- miss sophieExpert spécialisé
Escargot Géant a écrit:Salut tout le monde!
Pour moi L'écume des jours peut être considéré comme du réalisme magique. Rien que la plante. Mais bon je l'ai lu gamine mes souvenirs sont partiels
Tremere a écrit:Pour moi aussi, L'Écume des jours, ça entre dans la catégorie réalisme magique. Ceci dit, je rappelle que je n'y connais rien.
Merci !
- FrisouilleEnchanteur
Défi 37: Peste et choléra de Patrick Deville
Biographie d'Alexandre Yersin, scientifique de " la bande à Pasteur", découvreur des bacilles de la peste puis plus tard de celui du choléra, exterminateur donc de deux grands fléaux et voyageur dévoré d'une curiosité insatiable, rebelle aux honneurs et au carcan des responsabilités.
Plume alerte et récit passionnant, j'ai beaucoup aimé alors que j'étais pour le moins circonspecte avant de commencer.
Biographie d'Alexandre Yersin, scientifique de " la bande à Pasteur", découvreur des bacilles de la peste puis plus tard de celui du choléra, exterminateur donc de deux grands fléaux et voyageur dévoré d'une curiosité insatiable, rebelle aux honneurs et au carcan des responsabilités.
Plume alerte et récit passionnant, j'ai beaucoup aimé alors que j'étais pour le moins circonspecte avant de commencer.
- TremereNiveau 9
Escargot Géant a écrit:Coucou, pour moi La vraie vie convient aussi à 14 (animal sur couverture) 16 (un des péchés) 26 (narrateur peu fiable car c'est un enfant mais celui là est très tiré par les cheveux) 35 donc (commence par une mort) et dans ton cas 45 (déjà lu par un autre participant). :flower:
Merci ! J'ai déjà validé tous ces défis. Je vais voir si je peux réorganiser un peu ma liste.
J'ai fini hier soir Terreur de Dan Simmons que je comptais classer dans le récit écrit avant la naissance de l'auteur mais je pense finalement l'utiliser pour valider le défi 23. Un livre qui évoque les enfers.
Les références à l'enfer sont nombreuses : "enfer arctique", "enfer glacé", "le neuvième cercle de l'enfer de Dante, autrement dit la nuit arctique", "cet enfer blanc", "le Neuvième Cercle de l'enfer, où ils étaient bloqués depuis deux ans"...
Mais même sans ça, le roman nous emporte dans un monde auquel les meilleurs récits post-apocalyptiques n'ont rien à envier. Deux bateaux, des merveilles technologiques de l'époque (l'un s'appelle "Terror", d'où le titre du roman), partent en expédition pour trouver une route qui n'a jamais été explorée jusqu'alors par des occidentaux. Malheureusement, ils prennent un peu de retard et se retrouvent pris dans les glaces pendant un, puis deux hivers. Le genre d'hiver où il fait -50°C et où on ne voit pas le soleil du tout.
L'auteur parvient à nous faire ressentir l'horreur que représente la lutte perpétuelle contre ce froid qui s'infiltre partout sur le bateau. Pour tout dire, quand il fait 0°C, ils sont contents. L'expédition avait été soigneusement préparée, les passagers ont donc du jus de citron pour éviter le scorbut, des conserves de nourriture pour cinq ans et du charbon en abondance. Cependant, les vivres manquent plus vite que prévu, la maladie frappe quasiment tous les marins, la méchanceté humaine (incarné par un personnage en particulier, qui a été imaginé avec un manichéisme assez grossier) alourdit le fardeau, et une Bête, munie d'une force redoutable, d'une intelligence diabolique, s'amuse à décimer l'équipage peu à peu. L'aspect fantastique s'intègre très bien dans cet univers hostile. La nature est effrayante (ça grince, ça craque, ça tremble, ça s'effondre) et traître (les montagnes de glace se déplacent, les chenaux sont porteurs d'espoir mais débouchent sur des impasses). Et l'homme blanc, avec toute sa technologie, est perdu dans cette terre, bien plus que les autochtones, qu'ils méprisent pourtant, mais qui, eux, savent chasser et se repérer.
