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- acsyleNiveau 10
Un drapal, des drapeaux
Juste une manière de surveiller ce qui va se dire ici...et aussi parce qu'il n'est pas question que je regarde les sujets 0 au minimum avant une semaine de la rentrée.
Un an de retard. J'ai passé l'année avec des secondes sans pouvoir les préparer à l'exercice de la contraction vu qu'on n'avait pas de modèles, rien. Je suis scandalisé.
Là je ne sais toujours pas quels seront mes niveaux mais il n'est pas question que je travaille tout l'été pour rien sur ce type de devoir si en plus je n'ai pas de lycée à la rentrée. Fallait sortir ces documents plus tôt.
Juste une manière de surveiller ce qui va se dire ici...et aussi parce qu'il n'est pas question que je regarde les sujets 0 au minimum avant une semaine de la rentrée.
Un an de retard. J'ai passé l'année avec des secondes sans pouvoir les préparer à l'exercice de la contraction vu qu'on n'avait pas de modèles, rien. Je suis scandalisé.
Là je ne sais toujours pas quels seront mes niveaux mais il n'est pas question que je travaille tout l'été pour rien sur ce type de devoir si en plus je n'ai pas de lycée à la rentrée. Fallait sortir ces documents plus tôt.
- IphigénieProphète
Tu as parfaitement raison: d’ailleurs tu improviseras facilement aussi bien que ceux qui ont fait ces sujets :lol:
- User5455Niveau 5
Bonjour à tous
Je croyais que des annales zéro avaient pour but - comme un examen blanc d'ailleurs - de donner un exemple de sujets tels qu'ils pourraient apparaître le jour de l'examen. Or, en ce qui concerne le français en séries générales, ce n'est pas le cas : les annales zéro (le mot n'a sûrement jamais aussi bien collé à la chose) ne présentent qu'un seul sujet de dissertation, alors que les textes disent que l'élève devra choisir "l'un des trois sujets de dissertation". En présentant un sujet complet, les créateurs de sujets m'auraient permis d'être sûr que les fameux "trois sujets" porteront tous sur une oeuvre différente du même objet d'étude (car autrement, je ne vois pas comment un élève pourrait être sûr d'être en mesure de traiter l'un d'eux). Eh bien non ! Les auteurs des annales zéro ont décidé de me laisser face à mon incertitude
En outre, je comprends mal comment un élève pourra valoriser le travail fait dans le cadre du parcours pour traiter un sujet qui porte de façon exclusive sur une oeuvre. Certes, tout est toujours possible, mais utiliser une explication de Rimbaud ou de Ponge pour traiter un sujet du type "Qu'est-ce que le beau pour l'auteur des Fleurs du mal ?", ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile ou de plus logique. Pourtant, si je comprends bien le sens des annales zéro, c'est ce que l'élève sera invité à faire : le sujet porte sur Britannicus, mais l'élève doit prendre appui sur les textes et documents étudiés en classe dans le cadre du parcours ?! Ah, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Je croyais que des annales zéro avaient pour but - comme un examen blanc d'ailleurs - de donner un exemple de sujets tels qu'ils pourraient apparaître le jour de l'examen. Or, en ce qui concerne le français en séries générales, ce n'est pas le cas : les annales zéro (le mot n'a sûrement jamais aussi bien collé à la chose) ne présentent qu'un seul sujet de dissertation, alors que les textes disent que l'élève devra choisir "l'un des trois sujets de dissertation". En présentant un sujet complet, les créateurs de sujets m'auraient permis d'être sûr que les fameux "trois sujets" porteront tous sur une oeuvre différente du même objet d'étude (car autrement, je ne vois pas comment un élève pourrait être sûr d'être en mesure de traiter l'un d'eux). Eh bien non ! Les auteurs des annales zéro ont décidé de me laisser face à mon incertitude
En outre, je comprends mal comment un élève pourra valoriser le travail fait dans le cadre du parcours pour traiter un sujet qui porte de façon exclusive sur une oeuvre. Certes, tout est toujours possible, mais utiliser une explication de Rimbaud ou de Ponge pour traiter un sujet du type "Qu'est-ce que le beau pour l'auteur des Fleurs du mal ?", ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile ou de plus logique. Pourtant, si je comprends bien le sens des annales zéro, c'est ce que l'élève sera invité à faire : le sujet porte sur Britannicus, mais l'élève doit prendre appui sur les textes et documents étudiés en classe dans le cadre du parcours ?! Ah, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
- ThalieGrand sage
Attendez...c'est pas fini....Des documents d'accompagnement sont prévus sur Eduscol incessament
- AphrodissiaMonarque
Et on ne parle pas des sujets des spécialités : culture générale et non pas littérature pour l'HLP: et moi qui me casse la tête sur cette matière !
