- User5455Niveau 5
Bonjour à tous,
Dans les nouveaux programmes de 1ère, le roman est le seul objet d'étude qui nous permette de proposer l'étude d'un texte médiéval. La littérature médiévale étant souvent un peu négligée, j'ai pour habitude de toujours saisir l'opportunité de m'y intéresser lorsque les programmes me le permettent. Je voudrais donc étudier un extrait de texte médiéval en lien l'oeuvre que j'ai choisie, et j'ai déjà mon idée sur la question.
Le problème, c'est que l'épreuve orale s'accompagne d'une question de grammaire, et je ne suis pas forcément à l'aise à l'idée de contraindre mes élèves à traiter une question de langue sur un texte médiéval. Avez-vous réfléchi à la question ? Si oui, à quelle conclusion êtes-vous parvenus ?
Peut-être cela n'est-il pas un problème en soi, dans la mesure où certains points de la grammaire médiévale sont proches, voire identiques, de ceux de la grammaire moderne. J'ai néanmoins quelques scrupules...
J'ai imaginé indiquer sur mon descriptif le point de langue abordé avec les élèves sur ce texte. Est-ce une bonne idée ? Je peux aussi laisser courir et faire tout simplement confiance au collègue qui interrogera mes élèves, et qui saura choisir une question abordable.
Bien entendu, je mettrai une traduction du texte dans le descriptif, mais c'est le texte médiéval que je commenterai en classe avec les élèves.
Je serai content de connaître votre point de vue sur la question. Merci d'avance.
Dans les nouveaux programmes de 1ère, le roman est le seul objet d'étude qui nous permette de proposer l'étude d'un texte médiéval. La littérature médiévale étant souvent un peu négligée, j'ai pour habitude de toujours saisir l'opportunité de m'y intéresser lorsque les programmes me le permettent. Je voudrais donc étudier un extrait de texte médiéval en lien l'oeuvre que j'ai choisie, et j'ai déjà mon idée sur la question.
Le problème, c'est que l'épreuve orale s'accompagne d'une question de grammaire, et je ne suis pas forcément à l'aise à l'idée de contraindre mes élèves à traiter une question de langue sur un texte médiéval. Avez-vous réfléchi à la question ? Si oui, à quelle conclusion êtes-vous parvenus ?
Peut-être cela n'est-il pas un problème en soi, dans la mesure où certains points de la grammaire médiévale sont proches, voire identiques, de ceux de la grammaire moderne. J'ai néanmoins quelques scrupules...
J'ai imaginé indiquer sur mon descriptif le point de langue abordé avec les élèves sur ce texte. Est-ce une bonne idée ? Je peux aussi laisser courir et faire tout simplement confiance au collègue qui interrogera mes élèves, et qui saura choisir une question abordable.
Bien entendu, je mettrai une traduction du texte dans le descriptif, mais c'est le texte médiéval que je commenterai en classe avec les élèves.
Je serai content de connaître votre point de vue sur la question. Merci d'avance.
- AphrodissiaMonarque
Les points de grammaire à étudier et sur lesquels les élèves seront interrogés sont ceux qui sont inscrits dans le programme fourni par les IO.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- User5455Niveau 5
Aphrodissia a écrit:Les points de grammaire à étudier et sur lesquels les élèves seront interrogés sont ceux qui sont inscrits dans le programme fourni par les IO.
J'avais bien compris...
Cela dit, s'intéresser aux subordonnées conjonctives dans un texte médiéval nécessite des connaissances particulières. Je suis donc un peu gêné à l'idée qu'un examinateur puisse poser une question qui demande des connaissances propres à la syntaxe médiévale, ce qui ne me semble pas pouvoir être attendu d'un élève de lycée.
Le mieux est peut-être de faire confiance au collègue, qui saura trouver une question qui ne pose pas de difficulté particulière liée à l'état de la langue. Je veillerai aussi au choix de mon extrait et j'essaierai de prévoir au mieux les difficultés grammaticales qu'il peut poser.