Les personnages sont très bien campés, notamment le capitaine Crozier, qui a été un peu négligé dans la mémoire collective. Ah oui, parce que j'oubliais de préciser que cette histoire est tirée d'une histoire vraie. On a retrouvé les deux navires très récemment, d'ailleurs. L'auteur s'est beaucoup documenté, a intégré les éléments matériels qu'il restait (dont des notes laissées par les deux capitaines) et a inventé le reste. Une belle réussite, pour l'atmosphère et les personnages, pour assister à ce combat entre des humains et une nature qu'ils ne maîtriseront jamais vraiment complètement.
- miss sophieExpert spécialisé
Un gros gros coup de cœur, conseillé par une amie : Miniaturiste de Jessie Burton (2014). Je le compte pour le défi 48 (un livre dont l'histoire contient un procès) mais il vaut aussi pour les 15 (livre évoquant un des cinq sens), 16 (livre évoquant un des sept péchés capitaux), 35 (livre qui commence par une mort - des funérailles, plus exactement), 37 (livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur) et 50 (Masques).
A la fin du XVIIe siècle à Amsterdam, Nella, toute jeune épousée de 18 ans, est accueillie dans la maison de son mari, Johannes, par la sœur de celui-ci et ses serviteurs. Johannes est un riche marchand très occupé ; pour que la jeune femme ne s’ennuie pas, il lui offre une maison de poupée, réplique exacte de sa propre maison, qu’elle va meubler grâce au talent hors du commun d’un très mystérieux miniaturiste.
J’ai beaucoup aimé l’atmosphère particulière de ce roman, le point de vue de Nella, très attachante, le mélange de raffinement et d’austérité dans cette maison et cette ville, les relations entre les personnages, les secrets qui émergent… Je ne l’ai quasiment pas lâché !
A la fin du XVIIe siècle à Amsterdam, Nella, toute jeune épousée de 18 ans, est accueillie dans la maison de son mari, Johannes, par la sœur de celui-ci et ses serviteurs. Johannes est un riche marchand très occupé ; pour que la jeune femme ne s’ennuie pas, il lui offre une maison de poupée, réplique exacte de sa propre maison, qu’elle va meubler grâce au talent hors du commun d’un très mystérieux miniaturiste.
J’ai beaucoup aimé l’atmosphère particulière de ce roman, le point de vue de Nella, très attachante, le mélange de raffinement et d’austérité dans cette maison et cette ville, les relations entre les personnages, les secrets qui émergent… Je ne l’ai quasiment pas lâché !
- *Ombre*Grand sage
Tremere a écrit: J'en suis à un tout petit peu plus de la moitié et je suis plongée depuis deux semaines dans Terreur, qui est bien long et dense. Finalement, j'aime beaucoup, je ne regrette pas d'avoir persisté un peu. Cela raconte une expédition au Pôle Nord au XIXe siècle. La banquise est hostile et traître, les bateaux sont coincés dans les glaces, la maladie guette les marins et, pour couronner le tout, une créature sortie des tréfonds de l'enfer s'en prend à l'équipage. Brrr. J'en dirai plus dans quelques jours.
Si cela t'a plu, il existe une série adaptée du roman qui est très réussie. L'image est très belle, les personnages forts, l'atmosphère terriblement oppressante : âmes sensibles s'abstenir. J'avais beaucoup aimé.
miss sophie a écrit:Un gros gros coup de cœur, conseillé par une amie : Miniaturiste de Jessie Burton (2014). Je le compte pour le défi 48 (un livre dont l'histoire contient un procès) mais il vaut aussi pour les 15 (livre évoquant un des cinq sens), 16 (livre évoquant un des sept péchés capitaux), 35 (livre qui commence par une mort - des funérailles, plus exactement), 37 (livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur) et 50 (Masques).
A la fin du XVIIe siècle à Amsterdam, Nella, toute jeune épousée de 18 ans, est accueillie dans la maison de son mari, Johannes, par la sœur de celui-ci et ses serviteurs. Johannes est un riche marchand très occupé ; pour que la jeune femme ne s’ennuie pas, il lui offre une maison de poupée, réplique exacte de sa propre maison, qu’elle va meubler grâce au talent hors du commun d’un très mystérieux miniaturiste.
J’ai beaucoup aimé l’atmosphère particulière de ce roman, le point de vue de Nella, très attachante, le mélange de raffinement et d’austérité dans cette maison et cette ville, les relations entre les personnages, les secrets qui émergent… Je ne l’ai quasiment pas lâché !
Je l'ai lu aussi et beaucoup aimé aussi. Cette plongée dans la vie bourgeoise et puritaine m'a fascinée.
