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- lene75Prophète
70 professeurs de philosophie de l'académie de Versailles réunis en AG ce matin ont voté la non récupération des copies de bac. Ils espèrent être suivis par d'autres disciplines dans les jours qui viennent.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- gauvain31Empereur
J'avais une question pour le forum : des collègues de philo proposent soit de retenir les notes, soit ne pas venir chercher les copies. Les conséquences ne sont pas les mêmes :
-si on ne vient pas chercher ses copies , on est déclaré comme gréviste.... jusqu'au 9 juillet, ce qui fait 20 jours de grève
-mais si on fait de la rétention de notes: quelles sont les conséquences juridiques possibles?
-si on ne vient pas chercher ses copies , on est déclaré comme gréviste.... jusqu'au 9 juillet, ce qui fait 20 jours de grève
-mais si on fait de la rétention de notes: quelles sont les conséquences juridiques possibles?
- BalthazaardVénérable
gauvain31 a écrit:J'avais une question pour le forum : des collègues de philo proposent soit de retenir les notes, soit ne pas venir chercher les copies. Les conséquences ne sont pas les mêmes :
-si on ne vient pas chercher ses copies , on est déclaré comme gréviste.... jusqu'au 9 juillet, ce qui fait 20 jours de grève
-mais si on fait de la rétention de notes: quelles sont les conséquences juridiques possibles?
je ne suis pas sur que ta question soit la bonne...c'est plutôt "dans quel cadre légal puis-je retenir les notes"? Si il n'y en a aucun (comme je le pense) tout l'éventail des sanction est possible contre toi sans aucun espoir de recours ou d’assistance.
Dans le secteur privé une volonté délibérée de nuire à l'entreprise entraine un licenciement pour faute lourde...Nous sommes dans le public mais vois mal comment la rétention de notes peut échapper à l'intention de nuire à l'administration et à mon avis ceux qui prônent ce genre d'action sont irresponsables.
- Ramanujan974Érudit
Balthazaard a écrit:gauvain31 a écrit:J'avais une question pour le forum : des collègues de philo proposent soit de retenir les notes, soit ne pas venir chercher les copies. Les conséquences ne sont pas les mêmes :
-si on ne vient pas chercher ses copies , on est déclaré comme gréviste.... jusqu'au 9 juillet, ce qui fait 20 jours de grève
-mais si on fait de la rétention de notes: quelles sont les conséquences juridiques possibles?
je ne suis pas sur que ta question soit la bonne...c'est plutôt "dans quel cadre légal puis-je retenir les notes"? Si il n'y en a aucun (comme je le pense) tout l'éventail des sanction est possible contre toi sans aucun espoir de recours ou d’assistance.
Dans le secteur privé une volonté délibérée de nuire à l'entreprise entraine un licenciement pour faute lourde...Nous sommes dans le public mais vois mal comment la rétention de notes peut échapper à l'intention de nuire à l'administration et à mon avis ceux qui prônent ce genre d'action sont irresponsables.
C'est surtout que la parade est facile : qu'est-ce qui empêche l'IPR de rentrer 20 à tout le monde sur Lotanet ?
Les parents, les élèves sont contents, le taux de réussite augmente et l'Etat récupère l'argent des grévistes (et les 5 € par copie).
- lene75Prophète
Ramanujan974 a écrit:C'est surtout que la parade est facile : qu'est-ce qui empêche l'IPR de rentrer 20 à tout le monde sur Lotanet ?
Le 20/20 est une des actions qui a été mise au vote, mais les collègues ont préféré la non récupération.
Pour la rétention, les collègues avaient l'air de dire qu'on était couvert par les préavis de grève, qui courent sur tout la durée des examens : dans ce cas chaque jour de retard est un jour de grève.
La grève le jour des délibérations sera mise au vote à la prochaine AG. Elle dépend des suites du mouvement, puisque si les collègues n'ont pas corrigé les copies, ils ne peuvent de facto pas délibérer.
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- BalthazaardVénérable
Ramanujan974 a écrit:Balthazaard a écrit:gauvain31 a écrit:J'avais une question pour le forum : des collègues de philo proposent soit de retenir les notes, soit ne pas venir chercher les copies. Les conséquences ne sont pas les mêmes :
-si on ne vient pas chercher ses copies , on est déclaré comme gréviste.... jusqu'au 9 juillet, ce qui fait 20 jours de grève
-mais si on fait de la rétention de notes: quelles sont les conséquences juridiques possibles?
je ne suis pas sur que ta question soit la bonne...c'est plutôt "dans quel cadre légal puis-je retenir les notes"? Si il n'y en a aucun (comme je le pense) tout l'éventail des sanction est possible contre toi sans aucun espoir de recours ou d’assistance.
