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- MiettesNiveau 8
Bonjour à tous et à toutes,
Je me décide à poster à propos d'une question qui m'a occupée tout l'été, et qui m'a donné la sensation d'être traitée comme une moins que rien par le rectorat ; et je me demande si, compte tenu de la manière dont les choses se sont passées, il n'existe pas un recours, n'ayant pas la moindre envie de renoncer à un concours chèrement acquis.
Je m'explique.
Mon année de stage dans le premier degré s'achève (je suis titularisée le 1/09). Parallèlement, j'ai fait des demandes, sans trop y croire, en vue de faire un doctorat. J'ai appris avec bonheur que j'étais reçue pour un contrat doctoral, vers le 7 juillet (donc les délais officiels de demandes de mise en disponibilité étaient largement dépassés). Mon université de rattachement me conseillait tout de même de faire une demande.
Après avoir appelé une bonne centaine de fois le rectorat pendant quelques jours (personne au bout du fil, et les mails envoyés à diverses personnes n'ont jamais reçu la moindre réponse), je me suis décidée à me rendre sur place, un lundi. Là, je suis d'abord accueillie par un assistant puis par le responsable, qui ne sont pas familiers de la situation puisque les doctorats concernent rarement les titulaires du premier degré. Ils m'assurent toutefois (oralement) que : 1) ça ne devrait pas poser de problème, 2) j'aurai la réponse dans la semaine, avant le départ en vacances du DASEN. J'envoie donc un mail le soir-même avec toutes les informations nécessaires.
Le vendredi, toujours pas de réponse. Je me déplace à nouveau pour être accueillie avec agacement par une personne qui me dit que ma demande a bien été prise en compte, que le DASEN est parti en vacances, et que la réponse me serait notifiée dans l'été (comme si, n'ayant pas eu de retour, je pouvais me douter que mon mail avait seulement été reçu).
A la mi-août, je me dis, après avoir passé plus d'un mois à guetter les arrivées de courrier et les mails sur les diverses messageries "officielles", Iprof et cie, que je vais appeler ma gestionnaire directement. Surprise, elle n'est même pas au courant que j'ai fait une demande de disponibilité alors qu'elle en voit apparaître d'autres. Je lui transfère donc le mail écrit précédemment et elle m'assure qu'elle me tiendra au courant.
Aujourd'hui jeudi, je reçois un mail de ma gestionnaire qui me dit que le responsable (celui-là même que j'avais rencontré et qui m'assurait que ça ne devrait pas poser de problème) a refusé ma demande de disponibilité (tandis que c'est le DASEN qui est supposé avoir le pouvoir de décision). Elle joint à son mail le document officiel attestant de ma réussite au concours doctoral, scanné, sur lequel apparaît au stylo le mot "non" souligné, et au-dessus, presque illisible, "pour avis merc on avait déjà dit non ic". J'appelle cela un torchon, et pas un refus en bonne et due forme.
J'ai la nette sensation d'avoir été prise pour une idiote, sans savoir ce que j'aurais pu faire de plus. Existe-t-il un recours ? Une personne à contacter ?
Merci d'avance et désolée pour la longueur de ce message.
Je me décide à poster à propos d'une question qui m'a occupée tout l'été, et qui m'a donné la sensation d'être traitée comme une moins que rien par le rectorat ; et je me demande si, compte tenu de la manière dont les choses se sont passées, il n'existe pas un recours, n'ayant pas la moindre envie de renoncer à un concours chèrement acquis.
Je m'explique.
Mon année de stage dans le premier degré s'achève (je suis titularisée le 1/09). Parallèlement, j'ai fait des demandes, sans trop y croire, en vue de faire un doctorat. J'ai appris avec bonheur que j'étais reçue pour un contrat doctoral, vers le 7 juillet (donc les délais officiels de demandes de mise en disponibilité étaient largement dépassés). Mon université de rattachement me conseillait tout de même de faire une demande.
Après avoir appelé une bonne centaine de fois le rectorat pendant quelques jours (personne au bout du fil, et les mails envoyés à diverses personnes n'ont jamais reçu la moindre réponse), je me suis décidée à me rendre sur place, un lundi. Là, je suis d'abord accueillie par un assistant puis par le responsable, qui ne sont pas familiers de la situation puisque les doctorats concernent rarement les titulaires du premier degré. Ils m'assurent toutefois (oralement) que : 1) ça ne devrait pas poser de problème, 2) j'aurai la réponse dans la semaine, avant le départ en vacances du DASEN. J'envoie donc un mail le soir-même avec toutes les informations nécessaires.
Le vendredi, toujours pas de réponse. Je me déplace à nouveau pour être accueillie avec agacement par une personne qui me dit que ma demande a bien été prise en compte, que le DASEN est parti en vacances, et que la réponse me serait notifiée dans l'été (comme si, n'ayant pas eu de retour, je pouvais me douter que mon mail avait seulement été reçu).
A la mi-août, je me dis, après avoir passé plus d'un mois à guetter les arrivées de courrier et les mails sur les diverses messageries "officielles", Iprof et cie, que je vais appeler ma gestionnaire directement. Surprise, elle n'est même pas au courant que j'ai fait une demande de disponibilité alors qu'elle en voit apparaître d'autres. Je lui transfère donc le mail écrit précédemment et elle m'assure qu'elle me tiendra au courant.