- The PaperHabitué du forum
Personnellement, pour tous les textes, j'indiquerai quelles questions de grammaire j'ai travaillées avec les élèves et sur quels passages. En précisant : "A titre indicatif".
Ensuite, advienne que pourra.
Ensuite, advienne que pourra.
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- Publicité:
- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
Etude de "La princesse de Clèves" : https://www.amazon.fr/dp/B07VWGR4L4
"Bataille de dames" + étude https://www.amazon.fr/dp/B09FC7XCW4
"Les Romanesques" + étude : https://www.amazon.fr/dp/B0DC78GZR9
"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- User5455Niveau 5
The Paper,
J'avoue que j'y ai pensé aussi. Après, et comme tu le dis si bien, advienne que pourra.
J'avoue que j'y ai pensé aussi. Après, et comme tu le dis si bien, advienne que pourra.
- AphrodissiaMonarque
Pinocchio a écrit:Aphrodissia a écrit:Les points de grammaire à étudier et sur lesquels les élèves seront interrogés sont ceux qui sont inscrits dans le programme fourni par les IO.
J'avais bien compris...
Cela dit, s'intéresser aux subordonnées conjonctives dans un texte médiéval nécessite des connaissances particulières. Je suis donc un peu gêné à l'idée qu'un examinateur puisse poser une question qui demande des connaissances propres à la syntaxe médiévale, ce qui ne me semble pas pouvoir être attendu d'un élève de lycée.
Le mieux est peut-être de faire confiance au collègue, qui saura trouver une question qui ne pose pas de difficulté particulière liée à l'état de la langue. Je veillerai aussi au choix de mon extrait et j'essaierai de prévoir au mieux les difficultés grammaticales qu'il peut poser.
Je l'ai déjà dit, je suis opposée à ce que l'on mette une quelconque indication qui ne soit pas ordonnée par les IO sur la liste. C'est fournir le bâton pour nous faire battre, ou au moins c'est fournir aux IPR des idées pour nous embêter davantage. "Regardez, M. Pinocchio et M. The Paper ont écrit sur leurs listes les points grammaticaux étudiés: quelle bonne idée ! C'est vrai que c'est pratique, hein. Vous allez tous faire pareil." Mais on n'avait rien demandé, nous !
Pour ce que j'ai mis en gras, cela me semble tomber sous le sens que si tu étudies un texte en ancien français, tu feras un vrai travail de langue avec tes élèves. Je ne vois pas trop pourquoi il faudrait prendre encore des précautions puisqu'il est évident que tu auras vu avec eux la construction des phrases etc.
HS; Cette année, j'ai fait toute une séquence sur les Lais de Marie de France avec ma 1L: aucun élève n'a été interrogé sur ces textes en exposé.
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Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- gregforeverGrand sage
Je suis d'accord de ne pas mettre les points de grammaire travaillés; ça me gêne pour faire mes questions, comme ceux qui signalaient leur problématique d'étude du texte avant. Le correcteur doit être libre .
@Aphrodissia: ça m'énerve aussi quand les correcteurs n'interrogent pas sur tous les textes travaillés (ou pire, une fois un correcteur a dit à un élève que l'idée de ma séquence était bien mais qu'il n'aurait pas choisi les mêmes textes que moi.... sous-entendus mes choix étaient nuls.... et n'a donc pas interrogé dessus! )
@Aphrodissia: ça m'énerve aussi quand les correcteurs n'interrogent pas sur tous les textes travaillés (ou pire, une fois un correcteur a dit à un élève que l'idée de ma séquence était bien mais qu'il n'aurait pas choisi les mêmes textes que moi.... sous-entendus mes choix étaient nuls.... et n'a donc pas interrogé dessus! )
- The PaperHabitué du forum
gregforever, l'examinateur reste libre : je ne serai pas derrière lui pour lui dire "Eh ! interroge sur ce que j'ai indiqué !"...
