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- LeilEsprit éclairé
Je ne savais pas dans quel fil le mettre ...
Le spectacle vu hier soir aux Folies Bergère !
Quelle superbe salle au passage ! :coeur:
Tango Pasion !
Clic !
Le spectacle vu hier soir aux Folies Bergère !
Quelle superbe salle au passage ! :coeur:
Tango Pasion !
Clic !
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- CeladonDemi-dieu
Avis aux amateurs parisiens de soufi :
http://www.kapitalis.com/culture/21914-tunisie-culture-le-spectacle-ziara-le-4-mai-a-paris.html
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- LeilEsprit éclairé
Un spectacle vu hier soir :
http://www.bricabook.fr/2014/07/ma-cantate-a-barbara-anne-peko-chante-au-lucernaire/
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- LeilEsprit éclairé
Mon article sur la comédie musicale de Mogador.
Du grand grand spectacle, mais point de parodie ...
http://www.bricabook.fr/2014/10/comedie-musicale-le-bal-des-vampires-a-mogador/
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- LeilEsprit éclairé
Un spectacle de danse vu hier au palais des Congrès !
Magnifique. Du Béjart avec Queen et Mozart !
http://www.bricabook.fr/2015/04/bejart-ballet-lausanne-le-presbytere/
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- LeilEsprit éclairé
Une pièce géniale ! Jamais autant ri au théâtre !
http://www.bricabook.fr/2015/04/theatre-ancien-malade-des-hopitaux-de-paris-avec-olivier-saladin/
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- LeilEsprit éclairé
Une pièce de théâtre de Zweig ... 24 heures de la vie d'une femme ...
http://www.bricabook.fr/2015/04/24-h-de-la-vie-dune-femme-clementine-celarie-stefan-zweig/
Une comédienne qui se donne à fond, ça se voit !
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- thrasybuleDevin
J'ai été captivé par Pascal Descartes avec Daniel et William Mesguich au Théâtre de Poche-Montparnasse: j'en dirai quelques mots plus tard
- thrasybuleDevin
Quelques mots au sujet de la pièce Pascal/Descartes qui met en scène la rencontre entre Pascal et Descartes se sont rencontrés à Paris, au couvent des Minimes dont on n'a quasiment aucune trace écrite.
Jean-Claude Brisville comble donc ce manque au moyen de l'imagination théâtrale en proposant une conversation où c'est à la fois le contraste entre deux tempéraments opposés et tout un rapport à l'existence, à la finitude, à l'appréhension de la place de l'humain dans l'infini qui apparaissent.
La scène offre au regard un simple lit, une table centrale, quelques objets dispersés et, étonnamment un vieux transistor qui suggère un rapport au monde brouillé, lointain et distant. La pièce s'ouvre sur une caractérisation des deux personnages, notamment Descartes et son nomadisme, sa paresse qui lui est chère ("un atelier souterrain où la pensée travaille à notre insu"), son penchant pour les plaisirs terrestres alors que Pascal, remarquablement interprété par le fils Mesguich éclaire la scène de son visage blafard et spectral, le regard toujours détourné de son interlocuteur, ou alors braqué intensément sur ce dernier, recru de fatigue, sous le poids de souffrances innombrables : malgré la jeunesse du janséniste dont le visage est le témoin (il n'a qu'une vingtaine d'années alors que Descartes a 50 ans) il est déjà presque un vieillard agonisant au bord de l'abîme.