Aujourd'hui jeudi, je reçois un mail de ma gestionnaire qui me dit que le responsable (celui-là même que j'avais rencontré et qui m'assurait que ça ne devrait pas poser de problème) a refusé ma demande de disponibilité (tandis que c'est le DASEN qui est supposé avoir le pouvoir de décision). Elle joint à son mail le document officiel attestant de ma réussite au concours doctoral, scanné, sur lequel apparaît au stylo le mot "non" souligné, et au-dessus, presque illisible, "pour avis merc on avait déjà dit non ic". J'appelle cela un torchon, et pas un refus en bonne et due forme.
J'ai la nette sensation d'avoir été prise pour une idiote, sans savoir ce que j'aurais pu faire de plus. Existe-t-il un recours ? Une personne à contacter ?
Merci d'avance et désolée pour la longueur de ce message.
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2016-2017, lettres au collège : 6e, 5e, 4e + AP 3e
2017-2018, professeure des écoles stagiaire : CM2
2018- ? , doctorat de lettres
- Madame_ProfEsprit sacré
Tu fais un recours gracieux. Contacte un syndicat et fais-toi accompagner dans les démarches, ce sera le mieux.
Quant au refus de la dispo, une intervention de l'université pourrait bien vite inverser la réponse...
Quant au refus de la dispo, une intervention de l'université pourrait bien vite inverser la réponse...
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- ZagaraGuide spirituel
Le problème est que la demande n'a pas été faite en bonne et due forme (courrier faisant officiellement la demande de dispo, envoyé par voie hiérarchique [contre signé par le CDE] et copie par courrier recommandé avec AR ["pour l'urgence"]). Comme il n'y a aucune trace (officielle) de la demande, ils ont pu traiter le dossier par dessus la jambe comme s'il n'existait pas.
Du coup la réponse ne prend pas non plus des formes habituelles (j'avais reçu un courrier à en-tête et signé par un directeur pour me signifier le refus de dispo).
Normalement, après un refus de disponibilité, tu peux faire un recours gracieux par courrier au rectorat (ça prend la forme d'une lettre de supplique appuyée par des preuves de sérieux et des lettres de recommandations). Mais comme il n'y a pas eu de véritable échange initial, je ne sais pas si c'est régulier en pratique. Tu peux quand même essayer.
Du coup la réponse ne prend pas non plus des formes habituelles (j'avais reçu un courrier à en-tête et signé par un directeur pour me signifier le refus de dispo).
Normalement, après un refus de disponibilité, tu peux faire un recours gracieux par courrier au rectorat (ça prend la forme d'une lettre de supplique appuyée par des preuves de sérieux et des lettres de recommandations). Mais comme il n'y a pas eu de véritable échange initial, je ne sais pas si c'est régulier en pratique. Tu peux quand même essayer.
- MiettesNiveau 8
Merci Madame-Prof, je contacte syndicat et université dès demain ! tout en n'étant pas bien optimiste concernant le syndicat, puisqu'ils m'avaient déconseillé de faire une demande lorsque je les avais contactés en juin.
Zagara : Merci beaucoup également. J'aurais dû venir sur néoprofs plus tôt... les mails que j'ai envoyés au départ, à plusieurs personnes du rectorat, consistaient à demander sous quelles formes je devais faire ma demande (il n'y pas de CDE dans le premier degré, je ne savais donc pas par quelle voie hiérarchique passer). Et j'avais été tellement rassurée par l'optimisme des personnes que j'avais rencontrées la première fois, qui m'assuraient que cela ne poserait pas de problème que, naïvement, je n'ai pas jugé utile d'en faire plus.
Je vais essayer le recours gracieux, peut-être qu'un mot de mon directeur pourrait appuyer ma demande ? Avais-tu finalement obtenu gain de cause ?
Je suis en train de regarder les procédures de démission, ça n'a pas l'air évident non plus (contrairement à ce que l'on ma assuré... oralement, une fois encore, au rectorat (à savoir que je ne devais pas m'inquiéter parce qu'il n'y avait pas de délai entre la demande de démission et sa prise d'effet))
Zagara : Merci beaucoup également. J'aurais dû venir sur néoprofs plus tôt... les mails que j'ai envoyés au départ, à plusieurs personnes du rectorat, consistaient à demander sous quelles formes je devais faire ma demande (il n'y pas de CDE dans le premier degré, je ne savais donc pas par quelle voie hiérarchique passer). Et j'avais été tellement rassurée par l'optimisme des personnes que j'avais rencontrées la première fois, qui m'assuraient que cela ne poserait pas de problème que, naïvement, je n'ai pas jugé utile d'en faire plus.
Je vais essayer le recours gracieux, peut-être qu'un mot de mon directeur pourrait appuyer ma demande ? Avais-tu finalement obtenu gain de cause ?
Je suis en train de regarder les procédures de démission, ça n'a pas l'air évident non plus (contrairement à ce que l'on ma assuré... oralement, une fois encore, au rectorat (à savoir que je ne devais pas m'inquiéter parce qu'il n'y avait pas de délai entre la demande de démission et sa prise d'effet))
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- ZagaraGuide spirituel
Oui j'ai obtenu gain de cause après le recours gracieux.
