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- MC311Niveau 10
Il me semble que l'organisation de la journée de solidarité doit être prévue et mentionnée au CA au cours du 1e trimestre. Donc si cela n'a pas été fait dans ton établissement (cf compte-rendus de CA), je ne crois pas que l'on puisse effectuer un retrait de salaire.
Dans le collège d'une de mes amies, ils organisent depuis 3 ou 4 ans des portes ouvertes pour les futurs 6e à partir de 16/17 h. Cette année, c'est journée complète, donc dès le matin, avec, en même temps, passage de l'oral du brevet pour les 3e (le vrai, pas un oral blanc). Précisions utiles : son collège n'a aucun problème de recrutement, les sections spécifiques à l'établissement sont à peine présentées ce jour-là ...
Dans le collège d'une de mes amies, ils organisent depuis 3 ou 4 ans des portes ouvertes pour les futurs 6e à partir de 16/17 h. Cette année, c'est journée complète, donc dès le matin, avec, en même temps, passage de l'oral du brevet pour les 3e (le vrai, pas un oral blanc). Précisions utiles : son collège n'a aucun problème de recrutement, les sections spécifiques à l'établissement sont à peine présentées ce jour-là ...
- LeclochardEmpereur
pogonophile a écrit:Rendash a écrit:Tu vas voir qu'un jour, on ira jusqu'à nous demander de sourire aux clients
Aux prospects, pardon
Personne n'aime ça, tout le monde le déplore, mais c'est ça ou encore plus de fuite vers le privé...
En quoi est-ce un problème ? Je ne comprends pas l'argument. Le privé (sous contrat) respecte les programmes; ses enseignants sont aussi performants que ceux du public. Ils ne maltraitent pas les élèves. Or, ce qui compte, c'est bien leur réussite scolaire, non ?
Précision: je suis dans une académie où il y a autant d'élèves scolarisés dans le public que dans le privé.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Philomène87Grand sage
Disons que pour que chacun puisse garder son poste dans son établissement, personne n'a envie que les élèves aillent chez la concurrence.
En fait, ce que craignent certains établissements, c'est de devoir fermer des classes.
En fait, ce que craignent certains établissements, c'est de devoir fermer des classes.
- roxanneOracle
Mais je reviens à cette date du 21 juin, fête de la musique donc.Je pense que tu ne dois pas être la seule non dispo, sans parler des familles.
- AnguaGrand sage
roxanne a écrit:Déjà, portes ouvertes le 21 juin au soir, il va y avoir foule ! Si c'est la fête d'école, il manquera des parents. Il y a un concert au moins? Entre les enfants qui font de la musique, les fêtes d La date est idiote de toute façon, toutes les JPO sont faites. Après, j'ai vu mon neveu qui rentre en 6e , ça a rassuré un peu les parents, ils ont vu des profs, des salles. Mais c'était un vendredi de 16 heures à 20 heures, il y a mois déjà.
La fête de l'école de mon fils est dans un autre secteur ! C'est donc sans incidence...
roxanne a écrit:Mais je reviens à cette date du 21 juin, fête de la musique donc.Je pense que tu ne dois pas être la seule non dispo, sans parler des familles.
Ça...
Ça a été voté. Au 2e trimestre, tu crois que ça change beaucoup de choses ?MC311 a écrit:Il me semble que l'organisation de la journée de solidarité doit être prévue et mentionnée au CA au cours du 1e trimestre. Donc si cela n'a pas été fait dans ton établissement (cf compte-rendus de CA), je ne crois pas que l'on puisse effectuer un retrait de salaire.
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- roxanneOracle
21 ou 22, c'est une mauvaise date de toute façon. Fin juin, il y a les fêtes diverses, spectacles et autres.
- Petit poisNiveau 9
gauvain31 a écrit:Philomène87 a écrit:L'ancienne cde nous avait dit qu'il fallait "plaire aux élèves", parce que qu'on le veuille ou non, c'était eux qui choisissaient leur école pour la plupart, et les parents suivaient. Cela dit la gestion de l'établissement et du personnel était catastrophique, ça allait très bien avec les phrases hallucinogènes qu'elle pouvait nous sortir.
Je lui aurais répondu que je ne jouerai pas à la fille de petite vertu :lol: Tant qu'à faire autant délirer ensemble : ca peut être amusant d'avoir une CDE aussi perchée qu'elle . Sinon oui compassion pour toute l'équipe , j'espère que cette dame a pris sa retraite
Et si ce n'était pas le cas ...
On peut s'interroger sur les arrières pensées des Directions diocésaines qui nomment ce genre de cde dans un établissement. On pourrait penser que ce sont des "nettoyeurs" dont la mission est de conduire certaines structures vers la fermeture. On peut imaginer le scénario.
