- JacqGuide spirituel
J'ai indiqué une exception pour les terminales, sachant que je parlais d'une classe de seconde dans mon établissement. Pour les terminales je dis que c'est une connerie non pas pour le travail à réaliser, surtout en lycée général (en LP c'est moins compliqué), mais en raison de la stupidité, de la complexité et de l'obscurité de Parcoursup. Et puis, autre chose, le travail nous le faisions déjà en commun en réalité. C'est l'aspect administratif et obscur de Parcoursup qui pose problème. Je redis, sur le principe Parcoursup n'est pas une idiotie, mais son fonctionnement oui.Dadoo33 a écrit:Jenny a écrit:Jacq a écrit:La direction a accepté une demande de deux PP en seconde pour une section réputée difficile. C'était une demande des collègues (deux PP, prime partagée). Cela n'améliore pas les choses car les élèves ont deux interlocuteurs qui parfois n'ont pas la même réponse immédiate à une question. Cela augmente le désordre plus qu'autre chose. Les élèves ont besoin d'une tête identifiée, une seule, qui s'appuie sur les autres collègues quand il y a besoin et qui appuie les autres collègues quand il y a besoin. Les 2 PP ce n'est pas une bonne solution, y compris en terminale, sauf pour le remplissage de cette bêtise de Parcoursup (bêtise non pas de Parcoursup mais de son fonctionnement).
J'ai été PP de Terminale il y a deux ans, heureusement qu'on était deux. On s'entendait bien et on s'était répartis les tâches. Ca fonctionnait bien. En fait, je ne m'occupais que d'orientation, mais ça l'avait bien déchargé (et du coup, il n'y avait pas deux têtes). On s'était aussi réparti les réunions et la préparation des conseils.
Je suis pp de tle depuis quelques années. Je préfère être pp toute seule qu’avec un autre pp.
Je n’en fais pas plus ni moins que lorsque j’étais seule.
Je dirais surtout, Jacq, que cela dépend de son binôme.
Si vous avez la même façon de voir les choses, ça roule.
Ici, Pas de répartition des tâches mais c’est un choix. Par conséquent, être à deux ne m’est d’aucune utilité. Idem pour elle
C’est la 2e année que je suis avec ma super collègue, cela se passe bien.
Cependant, comme je l’ai dit précédemment, j’ai besoin d’être pp de MA classe. Devoir informer/ bla-blater/ demander l’ avis de l’autre pp avant ou après ça me fatigue en fait.
Je précise qu’elle aussi est de mon avis
- Lady OscarNiveau 9
J'ai indiqué ne pas vouloir être professeur principal à la rentrée. Mon CDE en voyant ma fiche avait dit "on verra ça!". Existe-t-il un recours si je découvre à la fin du mois que je le suis malgré tout? Merci
- RuthvenGuide spirituel
Il suffit de rappeler ceci :
Décret 93-55 du 15 janvier 1993 :"une seule part modulable est allouée par division. Elle n'est attribuée qu'à un seul professeur, désigné avec l'accord de l'intéressé, par le chef d'établissement pour la durée de l'année scolaire".
Décret 93-55 du 15 janvier 1993 :"une seule part modulable est allouée par division. Elle n'est attribuée qu'à un seul professeur, désigné avec l'accord de l'intéressé, par le chef d'établissement pour la durée de l'année scolaire".
- henrietteMédiateur
Tu confirmes à ton chef que, comme indiqué en juin, tu ne veux pas être professeur principal.
Tu peux venir avec les textes qui stipulent la nécessité de l'accord de l'enseignant :
Après, il faut bien être conscient qu'en l'absence de solution, le CDE pourrait sans doute passer outre et désigner un enseignant PP contre sa volonté en arguant la nécessité de service.
Tu peux venir avec les textes qui stipulent la nécessité de l'accord de l'enseignant :
https://www.snes.edu/La-fonction-de-professeur-principal.html
La fonction de professeur principal est attribuée par le chef d’établissement pour la durée de l’année scolaire sur la base du volontariat. Ainsi en dispose l’art. 3 du décret 93-55 relatif à l’ISOE, « attribuée [à un] professeur, désigné avec l’accord de l’intéressé par le chef d’établissement pour la durée de l’année scolaire ». La circulaire n°2018-108 du 10 octobre 2018 le rappelle aussi . Cette fonction ne peut donc en aucun cas être imposée.
