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- TournesolÉrudit
Bonjour à tous,
J’aurai, à la rentrée prochaine, à partager une classe de 5ème ou de 4ème. Dans le premier cas, je me retrouverai avec trois niveaux (dont un que je n’ai pas eu depuis très très longtemps, et avec une collègue qui travaille très différemment de moi), dans le second, je resterai avec deux niveaux mais la collègue concernée n’est pas partante du tout (moi non plus mais il n’y a pas d’autre choix que ce partage, reste à se mettre d’accord pour savoir sur qui ça va « tomber »...).
Si vous avez déjà été concernés, comment avez-vous fait ? Comment feriez-vous si vous étiez concernés ?...
Je précise que je suis à temps partiel.
Merci pour votre aide !
J’aurai, à la rentrée prochaine, à partager une classe de 5ème ou de 4ème. Dans le premier cas, je me retrouverai avec trois niveaux (dont un que je n’ai pas eu depuis très très longtemps, et avec une collègue qui travaille très différemment de moi), dans le second, je resterai avec deux niveaux mais la collègue concernée n’est pas partante du tout (moi non plus mais il n’y a pas d’autre choix que ce partage, reste à se mettre d’accord pour savoir sur qui ça va « tomber »...).
Si vous avez déjà été concernés, comment avez-vous fait ? Comment feriez-vous si vous étiez concernés ?...
Je précise que je suis à temps partiel.
Merci pour votre aide !
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J'habite près de mon silence
à deux pas du puits et les mots
morts d'amour doutant que je pense
y viennent boire en gros sabots
comme fantômes de l'automne
mais toute la mèche est à vendre
il est tari le puits, tari.
(G. Perros)
Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)
- DaphnéDemi-dieu
Perso je ferais corriger mon temps partiel pour prendre seule en entier la classe concernée quitte à faire une ou deux heures de plus, voire trois.
C'est à mon sens moins pénible que de devoir partager une classe. Sans compter le temps qu'il faudra perdre en concertation surtout si vous travaillez différemment. Le bénéfice du TP sera nul.
Bon après c'est très personnel tout ça et puis tout dépend de combien est ton TP.
Je n'ai jamais eu à partager une classe mais c'est vraiment le truc que je n'aurais pas supporté, j'aurais encore préféré faire des HS plutôt que ça.
C'est à mon sens moins pénible que de devoir partager une classe. Sans compter le temps qu'il faudra perdre en concertation surtout si vous travaillez différemment. Le bénéfice du TP sera nul.
Bon après c'est très personnel tout ça et puis tout dépend de combien est ton TP.
Je n'ai jamais eu à partager une classe mais c'est vraiment le truc que je n'aurais pas supporté, j'aurais encore préféré faire des HS plutôt que ça.
- TournesolÉrudit
Pour commencer, je ne savais pas qu’on pouvait demander à faire modifier le temps partiel à cette période de l’année. De plus, il manquerait alors des heures à d’autres, non ?
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- DaphnéDemi-dieu
Je ne connais pas la situation de ton établissement.Tournesol a écrit:Pour commencer, je ne savais pas qu’on pouvait demander à faire modifier le temps partiel à cette période de l’année. De plus, il manquerait alors des heures à d’autres, non ?
Ils font des HS les autres ?
- JennyMédiateur
C'est galère, une année, j'ai eu royalement 3 classes partagées. Il faut un minimum s'entendre avec les collègues, sinon c'est vraiment l'enfer.
On s'est répartis les chapitres à chaque fois.
On s'est répartis les chapitres à chaque fois.
- TournesolÉrudit
Daphné a écrit:Je ne connais pas la situation de ton établissement.Tournesol a écrit:Pour commencer, je ne savais pas qu’on pouvait demander à faire modifier le temps partiel à cette période de l’année. De plus, il manquerait alors des heures à d’autres, non ?
Ils font des HS les autres ?
Oui, trois d’entre elles (nous sommes 7 en lettres).
Pour les « besoins du service », un temps partiel peut être modifié ?
