[Europe 1] Rétention des notes du bac : "Recevoir un blâme de Jean-Michel Blanquer, c’est un peu une Légion d’honneur pour moi"

Honneur à cette professeure qui n'est pas restée planquer face à la "réforme" du bac et au Tartuffe qui l'a commanditée.
https://www.europe1.fr/societe/retention-des-notes-du-bac-recevoir-un-blame-de-jean-michel-blanquer-cest-un-peu-une-legion-dhonneur-pour-moi-3908196

(planquée, peut-être?)

Marie Laetitia a écrit:(planquée, peut-être?)

Non, Blanquer !

ipomee a écrit:

Marie Laetitia a écrit:(planquée, peut-être?)

Non, Blanquer !

Danger ! Je me rappelle l'époque où un ministre se faisait traiter de 'bouffon'. Il est resté très populaire en dehors évidemment du monde enseignant. Alors, traiter le ministre d'aujourd'hui de 'Tartuffe' ne mènera à rien d'autre qu'isoler encore plus les syndicats et les enseignants dans l'opinion.

M. Blanquer n'a jamais parlé à l'emporte-pièce des enseignants ; c'est un homme pondéré, expérimenté, qui connaît son sujet et qui met en place une réforme - de mon point de vue - indiscutable ; son image dans l'opinion reste - selon toutes les sources - très positive et il aura beau jeu, le cas échéant, d'en appeler aux parents d'élèves et au public en général ; il sera soutenu.

Pratiquer la rétention de copie ne peut pas s'assimiler à une action de grève. Il y aura donc, nécessairement, des sanctions et toute réaction disproportionnée des organisations "représentatives", tout appel au peuple se retournera automatiquement contre la profession. Au passage, je note que certains journalistes ont relevé que les saboteurs ont, très consciencieusement, remis leur copie un jour avant de partir en vacances. Que voulez-vous, il y a des choses sacrées et d'autres qui le sont moins.

Planquer ou planquée, je m'en fiche. Je n'ai pas eu l'occasion de retenir des notes (en LP cela ce n'est pas pareil), mais félicitations aux collègues. Outre les discussions concernant la moralité de ces enseignants (en même temps, moralité - médias, pour moi il y a comme un problème) ils auront au moins suscité la discussion concernant les réformes Les médias ont posé la question de la moralité de nos collègues faisant de la rétention de notes, je me pose la question de la moralité, de l'éthique, de nos collègues qui soutiennent cette réforme de par leur silence, des chefs d''établissements, des inspecteurs. Eux sont clairement non responsables, non éthiques, n'ont aucun respect pour l'avenir de nos élèves nous jugeons comme irresponsables des collègues qui ont "simplement" retenu des notes.

Anton.O a écrit:Danger ! Je me rappelle l'époque où un ministre se faisait traiter de 'bouffon'. Il est resté très populaire en dehors évidemment du monde enseignant. Alors, traiter le ministre d'aujourd'hui de 'Tartuffe' ne mènera à rien d'autre qu'isoler encore plus les syndicats et les enseignants dans l'opinion.

M. Blanquer n'a jamais parlé à l'emporte-pièce des enseignants ; c'est un homme pondéré, expérimenté, qui connaît son sujet et qui met en place une réforme - de mon point de vue - indiscutable ; son image dans l'opinion reste - selon toutes les sources - très positive et il aura beau jeu, le cas échéant, d'en appeler aux parents d'élèves et au public en général ; il sera soutenu.

Pratiquer la rétention de copie ne peut pas s'assimiler à une action de grève. Il y aura donc, nécessairement, des sanctions et toute réaction disproportionnée des organisations "représentatives", tout appel au peuple se retournera automatiquement contre la profession. Au passage, je note que certains journalistes ont relevé que les saboteurs ont, très consciencieusement, remis leur copie un jour avant de partir en vacances. Que voulez-vous, il y a des choses sacrées et d'autres qui le sont moins.

Pour que j'aie une chance de le comprendre votre message mériterait quelques développements.
En quoi la réforme (laquelle ? Il y en a plusieurs) serait indiscutable ; en quoi la rétention de copies n'est pas une action de grève ? En quoi les grévistes méritent d'être qualifiés de saboteurs ? Quelle logique permet de vous imaginer que pour ces collègues rendre leurs copies ne répondait qu'au seuil sacré que sont les vacances ?