Dans le secteur privé une volonté délibérée de nuire à l'entreprise entraine un licenciement pour faute lourde...Nous sommes dans le public mais vois mal comment la rétention de notes peut échapper à l'intention de nuire à l'administration et à mon avis ceux qui prônent ce genre d'action sont irresponsables.
C'est surtout que la parade est facile : qu'est-ce qui empêche l'IPR de rentrer 20 à tout le monde sur Lotanet ?
Les parents, les élèves sont contents, le taux de réussite augmente et l'Etat récupère l'argent des grévistes (et les 5 € par copie).
Rien n'est moins sur, il y a des parents responsables (il en reste) qui voient leurs enfants travailler (il en reste aussi) et qui verraient probablement de très mauvais œil ce égalitarisme qui fausserait la compétition (non assumée) parcousupesque.
Je crois plutôt à quelques fusillés pour l'exemple comme en 14.
Du reste la question est naïve c'est un peu comme si je ne viens pas travailler (hors préavis de grève) qu'est ce que je risque?....être viré peut-être..?
- PrezboGrand Maître
Ramanujan974 a écrit:
C'est surtout que la parade est facile : qu'est-ce qui empêche l'IPR de rentrer 20 à tout le monde sur Lotanet ?
Les parents, les élèves sont contents, le taux de réussite augmente et l'Etat récupère l'argent des grévistes (et les 5 € par copie).
Les textes, peut-être ?
Il ne faut pas propager des phantasmes : non, les IPR ne peuvent pas décider arbitrairement la note d'une copie, ni modifier la note attribuée par un correcteur.
La vraie question, à mon avis est : que risque un prof qui ne viendrait pas récupérer ses copies, et notamment, s'il se déclare gréviste jusqu'à quand sera-t-il considéré comme tel. Il me semble que le cas est relativement inédit, ou rare.
- BalthazaardVénérable
lene75 a écrit:Ramanujan974 a écrit:C'est surtout que la parade est facile : qu'est-ce qui empêche l'IPR de rentrer 20 à tout le monde sur Lotanet ?
Le 20/20 est une des actions qui a été mise au vote, mais les collègues ont préféré la non récupération.
Pour la rétention, les collègues avaient l'air de dire qu'on était couvert par les préavis de grève, qui courent sur tout la durée des examens : dans ce cas chaque jour de retard est un jour de grève.
La grève le jour des délibérations sera mise au vote à la prochaine AG. Elle dépend des suites du mouvement, puisque si les collègues n'ont pas corrigé les copies, ils ne peuvent de facto pas délibérer.
Je ne suis pas juriste mais ce ne sont pas "les collègues " qui comptent.
- Ramanujan974Érudit
Prezbo a écrit:Ramanujan974 a écrit:
C'est surtout que la parade est facile : qu'est-ce qui empêche l'IPR de rentrer 20 à tout le monde sur Lotanet ?
Les parents, les élèves sont contents, le taux de réussite augmente et l'Etat récupère l'argent des grévistes (et les 5 € par copie).
Les textes, peut-être ?
Les mêmes textes que ceux qui interdisent de retenir les notes !
Le ministre va porter plainte contre l'IPR qui va faire ça ? Surtout si l'ordre vient du recteur...
- lene75Prophète
Voici le communiqué :
Les professeur.e.s de philosophie de l’académie de Versailles, réuni.e.s en AG le 18 juin 2019 au lycée Léonard de Vinci de Levallois-Perret, réaffirment leur opposition à la réforme Blanquer et à Parcoursup, et soutiennent les revendications de l’intersyndicale exprimées dans leur communiqué en date du 17 juin 2019. À une très large majorité, nous avons décidé de poursuivre le mouvement initié le lundi 17, premier jour des épreuves écrites du baccalauréat. Pour prolonger la grève des surveillances menée par de nombreux collègues dans les établissements de France, et reconduite ce jour, nous avons pris collectivement la décision de ne pas aller retirer nos copies, et ce de mnière reconductible, afin que le Ministère daigne ouvrir des négociations sur une réforme précipitée et largement désapprouvée par les personnels de l’Éducation Nationale. Des actions supplémentaires sont également discutés, comme la rétention des notes ou une notation fictive des copies.
