- SulfolobusÉrudit
Bonjour,
J'ai obtenu, sans surprise, l'académie de Créteil au mouvement inter. Je souhaiterais continuer mon travail de recherche et donc ne pas prendre mon poste à la rentrée. Je souhaite donc demander une disponibilité pour recherche.
Connaissez-vous la procédure à suivre ?
Par ailleurs, j'ai vu que cette disponibilité peut avoir une durée entre 1 et 3 ans. Bien sûr, si je trouve un contrat de post-doctorat, je vais souhaiter la durée la plus longue mais si ce n'est pas le cas, j'aimerais me laisser la possibilité de prendre mon poste à la rentrée 2019. Puis-je demander pour 3 ans et finalement ne faire qu'une année ?
Enfin, il est possible que je candidate sur des postes ATER hors de l'académie de Créteil. Si j'en obtiens un, est-ce que cela pose problème ?
Dernière chose, est-ce possible de faire suivre son dossier par un syndicat (sachant qu'étant dans le supérieur, je ne suis pas syndiquée dans le secondaire) ?
Merci à tous pour votre aide.
J'ai obtenu, sans surprise, l'académie de Créteil au mouvement inter. Je souhaiterais continuer mon travail de recherche et donc ne pas prendre mon poste à la rentrée. Je souhaite donc demander une disponibilité pour recherche.
Connaissez-vous la procédure à suivre ?
Par ailleurs, j'ai vu que cette disponibilité peut avoir une durée entre 1 et 3 ans. Bien sûr, si je trouve un contrat de post-doctorat, je vais souhaiter la durée la plus longue mais si ce n'est pas le cas, j'aimerais me laisser la possibilité de prendre mon poste à la rentrée 2019. Puis-je demander pour 3 ans et finalement ne faire qu'une année ?
Enfin, il est possible que je candidate sur des postes ATER hors de l'académie de Créteil. Si j'en obtiens un, est-ce que cela pose problème ?
Dernière chose, est-ce possible de faire suivre son dossier par un syndicat (sachant qu'étant dans le supérieur, je ne suis pas syndiquée dans le secondaire) ?
Merci à tous pour votre aide.
- PlutarqueNiveau 10
Je réponds juste pour la question sur les ATER. Il y a deux choses à bien considérer : premièrement il y a des contraintes lourdes sur tes voeux à l'intra :
Deuxièmement, le détachement n'est pas de droit. Le recteur peut tout à fait te le refuser (très fréquent à Créteil et à Versailles), tout autant qu'une demande de disponibilité pour recherches d'ailleurs.
Leur détachement dans l’enseignement supérieur pourra leur être accordé à la condition, d’une part qu’ils aient fait connaître aux services académiques, dès qu’ils la déposent, leur candidature à ces fonctions et, d’autre part qu’ils aient été affectés, à leur demande, dans une zone de remplacement lors de la phase intra-académique. (lien)
Deuxièmement, le détachement n'est pas de droit. Le recteur peut tout à fait te le refuser (très fréquent à Créteil et à Versailles), tout autant qu'une demande de disponibilité pour recherches d'ailleurs.
- SulfolobusÉrudit
Merci pour ta réponse.
Je sais que possiblement détachement et disponibilité peuvent être refusés. J'espère juste que ça ne sera pas le cas.
Donc, il vaudrait mieux que je demande des zones de remplacement si j'ai bien compris pour pouvoir plus facilement repartir dans le supérieur et je signale dès maintenant que je veux faire une dispo (et que je les prévienne si je candidate sur des postes d'TAER).
Je sais que possiblement détachement et disponibilité peuvent être refusés. J'espère juste que ça ne sera pas le cas.
Donc, il vaudrait mieux que je demande des zones de remplacement si j'ai bien compris pour pouvoir plus facilement repartir dans le supérieur et je signale dès maintenant que je veux faire une dispo (et que je les prévienne si je candidate sur des postes d'TAER).