La gestion financière consiste à diminuer les charges, donc à supprimer le plus de personnels d'encadrement possible (Les surveillants, les administratifs, le personnel d'entretien sont à la charge de l'établissement dans le privé). Les professeurs voient leur motivation décroitre : dégoûtés par les conditions d'exercice et les "idées hallucinatoires" de la direction, ils demandent leur mutation ou rongent leur frein en silence. L'ambiance devient irrespirable car les jeunes profs craignent pour leur poste, les plus anciens pleurent ce qu'est devenu leur école où il faisait si bon vivre. La discipline part en coui... et les situations ubuesques se multiplient. Les (bons) élèves fuient vers d'autres lycées, publics ou privés.
Et le jour où il y a 30 inscriptions de moins en Seconde, il est impératif de signifier aux professeurs qu'ils n'en sont pas responsables (On leur dit même qu'ils sont au top !), mais qu'il faut réfléchir à une "autre fonctionnement". Les séances de cours passent à 50 mn et les profs doivent des "restitutions" : pour un temps complet, ils feront 21 séances de 50 mn ou seront désignés pour remplacer bénévolement un collègue absent ... La répartition de la DGH devient aberrante. Les profs sont affectés à des ateliers d'origami car les heures de soutien sont supprimées ... Cela permet de répondre aux demandes d'innovations de l'EN ! Et bien sûr toute velléité de résistance est systématiquement considérée comme de la mauvaise volonté et se termine par une convocation au bureau de la cde où l'entretien sera froid et à charge. Ce sera aussi l'occasion de voir que la cde existe puisqu'elle ne vient jamais en salle des profs ...
Et un jour l'établissement est fermé au profit de l'autre gros bahut de la ville voisine ... La DDEC récupère un joli patrimoine immobilier qu'elle peut rentabiliser. en le vendant à un consortium de maisons de retraite. Les profs chercheront un autre poste, s'ils n'ont pas été poussés à bout et à la démission ; ou joueront aux filles de petites vertu pour sauver leur emploi et décrocher un poste dans un mouvement de l'emploi bien opaque. Les parents s'en accommoderont : de
Mais ceci n'est que pure fiction, hein !
- User17095Érudit
Leclochard a écrit:
En quoi est-ce un problème ? Je ne comprends pas l'argument. Le privé (sous contrat) respecte les programmes; ses enseignants sont aussi performants que ceux du public. Ils ne maltraitent pas les élèves. Or, ce qui compte, c'est bien leur réussite scolaire, non ?
Précision: je suis dans une académie où il y a autant d'élèves scolarisés dans le public que dans le privé.
C'est un problème, parce que si tous les profils d'élèves solides vont dans le privé, je compose mes classes avec tous ceux en difficulté - et comme le faisait remarquer @Philomène87, on a vite fait de perdre une division complète, donc des heures, donc des postes.
(et quand je vois revenir les élèves en 3e et que j'observe leur niveau... disons que la performance est variable d'un établissement à l'autre hein !)
- Philomène87Grand sage
Petit pois a écrit:gauvain31 a écrit:Philomène87 a écrit:L'ancienne cde nous avait dit qu'il fallait "plaire aux élèves", parce que qu'on le veuille ou non, c'était eux qui choisissaient leur école pour la plupart, et les parents suivaient. Cela dit la gestion de l'établissement et du personnel était catastrophique, ça allait très bien avec les phrases hallucinogènes qu'elle pouvait nous sortir.
Je lui aurais répondu que je ne jouerai pas à la fille de petite vertu :lol: Tant qu'à faire autant délirer ensemble : ca peut être amusant d'avoir une CDE aussi perchée qu'elle . Sinon oui compassion pour toute l'équipe , j'espère que cette dame a pris sa retraite
Et si ce n'était pas le cas ...
On peut s'interroger sur les arrières pensées des Directions diocésaines qui nomment ce genre de cde dans un établissement. On pourrait penser que ce sont des "nettoyeurs" dont la mission est de conduire certaines structures vers la fermeture. On peut imaginer le scénario.
La gestion financière consiste à diminuer les charges, donc à supprimer le plus de personnels d'encadrement possible (Les surveillants, les administratifs, le personnel d'entretien sont à la charge de l'établissement dans le privé). Les professeurs voient leur motivation décroitre : dégoûtés par les conditions d'exercice et les "idées hallucinatoires" de la direction, ils demandent leur mutation ou rongent leur frein en silence. L'ambiance devient irrespirable car les jeunes profs craignent pour leur poste, les plus anciens pleurent ce qu'est devenu leur école où il faisait si bon vivre. La discipline part en coui... et les situations ubuesques se multiplient. Les (bons) élèves fuient vers d'autres lycées, publics ou privés.