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- JennyMédiateur
Tournesol a écrit:
Pour les « besoins du service », un temps partiel peut être modifié ?
Oui.
- User17095Érudit
Un temps partiel "impératif" (médical par exemple) ne peut pas, un de convenance peut, justement pour ajuster les services (dans la limité de deux heures si j'ai bonne mémoire).
- TournesolÉrudit
En l’occurrence, il s’agirait de 3h. Je passerais de 15 à 18h.
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- PointàlaligneExpert
Tout vaut mieux que de partager une classe, effectivement...
Toutes les autres solutions ont-elles vraiment été envisagées ? Pourquoi dans les deux cas, cela tombe-t-il forcément sur toi ?
Toutes les autres solutions ont-elles vraiment été envisagées ? Pourquoi dans les deux cas, cela tombe-t-il forcément sur toi ?
- TournesolÉrudit
On a envisagé plusieurs pistes, tout, je ne sais pas… Disons que certaines "irréductibles" ne veulent entendre parler ni de changement, ni de concession, et sont suivies par la hiérarchie.
Je commence à me résoudre à reprendre à temps complet… J'ai tenté une répartition que j'envoie de suite à ma collègue. Effectivement, si je dresse un tableau des avantages et inconvénients du temps partiel face au partage de classe, mieux vaut pour moi céder sur le temps partiel…
Pointàlaligne, il y a trois configurations dans nos scénarii (?) avec partage de classe. Deux me concernent. La troisième concerne deux collègues qui ont déjà donné cette année…
Merci pour vos réponses, qui m'aident à avancer !
Je commence à me résoudre à reprendre à temps complet… J'ai tenté une répartition que j'envoie de suite à ma collègue. Effectivement, si je dresse un tableau des avantages et inconvénients du temps partiel face au partage de classe, mieux vaut pour moi céder sur le temps partiel…
Pointàlaligne, il y a trois configurations dans nos scénarii (?) avec partage de classe. Deux me concernent. La troisième concerne deux collègues qui ont déjà donné cette année…
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- yranohHabitué du forum
Une classe partagée cette année. Nous nous sommes partagés les chapitres ; ce n'était pas ce que j'ai proposé mais je n'ai pas eu gain de cause. J'ai détesté ça, et ça a été préjudiciable pour les élèves, en tout cas en ce qui concerne mes cours. On a l'impression de ne rien pouvoir faire, et les séquences sont très très longues.
Moi j'aurais préféré un partage par domaines (grammaire, orthographe, rédaction, lecture, vocabulaire) rassemblés après discussion.
Des collègues ont préparé leurs cours ensemble et se disent précisément où elles en sont après chaque cours. Ça leur convient.
Si tu trouves une autre solution, même en faisant une heure de plus, à mon avis il ne faut pas hésiter.
Moi j'aurais préféré un partage par domaines (grammaire, orthographe, rédaction, lecture, vocabulaire) rassemblés après discussion.
Des collègues ont préparé leurs cours ensemble et se disent précisément où elles en sont après chaque cours. Ça leur convient.
Si tu trouves une autre solution, même en faisant une heure de plus, à mon avis il ne faut pas hésiter.
- DalvaVénérable
Tu sais que tu peux modifier ton temps partiel à la baisse aussi. Evidemment, c'est un sacrifice financier.
Si tu passes à 14h et que vous êtes aux horaires plancher que j'imagine, deux 6e et une 5e te mettent à 14h30, deux 6e et une 3e te mettent à 14h.
Si tu acceptes ce sacrifice financier pour faciliter la répartition, tes collègues n'auront pas à discuter le fait de te donner telles ou telles classes.
Si tu repasses à temps complet, l'une d'elles au moins sera en sous-service, ce qui pourrait la conduire à être envoyée en complément de service dans un autre établissement : elles feraient donc bien de réfléchir avant de rester campées sur leurs positions.