- ZagaraGuide spirituel
Alors, j'ai fait des démarches similaires, donc je peux peut-être t'aider :
- concernant les ATER, il faut prévenir le rectorat, le plus tôt possible et par lettre, que tu es susceptible de demander ton détachement (ou ta dispo) et ne demander que des TZR à l'intra. Ensuite, c'est l'université qui t'acceptera en ATER qui enverra la demande de détachement (que tu auras préalablement remplie et signée).
- concernant la disponibilité pour recherche, elle n'est pas de droit. Ces temps-ci, il ne faut pas espérer l'obtenir si tu la demandes sans avoir, par ailleurs, des preuves d'embauche pour recherche. Il te faut donc certainement d'abord obtenir un contrat post-doc (mais alors te faudra-t-il une dispo ou un détachement ? A vérifier pour le post-doc), puis tu fais une lettre de demande de mise en disponibilité en joignant une copie du contrat et, si tu as des canaux pour les obtenir, une ou deux lettres de recommandation de personnes importantes. La dispo pour recherche est difficile à obtenir, prépare-toi à avoir à faire des recours.
- Il est possible qu'on te refuse dispo ou détachement. Alors tu devras faire un recours gracieux : une lettre à ton Recteur qui demande de revoir la décision de ses services. Elle doit être polie et factuelle, tout en laissant transparaître ta détresse de petite agente méritante, utile à la nation et qui veut bien faire. Souviens-toi qu'il s'agit d'une supplique et non d'un contentieux : tu n'as pas "droit" à cette dispo/détach et tu demandes la miséricorde de ton supérieur ; il ne faut donc en rien le froisser. A joindre un maximum de lettres de recommandation de personnes bien placées qui disent à quel point t'es cool (directeurs de labo, président de l'organisme qui t'embauche, etc... [j'en avais eu une du Chancelier des universités et ça avait débloqué mon rectorat, qui faisait la gueule avant ça]). Je sais par ailleurs que certaines universités appellent directement les recteurs récalcitrants pour débloquer les dossiers au cas par cas : reste en communication permanente avec le secrétariat de ton embaucheur et vois si ils font des démarches de leur côté pour t'aider.
- Il est possible qu'on te refuse ton recours gracieux. Alors il y a 2 voies de recours :
1. recours au supérieur du Recteur : le Ministre. De ce que j'en ai entendu, Blanquer a une politique de promotion et de conciliation avec les éléments dits "excellents", contrairement à NVB qui tendait à punir tout agent qui essayait de passer par dessus la tête des recteurs. En tout cas, j'ai une amie qui avait démissionné de l'agrégation pour prendre son poste, puis qui a eu le courage d'écrire à Blanquer. Les services ministériels ont acté sa réintégration au corps et ont accepté son détachement, au nom de l'excellence française. Donc bon, de ce que j'en sais, c'est moins dangereux aujourd'hui d'écrire au ministre qu'il y a quelques années.
2. le TA pour faire annuler la décision du Recteur, mais il faut avoir un dossier blindé et un angle d'attaque administratif. Le TA ne peut annuler qu'en cas d'irrégularité formelle. Mon projet, si j'en arrivais là pour ma dispo, était de trouver quelqu'un avec un profil égal au mien qui avait obtenu un "oui" du même Rectorat et d'attaquer pour rupture d'égalité de traitement entre fonctionnaires du même corps. Je n'ai pas eu à aller jusqu'au TA, donc je ne sais pas si ça aurait marché.
Bon courage, c'est pas facile ces histoires.
- concernant les ATER, il faut prévenir le rectorat, le plus tôt possible et par lettre, que tu es susceptible de demander ton détachement (ou ta dispo) et ne demander que des TZR à l'intra. Ensuite, c'est l'université qui t'acceptera en ATER qui enverra la demande de détachement (que tu auras préalablement remplie et signée).