Et le jour où il y a 30 inscriptions de moins en Seconde, il est impératif de signifier aux professeurs qu'ils n'en sont pas responsables (On leur dit même qu'ils sont au top !), mais qu'il faut réfléchir à une "autre fonctionnement". Les séances de cours passent à 50 mn et les profs doivent des "restitutions" : pour un temps complet, ils feront 21 séances de 50 mn ou seront désignés pour remplacer bénévolement un collègue absent ... La répartition de la DGH devient aberrante. Les profs sont affectés à des ateliers d'origami car les heures de soutien sont supprimées ... Cela permet de répondre aux demandes d'innovations de l'EN ! Et bien sûr toute velléité de résistance est systématiquement considérée comme de la mauvaise volonté et se termine par une convocation au bureau de la cde où l'entretien sera froid et à charge. Ce sera aussi l'occasion de voir que la cde existe puisqu'elle ne vient jamais en salle des profs ...
Et un jour l'établissement est fermé au profit de l'autre gros bahut de la ville voisine ... La DDEC récupère un joli patrimoine immobilier qu'elle peut rentabiliser. en le vendant à un consortium de maisons de retraite. Les profs chercheront un autre poste, s'ils n'ont pas été poussés à bout et à la démission ; ou joueront aux filles de petites vertu pour sauver leur emploi et décrocher un poste dans un mouvement de l'emploi bien opaque. Les parents s'en accommoderont : decouteuxgros efforts de communication ont été mis en place pour garder les futurs élèves au sein de l'institution privée.
Mais ceci n'est que pure fiction, hein !
Je précise aux néos qui ne nous connaissent pas que Petit Pois a eu la chance immense de récupérer ma cde.
Le monde est petit !
- Philomène87Grand sage
pogonophile a écrit:
(et quand je vois revenir les élèves en 3e et que j'observe leur niveau... disons que la performance est variable d'un établissement à l'autre hein !)
Ce n'est pas forcément le meilleur indicateur.
En général, un élève n'a pas de raison de changer d'établissement s'il n'éprouve pas de difficulté dans celui où il est (ou alors, question financière, les parents ne peuvent plus payer le privé).
Quand nous recevons des élèves en cours de cursus, venant du public, ce sont généralement des élèves en grande difficulté. De même, les élèves que nous perdons en milieu de collège, sont également des élèves qui ne dépassent pas les 8 de moyenne. Les parents se disent que les profs doivent être nuls et le changent d'établissement en espérant que ça ira mieux. Ca donne des interprétations faussées sur l'incompétence supposée des profs de l'autre établissement.
J'ai des collègues qui tombent à fond dedans. Un notamment, qui dit en parlant d'un prof du public qu'il connaît "celui-là, il fait n'importe quoi, mais bon c'est le public aussi". Je lui avais répondu qu'il avait passé le même concours que lui (ils sont de la même matière), qu'il avait été inspecté par les mêmes personnes, et qu'il aurait très bien pu s'inscrire pour le concours privé et il serait chez nous. Et s'il était chez nous, il serait aussi "incompétent" (je mets des guillemets car ce n'est pas moi qui le dis).
- User17095Érudit
Tu as tout à fait raison sur le cas général, il faut se garder de l'effet d'optique, mais là j'évoquais les élèves qui vont en privé jusqu'en 4e, puis retournent dans le public en 3e pour Affelnet à Paris.
- Petit poisNiveau 9
Tu as certainement raison Pogonophile !
Je pense que l'enseignement catholique finistérien n'a que peu de choses à voir avec le privé catho de Paris. J'ai eu l'occasion de vivre une semaine dans un établissement sous contrat de la riche banlieue parisienne. J'ai vécu dans un autre monde !!! Locaux de haut standing, équipements de luxe, élèves de CSP élevées et équipe de profs très standing aussi ! Je dénotais avec mes baskets !!!! Je retrouve aussi ces deux réalités dans les réactions lues ici et là vis à vis l'enseignement privé.
Dans ma petite ville, je fréquente les collègues de l'enseignement public voisin. Nous avons les mêmes préoccupations quotidiennes. Nous avons les mêmes élèves migrateurs. Même si on arrive parfois à s'accrocher sur les modes de fonctionnement des uns et des autres, la guerre scolaire privé-public n'a plus lieu d'être ... En tous cas pour les profs lambda comme moi. Je rigole bien quand la cde évoque l'établissement public voisin en des termes de concurrence !!!
Cette opposition renaitra peut être avec la réforme en cours et je suis la première à le déplorer.
Il n'empêche que ce sont nos meilleurs élèves qui s'en vont vers le collège-lycée public voisin. Tout simplement parce que la gestion de notre établissement est catastrophique et que les propositions de l'établissement voisin tiennent la route. Contrairement à ce que je lis souvent, nous avons aussi un grand nombre d'enfants de familles en difficultés ...