Nous appelons l’ensemble des collègues de toutes les disciplines à se réunir en assemblée générale et à discuter des modalités d’action destinées à ouvrir ces négociations.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Ramanujan974Érudit
lene75 a écrit:Voici le communiqué :
Les professeur.e.s de philosophie de l’académie de Versailles, réuni.e.s en AG le 18 juin 2019 au lycée Léonard de Vinci de Levallois-Perret, réaffirment leur opposition à la réforme Blanquer et à Parcoursup, et soutiennent les revendications de l’intersyndicale exprimées dans leur communiqué en date du 17 juin 2019. (...)
Je ne comprends pas le motif de revendication.
Si c'était "réaffirment leur opposition à la réforme de la fonction publique et à l'absence de revalorisation significative des salaires", ok, mais là
Parcoursup, ça ne me concerne pas.
La réforme, ça ne me concerne pas. Que les élèves fassent L,S, STMG ou spécialité LLCE, HLP, SI, etc, peu importe. A titre personnel, le nombre d'élèves qui choisissent maths en 2de me concerne, mais ça reste marginal.
Par contre, le salaire, la retraite, ça me concerne.
- CleroliDoyen
Moi, elle me concerne car elle signifie concrètement plus de classes et d'élèves face à moi et bien sûr sans dédoublements. Ma charge de travail va s'alourdir sacrément et ce n'est qu'un début.Ramanujan974 a écrit:
La réforme, ça ne me concerne pas.
- Ramanujan974Érudit
Cleroli a écrit:Moi, elle me concerne car elle signifie concrètement plus de classes et d'élèves face à moi et bien sûr sans dédoublements. Ma charge de travail va s'alourdir sacrément et ce n'est qu'un début.Ramanujan974 a écrit:
La réforme, ça ne me concerne pas.
Quel est le plus important : la réforme ou l'alignement de nos salaires sur les autres catégories A ?
- CleroliDoyen
Ramanujan974 a écrit:Quel est le plus important : la réforme ou l'alignement de nos salaires sur les autres catégories A ?Cleroli a écrit:Moi, elle me concerne car elle signifie concrètement plus de classes et d'élèves face à moi et bien sûr sans dédoublements. Ma charge de travail va s'alourdir sacrément et ce n'est qu'un début.Ramanujan974 a écrit:
La réforme, ça ne me concerne pas.
Pourquoi parler de hausse de salaire au regard de ce que j'ai grisé ? Je maintiens que cette réforme me touche de plein fouet, contrairement à toi.
D'autre part, si je devais décider de ne pas récupérer mes copies de bac, ce serait avant tout pour montre mon opposition à la réforme, non pour réclamer une hausse des salaire, demande que je partage mais ne concerne pas que les seuls correcteurs du bac. Je trouverais très bizarre de ne centrer le mouvement initié hier que sur l'aspect salarial (pourquoi attendre le bac pour réclamer des hausses de salaire ?).
- PaleoprofFidèle du forum
Nous n'avons pas attendu le baccalauréat pour réclamer une hausse des salaires, les nombreuses journées de grève isolées de cette année scolaire en attestent, même si les revendications n'étaient pas toujours très claires…. Cependant, nous ne sommes pas entendus, pire, nous sommes ouvertement méprisés (voir la vidéo de notre ministre se fout…. clairement de nos déclarations sur l'antenne de France Inter, par des mimiques exaspérées et outrancières). Donc, on passe à la vitesse supérieure, et cette vitesse supérieure, c'est la grève de la surveillance, la grève de la correction, du bac et du brevet. Dans ma commune, nous sommes soutenus par des enseignants du collège, et par des PE.
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Je construis ma suite......
- gauvain31Empereur
Ramanujan974 a écrit:Cleroli a écrit:Moi, elle me concerne car elle signifie concrètement plus de classes et d'élèves face à moi et bien sûr sans dédoublements. Ma charge de travail va s'alourdir sacrément et ce n'est qu'un début.Ramanujan974 a écrit:
La réforme, ça ne me concerne pas.
Quel est le plus important : la réforme ou l'alignement de nos salaires sur les autres catégories A ?
Pourquoi "ou" ? Les deux motifs de revendication ne s'excluent pas l'un l'autre
- lene75Prophète
Ramanujan974 a écrit:lene75 a écrit:Voici le communiqué :
Les professeur.e.s de philosophie de l’académie de Versailles, réuni.e.s en AG le 18 juin 2019 au lycée Léonard de Vinci de Levallois-Perret, réaffirment leur opposition à la réforme Blanquer et à Parcoursup, et soutiennent les revendications de l’intersyndicale exprimées dans leur communiqué en date du 17 juin 2019. (...)
Je ne comprends pas le motif de revendication.