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- IphigénieProphète
Et le latin, on en parle ? Les mots clés sur un extrait de l’Enéide:Virgile, Enée ....
Et puisque c’est une spécialité, choix entre version de 5 vers avec 5 notes qui traduisent ou donnent la construction
Ou : essai de 500 mots: vous direz n’importe quoi sur le texte traduit en le comparant à ce que vous voulez mais qui soit plus contemporain.( je traduis à peine)...
Et puisque c’est une spécialité, choix entre version de 5 vers avec 5 notes qui traduisent ou donnent la construction
Ou : essai de 500 mots: vous direz n’importe quoi sur le texte traduit en le comparant à ce que vous voulez mais qui soit plus contemporain.( je traduis à peine)...
- AphrodissiaMonarque
Je n'osais pas même pas en parler tellement j'ai honte. Doit-on se réjouir de ne pas avoir cette spécialité quand on comprend ce qu'il faudra en faire?Iphigénie a écrit:Et le latin, on en parle ? Les mots clés sur un extrait de l’Enéide:Virgile, Enée ....
Et puisque c’est une spécialité, choix entre version de 5 vers avec 5 notes qui traduisent ou donnent la construction
Ou : essai de 500 mots: vous direz n’importe quoi sur le texte traduit en le comparant à ce que vous voulez mais qui soit plus contemporain.( je traduis à peine)...
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- IphigénieProphète
Oui....
Je vous recommande aussi la finesse de l’explication du mot « amor » dans la question de lexique: « c’est ce que ressent Didon et le mot est aussi employé pour Enée »-
en grammaire (pour des élèves à qui on explique toutes les constructions de la version) le choix entre
montrer la valeur conative d’un imparfait
ou montrer en bonus l’irrégularité de l’expression de La Défense par ne+ impératif au lieu d’un subjonctif parfait)- avec comble de foutage de gueule, la précision que ces points sont au programme de seconde- programme que les élèves qui passeront la spécialité en 2021, s’il y en a, n’auront donc pas suivi.
Y a pas, ces annales, je ne vois que deux hypothèses :
C’est du sabotage
C’est en effet de l’impro totale, confiée au stagiaire en préparant les valises avec Liliane.
Je vous recommande aussi la finesse de l’explication du mot « amor » dans la question de lexique: « c’est ce que ressent Didon et le mot est aussi employé pour Enée »-
en grammaire (pour des élèves à qui on explique toutes les constructions de la version) le choix entre
montrer la valeur conative d’un imparfait
ou montrer en bonus l’irrégularité de l’expression de La Défense par ne+ impératif au lieu d’un subjonctif parfait)- avec comble de foutage de gueule, la précision que ces points sont au programme de seconde- programme que les élèves qui passeront la spécialité en 2021, s’il y en a, n’auront donc pas suivi.
Y a pas, ces annales, je ne vois que deux hypothèses :
C’est du sabotage
C’est en effet de l’impro totale, confiée au stagiaire en préparant les valises avec Liliane.
- OrlandaFidèle du forum
Quand je vois avec quelles finasseries l’inspecteur m’a reprise sur un cours, et à quel résultat minable parviennent les huiles qui donnent le ton dans l’EN, je me dis que non seulement on marche sur la tête, mais qu’on en est au stade où tout ce qu’ils mériteraient, c’est une démission massive de tout le monde à la rentrée. Ça aurait de l’allure.
Je ne m’explique pas comment on peut avoir dans un même ministère tant de consciencieux broyés et tant de fumistes adoubés.
Je ne m’explique pas comment on peut avoir dans un même ministère tant de consciencieux broyés et tant de fumistes adoubés.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- IphigénieProphète
C’est exactement ça , notre problème.. Je ne m’explique pas comment on peut avoir dans un même ministère tant de consciencieux broyés et tant de fumistes adoubés.
- mrlNiveau 10
Orlanda a écrit:
Je ne m’explique pas comment on peut avoir dans un même ministère tant de consciencieux broyés et tant de fumistes adoubés.
Orlanda président(e) ! :serge:
- IllianeExpert
Kirkê a écrit:Tout cela ne nous dit pas si, pour la dissertation, les sujets peuvent partir d'une citation ? Enfin, ce n'est qu'un détail (mais j'étais partie là dessus).
Notre IPR a dit que c'était une possibilité parmi d'autres, et c'est ce que j'ai fait comme exercice d'entraînement avec mes secondes.
Edit : sinon, ces sujets 0 (et je dirais même triple 0) sont vraiment du fichage de figure (pour rester polie et faire dans le propos zinnovant tant goûté dans l'EN)...
- The PaperHabitué du forum
Je vais faire graver ta formule ! C'est tellement ça ! :thebest:Orlanda a écrit:Je ne m’explique pas comment on peut avoir dans un même ministère tant de consciencieux broyés et tant de fumistes adoubés.
