- pimousseNiveau 10
Bonjour,
comme faites-vous avec les mots du type "la malheureuse", "le courageux", etc. quand vous demandez aux élèves la nature de ces mots. Ce sont des noms, à cause de l'article, mais issus d'adjectifs. Comment éviter la confusion chez les élèves ?
comme faites-vous avec les mots du type "la malheureuse", "le courageux", etc. quand vous demandez aux élèves la nature de ces mots. Ce sont des noms, à cause de l'article, mais issus d'adjectifs. Comment éviter la confusion chez les élèves ?
- Kan-gourouFidèle du forum
Je leur dis que ce sont des adjectifs utilisés comme noms car il y a un article devant et qu'on peut le remplacer par un nom.
- DarjeelingNiveau 7
PFC a écrit:Je leur dis que ce sont des adjectifs utilisés comme noms car il y a un article devant et qu'on peut le remplacer par un nom.
De même.
- pimousseNiveau 10
ok. Je sais pas pourquoi je me suis posé la question en fait. J'ai eu peur que les élèves mélangent tout. Bon, je verrai. Je précise que c'était pour ma toute première leçon de grammaire sur nature/fonction. ça m'embête un peu que les cas particuliers apparaissent tout de suite dans mon texte, mais bon, je verrai comment les élèves vont réagir.
- Y@nnNiveau 9
De toute façon, les mots aiment bien échapper aux catégories grammaticales : un verbe peut devenir un nom, un adjectif un adverbe ou un nom. "arrière", c'est le pompon. Il est tout (nom, adjectif, adverbe, interjection...) ou presque.
- AbraxasDoyen
En fait, cette notion d'adjectif substantivé est pratique, mais elle ne tient pas toujours. Dans le cas de "la malheureuse", le nom est là — absent, mais il est là (la malheureuse — ss-entendu "femme" / "bestiole" / "parturiente" — tout ce que vous voulez).
Dans ce cas-là, il faut remarquer que l'article défini reprend une grande partie de son sens étymologique de démonstratif (ille / illa), avec une fonction anaphorique.
Quant au pluriel ("les malheureux"), même traitement que ci-dessus : ça fonctionne par élision d'une relative - "ceux qui sont malheureux", où la double fonction démonstrative / anaphorique est très sensible.
Dans le cas de "un malheureux", là, oui, on peut parler de substantivation : d'ailleurs, il n'y a pas de fonction anaphorique. À moins qu'on ne l'interprète comme un partitif (un parmi la foule des malheureux — voir ci-dessus).
Dans ce cas-là, il faut remarquer que l'article défini reprend une grande partie de son sens étymologique de démonstratif (ille / illa), avec une fonction anaphorique.
Quant au pluriel ("les malheureux"), même traitement que ci-dessus : ça fonctionne par élision d'une relative - "ceux qui sont malheureux", où la double fonction démonstrative / anaphorique est très sensible.
Dans le cas de "un malheureux", là, oui, on peut parler de substantivation : d'ailleurs, il n'y a pas de fonction anaphorique. À moins qu'on ne l'interprète comme un partitif (un parmi la foule des malheureux — voir ci-dessus).
- CircéExpert
Abraxas a écrit:En fait, cette notion d'adjectif substantivé est pratique, mais elle ne tient pas toujours. Dans le cas de "la malheureuse", le nom est là — absent, mais il est là (la malheureuse — ss-entendu "femme" / "bestiole" / "parturiente" — tout ce que vous voulez).
Dans ce cas-là, il faut remarquer que l'article défini reprend une grande partie de son sens étymologique de démonstratif (ille / illa), avec une fonction anaphorique.
Quant au pluriel ("les malheureux"), même traitement que ci-dessus : ça fonctionne par élision d'une relative - "ceux qui sont malheureux", où la double fonction démonstrative / anaphorique est très sensible.
Dans le cas de "un malheureux", là, oui, on peut parler de substantivation : d'ailleurs, il n'y a pas de fonction anaphorique. À moins qu'on ne l'interprète comme un partitif (un parmi la foule des malheureux — voir ci-dessus).
Il est trop fort ce James!!
- CircéExpert
Abraxas a écrit:On se moque ?
Que nenni !
Je ne me permettrais pas.
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