La conversation, qui tourne tantôt à la confrontation , tantôt à la reconnaissance mutuelle, est amorcée par Le Traité sur le Vide qui est sur le point de paraître: Pascal élude le sujet, affirmant que les choses de la science ne l'intéressent plus, que seul son salut est l'objet désormais de ses pensées. Descartes le rationaliste affirme que connaître le crée revient à connaître la nature divine, alors que cette inféodation de l'univers au nombre révulse Pascal qui s'exalte en rappelant le vertige de l'infini, mal dont il souffre d'ailleurs concrètement
Toute la pièce conjoint donc à la fois la peinture en clair-obscur de deux tempéraments et deux postures : la radicalité intransigeante de l'un, inflexible, hyperesthésique, bilieux et passionné, et la rondeur de l'autre qui semble "laetus parvo", compose avec la folie du monde. Le spectateur est comme eux, "embarqué", selon le rappel de la métaphore pascalienne dans la pièce, Dans un espace fermé et protecteur où éclate parfois le tonnerre matérialisé par la bande-son, on sent toute la fugacité de l'existence incarnée par deux humanités en sursis. S'agit-il de s'engager, comme le rappelle Pascal lorsqu'il demande à Descartes de signer une lettre en faveur d'Arnauld injustement accusé? De s'avancer masqué, comme, selon ses dires, fit Descartes dans son commerce avec ses contemporains, notamment dans les cours européennes qu'il a côtoyées? "Descartes inutile et vain" qui a conçu Dieu comme une simple chiquenaude pour l'établissement de sa doctrine? Ou Pascal dans la démesure folle et suicidaire de sa posture quasi-fanatique? La pièce laisse le spectateur dans cette interrogation.
Jean-Claude Brisville comble donc ce manque au moyen de l'imagination théâtrale en proposant une conversation où c'est à la fois le contraste entre deux tempéraments opposés et tout un rapport à l'existence, à la finitude, à l'appréhension de la place de l'humain dans l'infini qui apparaissent.
La scène offre au regard un simple lit, une table centrale, quelques objets dispersés et, étonnamment un vieux transistor qui suggère un rapport au monde brouillé, lointain et distant. La pièce s'ouvre sur une caractérisation des deux personnages, notamment Descartes et son nomadisme, sa paresse qui lui est chère ("un atelier souterrain où la pensée travaille à notre insu"), son penchant pour les plaisirs terrestres alors que Pascal, remarquablement interprété par le fils Mesguich éclaire la scène de son visage blafard et spectral, le regard toujours détourné de son interlocuteur, ou alors braqué intensément sur ce dernier, recru de fatigue, sous le poids de souffrances innombrables : malgré la jeunesse du janséniste dont le visage est le témoin (il n'a qu'une vingtaine d'années alors que Descartes a 50 ans) il est déjà presque un vieillard agonisant au bord de l'abîme.
La conversation, qui tourne tantôt à la confrontation , tantôt à la reconnaissance mutuelle, est amorcée par Le Traité sur le Vide qui est sur le point de paraître: Pascal élude le sujet, affirmant que les choses de la science ne l'intéressent plus, que seul son salut est l'objet désormais de ses pensées. Descartes le rationaliste affirme que connaître le crée revient à connaître la nature divine, alors que cette inféodation de l'univers au nombre révulse Pascal qui s'exalte en rappelant le vertige de l'infini, mal dont il souffre d'ailleurs concrètement
Toute la pièce conjoint donc à la fois la peinture en clair-obscur de deux tempéraments et deux postures : la radicalité intransigeante de l'un, inflexible, hyperesthésique, bilieux et passionné, et la rondeur de l'autre qui semble "laetus parvo", compose avec la folie du monde. Le spectateur est comme eux, "embarqué", selon le rappel de la métaphore pascalienne dans la pièce, Dans un espace fermé et protecteur où éclate parfois le tonnerre matérialisé par la bande-son, on sent toute la fugacité de l'existence incarnée par deux humanités en sursis. S'agit-il de s'engager, comme le rappelle Pascal lorsqu'il demande à Descartes de signer une lettre en faveur d'Arnauld injustement accusé? De s'avancer masqué, comme, selon ses dires, fit Descartes dans son commerce avec ses contemporains, notamment dans les cours européennes qu'il a côtoyées? "Descartes inutile et vain" qui a conçu Dieu comme une simple chiquenaude pour l'établissement de sa doctrine? Ou Pascal dans la démesure folle et suicidaire de sa posture quasi-fanatique? La pièce laisse le spectateur dans cette interrogation.
- LeilEsprit éclairé
Une pièce magistrale avec Francis Huster.
http://www.bricabook.fr/2015/05/theatre-le-joueur-dechecs-avec-francis-huster/
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- thrasybuleDevin
Je sors des Fausses Confidences de Marivaux qui, sans être la mise en scène exceptionnelle que certains ont plébiscitée, est captivante, malgré la piètre prestation de Louis Garrel. Je développerai plus tard.