Aphrodissia, je comprends ta position, mais autant je suis scandalisé de la facilité de la deuxième partie de l'oral puisque c'est l'élève qui choisit le livre sur lequel il intervient, autant je suis scandalisé de la difficulté de la première partie : l'élève n'a toujours que 30 minutes de préparation, mais il doit traiter une question de grammaire en plus de son explication de texte.
Je considère qu'avec 30 minutes, on ne peut pas demander à l'élève autre chose que recracher ce qu'il a vu en cours ; la première partie de l'oral est là pour constater du sérieux dans le travail, pas pour évaluer une capacité à analyser (ça, c'est à l'écrit que ça se vérifie).
Qu'on lui donne dix minutes de plus et je m'aligne sur ton avis
Aphrodissia, je comprends ta position, mais autant je suis scandalisé de la facilité de la deuxième partie de l'oral puisque c'est l'élève qui choisit le livre sur lequel il intervient, autant je suis scandalisé de la difficulté de la première partie : l'élève n'a toujours que 30 minutes de préparation, mais il doit traiter une question de grammaire en plus de son explication de texte.
Je considère qu'avec 30 minutes, on ne peut pas demander à l'élève autre chose que recracher ce qu'il a vu en cours ; la première partie de l'oral est là pour constater du sérieux dans le travail, pas pour évaluer une capacité à analyser (ça, c'est à l'écrit que ça se vérifie).
Qu'on lui donne dix minutes de plus et je m'aligne sur ton avis
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"Les Romanesques" + étude : https://www.amazon.fr/dp/B0DC78GZR9
"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- VivivavaNiveau 10
The Paper a écrit:gregforever, l'examinateur reste libre : je ne serai pas derrière lui pour lui dire "Eh ! interroge sur ce que j'ai indiqué !"...
Aphrodissia, je comprends ta position, mais autant je suis scandalisé de la facilité de la deuxième partie de l'oral puisque c'est l'élève qui choisit le livre sur lequel il intervient, autant je suis scandalisé de la difficulté de la première partie : l'élève n'a toujours que 30 minutes de préparation, mais il doit traiter une question de grammaire en plus de son explication de texte.
Je considère qu'avec 30 minutes, on ne peut pas demander à l'élève autre chose que recracher ce qu'il a vu en cours ; la première partie de l'oral est là pour constater du sérieux dans le travail, pas pour évaluer une capacité à analyser (ça, c'est à l'écrit que ça se vérifie).
Qu'on lui donne dix minutes de plus et je m'aligne sur ton avis
Je comprends ta position et ton souci de t'adapter aux craintes et difficultés des élèves, mais tu ouvres ainsi une boîte de Pandore : il y aura déjà de fortes disparités entre lycées (elles ne vont pas disparaître), et tu ajoutes une louche à l'inéquité de traitement entre élèves dont le descriptif contient la liste des questions de grammaire et élèves dont le descriptif est vierge de questions de grammaire.
Au mieux, tu diriges un jury vers des questions de grammaire, amenant tes élèves à réciter au lieu de réfléchir ; au pire tu amènes le jury à inventer sa question pour ne pas se sentir dirigé par la tienne, au risque d'en trouver une plus coriace.
Tes élèves risquent de ne pas comprendre qu'ils tombent sur une autre question que celle vue en cours et de crier à l'injustice, même si tu passes ton année à leur dire qu'ils peuvent tomber sur des questions assez variées. On retrouverait alors le système précédent où on a passé l'année à travailler avec les élèves à s'adapter à la question du jury sans que beaucoup d'élèves ne le comprennent, par commodité.
Et puis même si on n'est pas d'accord avec ces nouvelles épreuves, elles sont faites (dans l'esprit du moins) pour que les élèves se remettent à réfléchir sur la langue, et renforcent leur esprit logique, ce qui ne risque pas d'arriver s'ils continuent à croire qu'il suffit de réciter une analyse grammaticale.
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