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- chmarmottineGuide spirituel
Confirmation ici, apparemment :
https://www.liberation.fr/direct/element/dans-lacademie-de-versailles-les-profs-de-philo-ont-tente-une-greve-de-la-correction-de-copies_99131/
https://www.liberation.fr/direct/element/dans-lacademie-de-versailles-les-profs-de-philo-ont-tente-une-greve-de-la-correction-de-copies_99131/
- CathEnchanteur
Ah bon ? Mais c'est ridicule...
- chmarmottineGuide spirituel
C'est le mot.
- Madame_ProfEsprit sacré
Pfffffffffffffffffffffffff !!!
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- LédisséEsprit sacré
C'est le bruit de la baudruche qui se dégonfle que tu mimes ?Madame_Prof a écrit:Pfffffffffffffffffffffffff !!!
J'avoue que je ne comprends pas. Être si remonté, se mobiliser comme jamais, faire des AG, appeler à la poursuite, avoir ce courage d'appeler à refuser de corriger... pour renoncer au bout de vingt-quatre heures. Les collègues croyaient-ils que Blanquer battrait en retraite le soir même en tremblant ?
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- marjoDoyen
Ce qui tue ces initiatives, me semble-t-il, c'est qu'elles sont "individuelles" et spontanées, et ne relèvent pas d'une stratégie réfléchie. On n'entend pas vraiment les syndicats donner des consignes ou des idées pour continuer le mouvement, et en ce qui concerne les "risques" liés au fait de ne pas aller chercher ses copies ou de faire de la rétention de notes, on n'a pas non plus un discours très clair.
Certains disent qu'il faut lâcher et envisager des actions à la rentrée, mais comme à la rentrée, la mobilisation sera encore de l'ordre de 5%, il ne se passera rien (une fois de plus).
S'il n'y avait pas le "service minimum" en primaire, on pourrait envisager de refuser de faire la rentrée (un grand mouvement qui irait du primaire au lycée) : si la garderie gratuite n'était plus assurée et que les gens devaient prendre des congés/RTT pour garder leurs enfants, je pense qu'on se bougerait vite fait du côté du gouvernement. Mais comme ça ne risque pas d'arriver. J'ai suggéré cette idée à mon compagnon, qui a une fille en primaire, et il me déteste depuis ^^ (mais sa réaction prouve que ce genre d'action ferait bouger les lignes).
Certains disent qu'il faut lâcher et envisager des actions à la rentrée, mais comme à la rentrée, la mobilisation sera encore de l'ordre de 5%, il ne se passera rien (une fois de plus).
S'il n'y avait pas le "service minimum" en primaire, on pourrait envisager de refuser de faire la rentrée (un grand mouvement qui irait du primaire au lycée) : si la garderie gratuite n'était plus assurée et que les gens devaient prendre des congés/RTT pour garder leurs enfants, je pense qu'on se bougerait vite fait du côté du gouvernement. Mais comme ça ne risque pas d'arriver. J'ai suggéré cette idée à mon compagnon, qui a une fille en primaire, et il me déteste depuis ^^ (mais sa réaction prouve que ce genre d'action ferait bouger les lignes).
- Madame_ProfEsprit sacré
Je suis complètement découragée.
Mes collègues (en collège) ne semblent même pas au courant de tout ce qui se passe.
J'en ai marre de n'avoir ni la reconnaissance de l'institution (salaire), ni celle de mes supérieurs (rdv de carrière) car je me contente d'enseigner et sans appliquer leurs lubies. Il reste la reconnaissance des élèves et des familles. Ça suffit pas certains jours.
Marjolie, les syndicats sont en pleine activité (sur les réseaux sociaux, sur ieurs sites, et présents dans les AG). Ce sont juste les collègues qui sont trop peu nombreux ou trop frileux.
Mes collègues (en collège) ne semblent même pas au courant de tout ce qui se passe.
J'en ai marre de n'avoir ni la reconnaissance de l'institution (salaire), ni celle de mes supérieurs (rdv de carrière) car je me contente d'enseigner et sans appliquer leurs lubies. Il reste la reconnaissance des élèves et des familles. Ça suffit pas certains jours.
Marjolie, les syndicats sont en pleine activité (sur les réseaux sociaux, sur ieurs sites, et présents dans les AG). Ce sont juste les collègues qui sont trop peu nombreux ou trop frileux.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Pat BÉrudit
A Versailles, ils ont peut-être renoncé en se sentant trop peu suivis (donc par crainte de servir de boucs émissaires s'ils sont les seuls)... et/ou ont-il eu des infos fiables sur les conséquences pour eux ? (du genre : refus de faire son boulot, faute grave,...)