Deux éléments qui m'ont aidés :
1. Ne surtout pas mettre en cause les gens du rectorat dans la lettre, même s'ils ont été odieux. Faire acte de contrition, être humble (mais pas trop non plus, sinon ça rend mal à l'aise), insister sur la déception, le préjudice subi (même si on comprend les raisons du rectorat qui est en droit de refuser) et l'opportunité que représente le CD.
2. Blinder de lettres d'appui. Ton directeur de thèse évidemment, mais essaye d'obtenir celle du directeur de l'université : ils ont l'habitude d'en faire pour ce genre de problème (très fréquent pour les CD). Appelle le secrétariat de l'université, explique leur ta situation et demande leur si tu peux obtenir une lettre du directeur, ainsi que s'ils sont eux-mêmes en lien avec ton rectorat (à Paris beaucoup d'universités connaissent les services rectoraux et négocient directement avec eux pour débloquer les dossiers).
Bon courage, ne lâche rien. Je connais des cas qui se sont débloqués en octobre (après abandon de fait de poste et prise de fonction dans l'univ ; plus efficace que la démission qui fait perdre le bénéfice du concours).
Deux éléments qui m'ont aidés :
1. Ne surtout pas mettre en cause les gens du rectorat dans la lettre, même s'ils ont été odieux. Faire acte de contrition, être humble (mais pas trop non plus, sinon ça rend mal à l'aise), insister sur la déception, le préjudice subi (même si on comprend les raisons du rectorat qui est en droit de refuser) et l'opportunité que représente le CD.
2. Blinder de lettres d'appui. Ton directeur de thèse évidemment, mais essaye d'obtenir celle du directeur de l'université : ils ont l'habitude d'en faire pour ce genre de problème (très fréquent pour les CD). Appelle le secrétariat de l'université, explique leur ta situation et demande leur si tu peux obtenir une lettre du directeur, ainsi que s'ils sont eux-mêmes en lien avec ton rectorat (à Paris beaucoup d'universités connaissent les services rectoraux et négocient directement avec eux pour débloquer les dossiers).
Bon courage, ne lâche rien. Je connais des cas qui se sont débloqués en octobre (après abandon de fait de poste et prise de fonction dans l'univ ; plus efficace que la démission qui fait perdre le bénéfice du concours).
- Madame_ProfEsprit sacré
Ah Demande à un autre syndicat ?
C'est dans le 1er degré, alors il y a peut-être des usages et des subtilités qui nous échappent. D'où ce conseil.
Tu es de l'académie de Paris ? A Créteil, le nouveau recteur a refusé des demandes de dispo et de détachement à gogo (dans le 2nd degré, mais ça doit être pareil dans le 1er)... Comme je le disais avant et comme le confirme Zagara, c'est souvent l'appui de l'université qui fait la différence.
Good luck !
C'est dans le 1er degré, alors il y a peut-être des usages et des subtilités qui nous échappent. D'où ce conseil.
Tu es de l'académie de Paris ? A Créteil, le nouveau recteur a refusé des demandes de dispo et de détachement à gogo (dans le 2nd degré, mais ça doit être pareil dans le 1er)... Comme je le disais avant et comme le confirme Zagara, c'est souvent l'appui de l'université qui fait la différence.
Good luck !
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2012-2013 - Année de stage en collège
- PandawanNiveau 2
Bonjour,
J'ai été dans une situation similaire à la tienne. J'avais fait une demande de disponibilité dans les temps, puis j'ai eu un contrat doctoral. Je pensais l'affaire pliée... mais non.
J'ai reçu un premier courrier de refus d'octroi de ma disponibilité, en juin (alors que le rectorat m'avait assuré par téléphone qu'il ne devrait pas y avoir de souci pour obtenir cette disponibilité...). Il m'a fallu monter sur de grands chevaux : j'ai contacté les syndicats, envoyé un courrier postal recommandé et un mail au responsable de mon dossier au rectorat, un mail à l'inspecteur, un mail aux médiateurs du rectorat (qui font parfois bouger les choses, il faut savoir qu'ils existent). Parallèlement, j'ai tenu au courant par mail mes directeurs de thèse et de mon directeur de laboratoire de recherche.
Il semblerait que ce qui a fait basculer les choses, c'est un coup de téléphone de mon directeur de laboratoire de recherche (à qui, je ne sais pas) ; par suite, le recteur en personne de mon académie a été contacté par le président de mon université (du moins, je crois bien que c'est ce qu'on m'a raconté par la suite), et ma disponibilité fut enfin accordée (vers fin juillet).
En bref, il semblerait que ce n'est qu'en touchant aux très hautes sphères (président de l'université, recteur) que ma disponibilité a pu m'être accordée.
Bon courage...
J'ai été dans une situation similaire à la tienne. J'avais fait une demande de disponibilité dans les temps, puis j'ai eu un contrat doctoral. Je pensais l'affaire pliée... mais non.