Après, il faut bien être conscient qu'en l'absence de solution, le CDE pourrait sans doute passer outre et désigner un enseignant PP contre sa volonté en arguant la nécessité de service.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- kiwiGuide spirituel
henriette a écrit:Tu confirmes à ton chef que, comme indiqué en juin, tu ne veux pas être professeur principal.
Tu peux venir avec les textes qui stipulent la nécessité de l'accord de l'enseignant :
https://www.snes.edu/La-fonction-de-professeur-principal.html
La fonction de professeur principal est attribuée par le chef d’établissement pour la durée de l’année scolaire sur la base du volontariat. Ainsi en dispose l’art. 3 du décret 93-55 relatif à l’ISOE, « attribuée [à un] professeur, désigné avec l’accord de l’intéressé par le chef d’établissement pour la durée de l’année scolaire ». La circulaire n°2018-108 du 10 octobre 2018 le rappelle aussi . Cette fonction ne peut donc en aucun cas être imposée.
Après, il faut bien être conscient qu'en l'absence de solution, le CDE pourrait sans doute passer outre et désigner un enseignant PP contre sa volonté en arguant la nécessité de service.
En vertu de quel texte? Et si l’enseignant nommé contre son gré ne fait pas ce qu’est censé faire le PP, il se passe quoi? Retrait de l’indemnité? La belle affaire.
- LadyOlennaModérateur
Pourtant sur le site sgen-cfdt il est précisé que le chef d'établissement peut désigner d'autorité un PP et que le tribunal administratif lui donnerait raison. Idem si le PP veut démissionner. Après c'est pas super en termes de gestion du personnel bien sûr, mais le chef d'établissement peut bien l'imposer.
- InvitéInvité
Ah bon, le site du SGEN est maintenant une référence légale ? Cite-t-il un texte ?
Quand au TA donne-t-il une jurisprudence au lieu d'un simple conditionnel ?
Quand au TA donne-t-il une jurisprudence au lieu d'un simple conditionnel ?
- RuthvenGuide spirituel
LadyOlenna a écrit:Pourtant sur le site sgen-cfdt il est précisé que le chef d'établissement peut désigner d'autorité un PP et que le tribunal administratif lui donnerait raison.
C'est étonnant ...
C'est drôle parce que même la cellule juridique du SNPDEN dit le contraire :
Le chef d'établissement peut-il imposer la charge de professeur principal ?
- dansesNiveau 9
Grillée par Tamerlan ! Même question : quelle est la référence juridique ?
Ah merci Ruthven !
Ah merci Ruthven !
- LadyOlennaModérateur
En vertu du Code de l'éducation qui dit que le CdE a autorité sur le personnel et désigne qui accomplit les différentes fonctions.kiwi a écrit:henriette a écrit:Tu confirmes à ton chef que, comme indiqué en juin, tu ne veux pas être professeur principal.
Tu peux venir avec les textes qui stipulent la nécessité de l'accord de l'enseignant :
https://www.snes.edu/La-fonction-de-professeur-principal.html
La fonction de professeur principal est attribuée par le chef d’établissement pour la durée de l’année scolaire sur la base du volontariat. Ainsi en dispose l’art. 3 du décret 93-55 relatif à l’ISOE, « attribuée [à un] professeur, désigné avec l’accord de l’intéressé par le chef d’établissement pour la durée de l’année scolaire ». La circulaire n°2018-108 du 10 octobre 2018 le rappelle aussi . Cette fonction ne peut donc en aucun cas être imposée.
Après, il faut bien être conscient qu'en l'absence de solution, le CDE pourrait sans doute passer outre et désigner un enseignant PP contre sa volonté en arguant la nécessité de service.
En vertu de quel texte? Et si l’enseignant nommé contre son gré ne fait pas ce qu’est censé faire le PP, il se passe quoi? Retrait de l’indemnité? La belle affaire.
- Cléopatra2Guide spirituel
Même remarque que Kiwi : que fait-il si l'enseignant refuse? J'ai été 2 fois PP pour rendre service (j'avais coché non puis ils ont eu besoin de gens car étaient nommés des personnels qui finalement n'étaient pas là), mais si j'avais refusé, qu'auraient-ils fait? Mon proviseur a essayé en juin 2019 de me faire accepter (en toute honnêteté j'exerce très bien cette fonction) mais devant mon refus n'a pas insisté, alors que d'autres ont été placés conte leur souhait, et ont fini par accepter.