Les organismes sociaux sont doublés par des associations catholiques qui ont l'avantage de la proximité et de la réactivité que n'ont plus les services publics. Ici, le grand déménagement de ces services est bel et bien accompli. La situation socio-économique de la ville se dégrade à grands pas. Nous avons été une cité prospère où les clivages sociaux se retrouvaient dans le choix public-privé. Mais c'est du passé. Des familles naufragées sont prises en charge par le secours catholique, le conseil paroissial et tuti : leurs enfants sont les écoles privées et bénéficient des encouragements nécessaires pour y rester ... Si ça s'arrête, elles cherchent ailleurs.
Un signe : la caisse de solidarité de l'école intervenait pour aider les familles à financer les voyages scolaires organisés par l'établissement. Cela est terminé : cette caisse sert à subventionner les frais de scolarité ou de cantine des familles en difficultés. Et les forfaits versés par l'Etat alimentent le compte bancaire de l’établissement qui n'a pas su arrêter sa frénésie d'investissement immobilier, comme à la belle époque. Révélateur de la politique actuelle et récente de l'établissement. Il est curieux de constater que lors des réunions, le nombre d'élèves est systématiquement relié la situation financière de l'établissement ! Ceci va relancer le vieux débat sur l'enseignement privé : je n'y suis pour rien et ne vous donne qu'un constat. Je n'ai aucun moyen de changer les choses, sinon d'user de mon bulletin de vote. Ce que je fais.
On garde les élèves par tous les moyens. Et c'est la même ligne décisionnelle qui est appliquée dans la gestion des cas d'indiscipline, de contestation des notes, de choix d'orientation, etc ...
Je suis très critique et j'assume de cracher dans la soupière qui me fournit un poste. Mais je n'oublie pas que mon salaire vient d'ailleurs et que je n'irai pas à l'encontre mes propres valeurs. Je supporte de moins en moins cette situation : mais trop vieille pour me rediriger vers le public, je reste ... Cela ne m'empêche pas d'essayer de bien faire mon travail de prof. Cela me vaut des relations avec la direction qui ne sont pas toujours agréables à vivre.
Quand les deux deviendront incompatible, je démissionnerai. Et je n'en suis pas loin.
Je pense que l'enseignement catholique finistérien n'a que peu de choses à voir avec le privé catho de Paris. J'ai eu l'occasion de vivre une semaine dans un établissement sous contrat de la riche banlieue parisienne. J'ai vécu dans un autre monde !!! Locaux de haut standing, équipements de luxe, élèves de CSP élevées et équipe de profs très standing aussi ! Je dénotais avec mes baskets !!!! Je retrouve aussi ces deux réalités dans les réactions lues ici et là vis à vis l'enseignement privé.
Dans ma petite ville, je fréquente les collègues de l'enseignement public voisin. Nous avons les mêmes préoccupations quotidiennes. Nous avons les mêmes élèves migrateurs. Même si on arrive parfois à s'accrocher sur les modes de fonctionnement des uns et des autres, la guerre scolaire privé-public n'a plus lieu d'être ... En tous cas pour les profs lambda comme moi. Je rigole bien quand la cde évoque l'établissement public voisin en des termes de concurrence !!!
Cette opposition renaitra peut être avec la réforme en cours et je suis la première à le déplorer.
Il n'empêche que ce sont nos meilleurs élèves qui s'en vont vers le collège-lycée public voisin. Tout simplement parce que la gestion de notre établissement est catastrophique et que les propositions de l'établissement voisin tiennent la route. Contrairement à ce que je lis souvent, nous avons aussi un grand nombre d'enfants de familles en difficultés ...
Les organismes sociaux sont doublés par des associations catholiques qui ont l'avantage de la proximité et de la réactivité que n'ont plus les services publics. Ici, le grand déménagement de ces services est bel et bien accompli. La situation socio-économique de la ville se dégrade à grands pas. Nous avons été une cité prospère où les clivages sociaux se retrouvaient dans le choix public-privé. Mais c'est du passé. Des familles naufragées sont prises en charge par le secours catholique, le conseil paroissial et tuti : leurs enfants sont les écoles privées et bénéficient des encouragements nécessaires pour y rester ... Si ça s'arrête, elles cherchent ailleurs.
Un signe : la caisse de solidarité de l'école intervenait pour aider les familles à financer les voyages scolaires organisés par l'établissement. Cela est terminé : cette caisse sert à subventionner les frais de scolarité ou de cantine des familles en difficultés. Et les forfaits versés par l'Etat alimentent le compte bancaire de l’établissement qui n'a pas su arrêter sa frénésie d'investissement immobilier, comme à la belle époque. Révélateur de la politique actuelle et récente de l'établissement. Il est curieux de constater que lors des réunions, le nombre d'élèves est systématiquement relié la situation financière de l'établissement ! Ceci va relancer le vieux débat sur l'enseignement privé : je n'y suis pour rien et ne vous donne qu'un constat. Je n'ai aucun moyen de changer les choses, sinon d'user de mon bulletin de vote. Ce que je fais.