Si vous utilisez des heures de marge pour des dédoublements en français (autres que la classique demi-heure de 6e), vous pouvez aussi résoudre le problème en te donnant de la co-intervention en lieu et place du dédoublement prévu pour ce niveau de classe. Il y a toujours des solutions.
Le partage de classe en est une que je ne rejette pas à toute force en français si les autres sont vraiment trop compliquées, si tant est que différentes conditions soient réunies, et en particulier que les deux collègues soient d'accord sur la façon de travailler. On peut notamment se partager moitié langue / moitié littérature, en inversant au milieu de l'année. Cela suppose qu'on ne travaille pas en séquence...
Si tu passes à 14h et que vous êtes aux horaires plancher que j'imagine, deux 6e et une 5e te mettent à 14h30, deux 6e et une 3e te mettent à 14h.
Si tu acceptes ce sacrifice financier pour faciliter la répartition, tes collègues n'auront pas à discuter le fait de te donner telles ou telles classes.
Si tu repasses à temps complet, l'une d'elles au moins sera en sous-service, ce qui pourrait la conduire à être envoyée en complément de service dans un autre établissement : elles feraient donc bien de réfléchir avant de rester campées sur leurs positions.
Si vous utilisez des heures de marge pour des dédoublements en français (autres que la classique demi-heure de 6e), vous pouvez aussi résoudre le problème en te donnant de la co-intervention en lieu et place du dédoublement prévu pour ce niveau de classe. Il y a toujours des solutions.
Le partage de classe en est une que je ne rejette pas à toute force en français si les autres sont vraiment trop compliquées, si tant est que différentes conditions soient réunies, et en particulier que les deux collègues soient d'accord sur la façon de travailler. On peut notamment se partager moitié langue / moitié littérature, en inversant au milieu de l'année. Cela suppose qu'on ne travaille pas en séquence...
- TournesolÉrudit
yranoh a écrit:Des collègues ont préparé leurs cours ensemble et se disent précisément où elles en sont après chaque cours. Ça leur convient.
C’ est ce qu’ont fait les collègues, reprenant le cours à la virgule près... Je ne me sens pas capable de travailler comme ça.
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- MédéeÉrudit
Deux classes partagées cette année, j'ai fait les deux solutions (répartition des domaines et travail en séquences). Aucune solution n'est idéale.
J'espère ne plus avoir à faire face à cette aberration pédagogique, mais bon ça m'étonnerait...
J'espère ne plus avoir à faire face à cette aberration pédagogique, mais bon ça m'étonnerait...
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- TournesolÉrudit
Dalva a écrit:Tu sais que tu peux modifier ton temps partiel à la baisse aussi. Evidemment, c'est un sacrifice financier.
Si tu passes à 14h et que vous êtes aux horaires plancher que j'imagine, deux 6e et une 5e te mettent à 14h30, deux 6e et une 3e te mettent à 14h.
Si tu acceptes ce sacrifice financier pour faciliter la répartition, tes collègues n'auront pas à discuter le fait de te donner telles ou telles classes.
Je ne peux pas me le permettre en ce moment.
Dalva a écrit: Si tu repasses à temps complet, l'une d'elles au moins sera en sous-service, ce qui pourrait la conduire à être envoyée en complément de service dans un autre établissement : elles feraient donc bien de réfléchir avant de rester campées sur leurs positions.
A priori, non, car certaines voulaient et avaient des heures sup (qu'elles n'ont plus dans ce que je propose, mais faut pas pousser, là ! )
Dalva a écrit:
Si vous utilisez des heures de marge pour des dédoublements en français (autres que la classique demi-heure de 6e), vous pouvez aussi résoudre le problème en te donnant de la co-intervention en lieu et place du dédoublement prévu pour ce niveau de classe. Il y a toujours des solutions.
Même en procédant comme ça, ça coince à un moment ou à un autre. (c'est ce que je faisais cette année et l'année passée)
Dalva a écrit:Le partage de classe en est une que je ne rejette pas à toute force en français si les autres sont vraiment trop compliquées, si tant est que différentes conditions soient réunies, et en particulier que les deux collègues soient d'accord sur la façon de travailler. On peut notamment se partager moitié langue / moitié littérature, en inversant au milieu de l'année. Cela suppose qu'on ne travaille pas en séquence...