J'ai reçu un premier courrier de refus d'octroi de ma disponibilité, en juin (alors que le rectorat m'avait assuré par téléphone qu'il ne devrait pas y avoir de souci pour obtenir cette disponibilité...). Il m'a fallu monter sur de grands chevaux : j'ai contacté les syndicats, envoyé un courrier postal recommandé et un mail au responsable de mon dossier au rectorat, un mail à l'inspecteur, un mail aux médiateurs du rectorat (qui font parfois bouger les choses, il faut savoir qu'ils existent). Parallèlement, j'ai tenu au courant par mail mes directeurs de thèse et de mon directeur de laboratoire de recherche.
Il semblerait que ce qui a fait basculer les choses, c'est un coup de téléphone de mon directeur de laboratoire de recherche (à qui, je ne sais pas) ; par suite, le recteur en personne de mon académie a été contacté par le président de mon université (du moins, je crois bien que c'est ce qu'on m'a raconté par la suite), et ma disponibilité fut enfin accordée (vers fin juillet).
En bref, il semblerait que ce n'est qu'en touchant aux très hautes sphères (président de l'université, recteur) que ma disponibilité a pu m'être accordée.
Bon courage...
- ZagaraGuide spirituel
Oui l’université peut débloquer le dossier, mais ce sera toujours officieux. Cette aide cachée sera rendue effective lors de la réception du recours gracieux, qui est un acte administratif : lui seul est considéré comme "existant" par l'administration et ils en ont besoin pour ensuite motiver la création d'un arrêté de mise en disponibilité. L'aide de l'université ne créera pas de disponibilité, elle sert seulement à augmenter (drastiquement) les chances que le recours aboutisse. Il ne faut donc pas faire l'économie d'envoyer la lettre officielle.
- MiettesNiveau 8
Merci beaucoup pour vos retours !
Zagara, merci du conseil (j'aurais eu tendance à foncer dans le piège tête baissée : ils ont vraiment été odieux). Mon université n'est pas parisienne, malheureusement.
L'abandon de poste ne peut pas être préjudiciable ? J'y avais pensé sans connaître les sanctions encourues (moralement, pas de souci, je suis sur un poste de remplaçante, ils sauront se passer de mes services). Tu avais prévenu quelqu'un / un service quelconque du rectorat que tu n'allais pas honorer ton poste à la rentrée (à une semaine de la pré-rentrée, personne ne m'a encore notifié mon école de rattachement, mais bon )?
Madame_prof : oui, je vais essayer de joindre quelques autres syndicats (étonnée par le défaitisme de celui que j'avais contacté). Académie de Paris, mais université lyonnaise.
Pandawan : merci beaucoup pour la précision de ton retour ! je ne savais pas qu'il existait des médiateurs au rectorat, décidément :lol: qui était le responsable de ton dossier au rectorat ? ton gestionnaire ?
J'ai une dernière question : à qui doit être adressé le recours gracieux ? le DASEN, le recteur ?
Zagara, merci du conseil (j'aurais eu tendance à foncer dans le piège tête baissée : ils ont vraiment été odieux). Mon université n'est pas parisienne, malheureusement.
L'abandon de poste ne peut pas être préjudiciable ? J'y avais pensé sans connaître les sanctions encourues (moralement, pas de souci, je suis sur un poste de remplaçante, ils sauront se passer de mes services). Tu avais prévenu quelqu'un / un service quelconque du rectorat que tu n'allais pas honorer ton poste à la rentrée (à une semaine de la pré-rentrée, personne ne m'a encore notifié mon école de rattachement, mais bon )?
Madame_prof : oui, je vais essayer de joindre quelques autres syndicats (étonnée par le défaitisme de celui que j'avais contacté). Académie de Paris, mais université lyonnaise.
Pandawan : merci beaucoup pour la précision de ton retour ! je ne savais pas qu'il existait des médiateurs au rectorat, décidément :lol: qui était le responsable de ton dossier au rectorat ? ton gestionnaire ?
J'ai une dernière question : à qui doit être adressé le recours gracieux ? le DASEN, le recteur ?
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2018- ? , doctorat de lettres
- Madame_ProfEsprit sacré
Zagara a écrit:Oui l’université peut débloquer le dossier, mais ce sera toujours officieux. Cette aide cachée sera rendue effective lors de la réception du recours gracieux, qui est un acte administratif : lui seul est considéré comme "existant" par l'administration et ils en ont besoin pour ensuite motiver la création d'un arrêté de mise en disponibilité. L'aide de l'université ne créera pas de disponibilité, elle sert seulement à augmenter (drastiquement) les chances que le recours aboutisse. Il ne faut donc pas faire l'économie d'envoyer la lettre officielle.
Non, pas du tout. Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire le recours gracieux correctement, mais j'ai vu un tas de situations se débloquer avec l'intervention d'universités ou l'insistance d'un collègue ou encore celle d'un syndicat, bien avant que le rectorat étudie les recours.
Miettes, je ne comprends pas... Tu ne comptes pas prendre ton poste ?! C'est une très mauvaise idée.
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2012-2013 - Année de stage en collège
- MiettesNiveau 8
Je ne peux pas à la fois prendre mon poste de doctorante et mon poste d'institutrice ! si ?
edit : étant donné que le CD début le premier septembre
edit : étant donné que le CD début le premier septembre
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- User7570Niveau 6
Bonsoir !