Comme on change de chef, à mon avis je vais avoir une petite nomination surprise à la rentrée, eh bien ça sera sûrement non. Déjà je ne peux pas faire la rentrée des 2de mardi, mes enfants entrent à l'école et ça prend toute la matinée.
Comme on change de chef, à mon avis je vais avoir une petite nomination surprise à la rentrée, eh bien ça sera sûrement non. Déjà je ne peux pas faire la rentrée des 2de mardi, mes enfants entrent à l'école et ça prend toute la matinée.
- kiwiGuide spirituel
Il n’y a pas 36 textes : voici le décret de 93, modifié en 2017 et 2019 qui régit l’indemnité de professeur principal. Le décret est clair : "avec l’accord de l’interessé".
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000725858
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000725858
- LadyOlennaModérateur
Je réponds à la question théorique, c'est tout. Après dans la réalité en effet je vois pas comment on peut "forcer" à être PP, à moins de vouloir foutre le feu à sa salle des profs...
- kiwiGuide spirituel
LadyOlenna a écrit:En vertu du Code de l'éducation qui dit que le CdE a autorité sur le personnel et désigne qui accomplit les différentes fonctions.kiwi a écrit:henriette a écrit:Tu confirmes à ton chef que, comme indiqué en juin, tu ne veux pas être professeur principal.
Tu peux venir avec les textes qui stipulent la nécessité de l'accord de l'enseignant :
https://www.snes.edu/La-fonction-de-professeur-principal.html
La fonction de professeur principal est attribuée par le chef d’établissement pour la durée de l’année scolaire sur la base du volontariat. Ainsi en dispose l’art. 3 du décret 93-55 relatif à l’ISOE, « attribuée [à un] professeur, désigné avec l’accord de l’intéressé par le chef d’établissement pour la durée de l’année scolaire ». La circulaire n°2018-108 du 10 octobre 2018 le rappelle aussi . Cette fonction ne peut donc en aucun cas être imposée.
Après, il faut bien être conscient qu'en l'absence de solution, le CDE pourrait sans doute passer outre et désigner un enseignant PP contre sa volonté en arguant la nécessité de service.
En vertu de quel texte? Et si l’enseignant nommé contre son gré ne fait pas ce qu’est censé faire le PP, il se passe quoi? Retrait de l’indemnité? La belle affaire.
Un CDE peut s’affranchir légalement des textes qui ont force de loi?
Il désigne, oui, "avec l’accord de". Ça, c’est le décret. Et pour le moment, être professeur principal n’entre pas dans nos ORS.
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, j'entends bien, mais dans la pratique, en vrai, si on "force" quelqu'un à être PP et qu'il dit qu'il ne fera pas le travail (et donc il ne le fait pas), que peut réellement un chef d'établissement? C'est une vraie question.
- kiwiGuide spirituel
Cléopatra2 a écrit:Même remarque que Kiwi : que fait-il si l'enseignant refuse? J'ai été 2 fois PP pour rendre service (j'avais coché non puis ils ont eu besoin de gens car étaient nommés des personnels qui finalement n'étaient pas là), mais si j'avais refusé, qu'auraient-ils fait? Mon proviseur a essayé en juin 2019 de me faire accepter (en toute honnêteté j'exerce très bien cette fonction) mais devant mon refus n'a pas insisté, alors que d'autres ont été placés conte leur souhait, et ont fini par accepter.
Comme on change de chef, à mon avis je vais avoir une petite nomination surprise à la rentrée, eh bien ça sera sûrement non. Déjà je ne peux pas faire la rentrée des 2de mardi, mes enfants entrent à l'école et ça prend toute la matinée.
Je ne vais pas pouvoir faire la rentrée de la mienne à cause de ça.
- henrietteMédiateur
Ce que je voulais dire, c'est qu'il n'est pas non plus totalement impossible qu'un CDE décide de passer outre l'absence d'accord au motif tellement pratique de la nécessité de service : c'est peut-être cela qu'a voulu dire le chef de Lady Oscar. Dans ce cas, la contestation tournerait au bras de fer et pourrait se terminer au TA. Mais je ne sais pas s'il y a déjà eu une jurisprudence sur la question, et je ne crois pas que soit au final l'intérêt du CDE.