L'une de mes collègues parlait de "semestrialisation" (ainsi que le chef), mais alors je ne vois plus l'intérêt d'être à temps partiel… Que l'une se consacre à l'étude de la langue, c'est ce qui m'irait le mieux, pour inverser, comme tu le suggères, en milieu d'année.
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- MélisandeNeoprof expérimenté
j'ai partagé plusieurs fois mes classes.
Une fois, je faisais 1/2h par semaine dans la classe de ma collègue. je faisais donc cours aux élèves 1h toutes les deux semaines. l'horreur ! Impossible de réussir à retenir le nom des élèves, que j'oubliais durant la quinzaine (surtout les silencieux-timides), quant aux élèves, ils oubliaient mon cours durant 15 jours et ne se souvenaient plus de ce que j' leur avais expliqué le cours d'avant.
Deux fois, je faisais 1h dans une classe de 3e d'une collègue. J'avais pris en charge toute la conjugaison et la moitié du programme de grammaire, et donné ma progression à ma collègue dès le début de l'année. Cela s'était bien passé, les deux fois, avec deux collègues différentes. mais couper le programme de grammaire n'est pas toujours évident.
Une fois, une collègue faisait 1h dans ma classe. On se mettait d'accord, au début de chacune de mes séquences, sur ce qu'elle prenait en charge.... et elle faisait autre chose sans m'en parler.... C'était très désagréable car elle n'était pas fiable.
Deux fois, j'ai eu 2h une classe de 5e et ma collègue les avait 2h30. C'est la répartition la plus simple à faire. J'avais pris en charge toute la conjugaison et toute la grammaire, et deux notions d'orthographe. Ma collègue avait pris le reste de l'orthographe, toute la littérature, l'oral et la rédaction. ça s'est très bien passé. On a eu juste quelques surprises, au moment de remplir les bulletins sur deux élèves pour lesquels on n'avait pas le même avis. Mais on a réussi sans problème à trouver une appréciations qui reflètent l'avis de chacune.
Mes collègues n'aimant pas enseigner les outils de la langue et en faisant peu, je propose, à chaque fois qu'on a un partage, de prendre cela en charge. Quand deux de mes collègues se partagent une classe et veulent toutes les deux faire de la littérature, en général, cela se passe mal, il y a des malentendus, des répétitions, des incompréhensions.
De plus, ma fille a eu ainsi, en 5e, l'an passé, deux professeurs de français (2h chacune). Elles s'étaient répartis les séquences. Le problème est que les rédactions et les contrôles de fin de séquence arrivaient en général la même semaine, voir le jour et le lendemain, et cela faisait des semaines très déséquilibrées dans le travail de français.
Une fois, je faisais 1/2h par semaine dans la classe de ma collègue. je faisais donc cours aux élèves 1h toutes les deux semaines. l'horreur ! Impossible de réussir à retenir le nom des élèves, que j'oubliais durant la quinzaine (surtout les silencieux-timides), quant aux élèves, ils oubliaient mon cours durant 15 jours et ne se souvenaient plus de ce que j' leur avais expliqué le cours d'avant.
Deux fois, je faisais 1h dans une classe de 3e d'une collègue. J'avais pris en charge toute la conjugaison et la moitié du programme de grammaire, et donné ma progression à ma collègue dès le début de l'année. Cela s'était bien passé, les deux fois, avec deux collègues différentes. mais couper le programme de grammaire n'est pas toujours évident.
Une fois, une collègue faisait 1h dans ma classe. On se mettait d'accord, au début de chacune de mes séquences, sur ce qu'elle prenait en charge.... et elle faisait autre chose sans m'en parler.... C'était très désagréable car elle n'était pas fiable.