Les refus de disponibilité pour CD ou pour poste d'ATER sont, malheureusement, monnaie courante. Pour les syndicats (tout dépend de l'interlocuteur sur qui on tombe), cela peut être vu comme un épiphénomène qu'ils ne sont pas en mesure de traiter. La société des agrégés (et sa présidente Blanche Lochmann) est déjà plus rodée et plus armée, mais comme tu es dans le premier degré...
Les refus sont d'abord le fait de la hiérarchie intermédiaire des rectorats qui bloquent en alléguant les nécessités de services (souvent des IRA, qui peuvent se montrer plus sensibles aux charmes de la compta et du contrôle de gestion qu'à ceux de la recherche universitaire), notamment dans les académies déficitaires.
Au niveau des recteurs, c'est plus flottant : certains sont très crispés sur cette question (à Versailles notamment), d'autres moins. Le déblocage, s'il se fait, passe par l'activation de tous les leviers possibles (et par la demande d'un recours gracieux, comme indiqué très justement par Zagara). Mais même comme cela, il n'y a pas de garantie. Je t'invite à lire par exemple ce fil de discussion : https://www.neoprofs.org/t78038-obtention-d-un-contrat-doctoral-et-disponibilite-pour-etudes-et-recherches-rejetee
Pour répondre à ta dernière question : aucun cumul d'emplois publics à temps complet n'est autorisé... Il va donc falloir choisir, semble-t-il... Je crois que tu peux repasser le concours, même après un abandon de poste (à confirmer ?). Une interdiction d'emploi public ne peut être prononcée que par décision de justice (à confirmer là encore...).
edit : il faut démissionner dans ce cas, et éviter l'abandon de poste pur et simple
Tu pourras mettre ta démission dans la balance et voir si le rectorat réagit. Si tu le fais, tente au moins le recours gracieux (en LRAR) auparavant et mets les formes. Dans le second degré, dans les académies déficitaires notamment, il arrive qu'elle soit accordée in extremis, mais c'est quitte ou double. (voir pour le coup ce fil de discussion : https://www.neoprofs.org/t93026-abandon-de-poste)
Voilà, j'espère que ça pourra nourrir ta réflexion, qui doit être intense. Courage !
Les refus de disponibilité pour CD ou pour poste d'ATER sont, malheureusement, monnaie courante. Pour les syndicats (tout dépend de l'interlocuteur sur qui on tombe), cela peut être vu comme un épiphénomène qu'ils ne sont pas en mesure de traiter. La société des agrégés (et sa présidente Blanche Lochmann) est déjà plus rodée et plus armée, mais comme tu es dans le premier degré...
Les refus sont d'abord le fait de la hiérarchie intermédiaire des rectorats qui bloquent en alléguant les nécessités de services (souvent des IRA, qui peuvent se montrer plus sensibles aux charmes de la compta et du contrôle de gestion qu'à ceux de la recherche universitaire), notamment dans les académies déficitaires.
Au niveau des recteurs, c'est plus flottant : certains sont très crispés sur cette question (à Versailles notamment), d'autres moins. Le déblocage, s'il se fait, passe par l'activation de tous les leviers possibles (et par la demande d'un recours gracieux, comme indiqué très justement par Zagara). Mais même comme cela, il n'y a pas de garantie. Je t'invite à lire par exemple ce fil de discussion : https://www.neoprofs.org/t78038-obtention-d-un-contrat-doctoral-et-disponibilite-pour-etudes-et-recherches-rejetee
Pour répondre à ta dernière question : aucun cumul d'emplois publics à temps complet n'est autorisé... Il va donc falloir choisir, semble-t-il... Je crois que tu peux repasser le concours, même après un abandon de poste (à confirmer ?). Une interdiction d'emploi public ne peut être prononcée que par décision de justice (à confirmer là encore...).
edit : il faut démissionner dans ce cas, et éviter l'abandon de poste pur et simple
Tu pourras mettre ta démission dans la balance et voir si le rectorat réagit. Si tu le fais, tente au moins le recours gracieux (en LRAR) auparavant et mets les formes. Dans le second degré, dans les académies déficitaires notamment, il arrive qu'elle soit accordée in extremis, mais c'est quitte ou double. (voir pour le coup ce fil de discussion : https://www.neoprofs.org/t93026-abandon-de-poste)
Voilà, j'espère que ça pourra nourrir ta réflexion, qui doit être intense. Courage !
- ZagaraGuide spirituel
Miettes a écrit:
Zagara, merci du conseil (j'aurais eu tendance à foncer dans le piège tête baissée : ils ont vraiment été odieux). Mon université n'est pas parisienne, malheureusement.
L'abandon de poste ne peut pas être préjudiciable ? J'y avais pensé sans connaître les sanctions encourues (moralement, pas de souci, je suis sur un poste de remplaçante, ils sauront se passer de mes services). Tu avais prévenu quelqu'un / un service quelconque du rectorat que tu n'allais pas honorer ton poste à la rentrée (à une semaine de la pré-rentrée, personne ne m'a encore notifié mon école de rattachement, mais bon )?
Je n'ai pas eu à utiliser ce levier puisque ça s'est débloqué avant d'avoir à le faire.