Mais c'est bien dommage...
Mais c'est bien dommage...
- User20159Esprit éclairé
Madame_Prof a écrit:Je suis complètement découragée.
Mes collègues (en collège) ne semblent même pas au courant de tout ce qui se passe.
J'en ai marre de n'avoir ni la reconnaissance de l'institution (salaire), ni celle de mes supérieurs (rdv de carrière) car je me contente d'enseigner et sans appliquer leurs lubies. Il reste la reconnaissance des élèves et des familles. Ça suffit pas certains jours.
Marjolie, les syndicats sont en pleine activité (sur les réseaux sociaux, sur ieurs sites, et présents dans les AG). Ce sont juste les collègues qui sont trop peu nombreux ou trop frileux.
Allons, allons, point de fatalisme camarade.
Dans mon département, on s'active pour que la correction du DNB soit un beau foutoir.
Ne lâchons-rien
PS : et puis sans déconner qu'attendre des profs de philo de l'aca' de Versailles , l'intérèdézélèves toussa....
oh punaise, j'espere que ceux de Créteil vont pas faire la même c......, t'es vachement crédible après ça, Blanquer peut dormir tranquille. Les copies seront corrigées et rendues en temps et en heure.
- LédisséEsprit sacré
@Madame_Prof : Eh oui. On ne dira jamais assez que la force d'un syndicat dépend directement du nombre de collègues d'une part syndiqués, d'autre part prêts à suivre, en effet, et non syndiqués uniquement pour les mutations.
J'ai été frappée, dans le documentaire que nous évoquons sur un autre fil, d'entendre la plus ouvertement contestataire déclarer qu'à la suite de la dernière réforme, elle s'était résignée, en dernier recours hein, et comme si c'était inimaginable en temps normal et particulièrement courageux, à... se syndiquer. Pas devenir représentante syndicale, juste se syndiquer. Waouh, respect. Alors, elle résiste aux injonctions absurdes dans son coin, je me suis reconnue dans son discours, et je l'imagine bien gréviste en ce moment, mais si la profession dans son ensemble considère le fait de se syndiquer comme un acte profondément militant en soi, on n'est pas sortis de l'auberge.
J'ai été frappée, dans le documentaire que nous évoquons sur un autre fil, d'entendre la plus ouvertement contestataire déclarer qu'à la suite de la dernière réforme, elle s'était résignée, en dernier recours hein, et comme si c'était inimaginable en temps normal et particulièrement courageux, à... se syndiquer. Pas devenir représentante syndicale, juste se syndiquer. Waouh, respect. Alors, elle résiste aux injonctions absurdes dans son coin, je me suis reconnue dans son discours, et je l'imagine bien gréviste en ce moment, mais si la profession dans son ensemble considère le fait de se syndiquer comme un acte profondément militant en soi, on n'est pas sortis de l'auberge.
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Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- User20159Esprit éclairé
LadyC a écrit:Eh oui. On ne dira jamais assez que la force d'un syndicat dépend directement du nombre de collègues d'une part syndiqués, d'autre part prêts à suivre, en effet, et non syndiqués uniquement pour les mutations.
J'ai été frappée, dans le documentaire que nous évoquons sur un autre fil, d'entendre la plus ouvertement contestataire déclarer qu'à la suite de la dernière réforme, elle s'était résignée, en dernier recours hein, et comme si c'était inimaginable en temps normal et particulièrement courageux, à... se syndiquer. Pas devenir représentante syndicale, juste se syndiquer. Waouh, respect. Alors, elle résiste aux injonctions absurdes dans son coin, je me suis reconnue dans son discours, et je l'imagine bien gréviste en ce moment, mais si la profession dans son ensemble considère le fait de se syndiquer comme un acte profondément militant en soi, on n'est pas sortis de l'auberge.
Soyons d'un autre temps, rétablissons le closed shop !
- pseudo-intelloSage
Elle en considérait pas, à ce que j'ai compris, que se syndiquer était un acte militant ; elle savait qu'en enseignant correctement, elle allait à l'encontre de la Réforme NVB, et s'était donc syndiquée dès lors, pour se prévenir contre d'éventuels ennuis que sa hiérarchie aurait pu et pourrait lui causer.
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- RuthvenGuide spirituel
Pat B a écrit:A Versailles, ils ont peut-être renoncé en se sentant trop peu suivis (donc par crainte de servir de boucs émissaires s'ils sont les seuls)... et/ou ont-il eu des infos fiables sur les conséquences pour eux ? (du genre : refus de faire son boulot, faute grave,...)
Mais c'est bien dommage...
