- DerMaxHabitué du forum
Bonjour,
en lien avec les nouvelles épreuves, je cherche des textes (imaginaires ou non) qui permettent de travailler la réalisation cartographique.
en lien avec les nouvelles épreuves, je cherche des textes (imaginaires ou non) qui permettent de travailler la réalisation cartographique.
- Du genre le travail sur la Syldavie:
- « La Bordurie est située au nord de la péninsule (terre s’avançant dans la mer) de Syldavie. Elle a la forme d’un trapèze rectangle, sa frontière sud mesure 500 km, sa frontière nord 1000 km. Etirée sur 600 km, la côte ouest est perpendiculaire à la frontière sud. Le pays est bordé par deux mers, à l’ouest la mer du Ponant, à l’est la mer du Levant. Au Nord, la Bordurie a une frontière commune avec deux Etats : Austerlich à l’est et Tomania à l’ouest.
La Bordurie offre un espace très contrasté. Le nord est un espace agricole, le sud est un espace touristique, le centre est un espace industriel.
La Bordurie compte trois villes principales. Au centre du pays, la capitale Athena n’est pas la plus grande ville du pays malgré un million d’habitants. C’est Massilia sur la côte ouest, principal port (dans le centre industriel) qui constitue la plus importante ville de Bordurie avec quatre millions d’habitants. Sur la côte sud-est, Palavas (500 000 habitants) est une station balnéaire réputée. Une autoroute et une liaison TGV relient ces grandes villes.
Des migrations intérieures conduisent les paysans borduriens a migré vers le centre du pays. Fuyant la dictature, la Bordurie accueille de nombreux ressortissants de Tomania. Certains Syldaves passent leurs vacances en Bordurie. »
D’après Tintin et le sceptre d’Ottokar.
- Ou ça:
- L’île dont il s’agit ici est une île idéale, donc imaginaire. Elle se situerait idéalement dans l’océan Atlantique,
au large du Mexique, dans la mer des Caraïbes, profitant donc d’un climat tropical propice au
développement d’activités touristiques et agricoles spécifiques.
Notre île, vue du ciel, a une forme rectangulaire, longue et d’une largeur modeste.
La côte méridionale (= au sud) est tout à fait différente de celle du Nord. Elle est en effet très rocheuse alors que le littoral
septentrional est bordé de larges plages de sable fin. Le littoral, au Nord, est donc très prisé des touristes. Un ruban
d’hôtels de luxe suit la côte : ces hôtels proposent des activités variées, principalement liées aux sports nautiques (nombre
d’entre eux possèdent de petits ports de plaisance) mais aussi des golfs, des terrains de tennis…
La capitale est en fait la seule grande ville du pays, elle se situe tout à l’est, à quelques kilomètres à peine de la plage.
Son aéroport international est pour le moment le seul de l’île, c’est la porte d’entrée des touristes. Son port concentre des
activités industrielles (raffineries de pétrole, usines sidérurgiques, chantiers navals…). Les vents repoussent régulièrement
les fumées vers le sud, cette pollution industrielle n’incommode don c pas les touristes des plages du Nord.
Le centre de l’île est couvert d’une chaîne de montagnes assez haute (altitudes moyennes autour de 1500 m, le sommet
le plus haut, un volcan endormi depuis deux siècles culmine à 2367 m) à la végétation très dense. C et espace est presque
vide, mis à part les quelques touristes aventuriers qui y effectuent des randonnées pédestres.
Les flancs de cette montagne sont, quant à eux, très anthropisés : de nombreux villages d’agriculteurs se succèdent au
milieu des champs de canne à sucre, des plantations de café et de cacao et des vergers (bananes, mangues, ananas…).
La terre, longtemps fertilisée par le volcan, permet en effet de développer une agriculture très productive.
Le Sud de l’île est beaucoup moins prospère : le tourisme n’y est pas développé (manque d’axes routiers, plages difficiles
d’accès…). Les villages s’y vident : les jeunes quittent les terres peu fertiles pour travailler dans les grands complexes
hôteliers. Certains préfèrent quitter le pays et aller tenter leur chance aux Etats-Unis.