Mais je peux te parler de ce que j'ai vu faire par d'autres CD de mon université :
2 cas intéressants
-> une agrégée qui a démissionné pour prendre son poste de CD, puis qui a écrit directement à Blanquer un brûlot (notamment qui pointait l'hypocrisie de prétendre soutenir l'excellence et en même temps empêcher les gens d'aller faire des thèses et parasiter le vivier des universités) ; le MEN l'a réintégrée
-> une agrégée dont la situation n'était pas réglée au 1er septembre et qui a, sans le dire au rectorat officiellement, de fait "abandonné" le poste dans le secondaire pour pouvoir prendre le CD, avec le soutien de l'université. Mis devant le fait accompli et soucieux de parer au plus urgent, le rectorat l'a faite remplacer et lui a donné sa dispo (après quand même 1 mois de menaces, d'injures et de "on va vous trainer devant les tribunaux vous allez pleurer", en substance). Mais au final, le rectorat est allé à ce qui lui coûtait le moins d'énergie et de temps.
Le problème est que ces exemples ne valent pas modèles : chaque cas est différent, chaque rectorat est différent, chaque dossier est sensible à plein de facteurs cachés, dont la personnalité du gestionnaire qui s'en occupe au rectorat, etc. Tout ce qu'ils disent c'est qu'il y a un gouffre entre la lettre et les faits, et qu'on peut à peu près tout tenter dans la vie, tant qu'on maîtrise ses cartes et la partie.
- PandawanNiveau 2
Miettes a écrit: Pandawan : merci beaucoup pour la précision de ton retour ! je ne savais pas qu'il existait des médiateurs au rectorat, décidément :lol: qui était le responsable de ton dossier au rectorat ? ton gestionnaire ?
Il faudrait que je cherche, mais cela ne te serait pas utile : je suis enseignant dans le second degré.
Je ne sais pas si cela a déjà évoqué ici, mais tu peux aussi faire ta thèse sans contrat doctoral et prendre ton poste d'enseignante en même temps. Evidemment, ce ne sont pas des conditions idéales pour faire une thèse, mais c'est le lot de beaucoup de doctorant.e.s... J'ai connu des doctorant.e.s qui ont réussi à finir leur thèse en trois ans, en enseignant à temps plein à côté (mais aussi des doctorant.e.s qui en sont à leur sixième année et n'ont toujours pas fini à cause de ce "double emploi"). Bien entendu, cela dépend des exigences de ton laboratoire, de tes directeurs de thèse, de ton sujet...
- Madame_ProfEsprit sacré
Pardon, j'avais en tête la thèse, mais pas le contrat doctoral et les cours à donner à la fac.
Du coup, je sais pas ! Les autres ont répondu. D'un côté, le rectorat devra se bouger car tu vas leur expliquer (suite à ton recours gracieux), que tu ne peux pas prendre deux postes à la rentrée, et que tu penses démissionner. De l'autre, l'université devra se bouger pour faire pression sur le rectorat, car tu vas leur dire que tu es obligée de prendre ton poste à Paris à la rentrée et que tu ne peux pas cumuler les deux.
Du coup, je sais pas ! Les autres ont répondu. D'un côté, le rectorat devra se bouger car tu vas leur expliquer (suite à ton recours gracieux), que tu ne peux pas prendre deux postes à la rentrée, et que tu penses démissionner. De l'autre, l'université devra se bouger pour faire pression sur le rectorat, car tu vas leur dire que tu es obligée de prendre ton poste à Paris à la rentrée et que tu ne peux pas cumuler les deux.
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2012-2013 - Année de stage en collège
- ElleDriverNiveau 6
swurm a écrit:Bonsoir !
Les refus de disponibilité pour CD ou pour poste d'ATER sont, malheureusement, monnaie courante. Pour les syndicats (tout dépend de l'interlocuteur sur qui on tombe), cela peut être vu comme un épiphénomène qu'ils ne sont pas en mesure de traiter. La société des agrégés (et sa présidente Blanche Lochmann) est déjà plus rodée et plus armée, mais comme tu es dans le premier degré...
Je souscris entièrement à ce propos et de ma propre expérience, le plus important syndicat du secondaire non seulement n'avait pu m'aider à une époque où j'avais été confrontée à un problème similaire (il y a huit ans) mais m'avait en plus donné des informations tout à fait fausses (impossibilité de valider son stage agrégatif sur un poste ATER, entre autres). Cela doit dépendre des interlocuteurs mais il faut effectivement faire attention. Mieux vaut peut-être prendre l'attache d'un syndicat du Supérieur.
Le recours gracieux et surtout l'intervention de l'Université (celle des président.e.s étant particulièrement efficaces) sont effectivement des leviers à activer comme cela a été dit.
Quant à l'abandon de poste ou la démission (qui peut être une procédure longue), c'est une menace qui parfois fonctionne mais j'ai également vu le cas d'un collègue lorsque j'étais dans le secondaire qui a refusé à la rentrée de prendre un poste dans l'établissement où j'enseignais (dans une contrée mal aimée de surcroît) pour assurer son CD dans une université parisienne, il a été "désagrégé", révoqué. Comme cela a été souligné, tout dépend des cas et rectorats.