Deux fois, j'ai eu 2h une classe de 5e et ma collègue les avait 2h30. C'est la répartition la plus simple à faire. J'avais pris en charge toute la conjugaison et toute la grammaire, et deux notions d'orthographe. Ma collègue avait pris le reste de l'orthographe, toute la littérature, l'oral et la rédaction. ça s'est très bien passé. On a eu juste quelques surprises, au moment de remplir les bulletins sur deux élèves pour lesquels on n'avait pas le même avis. Mais on a réussi sans problème à trouver une appréciations qui reflètent l'avis de chacune.
Mes collègues n'aimant pas enseigner les outils de la langue et en faisant peu, je propose, à chaque fois qu'on a un partage, de prendre cela en charge. Quand deux de mes collègues se partagent une classe et veulent toutes les deux faire de la littérature, en général, cela se passe mal, il y a des malentendus, des répétitions, des incompréhensions.
De plus, ma fille a eu ainsi, en 5e, l'an passé, deux professeurs de français (2h chacune). Elles s'étaient répartis les séquences. Le problème est que les rédactions et les contrôles de fin de séquence arrivaient en général la même semaine, voir le jour et le lendemain, et cela faisait des semaines très déséquilibrées dans le travail de français.
- DalvaVénérable
Tournesol, si vous avez la possibilité de la co-intervention, je ne comprends pas comment ça peut coincer. Toutes les classes n'ont pas besoin d'être prises en charge en "AP" de la même façon. Tes collègues ne peuvent pas tout refuser. Qu'est-ce qu'elles voudraient ? Que tu baisses encore ton temps partiel, que ce soit toi qui perdes de l'argent ?
Il y a encore une solution, si elles aiment tant que ça les heures sup : l'une d'elles en prend plus, et ton chef d'établissement s'arrange pour que le fait que tu sois en léger sous-service passe. Après tout, les textes définissent des maxima de service, pas des minima. Et si tu t'es mise (mis ? excuse-moi, je n'ai pas fait attention) à temps partiel, c'est pour avoir une classe de moins. Partager une classe t'en fait perdre tout le bénéfice, comme tu l'as fort justement fait remarquer.
Il y a encore une solution, si elles aiment tant que ça les heures sup : l'une d'elles en prend plus, et ton chef d'établissement s'arrange pour que le fait que tu sois en léger sous-service passe. Après tout, les textes définissent des maxima de service, pas des minima. Et si tu t'es mise (mis ? excuse-moi, je n'ai pas fait attention) à temps partiel, c'est pour avoir une classe de moins. Partager une classe t'en fait perdre tout le bénéfice, comme tu l'as fort justement fait remarquer.
- *Ombre*Grand sage
pogonophile a écrit:Un temps partiel "impératif" (médical par exemple) ne peut pas, un de convenance peut, justement pour ajuster les services (dans la limité de deux heures si j'ai bonne mémoire).
Je me permets de corriger, car j'ai été dans cette situation cette année.
Ce qui n'est pas possible, c'est que le CDE modifie unilatéralement une quotité reconnue de droit par le rectorat. Par contre si, après discussion collégiale, il apparaît que c'est mieux pour tout le monde et que l'intéressé est d'accord, c'est le professeur qui refait une demande de TP (en dehors des dates officielles, donc, mais on s'en fiche, puisque ça passe par la voie hiérarchique et que c'est dans l'intérêt du service) et, même en juin, voire en septembre, ça passe.
Je suis arrivée dans mon étab avec un TP de droit avec une quotité classique, mais qui ne collait pas avec la répartition envisagée. Il suffisait que je fasse une heure en plus et on avait une répartition qui arrangeait tout le monde. Cela ne me posait pas de problème. Un coup de fil au rectorat, les papiers refaits immédiatement, faxés aussitôt, et tout s'est bien passé.
- PointàlaligneExpert
Tournesol a écrit:On a envisagé plusieurs pistes, tout, je ne sais pas… Disons que certaines "irréductibles" ne veulent entendre parler ni de changement, ni de concession, et sont suivies par la hiérarchie.