Car sans ces éclaircissements vos propos ne valent en l'état pas mieux que l'opinion de Jojo, le pilier de bar du café de la poste de mon village.

Le type vit dans un monde parallèle.

Probablement invité à l'Elysée au côté de De Rugy.

Anton.O a écrit:Danger ! Je me rappelle l'époque où un ministre se faisait traiter de 'bouffon'. Il est resté très populaire en dehors évidemment du monde enseignant. Alors, traiter le ministre d'aujourd'hui de 'Tartuffe' ne mènera à rien d'autre qu'isoler encore plus les syndicats et les enseignants dans l'opinion.

M. Blanquer n'a jamais parlé à l'emporte-pièce des enseignants ; c'est un homme pondéré, expérimenté, qui connaît son sujet et qui met en place une réforme - de mon point de vue - indiscutable ; son image dans l'opinion reste - selon toutes les sources - très positive et il aura beau jeu, le cas échéant, d'en appeler aux parents d'élèves et au public en général ; il sera soutenu.

Pratiquer la rétention de copie ne peut pas s'assimiler à une action de grève. Il y aura donc, nécessairement, des sanctions et toute réaction disproportionnée des organisations "représentatives", tout appel au peuple se retournera automatiquement contre la profession. Au passage, je note que certains journalistes ont relevé que les saboteurs ont, très consciencieusement, remis leur copie un jour avant de partir en vacances. Que voulez-vous, il y a des choses sacrées et d'autres qui le sont moins.

Quand on lit des choses comme cela sous la plume de collègues, on se dit qu'on n'a pas besoin d'ennemis...

Prendre en compte la perception externe, je veux bien. Mais je ne vois pas pourquoi être en grève le jour où on doit rendre les notes ne serait pas possible.

Et oui, des grévistes ont rendu leurs notes avant les vacances, parce qu'ils n'ont jamais eu l'intention de priver indéfiniment les élèves de leurs notes. Et pas "un jour" avant de partir en vacances, vu que les enseignants n'étaient pas en principe en vacances quand ils avaient rendu leurs copies. Et il n'y aurait pas la menace de les priver de salaire pendant l'été, ils n'auraient peut-être pas agi de la sorte... Quand on voit les menaces de les priver de salaire pendant la période de correction, alors que correction a bien été faite...

BO n°46 du 13/12/18 a écrit:Les épreuves du second groupe des baccalauréats général et technologique ainsi que l'épreuve de contrôle du baccalauréat professionnel se dérouleront dans l'ensemble des académies jusqu'au mercredi 10 juillet 2019 inclus.

Que des journalistes avancent des informations erronées, ce n'est pas nouveau, mais si des collègues s'y mettent pour tenter de prouver que des collègues grévistes ont eu tort... ppffff...

Anton.O a écrit:Danger ! Je me rappelle l'époque où un ministre se faisait traiter de 'bouffon'. Il est resté très populaire en dehors évidemment du monde enseignant. Alors, traiter le ministre d'aujourd'hui de 'Tartuffe' ne mènera à rien d'autre qu'isoler encore plus les syndicats et les enseignants dans l'opinion.

M. Blanquer n'a jamais parlé à l'emporte-pièce des enseignants ; c'est un homme pondéré, expérimenté, qui connaît son sujet et qui met en place une réforme - de mon point de vue - indiscutable ; son image dans l'opinion reste - selon toutes les sources - très positive et il aura beau jeu, le cas échéant, d'en appeler aux parents d'élèves et au public en général ; il sera soutenu.

Pratiquer la rétention de copie ne peut pas s'assimiler à une action de grève. Il y aura donc, nécessairement, des sanctions et toute réaction disproportionnée des organisations "représentatives", tout appel au peuple se retournera automatiquement contre la profession. Au passage, je note que certains journalistes ont relevé que les saboteurs ont, très consciencieusement, remis leur copie un jour avant de partir en vacances. Que voulez-vous, il y a des choses sacrées et d'autres qui le sont moins.