- concernant la disponibilité pour recherche, elle n'est pas de droit. Ces temps-ci, il ne faut pas espérer l'obtenir si tu la demandes sans avoir, par ailleurs, des preuves d'embauche pour recherche. Il te faut donc certainement d'abord obtenir un contrat post-doc (mais alors te faudra-t-il une dispo ou un détachement ? A vérifier pour le post-doc), puis tu fais une lettre de demande de mise en disponibilité en joignant une copie du contrat et, si tu as des canaux pour les obtenir, une ou deux lettres de recommandation de personnes importantes. La dispo pour recherche est difficile à obtenir, prépare-toi à avoir à faire des recours.
- Il est possible qu'on te refuse dispo ou détachement. Alors tu devras faire un recours gracieux : une lettre à ton Recteur qui demande de revoir la décision de ses services. Elle doit être polie et factuelle, tout en laissant transparaître ta détresse de petite agente méritante, utile à la nation et qui veut bien faire. Souviens-toi qu'il s'agit d'une supplique et non d'un contentieux : tu n'as pas "droit" à cette dispo/détach et tu demandes la miséricorde de ton supérieur ; il ne faut donc en rien le froisser. A joindre un maximum de lettres de recommandation de personnes bien placées qui disent à quel point t'es cool (directeurs de labo, président de l'organisme qui t'embauche, etc... [j'en avais eu une du Chancelier des universités et ça avait débloqué mon rectorat, qui faisait la gueule avant ça]). Je sais par ailleurs que certaines universités appellent directement les recteurs récalcitrants pour débloquer les dossiers au cas par cas : reste en communication permanente avec le secrétariat de ton embaucheur et vois si ils font des démarches de leur côté pour t'aider.
- Il est possible qu'on te refuse ton recours gracieux. Alors il y a 2 voies de recours :
1. recours au supérieur du Recteur : le Ministre. De ce que j'en ai entendu, Blanquer a une politique de promotion et de conciliation avec les éléments dits "excellents", contrairement à NVB qui tendait à punir tout agent qui essayait de passer par dessus la tête des recteurs. En tout cas, j'ai une amie qui avait démissionné de l'agrégation pour prendre son poste, puis qui a eu le courage d'écrire à Blanquer. Les services ministériels ont acté sa réintégration au corps et ont accepté son détachement, au nom de l'excellence française. Donc bon, de ce que j'en sais, c'est moins dangereux aujourd'hui d'écrire au ministre qu'il y a quelques années.
2. le TA pour faire annuler la décision du Recteur, mais il faut avoir un dossier blindé et un angle d'attaque administratif. Le TA ne peut annuler qu'en cas d'irrégularité formelle. Mon projet, si j'en arrivais là pour ma dispo, était de trouver quelqu'un avec un profil égal au mien qui avait obtenu un "oui" du même Rectorat et d'attaquer pour rupture d'égalité de traitement entre fonctionnaires du même corps. Je n'ai pas eu à aller jusqu'au TA, donc je ne sais pas si ça aurait marché.
Bon courage, c'est pas facile ces histoires.
- SulfolobusÉrudit
Super, merci beaucoup pour ta réponse. Je vais donc demander une ZR et je signalerai par écrit au rectorat qu'il y a de forte chance que je demande une dispo. Pour le post-doc, ça sera une dispo parce que le poste ne sera pas en France.
Là où ça risque de bloquer c'est sur le contrat de post-doc. Je soutiens fin septembre, je cherche pour le début 2019 et si j'en crois les parcours de mes camarades, beaucoup ont eu leur contrat assez tard. J'ai déjà candidaté mais rien ne dit que ça marche.
J'espère que la qualité du dossier de recherche sera déjà un lourd argument.