- GilbertineNeoprof expérimenté
thrasybule a écrit:Je sors des Fausses Confidences de Marivaux qui, sans être la mise en scène exceptionnelle que certains ont plébiscitée, est captivante, malgré la piètre prestation de Louis Garrel. Je développerai plus tard.
J'en sors aussi ! Toutes les mises en scène de Luc Bondy ont cette efficacité et cette justesse, mais aussi des temps morts, des passages inaboutis. Louis Garrel est peut-être pardonnable, j'ai du mal à trouver les personnages masculins de Marivaux plus consistants qu'un chamallow. Son rugissement final était convaincant et rattrapait la mollesse de son jeu.
- thrasybuleDevin
Je partage ton point de vue, Gilbertine!
Je sors d'Affabulazione de Pasolini par Nordey, j'ai été circonspect au début, puis envoûté, capté, et tout Pasolini m'est réapparu, dans ses rapports au père: Oedipe-roi, Théorème, ses écrits. Je suis encore shooté. J'espère que je pourrai développer...
Je sors d'Affabulazione de Pasolini par Nordey, j'ai été circonspect au début, puis envoûté, capté, et tout Pasolini m'est réapparu, dans ses rapports au père: Oedipe-roi, Théorème, ses écrits. Je suis encore shooté. J'espère que je pourrai développer...
- SeiGrand Maître
thrasybule a écrit:Je partage ton point de vue, Gilbertine!
Je sors d'Affabulazione de Pasolini par Nordey, j'ai été circonspect au début, puis envoûté, capté, et tout Pasolini m'est réapparu, dans ses rapports au père: Oedipe-roi, Théorème, ses écrits. Je suis encore shooté. J'espère que je pourrai développer...
:shock:
J'ai été mise à la torture. Un tel refus du corps et de la sensualité pour Pasolini…
Le rapport au père est dans le texte de Pasolini, mais l'ego démesuré de Nordey qui bâcle sa mise en scène (la fin est nettement moins travaillée que le début) à force de ne pouvoir diriger ses acteurs, trop occupé à se mettre en scène lui-même, annihile toute la force libidinale, et donc dérangeante, de la tragédie.
- thrasybuleDevin
J'ai vu le spectacle comme un commentaire de la pièce, plus une tribune qu'une mise en scène, un redoublement de ce qui est l'essence de la tragédie: une sorte de délire poétique, autarcique, qui revisite le mythe et les effets de distanciation rendent bien la différence entre l'"énigme" et le "mystère" avec tout l'arrière-plan christique, peut-être un peu lourdement représenté (je parle des tableaux, entre autres)
- LeilEsprit éclairé
Si vous passez à Paris, vous pouvez aller voir cette pièce ... Une adaptation libre (mais pas farfelue) de la correspondance de Flaubert, avec Weber qui incarne Gustave.
http://www.bricabook.fr/2015/06/jacques-weber-incarne-gustave-adapte-de-la-correspondance-de-flaubert/
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- LeilEsprit éclairé
Si jamais cette pièce tourne cet hiver chez vous, foncez la voir, un mélange de Mad Men et d'Hitchcock où le domestique prend le pouvoir d'une façon machiavélique.
Le tout servi par des comédiens épatants.
Jusqu'au 12 juillet, et reprise en septembre. Molière du meilleur comédien !
http://www.bricabook.fr/2015/07/the-servant-theatre-de-poche-montparnasse/
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- SeiGrand Maître
J'ai vu Bestias, de la compagnie Baro d'Evel, et c'était formidable (surtout la première partie). Un jeu sur l'absurdité du spectacle vivant, particulièrement celui du cirque, où les cabrioles nous fascinent autant qu'elles sont étrangement ridicules. De prouesse en prouesse, les animaux dressés viennent contaminer les hommes, à leur tour drôles d'animaux dressés. Qui sont les dresseurs : le cheval que les hommes imitent (merveilleuse scène) ? la petite fille qui annonce au micro, presque à mi-voix, les jeux à venir ? ou la scène elle-même trou attirant les regards de tous, chapiteau labyrinthe où il est si facile de retrouver son chemin ?