Êtes-vous le porte-parole d'En Marche (Ou Crève) pour le forum ? Avez-vous été invité à la table des De Rugy ? On dirait un communiqué bien huilé avec des éléments de langue de bois.

Seifer a écrit:Le type vit dans un monde parallèle.

Probablement invité à l'Elysée au côté de De Rugy.

Le homard était-il bon au moins ?

:dehors2:

Anton.O a écrit:Danger ! Je me rappelle l'époque où un ministre se faisait traiter de 'bouffon'. Il est resté très populaire en dehors évidemment du monde enseignant. Alors, traiter le ministre d'aujourd'hui de 'Tartuffe' ne mènera à rien d'autre qu'isoler encore plus les syndicats et les enseignants dans l'opinion.

M. Blanquer n'a jamais parlé à l'emporte-pièce des enseignants ; c'est un homme pondéré, expérimenté, qui connaît son sujet et qui met en place une réforme - de mon point de vue - indiscutable ; son image dans l'opinion reste - selon toutes les sources - très positive et il aura beau jeu, le cas échéant, d'en appeler aux parents d'élèves et au public en général ; il sera soutenu.

Pratiquer la rétention de copie ne peut pas s'assimiler à une action de grève. Il y aura donc, nécessairement, des sanctions et toute réaction disproportionnée des organisations "représentatives", tout appel au peuple se retournera automatiquement contre la profession. Au passage, je note que certains journalistes ont relevé que les saboteurs ont, très consciencieusement, remis leur copie un jour avant de partir en vacances. Que voulez-vous, il y a des choses sacrées et d'autres qui le sont moins.

C 'est bien là le problème, il y a des choses à changer c'est indiscutable mais IL MET EN PLACE...SEUL CONTRE L AVIS DE TOUS...
TOUS LES PROGRAMMES ONT ETE REFUSES SAUF SPC ET IL N A RIEN CHANGE...

Anton.O a écrit:M. Blanquer n'a jamais parlé à l'emporte-pièce des enseignants ; c'est un homme pondéré, expérimenté, qui connaît son sujet et qui met en place une réforme - de mon point de vue - indiscutable ; son image dans l'opinion reste - selon toutes les sources - très positive et il aura beau jeu, le cas échéant, d'en appeler aux parents d'élèves et au public en général ; il sera soutenu.

La réforme est effectivement « indiscutable »; ce n'est pas en raison de sa qualité mais plutôt en raison de l'absence de dialogue social en Macronie.
En Macronie, à moins d'être riche ou de casser énormément, on est là pour la fermer.

Le post de Anton.O est à l'évidence ironique et humoristique, inutile de s'énerver dessus.

Le pire, c'est que la suppression des syndicats dans les Commissions paritaires pour les mutations et les progressions (déjà très ralenties) de carrière vont pousser de plus en plus souvent les collègues à des actions de ce type.
Ce n'est que le début de la colère, malheureusement.
Un peu de dialogue aurait probablement suffi.
Mais non ! C'est stupide de la part de l'Etat qui n'en sort pas grandi. Ou bien nos dirigeants cherchent à détruire la république par petits bouts.

trompettemarine a écrit:Ou bien nos dirigeants cherchent à détruire la république par petits bouts.

Ce n'est pas impossible. Sans parler de l'aplomb dont ils font preuve... La "droite décomplexée", à côté, c'étaient des petits joueurs !

Lokomazout a écrit:

trompettemarine a écrit:Ou bien nos dirigeants cherchent à détruire la république par petits bouts.

Ce n'est pas impossible. Sans parler de l'aplomb dont ils font preuve... La "droite décomplexée", à côté, c'étaient des petits joueurs !

Rétablissement de la féodalité (seigneurs, servage)!

ylm a écrit:Le post de Anton.O est à l'évidence ironique et humoristique, inutile de s'énerver dessus.

Peut-être bien que tu as raison, je n'avais pas su interpréter le smiley à la fin.
Je dois être à cran...

mamieprof a écrit:
C 'est bien là le problème, il y a des choses à changer c'est indiscutable mais IL MET EN PLACE...SEUL CONTRE L AVIS DE TOUS...
TOUS LES PROGRAMMES ONT ETE REFUSES SAUF SPC ET IL N A RIEN CHANGE...