On garde les élèves par tous les moyens. Et c'est la même ligne décisionnelle qui est appliquée dans la gestion des cas d'indiscipline, de contestation des notes, de choix d'orientation, etc ...
Je suis très critique et j'assume de cracher dans la soupière qui me fournit un poste. Mais je n'oublie pas que mon salaire vient d'ailleurs et que je n'irai pas à l'encontre mes propres valeurs. Je supporte de moins en moins cette situation : mais trop vieille pour me rediriger vers le public, je reste ... Cela ne m'empêche pas d'essayer de bien faire mon travail de prof. Cela me vaut des relations avec la direction qui ne sont pas toujours agréables à vivre.
Quand les deux deviendront incompatible, je démissionnerai. Et je n'en suis pas loin.
- MC311Niveau 10
J'ai trouvé sur le site du SNES : "les délais fixés par la note de service ministérielle 2005-182 sont impératifs : « avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire en cours », soit le 31 décembre. Ainsi, à défaut de consultation et de décision dans ce délai (passage en Conseil d’administration), la journée dite « de solidarité » reste fixée au lundi de Pentecôte". Donc je crois que tu ne risques rien à ne pas aller à ces portes ouvertes, ou, si tu préfères, à faire acte de présence pendant un temps très court.Angua a écrit:Ça a été voté. Au 2e trimestre, tu crois que ça change beaucoup de choses ?MC311 a écrit:Il me semble que l'organisation de la journée de solidarité doit être prévue et mentionnée au CA au cours du 1e trimestre. Donc si cela n'a pas été fait dans ton établissement (cf compte-rendus de CA), je ne crois pas que l'on puisse effectuer un retrait de salaire.
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- AnguaGrand sage
MC311 a écrit:J'ai trouvé sur le site du SNES : "les délais fixés par la note de service ministérielle 2005-182 sont impératifs : « avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire en cours », soit le 31 décembre. Ainsi, à défaut de consultation et de décision dans ce délai (passage en Conseil d’administration), la journée dite « de solidarité » reste fixée au lundi de Pentecôte". Donc je crois que tu ne risques rien à ne pas aller à ces portes ouvertes, ou, si tu préfères, à faire acte de présence pendant un temps très court.Angua a écrit:Ça a été voté. Au 2e trimestre, tu crois que ça change beaucoup de choses ?MC311 a écrit:Il me semble que l'organisation de la journée de solidarité doit être prévue et mentionnée au CA au cours du 1e trimestre. Donc si cela n'a pas été fait dans ton établissement (cf compte-rendus de CA), je ne crois pas que l'on puisse effectuer un retrait de salaire.
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Voilà une info TRÈS intéressante...
- kaktus65Niveau 10
Leclochard a écrit:pogonophile a écrit:Rendash a écrit:Tu vas voir qu'un jour, on ira jusqu'à nous demander de sourire aux clients
Aux prospects, pardon
Personne n'aime ça, tout le monde le déplore, mais c'est ça ou encore plus de fuite vers le privé...
En quoi est-ce un problème ? Je ne comprends pas l'argument. Le privé (sous contrat) respecte les programmes; ses enseignants sont aussi performants que ceux du public. Ils ne maltraitent pas les élèves. Or, ce qui compte, c'est bien leur réussite scolaire, non ?
Précision: je suis dans une académie où il y a autant d'élèves scolarisés dans le public que dans le privé.
+1000 . Ce serait bon d'arrêter cette guéguerre public-privé qui semble bien entretenue par l'EN. :decu:
J'ai connu tous les cas, des élèves venant du public d'un niveau très faible, d’excellents élèves fuyant un collège public mal famé, de bons élèves de chez nous qui partaient dans le public car ras-le-bol du privé j'en passe et des meilleures. Cela dépend surtout des établissements, de leur environnement et de la politique des CDE, il faut bien le dire.
- Philomène87Grand sage
@Kaktus
L'argument souvent avancé par ceux qui se disent pompeusement être des "hussards noirs", et qu'ils sont fiers de bosser dans des zones compliquées parce qu'au moins ils se sentent utiles (sic), autrement dit les profs qui bossent ailleurs ne servent à rien, c'est que le privé est élitiste, contraire à l'égalité républicaine parce qu'il faut payer, et que, bordel, c'est financé par nos impôts.