- nicole 86Expert spécialisé
Oh que c'est tentant ! c'est noté, merci Miss Sophie.
Pour le défi 15, livre évoquant l'un des cinq sens : La vie en sourdine de David Lodge. Première rencontre avec cet écrivain, le narrateur, universitaire à la retraite spécialisé en linguistique est confronté à une surdité croissante qui le pénalise lourdement dans la vie relationnelle, alors que son épouse s'épanouit dans sa vie professionnelle et que la santé de son père décline. Le narrateur utilise alternativement la première personne et la troisième personne et partage son humour et ses connaissances en linguistique, quant à moi, je me suis vraiment reconnue dans la façon dont Desmond Bates fait face aux difficultés quotidiennes dues à la surdité (l'humour en moins ).
Pour le défi 15, livre évoquant l'un des cinq sens : La vie en sourdine de David Lodge. Première rencontre avec cet écrivain, le narrateur, universitaire à la retraite spécialisé en linguistique est confronté à une surdité croissante qui le pénalise lourdement dans la vie relationnelle, alors que son épouse s'épanouit dans sa vie professionnelle et que la santé de son père décline. Le narrateur utilise alternativement la première personne et la troisième personne et partage son humour et ses connaissances en linguistique, quant à moi, je me suis vraiment reconnue dans la façon dont Desmond Bates fait face aux difficultés quotidiennes dues à la surdité (l'humour en moins ).
- JennyMédiateur
Ca me tente beaucoup, Miss Sophie. Merci pour le compte-rendu.
(Ma mère m'a prêté Les filles au lion du même auteur qui a l'air bien aussi, mais je ne l'ai pas encore lu et je ne suis pas sûre de pouvoir le caser dans le défi).
(Ma mère m'a prêté Les filles au lion du même auteur qui a l'air bien aussi, mais je ne l'ai pas encore lu et je ne suis pas sûre de pouvoir le caser dans le défi).
- TremereNiveau 9
*Ombre* a écrit:Tremere a écrit: J'en suis à un tout petit peu plus de la moitié et je suis plongée depuis deux semaines dans Terreur, qui est bien long et dense. Finalement, j'aime beaucoup, je ne regrette pas d'avoir persisté un peu. Cela raconte une expédition au Pôle Nord au XIXe siècle. La banquise est hostile et traître, les bateaux sont coincés dans les glaces, la maladie guette les marins et, pour couronner le tout, une créature sortie des tréfonds de l'enfer s'en prend à l'équipage. Brrr. J'en dirai plus dans quelques jours.
Si cela t'a plu, il existe une série adaptée du roman qui est très réussie. L'image est très belle, les personnages forts, l'atmosphère terriblement oppressante : âmes sensibles s'abstenir. J'avais beaucoup aimé.
Oh oui, ça m'a plu !
Merci de me signaler cette série.
Effectivement, j'ai oublié de préciser qu'il y a des passages du roman qui sont vraiment durs.
- ValorNiveau 9
Bonjour à tous,
A mon avis, L'Ecume des jours peut être assimilé à un livre de réalisme magique.
Pour le défi n°14 (un livre avec un animal sur la couverture), j'ai lu La grande vie de Christian Bobin. L'auteur pose un regard toujours très poétique et contemplatif sur le monde. Dans de courts chapitres ou fragments, il clame son amour à des petites miracles de la vie dans une écriture de l'humilité: un poème de Marceline Desbordes-Valmore, une fleur tout juste éclose, un chant d'oiseau… La première de couverture représente justement des oiseaux (des geais, il me semble).
Pour le défi n°39 (Un livre qui a par la suite été adapté en comédie musicale), j'ai finalement choisi La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, réécriture de Manon Lescaut (dont l'intertexte est très explicite) qui a elle-même inspiré d'autres artistes. Je ne fais pas l'article du roman, je pense que vous le connaissez. En revanche, grâce au défi, j'ai découvert que cette œuvre avait inspiré une comédie musicale en 2008, Marguerite, composée par Claude-Michel Schönberg et Michel Legrand.
A mon avis, L'Ecume des jours peut être assimilé à un livre de réalisme magique.
Pour le défi n°14 (un livre avec un animal sur la couverture), j'ai lu La grande vie de Christian Bobin. L'auteur pose un regard toujours très poétique et contemplatif sur le monde. Dans de courts chapitres ou fragments, il clame son amour à des petites miracles de la vie dans une écriture de l'humilité: un poème de Marceline Desbordes-Valmore, une fleur tout juste éclose, un chant d'oiseau… La première de couverture représente justement des oiseaux (des geais, il me semble).