Mais si je viens témoigner ici, c'est surtout dans l'espoir qu'Ancolie passe par là, car il y a un corbeau dans le spectacle !
Parisiens, n'hésitez pas, c'est jusqu'au 25 juillet à la Villette.
http://lavillette.com/evenement/baro-devel-cirk-cie/
Mais si je viens témoigner ici, c'est surtout dans l'espoir qu'Ancolie passe par là, car il y a un corbeau dans le spectacle !
Parisiens, n'hésitez pas, c'est jusqu'au 25 juillet à la Villette.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- LeilEsprit éclairé
Une comédie de boulevard sympa.
http://www.bricabook.fr/2015/07/theatre-jurer-cest-pecher-aux-feux-de-la-rampe/
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- LeilEsprit éclairé
Une comédie drôle qui revient sur la condition des femmes à travers 4 générations. On rit et on réfléchit ! Jusque fin juillet.
http://www.bricabook.fr/2015/07/et-pendant-ce-temps-simone-veille-theatre/
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- AncolieExpert spécialisé
Sei a écrit:J'ai vu Bestias, de la compagnie Baro d'Evel, et c'était formidable (surtout la première partie). Un jeu sur l'absurdité du spectacle vivant, particulièrement celui du cirque, où les cabrioles nous fascinent autant qu'elles sont étrangement ridicules. De prouesse en prouesse, les animaux dressés viennent contaminer les hommes, à leur tour drôles d'animaux dressés. Qui sont les dresseurs : le cheval que les hommes imitent (merveilleuse scène) ? la petite fille qui annonce au micro, presque à mi-voix, les jeux à venir ? ou la scène elle-même trou attirant les regards de tous, chapiteau labyrinthe où il est si facile de retrouver son chemin ?
Mais si je viens témoigner ici, c'est surtout dans l'espoir qu'Ancolie passe par là, car il y a un corbeau dans le spectacle !
Parisiens, n'hésitez pas, c'est jusqu'au 25 juillet à la Villette.
http://lavillette.com/evenement/baro-devel-cirk-cie/
J'espère qu'il est tout à fait ok pour faire partie du spectacle Je suis sûre en tout cas qu'il le fait avec intelligence (http://www.franceculture.fr/emission-les-animaux-ont-aussi-leur-histoire-maitre-corbeau-oiseau-de-malheur-2015-07-26 )
Bons spectacles les parisiennes et parisiens
- LeilEsprit éclairé
Hier, à l'occasion des 125 ans de la mort de Vincent Van Gogh, j'ai découvert Auvers sur Oise. Magnifique, j'y retournerai.
http://www.bricabook.fr/2015/07/sur-les-pas-de-van-gogh-125e-anniversaire-de-sa-mort-a-auvers-sur-oise/
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- LeilEsprit éclairé
La nouvelle pièce de François Morel est un condensé de bonheur. Voilà c'est dit. Courez-y si vous le pouvez.
http://www.bricabook.fr/2015/09/hyacinthe-et-rose-theatre-de-latelier/
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- LeilEsprit éclairé
Gadebois est un comédien fabuleux. Sincère et d'une profondeur étonnante, il porte la pièce et éclipse même Cantona !
A ne pas manquer.
http://www.bricabook.fr/2015/09/victor-eric-cantona-et-gregory-gadebois-hebertot/
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- LeilEsprit éclairé
Une pièce drôle, grinçante et touchante : punaise Bedos a 80 ans déjà ! :shock:
http://www.bricabook.fr/2015/09/moins-deux-avec-guy-bedos-de-samuel-benchetrit/
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- Emmanuel Davidenkoff (l'Etudiant) : "Quand je dis les bobos parisiens : c'est surtout les profs parisiens qui sont mécontents de la réforme des rythmes scolaires".
- propositions de spectacles pour vos élèves
- Musées, expos et spectacles à me conseiller sur Paris?
- 4 jours à Paris début août 2013 : des conseils ? expos, restaurants, petits cafes, spectacles... Merci!!
- des données sur Paris et les parisiens
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