D'après ce que j'ai lu, ils appellent à une AG collective inter-matière pour discuter de la rétention des notes (mais de ce côté-là des moyens d'action, apparemment, ce n'est pas très joyeux juridiquement, il faut qu'il y ait un rapport de force suffisant).
- User17095Érudit
Lagomorphe a écrit:pogonophile a écrit:
Si je devais donner un conseil, ce serait "plutôt que de s'arc-bouter sur des méthodes inefficaces dans une période défavorable, il vaut mieux penser à des actions de rentrée, plus visibles, plus faciles à tenir, qui ne risqueront pas d'être englouties par les vacances."
Merci, par exemple, pour ce conseil. Avez-vous une idée concrète d'action de rentrée susceptible de faire réagir dans le bon sens notre hiérarchie (j'entends pas là celle qui n'est pas sur le terrain) ?
Au hasard, ne pas participer à la pré-rentrée, venir mais rester dans la cour, juste pour annoncer que vous ne prendrez pas les élèves - ça a très bien fonctionné à Fénelon l'an dernier.
Personne n'est lésé, ça peut durer, et comme les télés ont leurs caméras braquées sur la rentrée, ça se sait.
Par contre il faut prévoir le plan B et les suites au lieu d'improviser n'importe comment comme ça se fait cette semaine, parce qu'après, il faudra installer les élèves et ne pas rater la prise de classe.
C'est à dire que là tout de même, c'est donner le bâton pour se faire battre...LadyC a écrit:Non mais c'est bientôt fini de considérer les enseignants comme des gamins capricieux ?Après le mouvement d’humeur de mardi, les professeurs de philo ont néanmoins fait marche arrière :
Beaucoup semblaient le croire ici : "ça y est, on le tient, on accroît la pression après la réussite mirobolante de lundi qui n'a empêché la passation nulle part"...LadyC a écrit:Les collègues croyaient-ils que Blanquer battrait en retraite le soir même en tremblant ?
C'est effectivement un obstacle majeur. Il faut dire que les élections professionnelles sont passées, et que l'énergie de fin d'année est surtout employée à dire "mon syndicat est plus mobilisé que le voisin", mais ça ce n'est pas une stratégie, c'est juste surfer sur la vague.marjolie.june a écrit:Ce qui tue ces initiatives, me semble-t-il, c'est qu'elles sont "individuelles" et spontanées, et ne relèvent pas d'une stratégie réfléchie. On n'entend pas vraiment les syndicats donner des consignes ou des idées pour continuer le mouvement, et en ce qui concerne les "risques" liés au fait de ne pas aller chercher ses copies ou de faire de la rétention de notes, on n'a pas non plus un discours très clair.
J'avais parié sur un peu de retard, mais finalement ça n'aura même pas été ça !Ha@_x a écrit:Les copies seront corrigées et rendues en temps et en heure.
- profs(Niveau 9
Je ne comprends pas ? ils n'ont pas été chercher les copies le jour J ou ils avaient envisagé de ne pas aller les chercher le jour J ?
S'ils n'ont pas été chercher les copies le jour J : Le rectorat avait gardé au chaud les copies des grévistes qui n'étaient pas venus les chercher ? Ils savaient à l'avance qu'ils viendraient le lendemain ? A aucun moment, ils n'ont envisagé de les répartir sur les présents tellement ils étaient persuadés que les grévistes viendraient le lendemain ?
S'ils n'ont pas été chercher les copies le jour J : Le rectorat avait gardé au chaud les copies des grévistes qui n'étaient pas venus les chercher ? Ils savaient à l'avance qu'ils viendraient le lendemain ? A aucun moment, ils n'ont envisagé de les répartir sur les présents tellement ils étaient persuadés que les grévistes viendraient le lendemain ?
- VivivavaNiveau 10
Un collègue de philo qui était à l'AG de Versailles hier m'avait fait un petit compte-rendu. Il n'a pas écrit que les collègues de philo n'iraient pas chercher du tout leurs copies, mais qu'ils reportaient le jour pour aller les chercher, peut-être pour attendre ce qui se passait avec les collègues des autres matières en réunion aujourd'hui.Pat B a écrit:A Versailles, ils ont peut-être renoncé en se sentant trop peu suivis (donc par crainte de servir de boucs émissaires s'ils sont les seuls)... et/ou ont-il eu des infos fiables sur les conséquences pour eux ? (du genre : refus de faire son boulot, faute grave,...)
Mais c'est bien dommage...
Mais il ne semble y avoir eu aucune AG en lettres et histoire-géo.
Du coup, je les comprends, ils sont allés chercher leurs copies.
