DNB : 1 surveillant pour 1 salle, est-ce normal ?

Ben si c'était arrivé (ou moi obligée de sortir car malade, ou malaise), je l'aurais noté sur le PV et c'est tout.
Ce matin sur le PV :
Surveillant : mon nom + signature
Surveillant : personne (anormal)

Quand le bahut privé du coin vient, les collègues ne sont jamais seuls, il sont toujours avec un collègue de l'établissement. Chez nous, tout le monde a été convoqué cette année pour deux épreuves au moins. Deux surveillants par salle, deux surveillants de couloir.

C'est ce qui se passait jusqu'à cette année.
Mais si on continue comme ça, l'an prochain en surveillance il n'y aura que nous, à raison de 1 par salle. Pendant que ceux du bahut d'accueil resteront chez eux, déjà en vacances. Gerbant.

La plus ubuesque des situations est celle des élèves ayant besoin d'un scripteur ou d'un lecteur. Cette année dans une salle, un avs et son élève, "surveillé "par un enseignant du même établissement que le premier et le surveillant de couloir était aussi de cet etablissement. Donc deux adultes pour un élève plus un petit bout du troisième. Personne n'a vu le début d'un verre d'eau.

Ajonc35 a écrit:La plus ubuesque des situations est celle des élèves ayant besoin d'un scripteur ou d'un lecteur. Cette année dans une salle, un avs et son élève, "surveillé "par un enseignant du même établissement que le premier et le surveillant de couloir était aussi de cet etablissement. Donc deux adultes pour un élève plus un petit bout du troisième. Personne n'a vu le début d'un verre d'eau.

Je n'ai pas bien compris : tu veux dire que le problème vient que l'élève était surveillé par un de ses profs ? Parce-que cela arrive assez souvent non ? En fait, je n'ai pas compris le souci relevé dans ton message.

lilith888 a écrit:

Ajonc35 a écrit:La plus ubuesque des situations est celle des élèves ayant besoin d'un scripteur ou d'un lecteur. Cette année dans une salle, un avs et son élève, "surveillé "par un enseignant du même établissement que le premier et le surveillant de couloir était aussi de cet etablissement. Donc deux adultes pour un élève plus un petit bout du troisième.

Je n'ai pas bien compris : tu veux dire que le problème vient que l'élève était surveillé par un de ses profs ?
En fait, je n'ai pas compris le souci relevé dans ton message.

Dans cette situation, si j'ai bien compris, il y a un seul candidat dans la salle, parce qu'il a besoin d'un lecteur-scripteur, qui parle à voix haute. Et il y a en plus un surveillant de salle, qui surveille... le candidat et son lecteur-scripteur. Ce qui fait deux adultes pour un élève, soit un taux d'encadrement record (outre la question de savoir qui vient de quel établissement). La question qui se pose est de savoir si le lecteur-scripteur peut "compter" comme surveillant, ou s'il faut prévoir quelqu'un en plus.

Gryphe a écrit:Dans cette situation, si j'ai bien compris, il y a un seul candidat dans la salle, parce qu'il a besoin d'un lecteur-scripteur, qui parle à voix haute. Et il y a en plus un surveillant de salle, qui surveille... le candidat et son lecteur-scripteur. Ce qui fait deux adultes pour un élève, soit un taux d'encadrement record (outre la question de savoir qui vient de quel établissement). La question qui se pose est de savoir si le lecteur-scripteur peut "compter" comme surveillant, ou s'il faut prévoir quelqu'un en plus.

Mon fils a été dans cette situation au brevet. Il était dans une salle isolée avec son AVS + un professeur surveillant. J'ai trouvé cela logique, surtout pour garantir que son AVS ne lui fournissait pas de réponses (bon, aucune chance de ce côté-là, elle est au top, mais le centre de surveillance ne la connaissait pas).
Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à vrai dire.

J’etais secrétaire pour une élève avec deux surveillants, et il y avait un autre élèves dans le même cas dans une autre salle, plus deux salles pour deux élèves dans chaque (sourds en série générale et série pro)

lilith888 a écrit:

Ajonc35 a écrit:La plus ubuesque des situations est celle des élèves ayant besoin d'un scripteur ou d'un lecteur. Cette année dans une salle, un avs et son élève, "surveillé "par un enseignant du même établissement que le premier et le surveillant de couloir était aussi de cet etablissement. Donc deux adultes pour un élève plus un petit bout du troisième. Personne n'a vu le début d'un verre d'eau.