Pour le défi n°39 (Un livre qui a par la suite été adapté en comédie musicale), j'ai finalement choisi La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, réécriture de Manon Lescaut (dont l'intertexte est très explicite) qui a elle-même inspiré d'autres artistes. Je ne fais pas l'article du roman, je pense que vous le connaissez. En revanche, grâce au défi, j'ai découvert que cette œuvre avait inspiré une comédie musicale en 2008, Marguerite, composée par Claude-Michel Schönberg et Michel Legrand.
- liskayaNeoprof expérimenté
Je valide le 50, masque, avec une nouvelle enquête de Bosch (oui, j'ai du mal à me sevrer ). L'un des personnages joue un double jeu...
- miss sophieExpert spécialisé
Je fais donc rentrer L'écume des jours de Boris Vian, relu récemment pour mes troisièmes, dans le défi 32 (un livre du réalisme magique) plutôt que dans le 12 (un livre écrit par un auteur qui use de plusieurs noms de plume ; je prendrai plutôt un Romain Gary pour celui-ci). J'aime toujours autant L'écume..., sa manière de prendre les expressions au pied de la lettre, son hymne à l'amour et sa terrible noirceur (comme Vian le dit dans son avant-propos, en dehors de l'amour, des filles et du jazz, "le reste devrait disparaître, car le reste est laid").
- JennyMédiateur
liskaya a écrit:Je valide le 50, masque, avec une nouvelle enquête de Bosch (oui, j'ai du mal à me sevrer ). L'un des personnages joue un double jeu...
Même personnage que dans la série ?
- liskayaNeoprof expérimenté
@Jenny : Oui ! Une saison est construite à partir de 3 ou 4 romans... Tout est bon dans l'Bosch !
- JennyMédiateur
liskaya a écrit:@Jenny : Oui ! Une saison est construite à partir de 3 ou 4 romans... Tout est bon dans l'Bosch !
Ah ça me tente bien du coup.
Merci !
- RyuzakiNiveau 9
Semaine 22, défi 22, Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique : Corinne ou l'Italie, Mme de Staël
Lord Oswald Nelvil, un jeune aristocrate écossais mélancolique depuis la mort de son père, quitte son pays pour voyager en France puis en Italie. C'est à Rome qu'il rencontre Corinne, une poétesse, femme indépendante connue pour ses talents artistiques. Très vite, les deux tombent amoureux, mais chacun cache un secret qu'il n'ose pas avouer à l'autre de peur qu'il ne cesse de l'aimer.
Vous l'aurez compris, il ne faut pas être gêné par les grosses coïncidences. Pour le reste, le livre est une série de déclarations d'amour, de serments, de tourments psychologiques et d'élégies. Ça devait plaire aux lecteurs de l'époque, mais ça a vieilli, je trouve. Bref, ça m'intéressait au début, mais j'ai fini par sortir de l'histoire et je me suis pas mal ennuyé vers la fin.
Verdict : lassant
Mme de Staël a écrit:Corinne et lord Nelvil se promenèrent lentement et avec délices dans la campagne. Chaque pas, en pressant les fleurs, faisait sortir les parfums de leur sein. Les rossignols venaient se reposer plus volontiers sur les arbustes qui portaient les roses. Ainsi les chants les plus purs se réunissaient aux odeurs les plus suaves ; tous les charmes de la nature s'attiraient mutuellement ; mais ce qui est surtout ravissant et inexprimable, c'est la douceur de l'air qu'on respire. Quand on contemple un beau site dans le nord, le climat qui se fait sentir trouble toujours un peu le plaisir qu'on pourrait goûter. C'est comme un son faux dans un concert, que ces petites sensations de froid et d'humidité qui détournent plus ou moins votre attention de ce que vous voyez ; mais en approchant de Naples, vous éprouvez un bien-être si parfait, une si grande amitié de la nature pour vous, que rien n'altère les sensations agréables qu'elle vous cause.
Lord Oswald Nelvil, un jeune aristocrate écossais mélancolique depuis la mort de son père, quitte son pays pour voyager en France puis en Italie. C'est à Rome qu'il rencontre Corinne, une poétesse, femme indépendante connue pour ses talents artistiques. Très vite, les deux tombent amoureux, mais chacun cache un secret qu'il n'ose pas avouer à l'autre de peur qu'il ne cesse de l'aimer.