- User17095Érudit
@profs:(
Ce n'est pas le rectorat soi-même qui s'en occupe, mais le pauvre chef de centre, qui fait ce qu'il peut avec son tas de copies, et à qui on répond "ah ben vous voyez en fonction hein" s'il demande quoi faire en cas d'absences massives.
Autrement dit, rien n'est envisagé - d'autant moins qu'on ne peut pas refaire les tas sans avoir constaté les absences.
Ce n'est pas le rectorat soi-même qui s'en occupe, mais le pauvre chef de centre, qui fait ce qu'il peut avec son tas de copies, et à qui on répond "ah ben vous voyez en fonction hein" s'il demande quoi faire en cas d'absences massives.
Autrement dit, rien n'est envisagé - d'autant moins qu'on ne peut pas refaire les tas sans avoir constaté les absences.
- profs(Niveau 9
pogonophile a écrit:@profs:(
Ce n'est pas le rectorat soi-même qui s'en occupe, mais le pauvre chef de centre, qui fait ce qu'il peut avec son tas de copies, et à qui on répond "ah ben vous voyez en fonction hein" s'il demande quoi faire en cas d'absences massives.
Autrement dit, rien n'est envisagé - d'autant moins qu'on ne peut pas refaire les tas sans avoir constaté les absences.
La réponse précédente a apporté un élément :
Un collègue de philo qui était à l'AG de Versailles hier m'avait fait un petit compte-rendu. Il n'a pas écrit que les collègues de philo n'iraient pas chercher du tout leurs copies, mais qu'ils reportaient le jour pour aller les chercher,
- LédisséEsprit sacré
C'est vrai. Je suis allée un peu loin dans mes conclusions. Il reste que ce ne devrait pas être présenté comme exceptionnel ou réservé aux "rebelles".pseudo-intello a écrit:Elle en considérait pas, à ce que j'ai compris, que se syndiquer était un acte militant ; elle savait qu'en enseignant correctement, elle allait à l'encontre de la Réforme NVB, et s'était donc syndiquée dès lors, pour se prévenir contre d'éventuels ennuis que sa hiérarchie aurait pu et pourrait lui causer.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- PrezboGrand Maître
LadyC a écrit::| Sérieusement ? On en revient là ? Non seulement j'enrage de voir ressortir ces arguments ineptes, mais je suis sidérée : cette idée, que tout le monde nous serine depuis que la grève des examens est mentionnée, ne leur est venue qu'aujourd'hui ?e]« L’assemblée générale de ce mercredi est venue à la conclusion qu’il fallait corriger les copies au risque de pénaliser les élèves ou de mettre leur diplôme en péril », continue l’enseignante.
L'argument me laisse d'autant plus pantoi qu'autant l'annulation ou le report d'une épreuve aurait pu perturber les candidats, autant le refus de correction ne les pénalisait pas. Les copies étaient là, elles n'allaient pas être perdues, le problème devenait celui du rectorat qui allait bien finir par trouver une solution pour les faire corriger. Au pire, les candidats auraient eu leurs résultats avec un peu de retard. Cela aurait pu être génant pour les convoqués au deuxième tour.
En définitive, les collègues se ridiculisent, et se sont octroyés par eux-même un jour de moins pour corriger leur paquet de copies. Ca vire au masochisme.
- Bompoint MathieuJe viens de m'inscrire !
LadyC a écrit:C'est le bruit de la baudruche qui se dégonfle que tu mimes ?Madame_Prof a écrit:Pfffffffffffffffffffffffff !!!
J'avoue que je ne comprends pas. Être si remonté, se mobiliser comme jamais, faire des AG, appeler à la poursuite, avoir ce courage d'appeler à refuser de corriger... pour renoncer au bout de vingt-quatre heures. Les collègues croyaient-ils que Blanquer battrait en retraite le soir même en tremblant ?
J'en étais de ce qui ont mené cette action et ce n'est pas un simple mouvement d'humeur comme a pu le déclarer le Parisien mais une contestation de fond. Nous avons pu éviter l'isolement et commencer à nous organiser pour franchir une étape de plus dans la mobilisation. Nous nous sommes réunis devant le Ministère dès l'après-midi en soutien avec le Psy-En. Nous avons pesé le pour et le contre : ne pas corriger ses copies (au minimum 12/30e de salaire en moins pour grève + sanction disciplinaire à la clef dès que nos copies auraient été redistribuées + perte d'un moyen d'action : la rétention des notes).
Le Compteur de la rétention des notes (presque 100 000 copies retenues recensées), le Mode d'emploi juridique de la rétention des notes, la Coordination inter-académique et inter-disciplinaire, les contacts avec les médias, tout ça, ça n'existe pas hors sol.
Merci à ceux de Versailles et d'ailleurs qui s'engagent contre les réformes Blanquer.
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