Ce qu'ils ne disent pas, c'est que le principe de la carte scolaire est tout aussi élitiste dans certains cas, car les établissements publics de centre-ville sont évidemment réservés à ceux qui peuvent se payer un logement aux alentours. Et je ne parle pas que du lycée Henri IV, aucune ville n'y échappe. Par contre, les établissements privés de province, eux, acceptent bel et bien tout le monde. Pas besoin de déménager et de payer un super loyer. Il suffit de payer 45 balles par mois si on a les moyens, la moitié si on a moins de moyens, et 0 balle si on n'a rien du tout.
Par ailleurs, si les établissements privés n'existaient pas, tous ces gosses-là seraient de toute façon scolarisés... avec nos impôts. Donc ça ne changerait rien. Enfin, si : vu que l'Etat serait obligé de prendre en charge tous ces locaux et personnels administratifs en plus (à la charge de l'OGEC actuellement), ça coûterait beaucoup plus cher.
Pour finir, je vais dire une chose qui va certainement choquer, mais je suis FAVORABLE à l'enseignement privé, et c'est pour cette raison, pour le cautionner que je l'ai choisi. Pourquoi je suis favorable ? Car je reste très étroitement attachée à la liberté d'instruction que l'on doit avoir pour ses enfants, et à la liberté de choisir son établissement, ce que ne permet pas l'école publique avec le principe de la carte scolaire.
L'argument souvent avancé par ceux qui se disent pompeusement être des "hussards noirs", et qu'ils sont fiers de bosser dans des zones compliquées parce qu'au moins ils se sentent utiles (sic), autrement dit les profs qui bossent ailleurs ne servent à rien, c'est que le privé est élitiste, contraire à l'égalité républicaine parce qu'il faut payer, et que, bordel, c'est financé par nos impôts.
Ce qu'ils ne disent pas, c'est que le principe de la carte scolaire est tout aussi élitiste dans certains cas, car les établissements publics de centre-ville sont évidemment réservés à ceux qui peuvent se payer un logement aux alentours. Et je ne parle pas que du lycée Henri IV, aucune ville n'y échappe. Par contre, les établissements privés de province, eux, acceptent bel et bien tout le monde. Pas besoin de déménager et de payer un super loyer. Il suffit de payer 45 balles par mois si on a les moyens, la moitié si on a moins de moyens, et 0 balle si on n'a rien du tout.
Par ailleurs, si les établissements privés n'existaient pas, tous ces gosses-là seraient de toute façon scolarisés... avec nos impôts. Donc ça ne changerait rien. Enfin, si : vu que l'Etat serait obligé de prendre en charge tous ces locaux et personnels administratifs en plus (à la charge de l'OGEC actuellement), ça coûterait beaucoup plus cher.
Pour finir, je vais dire une chose qui va certainement choquer, mais je suis FAVORABLE à l'enseignement privé, et c'est pour cette raison, pour le cautionner que je l'ai choisi. Pourquoi je suis favorable ? Car je reste très étroitement attachée à la liberté d'instruction que l'on doit avoir pour ses enfants, et à la liberté de choisir son établissement, ce que ne permet pas l'école publique avec le principe de la carte scolaire.
- HélipsProphète
kaktus65 a écrit:Leclochard a écrit:pogonophile a écrit:Rendash a écrit:Tu vas voir qu'un jour, on ira jusqu'à nous demander de sourire aux clients
Aux prospects, pardon
Personne n'aime ça, tout le monde le déplore, mais c'est ça ou encore plus de fuite vers le privé...
En quoi est-ce un problème ? Je ne comprends pas l'argument. Le privé (sous contrat) respecte les programmes; ses enseignants sont aussi performants que ceux du public. Ils ne maltraitent pas les élèves. Or, ce qui compte, c'est bien leur réussite scolaire, non ?
Précision: je suis dans une académie où il y a autant d'élèves scolarisés dans le public que dans le privé.
+1000 . Ce serait bon d'arrêter cette guéguerre public-privé qui semble bien entretenue par l'EN. :decu:
J'ai connu tous les cas, des élèves venant du public d'un niveau très faible, d’excellents élèves fuyant un collège public mal famé, de bons élèves de chez nous qui partaient dans le public car ras-le-bol du privé j'en passe et des meilleures. Cela dépend surtout des établissements, de leur environnement et de la politique des CDE, il faut bien le dire.
Comme l'ont déjà expliqué Philomène et Pogonophile, il s'agit pour un établissement donné, public ou privé en fait, d'éviter des fermetures de classes, donc de postes, c'est tout. Il n'y avait pas dans la phrase "c'est ça ou encore plus de fuite vers le privé..." de "le privé c'est pas bien", mais juste "pour l'établissement où je suis, pour les collègues qui y sont, des élèves qui vont dans le privé, c'est un risque de fermeture de postes".