- Spoiler:
- Après des pages d'hésitations et de tergiversations, on finira par apprendre que Corinne est la demi-sœur de la fille qu'Oswald devait épouser (je rappelle qu'ils se sont rencontrés par hasard à Rome). Quand elle était jeune, son mariage avec Oswald avait été planifié, mais le père de ce dernier avait prédit ce que deviendrait Corinne (alors qu'elle n'était qu'une petite enfant) et avait jugé que ce mariage ne conviendrait pas à son fils. Bref, après avoir juré à Corinne qu'il n'aimerait qu'elle et ne se marierait jamais s'ils ne peuvent pas être ensemble, Oswald retourne en Ecosse... et finit par épouser Lucile, la demi-sœur de Corinne.
Vous l'aurez compris, il ne faut pas être gêné par les grosses coïncidences. Pour le reste, le livre est une série de déclarations d'amour, de serments, de tourments psychologiques et d'élégies. Ça devait plaire aux lecteurs de l'époque, mais ça a vieilli, je trouve. Bref, ça m'intéressait au début, mais j'ai fini par sortir de l'histoire et je me suis pas mal ennuyé vers la fin.
Verdict : lassant
- miss sophieExpert spécialisé
Mon Dieu, Corinne... ! Quel souvenir d'intense ennui ! C'était au programme de l'agrégation quand je l'ai tentée (et c'est l’œuvre qui est tombée pour la dissertation... J'ai eu 2...).
- liskayaNeoprof expérimenté
Ça me tente bien aussi ça... Tu crois que ça pourrait correspondre à un autre défi, frisouille ?Frisouille a écrit:Défi 37: Peste et choléra de Patrick Deville
Biographie d'Alexandre Yersin, scientifique de " la bande à Pasteur", découvreur des bacilles de la peste puis plus tard de celui du choléra, exterminateur donc de deux grands fléaux et voyageur dévoré d'une curiosité insatiable, rebelle aux honneurs et au carcan des responsabilités.
Plume alerte et récit passionnant, j'ai beaucoup aimé alors que j'étais pour le moins circonspecte avant de commencer.
- ValorNiveau 9
Pour le défi n°3 (Un classique de la littérature américaine), j'ai lu Breakfast at Tiffany's de Truman Capote en version bilingue et j'ai été déçue. Le personnage de Holly, par sa frivolité, sa superficialité, son inconséquence, m'a quelque peu irritée même s'il ne s'agit là que d'une carapace contre la cruauté de la vie. Je n'y ai trouvé que peu d'intérêt (ou alors je suis vraiment fatiguée et suis passée à côté). A mon avis, rien de comparable avec De sang froid du même auteur.
- JennyMédiateur
C'est un des rares Truman Capote que je n'ai pas lu, car l'histoire me semble totalement inintéressante.
- SphinxProphète
Valor a écrit:Pour le défi n°3 (Un classique de la littérature américaine), j'ai lu Breakfast at Tiffany's de Truman Capote en version bilingue et j'ai été déçue. Le personnage de Holly, par sa frivolité, sa superficialité, son inconséquence, m'a quelque peu irritée même s'il ne s'agit là que d'une carapace contre la cruauté de la vie. Je n'y ai trouvé que peu d'intérêt (ou alors je suis vraiment fatiguée et suis passée à côté). A mon avis, rien de comparable avec De sang froid du même auteur.
Ah mince, je l'ai commandé. Tu me refroidis :|
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- ValorNiveau 9
Sphinx a écrit:Valor a écrit:Pour le défi n°3 (Un classique de la littérature américaine), j'ai lu Breakfast at Tiffany's de Truman Capote en version bilingue et j'ai été déçue. Le personnage de Holly, par sa frivolité, sa superficialité, son inconséquence, m'a quelque peu irritée même s'il ne s'agit là que d'une carapace contre la cruauté de la vie. Je n'y ai trouvé que peu d'intérêt (ou alors je suis vraiment fatiguée et suis passée à côté). A mon avis, rien de comparable avec De sang froid du même auteur.
Ah mince, je l'ai commandé. Tu me refroidis :|
La littérature est aussi une affaire de sensibilité et de subjectivité, et je connais plusieurs personnes qui ont trouvé ce livre formidable. Je ne partage pas leur enthousiasme, et peut-être qu'il n'en sera pas de même pour toi. J'ai hâte d'avoir ton avis sur cette lecture.
