Se syndiquer dans le privé sous contrat : quel syndicat ?

Je ne suis pas dans le privé sous contrat, mais Fiston , oui...

Contractuel avec un poste à l'année pour la 3ème année, en proche banlieue parisienne.

Il souhaite se syndiquer par principe, et pour pouvoir être conseillé par moment. Et je l'y pousse...

L'interrogation est aussi quel syndicat choisir, entre le syndicat "de coeur" et le syndicat réellement capable d'agir, de bien conseiller à titre individuel ?
Cela ne peut pas être la CFDT (-:, atavisme familial...


Outre la CFDT, dans son établissement (collège-lycée sans LP) , il y a la CGT et la CFTC (je crois) ou la CGC (?).
En faisant des recherches sur Néos, on a retrouvé un fil où quelqu'un citait le SPELC (Syndicat professionnel de l'enseignement libre catholique) . Jamais entendu parlé avant...

Le SNALC syndique-t-il dans le privé ?

Quel est le mieux pour un contractuel qui doit de temps en temps (-: défendre son "bout de gras" ? En ce moment, c'est le calcul des heures, entre heures d'oral et heures avec des appellations spécifiques au privé...

Le prochain enjeu sera le calcul de l'ancienneté pour l'inscription au concours interne...

Si quelqu'un "nous" aidait, et donc aidait Fiston à y voir clair...
Merci

PS Perso, Néos et JR Girard aidant, + le président régional qui est un copain, je suis passée au SNALC.

Je suis déléguée du Spelc, je ne peux que prêcher pour ma paroisse

Honchamp a écrit:Le SNALC syndique-t-il dans le privé ?

Oui. Il y a une section dédiée sur le site.

Je suis syndiquée à FO-enseignement privé, et mon mari est à la CGT. Ils sont moins présents, certes, mais ils existent !
On a été tous les deux à la CFDT à nos débuts, car c'était le syndicat principal, mais leurs décisions depuis quinze ans ne passent plus donc on a quitté le navire sans regrets, et cette fois on a choisi un syndicat selon notre coeur.
Quant à l'efficacité, je n'ai jamais eu besoin d'aide, mais mon mari a eu une aide efficace de la CGT pour une mutation bloquée. Par contre, je suis bien certaine que nos syndicats aident tout le monde, même les non-syndiqués ou ceux qui sont chez un syndicat trop petit pour avoir une place en CCMA !

Dis-lui de choisir selon son coeur...

Merci de vos contributions. Je transmets.

De ce que j'ai vu, plus que le syndicat ce qui compte c'est des permanents (et bénévoles) syndicaux qui se bougent au niveau de l'établissement et surtout au niveau académique. Selon les départements ça peut varier.

A savoir que la CGT veut la fin de l'enseignement privé. C'est pour cela que j'ai toujours trouvé étrange ce choix des collèges syndiqués CGT dans le privé sous contrat.

Czar a écrit:De ce que j'ai vu, plus que le syndicat ce qui compte c'est des permanents (et bénévoles) syndicaux qui se bougent au niveau de l'établissement et surtout au niveau académique. Selon les départements ça peut varier.

A savoir que la CGT veut la fin de l'enseignement privé. C'est pour cela que j'ai toujours trouvé étrange ce choix des collèges syndiqués CGT dans le privé sous contrat.

Merci Czar.

Le fait est que j'étais étonnée de la présence de la CGT (bon, je connais très peu le monde de l'enseignement privé , je découvre avec ce qu'en dit fiston, qui s'y trouve bien d'ailleurs par certains aspects, mais que d'autres choses "étonnent").
Pour revenir à la CGT, il est vrai qu'elle syndique dans énormément de branches professionnelles et domaines.

Bon le MEDFDT, mieux vaut éviter : question combativité, il y a mieux c'est clair.
La CGT ? Beaucoup de bruit, peu de résultats (du moins chez nous).
La CFTC ? Trop connoté.
Reste en effet le SPELC, crédible et efficace, du moins quand j'ai eu l'occasion de les contacter.

Mwouais, enfin, le SPELC, ils sont souvent parmi les derniers à appeler à la grève... Je les classe un peu comme la CFDT, en fait, en "co-gestion".
Mais effectivement, au niveau local, ils savent se faire entendre.
Et je ne sais pas si la CGT veut la fin de l'enseignement privé... mais ça ne me choque pas : moi, par exemple, je suis contre le principe qu'il y ait cette concurrence privé-public,, et pourtant j'enseigne dans le privé (parce que les aléas de la vie sont ainsi... et que je ne veux pas repasser l'agreg externe pour passer au public, je n'y arriverai pas). Ils se battent sur les points de convergence (qui sont quand même nombreux -salaires, conditions de travail), sur l'alignement des salaires et des statuts avec le public, et pas sur la "spécificité du privé" que défend le SPELC.

Le grand service public d'éducation de Savary qui politiquement a coûté trop cher à la gauche... Plus de trente ans après, aucun politique actuel, sauf à être kamikaze, n'osera toucher au privé sous contrat. Les départements (compétents pour le bâti des collèges publics et le personnel non-enseignant) et régions (idem pour les lycées) non plus ne voudraient pas "hériter" d'un tel fardeau immobilier bien trop coûteux à entretenir, tout ceci sans parler du personnel à intégrer. Pas franchement dans l'air du temps...

Ce c'est pas le lieu pour refaire un débat pour/contre le privé, mais pour répondre à l'interrogation de Pat B

Pat B a écrit:
Et je ne sais pas si la CGT veut la fin de l'enseignement privé...

Dernier paragraphe du communiqué commun CGT-Éduc'action et SNEIP-CGT-Enseignement privé le 10 janvier 2017

Si la CGT Éduc'action et le SNEIP-CGT-Enseignement privé revendiquent une scolarisation dès 2 ans et obligatoire de 3 à 18 ans c’est seulement dans le cadre émancipateur d’un grand service public d’Éducation. L’enseignement privé sous contrat doit disparaitre car l’État doit cesser de subventionner un système qui concurrence l’Enseignement public au détriment des droits des personnels et des élèves.

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