Je commence à me résoudre à reprendre à temps complet… J'ai tenté une répartition que j'envoie de suite à ma collègue. Effectivement, si je dresse un tableau des avantages et inconvénients du temps partiel face au partage de classe, mieux vaut pour moi céder sur le temps partiel…
Pointàlaligne, il y a trois configurations dans nos scénarii (?) avec partage de classe. Deux me concernent. La troisième concerne deux collègues qui ont déjà donné cette année…
Merci pour vos réponses, qui m'aident à avancer !
Donc, ou bien tu vas te résoudre à abandonner ton temps partiel, ou bien deux collègues vont partager une classe, parce que des collègues choisissent leur service... alors que d'autres solutions existent. C'est tout de même fort de café.
Comment la direction va-t-elle soutenir ceux qui veulent un service sur mesure au prix d'une situation invivable pour les élèves et pour les collègues ? C'est difficile à argumenter ! ("Oui, il y aura deux professeurs sur cette classe, mais bon vous comprenez Madame Bidule-Truc veut absolument avoir des 6e et deux niveaux" ??)
Les élus du CA, les représentants syndicaux, peuvent peut-être vous aider. C'est une question de rapport de forces au sein de la discipline mais aussi vis à vis de la direction.
Nous nous sommes trouvés dans ton cas et avec une collègue nous avons convaincu les autres collègues un par un de revoir la répartition. Quand il n'est plus resté qu'une personne à vouloir partager les classes en deux pour son bénéfice, la direction ne l'a pas soutenue.
Bon courage en tout cas.
- TournesolÉrudit
Pointàlaligne a écrit:
Donc, ou bien tu vas te résoudre à abandonner ton temps partiel, ou bien deux collègues vont partager une classe, parce que des collègues choisissent leur service... alors que d'autres solutions existent. C'est tout de même fort de café.
Deux collègues dont je fais forcément partie.
Pointàlaligne a écrit:
Comment la direction va-t-elle soutenir ceux qui veulent un service sur mesure au prix d'une situation invivable pour les élèves et pour les collègues ? C'est difficile à argumenter ! ("Oui, il y aura deux professeurs sur cette classe, mais bon vous comprenez Madame Bidule-Truc veut absolument avoir des 6e et deux niveaux" ??)
La collègue qui refuse d'échanger un niveau (ce qui n'empêcherait pas le partage de classe mais le faciliterait pour la collègue qui a déjà travaillé ainsi cette année) est soutenue sous prétexte de "projet", un projet dont nous n'avons rien vu cette année, puisque les moyens ne lui ont pas été donnés. Ladite collègue a également 9h de détachement pour une autre mission, "incompatible avec deux classes de niveau différent" [sic].
Pointàlaligne a écrit:
Bon courage en tout cas.
Merci ! Je prends d'autant plus volontiers que, finalement, le scénario qui me faisait reprendre à temps complet mais évitait tout partage de classe n'est pas envisageable. J'avais, naïvement, déplacé les heures, sans tenir compte des heures sup et des heures poste. Or, une collègue en complément de service me dit que si je reprends à temps complet, ce sont ses heures à elle sur l'établissement qui diminuent. On ne peut pas transformer des heures sup en heures poste ?...
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(G. Perros)
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- slynopHabitué du forum
Je vais découvrir cette façon de faire l'année prochaine pour une classe de 5e, j'aurai 2h et m'occuperai de la partie langue, et ma collègue 2h30 pour la partie littérature. Cela me convient car je fonctionne en cloisonné. Au final, j'aurai donc 4,5 classes. Cela va me permettre aussi de comparer avec la classe de 5e que j'aurai en totalité pour voir si j'avance plus vite, moins vite ou s'il n'y a aucun écart dans la progression. Curieux de voir ce que cela va donner.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- AudreyOracle
Tournesol a écrit:Pointàlaligne a écrit:
Donc, ou bien tu vas te résoudre à abandonner ton temps partiel, ou bien deux collègues vont partager une classe, parce que des collègues choisissent leur service... alors que d'autres solutions existent. C'est tout de même fort de café.