Des "choses à changer" ??? Aïe ! Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Comme dans d'autres pays européens (dont l'Allemagne) il s'agit de remplacer un système de bac général fondé sur des sections où tout le monde fait la même chose au même moment, par une organisation beaucoup plus souple et efficace, avec un tronc commun obligatoire pour tous et des modules de spécialités choisis par les élèves qui - c'est vrai et c'est indispensable - conditionneront les possibilités de poursuite d'études. L'autonomie des enseignants, les conditions de travail,  ne peuvent qu'être renforcées.

Quant à "l'avis de tous" , de qui s'agit-il ??? Qui sont ces "tous" ??? Le corps enseignant ses organisations "représentatives", peut-être ? Il problème grave, voyez-vous, car de nombreux enseignants semblent convaincus qu'ils doivent approuver toute réforme. Mais ce n'est pas le cas, la décision appartient au ministre et le corps enseignants doit se contenter de deux droits fondamentaux : celui d'être informé et celui d'exprimer son opinion. Mais certainement PAS de décider !!!

Face à des syndicats qui ont combattu toutes les réformes depuis la fin de la guerre, réformes de gauche, réformes de droite, réformes du centre, quelle valeur voulez-vous accorder à des craintes dont beaucoup relèvent du fantasme. On connaît la rangaine "des postes, des postes, des postes" (cité par Claude Allègre dans l'un de ses livres). À quoi nous a-t-elle menés ? À des jeunes collègues payés royalement 1,300 € par mois, qui n'arrivent même pas à se loger en région parisienne.
Mais expliquer aux caciques syndicaux qu'il serait grand temps de changer de registre, personne n'y est parvenu !

Enfin, les saboteurs du baccalauréat ne sont pas des grévistes. Pas de préavis, pas d'arrêt de travail légalement déclaré, mais la rétention de copies pour saboter les jurys. Cela relève des conseils de discipline, et je pense que ce serait une bonne idée de les convoquer début août !    

Anton.O a écrit:

Enfin, les saboteurs du baccalauréat ne sont pas des grévistes. Pas de préavis, pas d'arrêt de travail légalement déclaré, mais la rétention de copies pour saboter les jurys. Cela relève des conseils de discipline, et je pense que ce serait une bonne idée de les convoquer début août !    

Il y avait évidemment un préavis pour cette période, déposé plusieurs mois à l'avance, et il n'y a aucunement besoin de "déclaration légale d'arrêt de travail" lorsqu'on est gréviste dans le secondaire.

Soit Anton.O est un humoriste (mais tous ses messages sur le forum le sont alors puisqu'ils sont de la même teneur à chaque fois) et cela peut être lassant au bout d'un moment. Soit c'est juste un troll et il n'a rien à faire sur ce forum (mais j'ai du mal à considérer qu'on puisse écrire son dernier paragraphe sérieusement).

Don't feed the troll! D'ailleurs il ne mange que ça:

Anton.O a écrit:

mamieprof a écrit:
C 'est bien là le problème, il y a des choses à changer c'est indiscutable mais IL MET EN PLACE...SEUL CONTRE L AVIS DE TOUS...
TOUS LES PROGRAMMES ONT ETE REFUSES SAUF SPC ET IL N A RIEN CHANGE...

Des "choses à changer" ??? Aïe ! Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Comme dans d'autres pays européens (dont l'Allemagne) il s'agit de remplacer un système de bac général fondé sur des sections où tout le monde fait la même chose au même moment, par une organisation beaucoup plus souple et efficace, avec un tronc commun obligatoire pour tous et des modules de spécialités choisis par les élèves qui - c'est vrai et c'est indispensable - conditionneront les possibilités de poursuite d'études. L'autonomie des enseignants, les conditions de travail,  ne peuvent qu'être renforcées.

