Partie substantielle oeuvre intégrale

Bonjour,
En OI, les nouveaux programmes autorisent la lecture d'une partie substantielle de l'oeuvre. J'envisage donc de ne pas demander la lecture intégrale pour Les Lettres persanes.
Bien entendu, cela pose la question de les préparer correctement à la dissertation sans que leurs exemples ne soient trop limités.

Est-il possible selon vous que la partie substantielle de l'oeuvre soit "le roman du sérail" en se concentrant donc sur la fin du roman ? Auquel cas les 3 explications de textes seraient des extraits du roman du sérail.

Et, par ailleurs, les parcours internes à l'oeuvre -j'entends par là les études thématiques- pourraient alors éclairer d'autres extraits en envisageant par exemple un parcours sur "le regard critique porté sur la société française" à travers quelques extraits choisis au début du roman. IL s'agirait de synthèses et non d'explications de textes détaillées.

De cette façon, ils auraient malgré tout un aperçu complet de l'oeuvre.

Le tout étant bien entendu organisé comme réponse à une problématique globale solide.

Merci pour vos avis.
Bonne journée.

Le programme l'autorise donc cela doit être possible.

Ce n'est pas comme cela que je comprends la phrase:

Chacun des quatre objets d'étude associe une œuvre (ou une partie substantielle d'une œuvre) et un parcours...

Je crois que cette "partie substantielle" n'est pas à notre libre choix mais qu'elle est fixée par le programme: ainsi des Fables de La Fontaine par exemple.

Cela n'empêche pas que les 3 extraits choisis soient pris dans une seule partie (donc, ici, "le roman du sérail" — par parenthèses, c'est vraiment un passage très court pour être défini comme "substantiel", non? Une vingtaine de pages ? ) mais il me semble nécessaire que les élèves lisent l'œuvre en entier.

Et, par ailleurs, les parcours internes à l'oeuvre — j'entends par là les études thématiques- pourraient alors éclairer d'autres extraits en envisageant par exemple un parcours sur "le regard critique porté sur la société française" à travers quelques extraits choisis au début du roman. Il s'agirait de synthèses et non d'explications de textes détaillées.

Pour pouvoir travailler sur les études thématiques, ne faut-il pas que les élèves aient lu le texte? Je ne comprends pas trop pourquoi tu ne veux pas leur donner le livre en entier, en fait.

Je comprends comme toi pour la partie substantielle. Les lettres persanes, on doit les voir en entier avec les élèves.

Bonjour, hier je n'avais pas la possibilité de répondre collectivement. Mais, là ça fonctionne. Bref.

Il nous a été dit en formation - académie de nice - que nous pouvons choisir une partie substantielle pour n'importe quelle Oeuvre intégrale. Je ne prenais "le roman du sérail" qu'à titre d'exemple.

Pour le travail sur les études thématiques -ou parcours internes-, je leur demanderai de lire plus particulièrement certaines lettres qui nourriraient la dite réflexion thématique.

La question que je me pose est de savoir si ces études thématiques ou parcours internes peuvent sortir de la partie substantielle choisie. Le savez-vous ?

Je m'interroge sur l'opportunité d'une lecture intégrale pour des questions de temps principalement. Non pas que les élèves ne puissent pas comprendre ou que l'enseignement ne puisse pas leur expliquer tous les enjeux. Mais le temps de cours à notre disposition me semble insuffisant pour tout éclairer en considérant la lourdeur du programme. Il s'agirait de vouloir être pragmatique et de leur proposer un accès plus aisé à l'oeuvre prenant en compte ce contexte.

Si vous avez d'autres idées ou retours, je vous remercie en tous les cas.

avelira a écrit:Il nous a été dit en formation - académie de nice - que nous pouvons choisir une partie substantielle pour n'importe quelle Oeuvre intégrale.

Ah bon ? Je ne l'avais pas compris comme ça non plus.
Si on peut, alors je vais dire à mes élèves qu'ils peuvent lire les premières pages de "La princesse de Clèves" en diagonale ! (je trouve que le début a essentiellement un intérêt historique et que l'intrigue, autrement dit ce qui va intéresser les élèves , commence seulement à "Il parut alors une beauté à la Cour"...)
Peut-être leur dirai-je aussi de lire en diagonale l'histoire à tiroir de Sancerre.

Bonjour à tous,

En ce qui concerne l'expression "section substantielle et cohérente d'une oeuvre", je la comprends comme Aphrodissia et Ysabel. Il me semble que l'expression est là pour permettre d'inscrire au programme uniquement tel essai de Montaigne, ou tel recueil des Fables par exemple. Je crois donc que les élèves sont censés lire toutes les Lettres persanes (si l'enseignant choisit d'étudier cette oeuvre bien sûr).

Cela dit, je partage totalement le questionnement (les inquiétudes ?) d'Avelira concernant le temps, et je vois assez mal comment faire les 24 explications et tout ce qui va avec. Même si j'essaie de prendre de la distance et de ne pas me mettre la rate au court-bouillon, cela me stresse tout de même un peu.

Telles qu'elles sont conçues, les épreuves permettent de toute façon aux élèves qui ne veulent pas lire les oeuvres de ne pas le faire. Il leur suffira de choisir le commentaire à l'écrit, et de répéter l'explication vue en classe à l'oral, car si j'ai bien compris (mais rien n'est moins sûr), la seconde partie de l'oral, autrement dit l'entretien, porte uniquement sur l'oeuvre choisie par l'élève et ce qu'il en a dit dans sa présentation. Dans l'absolu, un élève pourrait donc ne lire qu'une seule oeuvre dans l'année, non ?

Quoi qu'il en soit, bon courage à tous dans vos préparations

Exactement Pinocchio. Comme l'élève peut choisir une lecture cursive pour l'oral, je pense qu'il faut les bosser aussi en cours et donc 24 EL c'est beaucoup.

Bonjour Pinocchio,

Il nous a été précisé en formation aussi que l'élève choisit une OI ou une LC qu'il présente...
Dans l'entretien qui suit sa présentation, les questions peuvent s'étendre au Parcours associé.
Mais, effectivement, si l'élève connaît très bien les 24 explications et le cours, l'oral lui demande surtout de mobiliser des connaissances et une bonne expression.
Mais il n'y a plus de restitution intelligente véritablement puisqu'il ne doit plus répondre par exemple à un problématique donnée par le professeur.

Bonne journée