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- SisypheHabitué du forum
Quand un chef d'établissement essaie d'abuser de son pouvoir, je lui demande toujours de me confirmer son ordre par écrit en lui précisant que je transmettrai son mail à mon syndicat. Je n'ai jamais reçu de mail. Les chefs d'établissements sont dans une situation difficile, je le comprends bien et j'ai de l'empathie pour certains. Mais comme à un collègue qui me dit qu'il est prof P alors qu'il ne le veut pas, j'ai juste envie de leur dire de démissionner. J'ai de plus en plus de mal à comprendre que l'on veuille devenir chef d'établissement. L'année dernière a sûrement été un cauchemar. Mais ce n'est pas une raison pour me faire partager le joug.
- InvitéInvité
LadyOlenna a écrit:En vertu du Code de l'éducation qui dit que le CdE a autorité sur le personnel et désigne qui accomplit les différentes fonctions.kiwi a écrit:henriette a écrit:Tu confirmes à ton chef que, comme indiqué en juin, tu ne veux pas être professeur principal.
Tu peux venir avec les textes qui stipulent la nécessité de l'accord de l'enseignant :
https://www.snes.edu/La-fonction-de-professeur-principal.html
La fonction de professeur principal est attribuée par le chef d’établissement pour la durée de l’année scolaire sur la base du volontariat. Ainsi en dispose l’art. 3 du décret 93-55 relatif à l’ISOE, « attribuée [à un] professeur, désigné avec l’accord de l’intéressé par le chef d’établissement pour la durée de l’année scolaire ». La circulaire n°2018-108 du 10 octobre 2018 le rappelle aussi . Cette fonction ne peut donc en aucun cas être imposée.
Après, il faut bien être conscient qu'en l'absence de solution, le CDE pourrait sans doute passer outre et désigner un enseignant PP contre sa volonté en arguant la nécessité de service.
En vertu de quel texte? Et si l’enseignant nommé contre son gré ne fait pas ce qu’est censé faire le PP, il se passe quoi? Retrait de l’indemnité? La belle affaire.
On peut parfaitement lire cela comme la prérogative du CE pour désigner aux fonctions mais pas comme le droit d'imposer une fonction. D'autant qu'il existe des textes (ceux cités par le SNES) qui appuient cette lecture. A mon avis seule la justice administrative peut trancher cette interprétation. Il est possible d'ailleurs qu'elle n'en ait jamais été encore saisi. Si mon CE tentait de l'imposer je l'informerais simplement que j’obéirais à un ordre hiérarchique mais je que l'assignerais en TA pour aller au fond des choses. Je ne suis pas sûr que l'administration ait envie de tenter la création de cette jurisprudence.
- Cléopatra2Guide spirituel
Rien que pour ça, pour moi ça serait niet. Et dans mes établissements, les chefs ont toujours accordé la ou les heures d'absence pour cette raison (d'ailleurs c'est légal). Un surveillant prend la classe, ou alors un collègue compatissante contre 1HSE.kiwi a écrit:Cléopatra2 a écrit:Même remarque que Kiwi : que fait-il si l'enseignant refuse? J'ai été 2 fois PP pour rendre service (j'avais coché non puis ils ont eu besoin de gens car étaient nommés des personnels qui finalement n'étaient pas là), mais si j'avais refusé, qu'auraient-ils fait? Mon proviseur a essayé en juin 2019 de me faire accepter (en toute honnêteté j'exerce très bien cette fonction) mais devant mon refus n'a pas insisté, alors que d'autres ont été placés conte leur souhait, et ont fini par accepter.
Comme on change de chef, à mon avis je vais avoir une petite nomination surprise à la rentrée, eh bien ça sera sûrement non. Déjà je ne peux pas faire la rentrée des 2de mardi, mes enfants entrent à l'école et ça prend toute la matinée.
Je ne vais pas pouvoir faire la rentrée de la mienne à cause de ça.
Il y a 2 ans j'ai été appelée en catastrophe puisqu'en fait il n'y avait pas le prof qui avait été désigné, je suis arrivée 2h après le début de la rentrée (on savait que la collègue n'était pas là dès la prérentrée mais pourquoi anticiper?), un surveillant et la CPE avaient déjà pris les classes en charge.
Si c'est une rentrée en PS, en plus, il me semble que cette absence est quasiment de droit.
- kiwiGuide spirituel
Moi, ce que je pense, c’est que de plus en plus de chefs d’établissements se trouvant dans la mouise avec des classes sans PP, tentent de faire forcing par tous les moyens pour faire avaler les couleuvres et faire remonter un joli nom dans une jolie case, à leurs supérieurs. Parmi les moyens : chantage à l’edt, menace d’une éventuelle procédure judiciaire au TA, affirmer l’existence d’un "meta-decret" qui passerait outre le décret de 93... J’en passe et des meilleures. Sauf que quand on demande les textes, ils ne nous les sortent jamais, et quant à un jugement ayant fait jurisprudence au TA, vous pensez bien que tous les sites syndicaux s’en seraient fait les porte-parole s’il existait. D’ailleurs, il existe bien des établissements avec des classes sans PP.