Si c'était "réaffirment leur opposition à la réforme de la fonction publique et à l'absence de revalorisation significative des salaires", ok, mais là
Pour ce que j'ai mis en rouge, sauf erreur de ma part, il y avait bien la revalorisation salariale dans ces revendications exprimées hier.
Simplement, comme ça a été dit, le refus spécifique de corriger cible plus directement ce qu'il y a de plus urgent, à savoir la réforme qui sera effective au 2 septembre si on ne se bouge pas. Cette réforme te touche : dans mon établissement, les profs de maths ont, comme toutes les équipes, un mal pas possible à boucler leurs services, c'est-à-dire, concrètement, à ne pas supprimer de poste, et ce malgré un nombre d'élèves plus important que prévu ayant choisi la spé maths. À noter d'ailleurs que la philo n'est pas directement touchée par la réforme pour la prochaine année scolaire. Pourtant, comme toutes les autres disciplines, nous perdons un nombre conséquent d'heures à la rentrée, et aurons donc des services alourdis. Mais surtout, cette réforme a un esprit, des objectifs, une vision de l'enseignement, du service public, qui ne peuvent pas être dissociés de tout le reste : cette vision de la société exprimée par la réforme te retombe déjà et te retombera encore plus à l'avenir sur le coin du nez en termes salariaux. Donc la première urgence, c'est de virer cette réforme, et après, on se retrouve à la rentrée pour poursuivre la lutte.
Edit : voilà, j'ai le communiqué sous les yeux, premier point des revendications "une revalorisation significative des rémunérations".
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- CleroliDoyen
j'ai fait chacune des grèves cette année mais si je devais décider ne pas récupérer mes copies, ce serait avant tout contre la réforme du lycée. Je veux bien être brave mais quitte à perdre des jours de salaire et risquer éventuellement plus, je veux avoir le droit de décider de la cause pour laquelle je me bats. S'il s'agit de mettre en avant les revendications salariales, elles ne touchent pas que les correcteurs du bac et c'est à nous tous de poursuivre le mouvementent, non à quelques uns. Pour être plus claire, le texte des profs de philo me convient mais un texte qui ne parlerait que des hausses de salaire (ou qui mettrait en avant cette revendication en tête de liste, loin de la réforme du lycée), non (je parle bien de la grève pendant les corrections du bac -que je risque de faire puisque je suis de réserve).Paleoprof a écrit:Nous n'avons pas attendu le baccalauréat pour réclamer une hausse des salaires, les nombreuses journées de grève isolées de cette année scolaire en attestent, même si les revendications n'étaient pas toujours très claires…. Cependant, nous ne sommes pas entendus, pire, nous sommes ouvertement méprisés (voir la vidéo de notre ministre se fout…. clairement de nos déclarations sur l'antenne de France Inter, par des mimiques exaspérées et outrancières). Donc, on passe à la vitesse supérieure, et cette vitesse supérieure, c'est la grève de la surveillance, la grève de la correction, du bac et du brevet. Dans ma commune, nous sommes soutenus par des enseignants du collège, et par des PE.
- marjoDoyen
En ce qui concerne la rétention des notes, il me semble avoir lu (dans une publication syndicale) que ça pouvait être assimilé à une faute professionnelle et exposer à des sanctions.
En revanche, le SNALC affirme que si on ne va pas récupérer ses copies, on ne peut pas être exposé à davantage qu'une retenue de un 30e, car l'administration ne peut pas présager du fait qu'on refusera d'autres copies si on nous en propose le lendemain du jour où on a fait grève par exemple.
En revanche, le SNALC affirme que si on ne va pas récupérer ses copies, on ne peut pas être exposé à davantage qu'une retenue de un 30e, car l'administration ne peut pas présager du fait qu'on refusera d'autres copies si on nous en propose le lendemain du jour où on a fait grève par exemple.
- LédisséEsprit sacré
La réforme concerne tout le pays - même si elle touche plus immédiatement, concrètement et durement les enseignants de lycée - puisqu'elle concerne l'instruction (je répugne à "éducation") et l'orientation de toute une tranche d'âge, des personnes qui sont de futurs citoyens. On peut estimer qu'elle ne leur nuit pas, mais dans le cas contraire, on est forcément concerné.
J'enseigne au collège, et ce probablement jusqu'à la fin de mes jours ; d'ici à ce que mes hypothétiques enfants soient au lycée, il y aura quarante autres réformes (j'exagère, j'exagère : une dizaine, en comptant une tous les deux ans, le rythme moyen quoi), et puis de toute façon mes enfants seront protégés autant que faire se peut, avec une mère enseignante qui veillera au grain et pourra les conseiller. Je me sens tout de même concernée.