Il faut en outre bien réfléchir à ce que tu envisages par la suite, et à tes choix de carrière. Il est évident qu'un CD est un atout non négligeable non seulement pour l'aboutissement d'une thèse, mais également pour un éventuel recrutement MCF plus tard, en fonction de ta discipline (il est possible par ailleurs que l'agrégation soit un critère de sélection officieux important, il faut vraiment se renseigner sur les pratiques lors des campagnes de recrutement récentes dans sa section). Mais un recrutement dans le Supérieur est toujours hypothétique, un poste dans le secondaire est plus sûr.
Bon courage en tout cas pour ces affres d'incertitude et démarches à venir!
- Marie LaetitiaBon génie
Zagara a écrit:Le problème est que la demande n'a pas été faite en bonne et due forme (courrier faisant officiellement la demande de dispo, envoyé par voie hiérarchique [contre signé par le CDE] et copie par courrier recommandé avec AR ["pour l'urgence"]). Comme il n'y a aucune trace (officielle) de la demande, ils ont pu traiter le dossier par dessus la jambe comme s'il n'existait pas.
Du coup la réponse ne prend pas non plus des formes habituelles (j'avais reçu un courrier à en-tête et signé par un directeur pour me signifier le refus de dispo).
Normalement, après un refus de disponibilité, tu peux faire un recours gracieux par courrier au rectorat (ça prend la forme d'une lettre de supplique appuyée par des preuves de sérieux et des lettres de recommandations). Mais comme il n'y a pas eu de véritable échange initial, je ne sais pas si c'est régulier en pratique. Tu peux quand même essayer.
Si, effectivement, il aurait fallu faire la demande par recommandé avec AR dès début juillet, pour le reste, tu as mal lu, Zagara.
Miettes est dans le premier degré, pas de CDE.
Elle était stagiaire, elle ne pouvait faire de demande par voie hiérarchique, contre signé par un CDE.
Miettes: ne perds pas espoir, même si le temps presse, tu trouveras des renseignements ici https://www.neoprofs.org/t117081-demande-de-disponibilite-pour-recherche#4396431
Et si tu as besoin d'un contact syndical au niveau national, qui traite de la gestion du personnel, je peux te donner les coordonnées de quelqu'un. Si tu veux un contact avec un syndicat du sup, j'ai les coordonnées de quelqu'un dans une université qui pourra te donner les coordonnées de son correspondant dans ton académie.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MiettesNiveau 8
Merci swurm ! Les fils que tu partages sont très intéressants, bien qu'ils génèrent un lot de questionnements et d'angoisses que je n'avais pas envisagées (quelqu'un témoigne en disant qu'il n'avait pu signer son contrat doctoral puisque sa démission était refusée, et que l'abandon de poste n'était pas suffisante pour produire l'attestation de cessation de paiement )
Zagara, les cas que tu partages sont intéressants. Je vais sans doute devoir me replier vers un abandon de poste, à moins d'un petit miracle (ou d'un coup de fil efficace).
Pandawan : pas question pour moi de renoncer au contrat doctoral, qui passe avant le concours (il est toujours possible de le repasser plus tard, avec tous les inconvénients que cela génèrerait). Et mener de front recherche et enseignement, c'est admirable, mais je m'en sens incapable (les horaires du premier degré sont très lourds, il est impossible de libérer une journée en dehors du week-end par exemple).
Madame_prof : j'espère vraiment pouvoir être soutenue du côté de l'université ! ce serait idéal.
ElleDriver : ce n'est pas l'après doctorat qui m'angoisse le plus, pour l'instant ; il sera toujours possible de passer le CAPES lors de la dernière année de thèse, puisque les voies du supérieur sont hypothétiques (encore plus sans agrégation externe, en lettres modernes). Je ne me fais donc pas trop d'illusions, même si, évidemment, je n'abandonne pas complètement l'idée d'une carrière dans le supérieur !
Marie Laetitia : merci beaucoup pour ta proposition ! Je suis en effet preneuse si tu as le contact syndical d'une personne qui s'occupe de la gestion du personnel.
Merci pour vos encouragements, je suis touchée que vous preniez du temps pour me donner ces précieux témoignages et renseignements.
Zagara, les cas que tu partages sont intéressants. Je vais sans doute devoir me replier vers un abandon de poste, à moins d'un petit miracle (ou d'un coup de fil efficace).
Pandawan : pas question pour moi de renoncer au contrat doctoral, qui passe avant le concours (il est toujours possible de le repasser plus tard, avec tous les inconvénients que cela génèrerait). Et mener de front recherche et enseignement, c'est admirable, mais je m'en sens incapable (les horaires du premier degré sont très lourds, il est impossible de libérer une journée en dehors du week-end par exemple).
Madame_prof : j'espère vraiment pouvoir être soutenue du côté de l'université ! ce serait idéal.
ElleDriver : ce n'est pas l'après doctorat qui m'angoisse le plus, pour l'instant ; il sera toujours possible de passer le CAPES lors de la dernière année de thèse, puisque les voies du supérieur sont hypothétiques (encore plus sans agrégation externe, en lettres modernes). Je ne me fais donc pas trop d'illusions, même si, évidemment, je n'abandonne pas complètement l'idée d'une carrière dans le supérieur !