Ce qui risque de nous tomber dessus en revanche, c’est que la mission de PP soit intégrée à nos ORS.
Ce qui risque de nous tomber dessus en revanche, c’est que la mission de PP soit intégrée à nos ORS.
- InvitéInvité
kiwi a écrit:Moi, ce que je pense, c’est que de plus en plus de chefs d’établissements se trouvant dans la mouise avec des classes sans PP, tentent de faire forcing par tous les moyens pour faire avaler les couleuvres et faire remonter un joli nom dans une jolie case, à leurs supérieurs. Parmi les moyens : chantage à l’edt, menace d’une éventuelle procédure judiciaire au TA, affirmer l’existence d’un "meta-decret" qui passerait outre le décret de 93... J’en passe et des meilleures. Sauf que quand on demande les textes, ils ne nous les sortent jamais, et quant à un jugement ayant fait jurisprudence au TA, vous pensez bien que tous les sites syndicaux s’en seraient fait les porte-parole s’il existait. D’ailleurs, il existe bien des établissements avec des classes sans PP.
Ce qui risque de nous tomber dessus en revanche, c’est que la mission de PP soit intégrée à nos ORS.
Oui c'est ce que pense. En l'état ce n'est pas suffisant pour donner une base solide. D'ailleurs cette année nous avons fait dans mon lycée un mouvement pour refuser la mission de PP et sur certaines classes ce sont les CE qui ont assumé ce rôle. Je pense que si les choses avaient été véritablement juridiquement claires ce ne se serait pas passé ainsi.
- kiwiGuide spirituel
Cléopatra2 a écrit:Rien que pour ça, pour moi ça serait niet. Et dans mes établissements, les chefs ont toujours accordé la ou les heures d'absence pour cette raison (d'ailleurs c'est légal). Un surveillant prend la classe, ou alors un collègue compatissante contre 1HSE.kiwi a écrit:Cléopatra2 a écrit:Même remarque que Kiwi : que fait-il si l'enseignant refuse? J'ai été 2 fois PP pour rendre service (j'avais coché non puis ils ont eu besoin de gens car étaient nommés des personnels qui finalement n'étaient pas là), mais si j'avais refusé, qu'auraient-ils fait? Mon proviseur a essayé en juin 2019 de me faire accepter (en toute honnêteté j'exerce très bien cette fonction) mais devant mon refus n'a pas insisté, alors que d'autres ont été placés conte leur souhait, et ont fini par accepter.
Comme on change de chef, à mon avis je vais avoir une petite nomination surprise à la rentrée, eh bien ça sera sûrement non. Déjà je ne peux pas faire la rentrée des 2de mardi, mes enfants entrent à l'école et ça prend toute la matinée.
Je ne vais pas pouvoir faire la rentrée de la mienne à cause de ça.
Il y a 2 ans j'ai été appelée en catastrophe puisqu'en fait il n'y avait pas le prof qui avait été désigné, je suis arrivée 2h après le début de la rentrée (on savait que la collègue n'était pas là dès la prérentrée mais pourquoi anticiper?), un surveillant et la CPE avaient déjà pris les classes en charge.
Si c'est une rentrée en PS, en plus, il me semble que cette absence est quasiment de droit.
Je viens d’aller voir, et effectivement, assister à la rentrée scolaire de son enfant est de droit. Mais à une condition : que ça ne perturbe pas le fonctionnement normal du service. Je viens d’arriver dans l’établissement, le CDE m’a mise à la porte en 5min suite à mon refus d’être PP de 3eme. Donc je crois bien que malheureusement, si je sollicite une autorisation pour me présenter 45min plus tard le jour de la rentrée des 6emes dont je suis PP, on va me rétorquer que " ça perturbe le fonctionnement normal du service".
- LadyOlennaModérateur
L'envie justement de mettre autant que possible un peu d'humanité, un peu d'huile dans les rouages si froids de cette administration. Bon ok je débute je suis encore un peu idéalisteSisyphe a écrit: J'ai de plus en plus de mal à comprendre que l'on veuille devenir chef d'établissement. L'année dernière a sûrement été un cauchemar.