- *Ombre*Grand sage
Lu seulement deux livres en mai, mais 1500 pages en tout...
Roman de cape et d'épée.
Vingt ans après, de Dumas. Auteur toujours magique, qui m'emporte à chaque fois. Ses aventures pleines de péripéties, ses personnages hauts en couleur, ses reconstitutions historiques en forme de belles infidèles sont toujours des enchantements. Heureuse de retrouver mes mousquetaires chéris.
Livre dont l'auteur n'écrit pas dans sa langue maternelle.
Manderly for ever, de Tatiana de Rosnay. Je triche un peu, car l'auteur, franco-britannique, écrit dans les deux langues. Après le plaisir de Être ici est une splendeur, j'avais envie de lire une autre biographie d'artiste. J'ai choisi celle consacrée à Daphné du Maurier, qui a rencontré tant de succès. C'était intéressant, mais franchement, quelle platitude côté écriture. Ça m'a donné envie de lire d'autres du Maurier, mais pas du de Rosnay !
Pour caser (un peu aux forceps) ce dernier titre, j'ai déplacé Massacre des Innocents (dont je garde toujours un aussi bon souvenir) au défi 33 : récit dont une partie se déroule dans le désert, puisque les naufragés se retrouvent non sur une belle île façon robinsonnade mais sur un gigantesque caillou sans eau, sans nourriture et sans abri.
Vous m'avez donné envie de découvrir Camilleri, ce sera donc ma prochaine lecture, pour le défi polar du Sud.
Roman de cape et d'épée.
Vingt ans après, de Dumas. Auteur toujours magique, qui m'emporte à chaque fois. Ses aventures pleines de péripéties, ses personnages hauts en couleur, ses reconstitutions historiques en forme de belles infidèles sont toujours des enchantements. Heureuse de retrouver mes mousquetaires chéris.
Livre dont l'auteur n'écrit pas dans sa langue maternelle.
Manderly for ever, de Tatiana de Rosnay. Je triche un peu, car l'auteur, franco-britannique, écrit dans les deux langues. Après le plaisir de Être ici est une splendeur, j'avais envie de lire une autre biographie d'artiste. J'ai choisi celle consacrée à Daphné du Maurier, qui a rencontré tant de succès. C'était intéressant, mais franchement, quelle platitude côté écriture. Ça m'a donné envie de lire d'autres du Maurier, mais pas du de Rosnay !
Pour caser (un peu aux forceps) ce dernier titre, j'ai déplacé Massacre des Innocents (dont je garde toujours un aussi bon souvenir) au défi 33 : récit dont une partie se déroule dans le désert, puisque les naufragés se retrouvent non sur une belle île façon robinsonnade mais sur un gigantesque caillou sans eau, sans nourriture et sans abri.
Vous m'avez donné envie de découvrir Camilleri, ce sera donc ma prochaine lecture, pour le défi polar du Sud.
- RyuzakiNiveau 9
Semaine 23, défi 23, Un livre qui évoque les enfers : La naissance du Purgatoire, Jacques Le Goff
La naissance du Purgatoire est un livre d'histoire qui retrace l'apparition et le développement du concept de Purgatoire dans l'Eglise catholique aux alentours des XIIe-XIIIe siècles. L'idée centrale est de montrer comment le mot "purgatoire" est passé d'adjectif ("le feu purgatoire") à substantif ("le Purgatoire") et d'expliquer ce que cela révèle des nouvelles conceptions de l'au-delà qui naissent pendant le Moyen-Âge. Il s'agit d'un livre extrêmement érudit, très détaillé et franchement lassant. Le Goff cite tous les auteurs qui parlent du Purgatoire, et ceux-ci ayant tendance à se répéter, on a vite l'impression de relire toujours la même chose.
Ce fut sans doute une des lectures les plus laborieuses de l'année et très franchement, s'il n'y avait pas eu le défi néo, je n'aurais pas terminé. En même temps, c'est difficile d'en faire une critique négative puisque l'aspect rébarbatif et ennuyeux du livre n'est pas un défaut ici : c'est supposé être un ouvrage érudit et technique sur un sujet pointu. Bref, consultez-le, feuilletez-le, mais n'essayez pas de le lire d'une traite.