Quant à "l'avis de tous" , de qui s'agit-il ??? Qui sont ces "tous" ??? Le corps enseignant ses organisations "représentatives", peut-être ? Il problème grave, voyez-vous, car de nombreux enseignants semblent convaincus qu'ils doivent approuver toute réforme. Mais ce n'est pas le cas, la décision appartient au ministre et le corps enseignants doit se contenter de deux droits fondamentaux : celui d'être informé et celui d'exprimer son opinion. Mais certainement PAS de décider !!!

Face à des syndicats qui ont combattu toutes les réformes depuis la fin de la guerre, réformes de gauche, réformes de droite, réformes du centre, quelle valeur voulez-vous accorder à des craintes dont beaucoup relèvent du fantasme. On connaît la rangaine "des postes, des postes, des postes" (cité par Claude Allègre dans l'un de ses livres). À quoi nous a-t-elle menés ? À des jeunes collègues payés royalement 1,300 € par mois, qui n'arrivent même pas à se loger en région parisienne.
Mais expliquer aux caciques syndicaux qu'il serait grand temps de changer de registre, personne n'y est parvenu !

Enfin, les saboteurs du baccalauréat ne sont pas des grévistes. Pas de préavis, pas d'arrêt de travail légalement déclaré, mais la rétention de copies pour saboter les jurys. Cela relève des conseils de discipline, et je pense que ce serait une bonne idée de les convoquer début août !    

C'était bien hier soir ?

Anton.O a écrit:

mamieprof a écrit:
C 'est bien là le problème, il y a des choses à changer c'est indiscutable mais IL MET EN PLACE...SEUL CONTRE L AVIS DE TOUS...
TOUS LES PROGRAMMES ONT ETE REFUSES SAUF SPC ET IL N A RIEN CHANGE...

Des "choses à changer" ??? Aïe ! Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Comme dans d'autres pays européens (dont l'Allemagne) il s'agit de remplacer un système de bac général fondé sur des sections où tout le monde fait la même chose au même moment, par une organisation beaucoup plus souple et efficace, avec un tronc commun obligatoire pour tous et des modules de spécialités choisis par les élèves qui - c'est vrai et c'est indispensable - conditionneront les possibilités de poursuite d'études. L'autonomie des enseignants, les conditions de travail,  ne peuvent qu'être renforcées.

Quant à "l'avis de tous" , de qui s'agit-il ??? Qui sont ces "tous" ??? Le corps enseignant ses organisations "représentatives", peut-être ? Il problème grave, voyez-vous, car de nombreux enseignants semblent convaincus qu'ils doivent approuver toute réforme. Mais ce n'est pas le cas, la décision appartient au ministre et le corps enseignants doit se contenter de deux droits fondamentaux : celui d'être informé et celui d'exprimer son opinion. Mais certainement PAS de décider !!!

Face à des syndicats qui ont combattu toutes les réformes depuis la fin de la guerre, réformes de gauche, réformes de droite, réformes du centre, quelle valeur voulez-vous accorder à des craintes dont beaucoup relèvent du fantasme. On connaît la rangaine "des postes, des postes, des postes" (cité par Claude Allègre dans l'un de ses livres). À quoi nous a-t-elle menés ? À des jeunes collègues payés royalement 1,300 € par mois, qui n'arrivent même pas à se loger en région parisienne.
Mais expliquer aux caciques syndicaux qu'il serait grand temps de changer de registre, personne n'y est parvenu !

Enfin, les saboteurs du baccalauréat ne sont pas des grévistes. Pas de préavis, pas d'arrêt de travail légalement déclaré, mais la rétention de copies pour saboter les jurys. Cela relève des conseils de discipline, et je pense que ce serait une bonne idée de les convoquer début août !    

C'est certain ! Belles conditions de travail l'an prochain : des groupes à 36 et des classes en plus...Ah mais ma collègue d'allemand n'a pas ce souci...Elle n a que des groupes à 15/20 élèves grand max.
Les collègues grévistes que je connais en SES ou philo ne sont pas tous syndiqués, loin de là et j'imagine que tu n'étais pas dans un des très nombreux jurys qui a voté une motion et dans lequel tous (pdt, vice et profs) ont démissionné pour laisser le CDE faire son bricolage...
Tu participes peu je pense que tu n'es pas un enseignant mais un joyeux comique venu nous titiller !  

C'est plus cool que les messages de @Anton.O