Il nous manquait 3 PP à quelques jours de la sortie, on a réussi à convaincre trois collègues (pas farouchement opposés non plus, plutôt qui voulaient passer leur tour) en discutant avec eux. Je ne sais pas si ça marchera toujours !
@kiwi : je trouve choquant et inadmissible l'accueil de ton nouveau CdE.
- Cléopatra2Guide spirituel
Contacte d'abord la PA en lui rappelant comment tu as été reçue. Moi, à sa place, je serais bien honteuse et j'essaierais de "racheter" le comportement de l'autre. Et la rentrée des 6e ce n'est pas le fonctionnement normal. En 15 ans, je n'ai eu connaissance d'aucun refus pour cette raison.kiwi a écrit:Cléopatra2 a écrit:Rien que pour ça, pour moi ça serait niet. Et dans mes établissements, les chefs ont toujours accordé la ou les heures d'absence pour cette raison (d'ailleurs c'est légal). Un surveillant prend la classe, ou alors un collègue compatissante contre 1HSE.kiwi a écrit:Cléopatra2 a écrit:Même remarque que Kiwi : que fait-il si l'enseignant refuse? J'ai été 2 fois PP pour rendre service (j'avais coché non puis ils ont eu besoin de gens car étaient nommés des personnels qui finalement n'étaient pas là), mais si j'avais refusé, qu'auraient-ils fait? Mon proviseur a essayé en juin 2019 de me faire accepter (en toute honnêteté j'exerce très bien cette fonction) mais devant mon refus n'a pas insisté, alors que d'autres ont été placés conte leur souhait, et ont fini par accepter.
Comme on change de chef, à mon avis je vais avoir une petite nomination surprise à la rentrée, eh bien ça sera sûrement non. Déjà je ne peux pas faire la rentrée des 2de mardi, mes enfants entrent à l'école et ça prend toute la matinée.
Je ne vais pas pouvoir faire la rentrée de la mienne à cause de ça.
Il y a 2 ans j'ai été appelée en catastrophe puisqu'en fait il n'y avait pas le prof qui avait été désigné, je suis arrivée 2h après le début de la rentrée (on savait que la collègue n'était pas là dès la prérentrée mais pourquoi anticiper?), un surveillant et la CPE avaient déjà pris les classes en charge.
Si c'est une rentrée en PS, en plus, il me semble que cette absence est quasiment de droit.
Je viens d’aller voir, et effectivement, assister à la rentrée scolaire de son enfant est de droit. Mais à une condition : que ça ne perturbe pas le fonctionnement normal du service. Je viens d’arriver dans l’établissement, le CDE m’a mise à la porte en 5min suite à mon refus d’être PP de 3eme. Donc je crois bien que malheureusement, si je sollicite une autorisation pour me présenter 45min plus tard le jour de la rentrée des 6emes dont je suis PP, on va me rétorquer que " ça perturbe le fonctionnement normal du service".
- Cléopatra2Guide spirituel
Le truc, c'est qu'on accepte une fonction mal payée et ingrate pour "faire plaisir" à un chef sympa alors que ça ne devrait pas entrer en ligne de compte. Ou alors dans le faux "intérédézélèves". L'an dernier, j'ai servi de PP bis à une classe dont le PP ne faisait pas son taf (avec la prof de français), cette année je ne l'ai pas fait pour ma classe de 2de, et l'incurie du PP n'a eu aucune conséquence. Les parents ont un peu râlé mais c'est tout. Donc je vois bien qu'on fasse bien ou mal son travail, ça ne change rien du tout pour les élèves. Ils peuvent n'avoir aucun PP, tout ira parfaitement.LadyOlenna a écrit:L'envie justement de mettre autant que possible un peu d'humanité, un peu d'huile dans les rouages si froids de cette administration. Bon ok je débute je suis encore un peu idéalisteSisyphe a écrit: J'ai de plus en plus de mal à comprendre que l'on veuille devenir chef d'établissement. L'année dernière a sûrement été un cauchemar.
Il nous manquait 3 PP à quelques jours de la sortie, on a réussi à convaincre trois collègues (pas farouchement opposés non plus, plutôt qui voulaient passer leur tour) en discutant avec eux. Je ne sais pas si ça marchera toujours !
@kiwi : je trouve choquant et inadmissible l'accueil de ton nouveau CdE.
Dans mon ancien collège, on avait un binôme de chefs qui faisaient eux-mêmes les appréciations de pied de bulletin pendant les conseils, alors là, on était encore plus inutiles.
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