Verdict : érudit
Le Goff a écrit:À l'égard du nombre, car le Purgatoire va introduire dans l'eschatologie un calcul qui n'est pas celui des nombres symboliques ou de l'abolition de la mesure dans l'éternité mais au contraire un comput réaliste. Ce comptage est celui de la pratique judiciaire. Le Purgatoire est un enfer non à perpétuité mais à temps.
La naissance du Purgatoire est un livre d'histoire qui retrace l'apparition et le développement du concept de Purgatoire dans l'Eglise catholique aux alentours des XIIe-XIIIe siècles. L'idée centrale est de montrer comment le mot "purgatoire" est passé d'adjectif ("le feu purgatoire") à substantif ("le Purgatoire") et d'expliquer ce que cela révèle des nouvelles conceptions de l'au-delà qui naissent pendant le Moyen-Âge. Il s'agit d'un livre extrêmement érudit, très détaillé et franchement lassant. Le Goff cite tous les auteurs qui parlent du Purgatoire, et ceux-ci ayant tendance à se répéter, on a vite l'impression de relire toujours la même chose.
Ce fut sans doute une des lectures les plus laborieuses de l'année et très franchement, s'il n'y avait pas eu le défi néo, je n'aurais pas terminé. En même temps, c'est difficile d'en faire une critique négative puisque l'aspect rébarbatif et ennuyeux du livre n'est pas un défaut ici : c'est supposé être un ouvrage érudit et technique sur un sujet pointu. Bref, consultez-le, feuilletez-le, mais n'essayez pas de le lire d'une traite.
Verdict : érudit
- PointàlaligneExpert
n°33. Un livre dont une partie se déroule dans un désert : la biographie de Rimbaud de Jean-Luc Steinmetz. Une relecture que je voulais faire depuis un moment. La fin de la vie du poète, reconstituée tant bien que mal à partir de photographies pas toutes identifiées et de la correspondance des proches et de Rimbaud lui-même, est aussi émouvante que mystérieuse.
- Spoiler:
- FrisouilleEnchanteur
liskaya a écrit:Ça me tente bien aussi ça... Tu crois que ça pourrait correspondre à un autre défi, frisouille ?Frisouille a écrit:Défi 37: Peste et choléra de Patrick Deville
Biographie d'Alexandre Yersin, scientifique de " la bande à Pasteur", découvreur des bacilles de la peste puis plus tard de celui du choléra, exterminateur donc de deux grands fléaux et voyageur dévoré d'une curiosité insatiable, rebelle aux honneurs et au carcan des responsabilités.
Plume alerte et récit passionnant, j'ai beaucoup aimé alors que j'étais pour le moins circonspecte avant de commencer.
Excuse moi je n'avais pas vu ton message.
Les défis 7,22 et 45 sont susceptibles de correspondre. Et je t'encourage à le découvrir, un des plus intéressants pour moi lus cette année.
Là je peine sur un roman de Saramago, pourtant pas très long...
- ValorNiveau 9
Je lis aussi Saramago (L'aveuglement) en ce moment pour le défi n°28 et je dois dire que ma lecture est lente et peu confortable du fait de la mise en page et de la syntaxe : peu de ponctuation, d'énormes paragraphes sans respiration…dans une recherche d'oppression imitative. Le pire, ce sont les dialogues : pas de marquages typographiques et de retours à la ligne pour signaler la prise de parole et les changements d'interlocuteurs… Bref, une lecture intéressante mais exigeante.
Cela me change de la fluidité de Gioconda de Nikos Kokantzis (défi n°43), court roman racontant, avec beaucoup de sensualité, les premiers émois amoureux de deux adolescents, Gioconda et Nikos, à Thessalonique pendant l'Occupation allemande. Certes, l'Histoire se chargera de séparer cruellement les deux amoureux (Gioconda étant Juive) mais au moins auront-ils connu l'amour fou et l'ivresse de l'étreinte des corps.
Récit autobiographique touchant et agréable à lire.
Cela me change de la fluidité de Gioconda de Nikos Kokantzis (défi n°43), court roman racontant, avec beaucoup de sensualité, les premiers émois amoureux de deux adolescents, Gioconda et Nikos, à Thessalonique pendant l'Occupation allemande. Certes, l'Histoire se chargera de séparer cruellement les deux amoureux (Gioconda étant Juive) mais au moins auront-ils connu l'amour fou et l'ivresse de l'étreinte des corps.
Récit autobiographique touchant et agréable à lire.
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