Récemment le gouvernement a lancé un nouveau plan d’aménagement du territoire afin de redynamiser cet espace :
l’Etat a délocalisé certaines administrations dans la petite ville de Los Reyes à l’extrémité occidentale de la côté sud et y
a ouvert un musée de la colonisation (l’île a été colonisée par les espagnols de 1502 à 1881). Un Hôtel a été construit,
spécialisé dans les activités « à sensations » : parapente, plongée sous-marine, rafting dans le torrent qui dévale la
montagne pour se jeter dans la mer… une autoroute, reliant la capitale à Los Reyes est en projet (mais le tracé pose
problème), un petit aéroport est en construction… Ces initiatives suffiront-elles à relancer le Sud ouest de l’île ?
- yranohHabitué du forum
Je pense à la description du plateau quand Malone l'observe du haut d'un arbre, dans Le Monde perdu. Il y a d'ailleurs une carte dessinée par Doyle au début du roman. Mais ça manque certainement de précision.
"Là, je m’installai entre deux rameaux en fourche, et, me balançant en sécurité, j’admirai le panorama.
Le soleil touchait l’horizon, le soir était particulièrement doux et limpide, le plateau se révélait tout entier sous moi. Il formait une cuvette ovale, longue d’environ trente milles, large de vingt, dont un lac, qui pouvait avoir deux milles de tour, occupait le fond. Ce lac, très vert, très beau, liseré de roseaux à ses extrémités, tacheté de bancs de sable, étincelait d’or au couchant. Des formes sombres, trop grandes pour être des alligators, trop longues pour être des canots, s’étiraient à la marge des bancs de sable. Avec ma jumelle je constatai qu’elles bougeaient, mais je ne pus déterminer leur nature.
Du bord où nous nous trouvions, des bois coupés de clairières dévalaient à cinq ou six milles vers le lac central. J’apercevais, à mes pieds mêmes, la clairière des iguanodons ; plus loin, une trouée circulaire dans les arbres m’indiquait le marais des ptérodactyles. Le côté du plateau qui me faisait face offrait un aspect différent : les falaises basaltiques de l’extérieur se reproduisaient à l’intérieur ; elles dressaient au-dessus des pentes boisées une muraille à pic d’environ deux cents pieds de haut ; dans la partie basse de cette muraille rougeâtre, mais à quelque distance du sol, je distinguai à la lorgnette un certain nombre de trous noirs qui étaient probablement des entrées de cavernes, et devant l’un de ces trous, quelque chose de blanc, que je ne reconnus pas. Le soleil avait depuis longtemps disparu que je m’attardais encore à relever la configuration du pays, et je ne m’arrêtai qu’à la nuit close, lorsque je ne discernai plus aucun détail."
"Là, je m’installai entre deux rameaux en fourche, et, me balançant en sécurité, j’admirai le panorama.
Le soleil touchait l’horizon, le soir était particulièrement doux et limpide, le plateau se révélait tout entier sous moi. Il formait une cuvette ovale, longue d’environ trente milles, large de vingt, dont un lac, qui pouvait avoir deux milles de tour, occupait le fond. Ce lac, très vert, très beau, liseré de roseaux à ses extrémités, tacheté de bancs de sable, étincelait d’or au couchant. Des formes sombres, trop grandes pour être des alligators, trop longues pour être des canots, s’étiraient à la marge des bancs de sable. Avec ma jumelle je constatai qu’elles bougeaient, mais je ne pus déterminer leur nature.
Du bord où nous nous trouvions, des bois coupés de clairières dévalaient à cinq ou six milles vers le lac central. J’apercevais, à mes pieds mêmes, la clairière des iguanodons ; plus loin, une trouée circulaire dans les arbres m’indiquait le marais des ptérodactyles. Le côté du plateau qui me faisait face offrait un aspect différent : les falaises basaltiques de l’extérieur se reproduisaient à l’intérieur ; elles dressaient au-dessus des pentes boisées une muraille à pic d’environ deux cents pieds de haut ; dans la partie basse de cette muraille rougeâtre, mais à quelque distance du sol, je distinguai à la lorgnette un certain nombre de trous noirs qui étaient probablement des entrées de cavernes, et devant l’un de ces trous, quelque chose de blanc, que je ne reconnus pas. Le soleil avait depuis longtemps disparu que je m’attardais encore à relever la configuration du pays, et je ne m’arrêtai qu’à la nuit close, lorsque je ne discernai plus aucun détail."
- ShajarVénérable
J'avais fait ces documents pédagogiques en contrôle en seconde pour travailler le schéma (pas le croquis), et ça avait très bien marché.