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- PointàlaligneExpert
Hélips a écrit:Comme l'ont déjà expliqué Philomène et Pogonophile, il s'agit pour un établissement donné, public ou privé en fait, d'éviter des fermetures de classes, donc de postes, c'est tout. Il n'y avait pas dans la phrase "c'est ça ou encore plus de fuite vers le privé..." de "le privé c'est pas bien", mais juste "pour l'établissement où je suis, pour les collègues qui y sont, des élèves qui vont dans le privé, c'est un risque de fermeture de postes".
On est bien d'accord sur le risque ! mais les portes ouvertes montrent aussi nos faiblesses. Quand le privé local exhibe de beaux locaux, un matériel flambant neuf, des TBI en veux-tu en voilà, des photos de stage de voile et de voyages prestigieux... les JPO sont loin d'être à notre avantage, par comparaison.
- LeclochardEmpereur
pogonophile a écrit:Leclochard a écrit:
En quoi est-ce un problème ? Je ne comprends pas l'argument. Le privé (sous contrat) respecte les programmes; ses enseignants sont aussi performants que ceux du public. Ils ne maltraitent pas les élèves. Or, ce qui compte, c'est bien leur réussite scolaire, non ?
Précision: je suis dans une académie où il y a autant d'élèves scolarisés dans le public que dans le privé.
C'est un problème, parce que si tous les profils d'élèves solides vont dans le privé, je compose mes classes avec tous ceux en difficulté - et comme le faisait remarquer @Philomène87, on a vite fait de perdre une division complète, donc des heures, donc des postes.
(et quand je vois revenir les élèves en 3e et que j'observe leur niveau... disons que la performance est variable d'un établissement à l'autre hein !)
C'est le meilleur argument. Je comprends que ce soit problématique d'avoir des classes "déséquilibrées", si les meilleurs partent ou qu'on se retrouve avec deux tiers de garçons ou plus de redoublants que la moyenne.
La perte des postes est-elle une peur réelle ou fantasmée ? est-ce la principale cause des suppressions de postes ? Je me rappelle qu'en RP, le collège privé voisin du nôtre était déjà surchargé: il refusait du monde. On ne s'est jamais senti en concurrence également parce que de nombreux élèves demandaient des dérogations pour venir chez nous. A Paris, c'est peut-être autre chose. Comme disait un intervenant, le rapport privé/public n'est pas le même en Bretagne non plus où les élèves sont à peu près les mêmes et les effectifs équilibrés.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- kioupsPBTHabitué du forum
Pointàlaligne a écrit:Hélips a écrit:Comme l'ont déjà expliqué Philomène et Pogonophile, il s'agit pour un établissement donné, public ou privé en fait, d'éviter des fermetures de classes, donc de postes, c'est tout. Il n'y avait pas dans la phrase "c'est ça ou encore plus de fuite vers le privé..." de "le privé c'est pas bien", mais juste "pour l'établissement où je suis, pour les collègues qui y sont, des élèves qui vont dans le privé, c'est un risque de fermeture de postes".
On est bien d'accord sur le risque ! mais les portes ouvertes montrent aussi nos faiblesses. Quand le privé local exhibe de beaux locaux, un matériel flambant neuf, des TBI en veux-tu en voilà, des photos de stage de voile et de voyages prestigieux... les JPO sont loin d'être à notre avantage, par comparaison.
Ca peut aussi être le public qui a de beaux locaux, du matériel, des TBI, des séjours dans les Pyrénées...
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- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- User17095Érudit
Angua a écrit:MC311 a écrit:J'ai trouvé sur le site du SNES : "les délais fixés par la note de service ministérielle 2005-182 sont impératifs : « avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire en cours », soit le 31 décembre. Ainsi, à défaut de consultation et de décision dans ce délai (passage en Conseil d’administration), la journée dite « de solidarité » reste fixée au lundi de Pentecôte". Donc je crois que tu ne risques rien à ne pas aller à ces portes ouvertes, ou, si tu préfères, à faire acte de présence pendant un temps très court.Angua a écrit:Ça a été voté. Au 2e trimestre, tu crois que ça change beaucoup de choses ?MC311 a écrit:Il me semble que l'organisation de la journée de solidarité doit être prévue et mentionnée au CA au cours du 1e trimestre. Donc si cela n'a pas été fait dans ton établissement (cf compte-rendus de CA), je ne crois pas que l'on puisse effectuer un retrait de salaire.
..
Voilà une info TRÈS intéressante...
Je pense que tu obtiendras plus cette fois-ci et les suivantes en trouvant un arrangement consensuel, plutôt qu'en brandissant un texte.
En effet, en admettant que la lecture du SNES soit exacte (je n'ai pas regardé de près), soit tu l'utilises pour te faire dispenser toi, et vois l'ambiance avec tes collègues, soit beaucoup font de même et vous fichez en l'air la journée et sa préparation. Aucune des deux solutions ne me semble recommandable...