Deux collègues dont je fais forcément partie.Pointàlaligne a écrit:
Comment la direction va-t-elle soutenir ceux qui veulent un service sur mesure au prix d'une situation invivable pour les élèves et pour les collègues ? C'est difficile à argumenter ! ("Oui, il y aura deux professeurs sur cette classe, mais bon vous comprenez Madame Bidule-Truc veut absolument avoir des 6e et deux niveaux" ??)
La collègue qui refuse d'échanger un niveau (ce qui n'empêcherait pas le partage de classe mais le faciliterait pour la collègue qui a déjà travaillé ainsi cette année) est soutenue sous prétexte de "projet", un projet dont nous n'avons rien vu cette année, puisque les moyens ne lui ont pas été donnés. Ladite collègue a également 9h de détachement pour une autre mission, "incompatible avec deux classes de niveau différent" [sic].Pointàlaligne a écrit:
Bon courage en tout cas.
Merci ! Je prends d'autant plus volontiers que, finalement, le scénario qui me faisait reprendre à temps complet mais évitait tout partage de classe n'est pas envisageable. J'avais, naïvement, déplacé les heures, sans tenir compte des heures sup et des heures poste. Or, une collègue en complément de service me dit que si je reprends à temps complet, ce sont ses heures à elle sur l'établissement qui diminuent. On ne peut pas transformer des heures sup en heures poste ?...
Eh non... c'est bien le problème!
- DalvaVénérable
Certes, on ne transforme pas vraiment des heures sup en heures poste. Néanmoins, mécaniquement, si un temps partiel est modifié, c'est ce qui se passe. Le chef d'établissement peut ne pas réussir à distribuer autant d'heures supplémentaires que le pourcentage attendu. Et c'est comme ça. En tout cas c'est comme ça chez nous depuis plusieurs années.
Tournesol, si tes collègues concernées et toi-même refusez catégoriquement de partager une classe, votre chef d'établissement ne peut pas vous l'imposer. Il devra donc trouver une autre solution, qui respecte ton temps partiel. Réclamer un seul niveau pour 9 heures d'enseignement (avec heures sup je suppose, autant profiter de la décharge jusqu'au bout), c'est excessif.
Tournesol, si tes collègues concernées et toi-même refusez catégoriquement de partager une classe, votre chef d'établissement ne peut pas vous l'imposer. Il devra donc trouver une autre solution, qui respecte ton temps partiel. Réclamer un seul niveau pour 9 heures d'enseignement (avec heures sup je suppose, autant profiter de la décharge jusqu'au bout), c'est excessif.
- TournesolÉrudit
Dalva a écrit:Certes, on ne transforme pas vraiment des heures sup en heures poste. Néanmoins, mécaniquement, si un temps partiel est modifié, c'est ce qui se passe. Le chef d'établissement peut ne pas réussir à distribuer autant d'heures supplémentaires que le pourcentage attendu. Et c'est comme ça. En tout cas c'est comme ça chez nous depuis plusieurs années.
Oui mais quid de la collègue à complément de service ? Elle est à huit heures chez nous, ce temps-là risquerait d'être diminué, non ?
Dalva a écrit:
Tournesol, si tes collègues concernées et toi-même refusez catégoriquement de partager une classe, votre chef d'établissement ne peut pas vous l'imposer. Il devra donc trouver une autre solution, qui respecte ton temps partiel. Réclamer un seul niveau pour 9 heures d'enseignement (avec heures sup je suppose, autant profiter de la décharge jusqu'au bout), c'est excessif.
C'est certain, ça ? Il y a forcément une autre solution si on refuse en bloc ?...
(Notre collègue à 9h qui tient à ses privilèges (je ne cite pas tout) n'a pas d'heures sup)
Quoi qu'il en soit, merci pour toutes vos réponses, sincèrement, qui me font prendre un peu de recul.
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