Doc. 1 : Organisation et évolution de la ville du Caire
Situé sur la tête du delta du Nil, Le Caire est, avec une douzaine de millions d'habitants, la première ville du continent africain et du monde arabe. La capitale égyptienne, entraînée par une croissance démographique de 4 % par an, est confrontée au défi que représentent chaque année 500 000 citadins supplémentaires.
Le centre du Caire, datant de la période médiévale et du début du XXe siècle (quartier colonial), s’est transformé. Une forêt d’immeubles lui donne désormais un aspect de « Manhattan1 sur Nil ». A l’intérieur de ce centre, le quartier des affaires (CBD) accueille 80 % du secteur tertiaire cairote, dont les sites touristiques (musées, monuments antiques et médiévaux) et les universités. Mais le centre de la ville étant saturé, l'espace urbanisé s'étend désormais dans toutes les directions, principalement dans l'axe de la vallée du Nil, sur le désert et sur des terres agricoles fertiles.
L’accroissement des espaces périurbains pose différents problèmes. Tout d’abord, les migrations pendulaires rendent la circulation difficile. De plus, des bidonvilles y alternent avec des lotissements planifiés et les formes d'habitat reflètent les contrastes sociaux. Les plans directeurs successifs ont tenté de décongestionner le centre du Caire en créant des villes nouvelles à l’extérieur de l’agglomération, desservies par des autoroutes et un métro, mais cette solution reste peu efficace.
1. Manhattan : quartier des affaires de New York, marqué par une concentration de buildings
Les villes du Sud offrent généralement une organisation mixte. Dotées d’un centre ancien doublé d’une ville européenne (« ville coloniale ») dans les pays anciennement colonisés, elles voient leurs centres se transformer : les villas traditionnelles sont remplacées par des immeubles parfois élevés. On y trouve les centres politiques et administratifs, le commerce de luxe et des services haut de gamme. Les classes moyennes habitent le plus souvent des zones d’habitat ancien proches du centre-ville. Du fait de l’exode rural, les périphéries s’étendent démesurément en laissant apparaître de forts contrastes entre des quartiers aisés aux larges avenues à l’américaine et des espaces périurbains pauvres à très pauvres sous la forme de bidonvilles, d’habitat autoconstruit et majoritairement illégaux.
D’ap. Phiilppe Sierra, La géographie : concepts, savoirs et enseignements, Paris, 2011
Le 3e texte est plus difficile, c'était l'exercice du cours.
Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Londres ne s'étendait guère au-delà des actuels arrondissements de la City et de Westminster, des quartiers qui constituent aujourd'hui le centre historique de la ville. Dans le centre-ville de Londres voisinent monuments historiques et immeubles de bureaux. Si les touristes, hommes d'affaires et employés s'y pressent durant la journée, il ne reste que quelques milliers d'habitants dans la City, devenue un vaste quartier d'affaires.
L'essor industriel du XIXe siècle a entraîné une extension spectaculaire de Londres. Les quartiers construits à cette époque forment le péricentre et correspondent à l'Inner London, qui compte aujourd'hui trois millions d'habitants. Dans cette partie de la ville se juxtaposent des quartiers parmi les plus riches (Chelsea, Kensington) et des quartiers où se concentrent la pauvreté et les minorités asiatiques et africaines (Lambeth, Southwark, Tower Hamlets, Newham). Dans ces quartiers touchés depuis les années 1960 par le départ des activités industrielles et aux logements souvent vétustes que se construisent de nouveaux quartiers d'affaires et de logements haut de gamme.
Dans la première moitié du XXe siècle, on assiste au développement de la banlieue qui atteint les limites du Outer London. Ce développement a été rendu possible par le chemin de fer. Inner London et Outer London constituent le Greater London (Grand Londres), qui est administré par le maire de Londres et plusieurs conseils.
Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, la ville a continué à s’étendre. L’aire métropolitaine correspond désormais à l’agglomération de Londres, c’est-à-dire à l'ensemble des communes entre lesquelles on peut observer une continuité du bâti depuis la ville-centre.
Mais, à partir des années 1950-1960, Londres a étendu son influence sur une région plus vaste, qui couvre tout le quart sud-est de l'Angleterre, le Grand Sud Est. Cette influence se mesure en particulier à la part importante des actifs qui vont travailler chaque jour dans l'agglomération londonienne.
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