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- User5455Niveau 5
Orlanda a écrit:Quand je vois avec quelles finasseries l’inspecteur m’a reprise sur un cours, et à quel résultat minable parviennent les huiles qui donnent le ton dans l’EN
Je partage totalement ce sentiment d'incompréhension qui naît de l'écart qui existe entre ce que l'EN demande aux enseignants de faire et ce qu'elle fait elle-même. Par exemple, je ne me suis jamais autant ennuyé en cours qu'à l'IUFM, face à des gens qui faisaient trop souvent des conférences interminables et soporifiques à souhait sur l'importance de ne pas monopoliser la parole en classe et sur l'importance de laisser les élèves s'exprimer. Je crois sincèrement que je n'ai jamais rencontré autant de mauvais enseignants que dans cette structure où l'on est censé enseigner aux autres à être de bons enseignants. Certains formateurs faisaient même pleurer des stagiaires ! De plus, je peine à comprendre pourquoi l'EN ne cesse de prêcher la valeur de l'interdisciplinarité pour les élèves, mais bloque dès qu'un enseignant ose prétendre enseigner autre chose que "sa" matière, ou plus simplement suivre une formation dans une autre matière que la sienne. Je ris encore de l'étonnement que j'ai suscité le jour où j'ai osé m'inscrire à une formation destinée aux profs de langue alors que je suis prof de français. D'après certains (y compris certains collègues d'ailleurs), je n'avais rien à faire dans cette formation. Bah oui, c'est bien connu, le français n'est pas une langue, et puis de toute façon la curiosité intellectuelle c'est pas beau. Enfin, je ne comprends pas non plus comment une institution qui nous demande à longueur de temps d'individualiser au maximum notre enseignement et à ce point incapable de prendre en compte des situations individuelles lorsqu'il s'agit de ses employés. Bref, à l'EN, c'est souvent "faites ce que je dis, pas ce que je fais".
- egometDoyen
Thalie a écrit:Mais sérieusement...la contraction est l'exercice le plus difficile à faire selon moi, cela va être un massacre !
Il y a 25 ans, il y avait un sujet résumé-vocabulaire-discussion au bac. Je me demande même si ce n'était pas le plus populaire. Dans mon souvenir, il avait l'avantage de garantir une note moyenne. Peu de chances de faire une très bonne performance. Mais peu de chance de se planter totalement, contrairement à la dissertation avec un hors-sujet.
gregforever a écrit:C'est clair: c'est passé en BTS (puis enlevé car déjà dur pour eux); ça existe encore niveau CPGE...et on file l'exercice à des élèves qui ont du mal à déchiffrer le sens du texte et qui doivent avoir assez de compréhension et de vocabulaire pour le reformuler de manière condensée et pertinente? Laissez-moi rire... (jaune).
C'est comme tout, ça se prépare. Tous les types de sujets présentent ce problème. Si les élèves n'ont pas de vocabulaire, ils ne peuvent pas faire un commentaire non plus.
marjolie.june a écrit:Combien de temps les candidats vont-ils passer à compter les mots et à placer des repères tous les 50 mots ? Tout ça est ridicule.
C'est vraiment un détail. Ca se compte très vite. Pas de quoi en faire toute une histoire. Le comptage fait partie des conventions de l'exercice.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- ThalieGrand sage
Tous les exercices sont difficiles pour ceux qui n'ont pas de vocabulaire, je suis bien d'accord, mais un élève scolaire pourra, tout de même en rêvant un peu, en dissertation ressortir des parties du cours vues pendant l'année, même si cela tombe mal à propos, cela sera comptabilisé à son profit. Alors que l'exercice de contraction, avant même de s'intéresser à la partie technique qui en effet sera travaillée pendant l'année, nécessite de comprendre le texte, ce qui ne sera pas le cas de la très grande majorité des élèves des séries Technologiques.
En effet, à mon époque, nous avions bien une contraction de texte mais pas à partir d'extraits d'essais, c'était plutôt de bons éditoriaux sur des sujets assez simples. Remarquez, je me souviens tout de même d'un article de Danièle Sallenave sur la chasse où elle maniait l'ironie. J'étais à l'IUFM en première année, les filles avec moi n'avaient pas compris l'ironie ! :lol: Alors les élèves...
En effet, à mon époque, nous avions bien une contraction de texte mais pas à partir d'extraits d'essais, c'était plutôt de bons éditoriaux sur des sujets assez simples. Remarquez, je me souviens tout de même d'un article de Danièle Sallenave sur la chasse où elle maniait l'ironie. J'étais à l'IUFM en première année, les filles avec moi n'avaient pas compris l'ironie ! :lol: Alors les élèves...
- egometDoyen
Orlanda a écrit:
Je ne m’explique pas comment on peut avoir dans un même ministère tant de consciencieux broyés et tant de fumistes adoubés.
L'un ne va pas sans l'autre.
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