Là où je rejoins Cleroli, c'est qu'il aurait été adroit d'organiser une caisse de grève bien en amont : d'une part, les hésitants auraient été encouragés ; d'autre part, les non convoqués auraient pu contribuer.
J'enseigne au collège, et ce probablement jusqu'à la fin de mes jours ; d'ici à ce que mes hypothétiques enfants soient au lycée, il y aura quarante autres réformes (j'exagère, j'exagère : une dizaine, en comptant une tous les deux ans, le rythme moyen quoi), et puis de toute façon mes enfants seront protégés autant que faire se peut, avec une mère enseignante qui veillera au grain et pourra les conseiller. Je me sens tout de même concernée.
Là où je rejoins Cleroli, c'est qu'il aurait été adroit d'organiser une caisse de grève bien en amont : d'une part, les hésitants auraient été encouragés ; d'autre part, les non convoqués auraient pu contribuer.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- lene75Prophète
marjolie.june a écrit:En revanche, le SNALC affirme que si on ne va pas récupérer ses copies, on ne peut pas être exposé à davantage qu'une retenue de un 30e, car l'administration ne peut pas présager du fait qu'on refusera d'autres copies si on nous en propose le lendemain du jour où on a fait grève par exemple.
C'est un argument que je ne comprends pas.
Elle aura vite sa réponse. Je vois mal les centres rester avec leurs copies sur les bras sans rien faire.
L'an dernier les collègues qui ont fait de la rétention ont été littéralement harcelés de coups de fils. Il me paraît évident que les collègues qui n'auront pas récupéré leurs copies aujourd'hui seront rappelés demain, puis après-demain, puis tous les jours et devront chaque fois réaffirmer qu'ils sont en grève.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- CathEnchanteur
Bravo à eux !
- Not a PandaHabitué du forum
lene75 a écrit:marjolie.june a écrit:En revanche, le SNALC affirme que si on ne va pas récupérer ses copies, on ne peut pas être exposé à davantage qu'une retenue de un 30e, car l'administration ne peut pas présager du fait qu'on refusera d'autres copies si on nous en propose le lendemain du jour où on a fait grève par exemple.
C'est un argument que je ne comprends pas.
Elle aura vite sa réponse. Je vois mal les centres rester avec leurs copies sur les bras sans rien faire.
L'an dernier les collègues qui ont fait de la rétention ont été littéralement harcelés de coups de fils. Il me paraît évident que les collègues qui n'auront pas récupéré leurs copies aujourd'hui seront rappelés demain, puis après-demain, puis tous les jours et devront chaque fois réaffirmer qu'ils sont en grève.
Malgré les nombreuses AGs que j'ai faites hier et aujourd'hui, et les nombreux retours de collègues syndiqués prétendus calés juridiquement la question, je n'ai pas de consensus et ai entendu tout et son contraire. Ça a l'air quand même très flou, je me garderais bien d'affirmer quoi que ce soit.
Ce qui est certain en revanche, c'est que plus nous serons nombreux et moins les sanctions seront sévères, sauf collègues exécutés pour l'exemple.
- LédisséEsprit sacré
Pour l'instant, je n'ai pas été appelée (mais j'étais convoquée pour le français). Je ne me suis pas signalée gréviste. Mais en effet, je ne suis pas du tout sûre que l'argument du SNALC tienne. Je me contente de croiser les doigts.lene75 a écrit:marjolie.june a écrit:En revanche, le SNALC affirme que si on ne va pas récupérer ses copies, on ne peut pas être exposé à davantage qu'une retenue de un 30e, car l'administration ne peut pas présager du fait qu'on refusera d'autres copies si on nous en propose le lendemain du jour où on a fait grève par exemple.
C'est un argument que je ne comprends pas.
Elle aura vite sa réponse. Je vois mal les centres rester avec leurs copies sur les bras sans rien faire.
L'an dernier les collègues qui ont fait de la rétention ont été littéralement harcelés de coups de fils. Il me paraît évident que les collègues qui n'auront pas récupéré leurs copies aujourd'hui seront rappelés demain, puis après-demain, puis tous les jours et devront chaque fois réaffirmer qu'ils sont en grève.
Une remarque sur ce que tu dis de l'an dernier : la rétention déclenche à mon avis plus de réaction. Si tu ne viens pas chercher tes copies, on trouve quelqu'un d'autre. Si tu les détiens, pas le choix, c'est à toi qu'on doit s'adresser.
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- EnaecoVénérable
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