois autres d'auteurs / siècles différents... et beaucoup plus de temps à consacrer à la méthode (écrit / oral) + grammaire + lectures cursives justement... En terminale on ne bosse QUE sur les œuvres... Moi franchement j'ai l'impression que quand on aura fait la bio de l'auteur, les trois textes bac, allez l'incipit, l'explicit et un thème transversal, ce sera le bout du monde... mais je suis peut-être pessimiste.trompettemarine a écrit:Pour avoir eu des terminales quatre heures par semaine, avec quatre œuvres (avant que cela ne passe à deux), je vous assure que les élèves en avaient vite assez.
- trompettemarineMonarque
Pacific231 a écrit:Exact. Je n'avais pas pensé à ça ! Comme dans mon bahut les élèves ne lisent pas -trop, j'ai tendance à croire qu'ils vont tous choisir une des œuvres imposées, parce qu'au moins on en aura parlé en classe...Ysabel a écrit:Il ne se posait pas de la même manière, lors de l'entretien tu pouvais très bien ne pas interroger sur la LC, maintenant il portera entièrement sur une œuvre que l'élève aura choisie.
Même les professeurs, parce qu'ils manqueront de temps, non parce qu'ils n'auront pas lu les œuvres !
Allez hop, une volée de 16 élèves qui se suivent qui choisissent la même œuvre pour l'entretien!
- cannelle21Grand Maître
trompettemarine a écrit:Pacific231 a écrit:Exact. Je n'avais pas pensé à ça ! Comme dans mon bahut les élèves ne lisent pas -trop, j'ai tendance à croire qu'ils vont tous choisir une des œuvres imposées, parce qu'au moins on en aura parlé en classe...Ysabel a écrit:Il ne se posait pas de la même manière, lors de l'entretien tu pouvais très bien ne pas interroger sur la LC, maintenant il portera entièrement sur une œuvre que l'élève aura choisie.
Même les professeurs, parce qu'ils manqueront de temps, non parce qu'ils n'auront pas lu les œuvres !
Allez hop, une volée de 16 élèves qui se suivent qui choisissent la même œuvre pour l'entretien!
Comme je l'ai déjà dit, j'espère qu'il va y avoir des salles de préparation pour les élèves...
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- Philippus magisterNiveau 7
Bonjour,
je suis d'accord avec trompette marine: il ne faut s'en tenir qu'au BO. chacun d'entre nous a des IPR différents. Il ne faut pas créer des disparités, voire inégalités d'une académie à l'autre.
je suis d'accord avec trompette marine: il ne faut s'en tenir qu'au BO. chacun d'entre nous a des IPR différents. Il ne faut pas créer des disparités, voire inégalités d'une académie à l'autre.
- roxanneOracle
Nous, il faut que ce soit dans le parcours chronologique ...bref. trop tard pour moi cette année
- trompettemarineMonarque
Nous, rien de rien...
Vous êtes certains qu'il y a une réforme ?
Vous êtes certains qu'il y a une réforme ?
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