- LeclochardEmpereur
kioupsPBT a écrit:Pointàlaligne a écrit:Hélips a écrit:Comme l'ont déjà expliqué Philomène et Pogonophile, il s'agit pour un établissement donné, public ou privé en fait, d'éviter des fermetures de classes, donc de postes, c'est tout. Il n'y avait pas dans la phrase "c'est ça ou encore plus de fuite vers le privé..." de "le privé c'est pas bien", mais juste "pour l'établissement où je suis, pour les collègues qui y sont, des élèves qui vont dans le privé, c'est un risque de fermeture de postes".
On est bien d'accord sur le risque ! mais les portes ouvertes montrent aussi nos faiblesses. Quand le privé local exhibe de beaux locaux, un matériel flambant neuf, des TBI en veux-tu en voilà, des photos de stage de voile et de voyages prestigieux... les JPO sont loin d'être à notre avantage, par comparaison.
Ca peut aussi être le public qui a de beaux locaux, du matériel, des TBI, des séjours dans les Pyrénées...
Oui. L'an dernier, l'école publique de mes enfants avaient des moyens grâce aux soutiens de l'association des parents et la commune (cela se voyait à tous les niveaux : grands locaux neufs, ordinateurs, sorties diverses au cinéma, à la mer.., matériels sportifs ou ludiques vraiment chouettes..) tandis que l'école privée faisait fort modeste. Objectivement, c'est un vrai mystère qu'elle arrive à recruter.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- User17095Érudit
Leclochard a écrit:
La perte des postes est-elle une peur réelle ou fantasmée ? est-ce la principale cause des suppressions de postes ? Je me rappelle qu'en RP, le collège privé voisin du nôtre était déjà surchargé: il refusait du monde. On ne s'est jamais senti en concurrence également parce que de nombreux élèves demandaient des dérogations pour venir chez nous. A Paris, c'est peut-être autre chose. Comme disait un intervenant, le rapport privé/public n'est pas le même en Bretagne non plus où les élèves sont à peu près les mêmes et les effectifs équilibrés.
Ce n'est pas la seule cause mais c'en est une.
Même si l'immobilier est compliqué à Paris, Saint Bidule parvient toujours à pousser les murs, construire un étage, une annexe, augmenter le nombre d'élèves par classe, quand elle veut aspirer les élèves. Et puis les transports y sont faciles, donc l'offre est accessible.
Quand, comme dans mon collège, tu as une réputation négative, bien pire que la réalité, c'est plutôt pas mal après trois ans de pèche aux élèves de remplir tes classes de 6e dès juin et de voir le nombre de demandes de départ fondre. Le but, c'est d'avoir des classes qui fonctionnent mieux, et de rentrer dans un cercle vertueux : classes qui tiennent -> meilleure réputation -> plus de demandes d'affectation des élèves comme des enseignants -> plus de stabilité -> classes qui tiennent d'autant mieux.
- AnguaGrand sage
pogonophile a écrit:Angua a écrit:MC311 a écrit:J'ai trouvé sur le site du SNES : "les délais fixés par la note de service ministérielle 2005-182 sont impératifs : « avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire en cours », soit le 31 décembre. Ainsi, à défaut de consultation et de décision dans ce délai (passage en Conseil d’administration), la journée dite « de solidarité » reste fixée au lundi de Pentecôte". Donc je crois que tu ne risques rien à ne pas aller à ces portes ouvertes, ou, si tu préfères, à faire acte de présence pendant un temps très court.Angua a écrit:
Ça a été voté. Au 2e trimestre, tu crois que ça change beaucoup de choses ?
Voilà une info TRÈS intéressante...
Je pense que tu obtiendras plus cette fois-ci et les suivantes en trouvant un arrangement consensuel, plutôt qu'en brandissant un texte.
En effet, en admettant que la lecture du SNES soit exacte (je n'ai pas regardé de près), soit tu l'utilises pour te faire dispenser toi, et vois l'ambiance avec tes collègues, soit beaucoup font de même et vous fichez en l'air la journée et sa préparation. Aucune des deux solutions ne me semble recommandable...
Je suis persuadée moi aussi que l'arrangement à l'amiable est la meilleure solution. C'est de toute façon ce que je veux privilégier (notre collège est déjà bien assez difficile comme ça, sur des sujets à mon avis prioritaires...). Seulement... je me méfie. Je me suis trouvée dans une situation où il m'a menacée de saisie sur salaire pour un truc que je refusais de faire... et pour lequel je n'avais strictement obligation.
- Fun fact:
- D'autres collègues étaient dans ce cas... je suis la seule à ne pas avoir cédé.
Depuis, on a discuté, on s'est détendu tous les deux, et il s'est même excusé. Fin de l'histoire. Disons que ce léger passif fait que l'information mérite quand même d'être considérée, au kazou, comme qui dirait...
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