Marie Laetitia : merci beaucoup pour ta proposition ! Je suis en effet preneuse si tu as le contact syndical d'une personne qui s'occupe de la gestion du personnel.
Merci pour vos encouragements, je suis touchée que vous preniez du temps pour me donner ces précieux témoignages et renseignements.
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2016-2017, lettres au collège : 6e, 5e, 4e + AP 3e
2017-2018, professeure des écoles stagiaire : CM2
2018- ? , doctorat de lettres
- MiettesNiveau 8
Les syndicats ne répondent pas encore.
J'ai écrit à mon directeur de thèse et eu en ligne le secrétariat de la présidence de l'université, qui s'occupe de transmettre ma demande d'appui.
J'ai eu en ligne un médiateur charmant, qui m'a redirigée vers un de ses collègues, auquel j'ai écrit.
J'ai répondu à ma gestionnaire que je prenais note du refus et que j'allais faire un recours gracieux, ou démissionner.
Voilà pour l'instant, et cela grâce aux néos. Un immense merci ! je vous tiendrai au courant du succès ou non de ces démarches.
J'ai écrit à mon directeur de thèse et eu en ligne le secrétariat de la présidence de l'université, qui s'occupe de transmettre ma demande d'appui.
J'ai eu en ligne un médiateur charmant, qui m'a redirigée vers un de ses collègues, auquel j'ai écrit.
J'ai répondu à ma gestionnaire que je prenais note du refus et que j'allais faire un recours gracieux, ou démissionner.
Voilà pour l'instant, et cela grâce aux néos. Un immense merci ! je vous tiendrai au courant du succès ou non de ces démarches.
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2018- ? , doctorat de lettres
- ErgoDevin
Je viens d'apprendre qu'une future doctorante en lettres sur CD dont la demande de dispo avait été refusée en fin d'année dernière a finalement réussi à obtenir gain de cause avec un recours (et l'appui de l'université). Je te souhaite le même dénouement.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- User7570Niveau 6
Très bien, il faut en effet taper dans toutes les directions... C'est vrai que tu pourras toujours repasser un CAPES.
Tiens-nous au courant, et d'ici là, courage et très bonne fin de vacances à toi (malgré tout) !
Tiens-nous au courant, et d'ici là, courage et très bonne fin de vacances à toi (malgré tout) !
- MiettesNiveau 8
Merci pour tes encouragements Ergo !
Idem, swurm !
Mon directeur me demande que dire, en substance, dans la lettre qu'il doit écrire : j'imagine qu'il doit à la fois insister sur le fait que ma présence serait utile dans son équipe de recherche, et que par ailleurs je ne compte pas abandonner l'enseignement, et que même ce temps de recherche me sera profitable au cours de ma carrière d'enseignante ? Ou je me trompe ?
Idem, swurm !
Mon directeur me demande que dire, en substance, dans la lettre qu'il doit écrire : j'imagine qu'il doit à la fois insister sur le fait que ma présence serait utile dans son équipe de recherche, et que par ailleurs je ne compte pas abandonner l'enseignement, et que même ce temps de recherche me sera profitable au cours de ma carrière d'enseignante ? Ou je me trompe ?
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2018- ? , doctorat de lettres
- User7570Niveau 6
Oui, je pense que tous ces éléments sont importants. En redisant l'intérêt de ton projet de recherches et le fait qu'il appuie pleinement ta demande de recours gracieux.
Je ne vois pas tellement de choses à ajouter pour ma part, mais d'autres néos peut-être ?
Je ne vois pas tellement de choses à ajouter pour ma part, mais d'autres néos peut-être ?
- Marie LaetitiaBon génie
Une Néo a donné des détails sur le contenu de la lettre qu'elle avait faite au recteur (les mêmes arguments peuvent être repris par ton directeur):Miettes a écrit:Merci pour tes encouragements Ergo !
Idem, swurm !
Mon directeur me demande que dire, en substance, dans la lettre qu'il doit écrire : j'imagine qu'il doit à la fois insister sur le fait que ma présence serait utile dans son équipe de recherche, et que par ailleurs je ne compte pas abandonner l'enseignement, et que même ce temps de recherche me sera profitable au cours de ma carrière d'enseignante ? Ou je me trompe ?
https://www.neoprofs.org/t119302-refus-disponibilite-doctorat-contrat-doctoral#4503049
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- XIIINeoprof expérimenté
Miettes a écrit:Les syndicats ne répondent pas encore.
J'ai écrit à mon directeur de thèse et eu en ligne le secrétariat de la présidence de l'université, qui s'occupe de transmettre ma demande d'appui.
J'ai eu en ligne un médiateur charmant, qui m'a redirigée vers un de ses collègues, auquel j'ai écrit.
J'ai répondu à ma gestionnaire que je prenais note du refus et que j'allais faire un recours gracieux, ou démissionner.
Voilà pour l'instant, et cela grâce aux néos. Un immense merci ! je vous tiendrai au courant du succès ou non de ces démarches.
Un syndicat est d"abord là pour aider ses adhérents, je me demande toujours comment feraient les personnes qui ne prennent jamais de cartes syndicales pour se dépatouiller toute seule de leur problème...De plus pour faire un recours gracieux nul besoin d'assistance.
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