Je n'ai pas bien compris : tu veux dire que le problème vient que l'élève était surveillé par un de ses profs ? Parce-que cela arrive assez souvent non ? En fait, je n'ai pas compris le souci relevé dans ton message.

Quand on a un surveillant pour un élève qui est assisté d'un avs, d'un côté. On ne peut pas faire confiance à l'avs? Et de l'autre, un surveillant pour 20, 25 élèves. Au moment de la restitution, c'est chaud!
Il y a deux ans moi et un élève, puisque les trois autres ne sont pas venus. Tranquille, ma seule surveillance cette année là !
2 pour 1; et 1 pour 20, 25, on peut faire mieux. Mais en même temps on comprend la pénurie.

lilith888 a écrit:

Gryphe a écrit:Dans cette situation, si j'ai bien compris, il y a un seul candidat dans la salle, parce qu'il a besoin d'un lecteur-scripteur, qui parle à voix haute. Et il y a en plus un surveillant de salle, qui surveille... le candidat et son lecteur-scripteur. Ce qui fait deux adultes pour un élève, soit un taux d'encadrement record (outre la question de savoir qui vient de quel établissement). La question qui se pose est de savoir si le lecteur-scripteur peut "compter" comme surveillant, ou s'il faut prévoir quelqu'un en plus.

Mon fils a été dans cette situation au brevet. Il était dans une salle isolée avec son AVS + un professeur surveillant. J'ai trouvé cela logique, surtout pour garantir que son AVS ne lui fournissait pas de réponses (bon, aucune chance de ce côté-là, elle est au top, mais le centre de surveillance ne la connaissait pas).
Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à vrai dire.

Pourquoi ne ferait-on pas confiance à un avs? De plus quel surveillant de salle peut dire à l'avs ce qu'il est en droit de faire? Lire? Écrire? Reformuler? Combien de fois? Quid de l'orthographe, de la ponctuation? Je n'ai jamais été dans cette situation mais je serai bien mal à l'aise de lui dire ce qu'il peut, doit, à le droit de faire. Donc qu'il soit seul ne me choquerait pas. Seul parce que avs?

Tout dépend des AVS.

L'AVS -ou AESH- connaît le mode opératoire, d'ailleurs normalement l'élève apporte avec lui je jour de l'épreuve sa feuille de notification, sur laquelle sont cochées toutes les aides auxquelles il a droit (lecture des documents à haute voix, relecture des consignes, explication de certains mots, aide scripturale, reformulation...). Ceci est propre à chaque élève et dans l'idéal, le jour de l'examen, l'élève retrouve l'AVS avec lequel il a eu l'habitude de travailler dans tel ou tel cours. La danger, et la tentation ( d'une manière marginale mais cela peut exister), est que le rapport de proximité entre l'élève et un adulte qui se connaissent très bien peut parfois induire une aide supérieure à celle qui est écrite sur le papier. C'est humain de vouloir aider. Dans la mesure où aucun élève ne doit être avantagé par rapport à un autre, le surveillant de salle doit être attentif au respect de ces notifications.

Ajonc35 a écrit:Pourquoi ne ferait-on pas confiance à  un avs? De plus quel surveillant de salle peut dire à l'avs ce qu'il est en droit de faire? Lire? Écrire? Reformuler? Combien de fois? Quid de l'orthographe, de la ponctuation? Je n'ai jamais été dans cette situation mais je serai bien mal à l'aise de lui dire ce qu'il peut, doit, à le droit de faire. Donc qu'il soit seul ne me choquerait pas. Seul parce que avs?

Tout ce qui a le droit d'être fait est explicitement notifié sur la demande d'aménagements (et c'est vraiment précis). Il ne s'agit pas de confiance mais de déontologie. Si l'on tombe en oral sur son enfant par exemple, il me semble logique de demander à ce que ce soit un autre examinateur non ? De même pour l'écrit. Je comprends bien la pénurie de personnel, mais je trouve que c'est se tromper de combat que de reprocher qu'il y ait trop de personnel pour les élèves en situation de handicap. Cela me fait penser à cette phrase reçue par une directrice d'école lorsque je demandais 18h d'AVS : "C'est beaucoup trop, quand on voit qu'il y en a de plus d' élèves handicapés et qui n'ont rien du tout..." Déshabiller Paul pour habiller Jean n'a jamais été une solution satisfaisante.