Après, de mon point de vue, la décision est prise : si ils ne me donnent pas la dispo, je démissionne. J'aimerais vraiment éviter d'en arriver là mais je n'imagine pas une seule seconde ne pas faire de post-doctorat. Bon, je me dis qu'un collègue (même discipline) l'a eu l'année dernière sans problème (mais pas à Créteil), que les SVT ne sont pas la discipline où il manque le plus de professeurs alors je touche du bois.
Là où ça risque de bloquer c'est sur le contrat de post-doc. Je soutiens fin septembre, je cherche pour le début 2019 et si j'en crois les parcours de mes camarades, beaucoup ont eu leur contrat assez tard. J'ai déjà candidaté mais rien ne dit que ça marche.
J'espère que la qualité du dossier de recherche sera déjà un lourd argument.
Après, de mon point de vue, la décision est prise : si ils ne me donnent pas la dispo, je démissionne. J'aimerais vraiment éviter d'en arriver là mais je n'imagine pas une seule seconde ne pas faire de post-doctorat. Bon, je me dis qu'un collègue (même discipline) l'a eu l'année dernière sans problème (mais pas à Créteil), que les SVT ne sont pas la discipline où il manque le plus de professeurs alors je touche du bois.
- ZagaraGuide spirituel
A ce moment-là, joins la candidature et des preuves de sérieux (lettres de recommandation, preuve de soutenance...) et demande la dispo tout de suite, du fait du calendrier...
Prépare-toi à ce que ça coince, cependant. A priori, ne démissionne pas avant que tous les recours soient épuisés : lorsqu'on fait traîner et multiplie les recours jusqu'en octobre, j'ai déjà vu ton Rectorat plier parce que ça l'ennuyait d'avoir un poste vide. Une connaissance de mon université, rattachée à Créteil, avait obtenu sa dispo fin octobre, à force de résister (et pourtant le Rectorat l'avait officiellement menacée de sanctions). Créteil avait fini par la lâcher et avait certainement repositionné un TZR sur son poste, pour faire bouche-trou. Donc bon, le rapport de force existe... par contre faut faire sentir au Rectorat que c'est un conflit entre institutions et non avec un agent esseulé, sinon il n'hésitera pas à te broyer. D'où l'intérêt de prouver que tu es bien entourée, soutenue par une Université, que tes chefs se battront pour toi, etc.
Si tu démissionnes, tu ne perdras rien à faire une lettre au Ministre une fois installée dans ton contrat. En lui disant que tu as été victime d'une machine bureaucratique aveugle qui t'as mise face au choix cornélien de devoir amputer ta carrière d'un côté ou de l'autre ; que tu en es bien triste et que tu aimes ton métier, servir l'excellence et le rayonnement français, etc, mais que c'est la machine qui t'a brisée. Que c'est bien dommage parce que ça t'oriente vers une carrière à l'étranger alors que tu voudrais rendre à la Nation l'investissement qu'elle a fait dans tes études en travaillant pour elle et en offrant tes recherches pointues et dynamiques aux Français, tout en formant nos étudiants... bon bref, les arguments politiques habituels "individu méritant contre monstre administratif" et "attention à la fuite des cerveaux".
Ma pote qui a été réintégrée avait écrit que le MEN était une "institution soviétique injuste et mortifère", mais je ne crois pas qu'il y ait besoin d'être aussi vénère.
Prépare-toi à ce que ça coince, cependant. A priori, ne démissionne pas avant que tous les recours soient épuisés : lorsqu'on fait traîner et multiplie les recours jusqu'en octobre, j'ai déjà vu ton Rectorat plier parce que ça l'ennuyait d'avoir un poste vide. Une connaissance de mon université, rattachée à Créteil, avait obtenu sa dispo fin octobre, à force de résister (et pourtant le Rectorat l'avait officiellement menacée de sanctions). Créteil avait fini par la lâcher et avait certainement repositionné un TZR sur son poste, pour faire bouche-trou. Donc bon, le rapport de force existe... par contre faut faire sentir au Rectorat que c'est un conflit entre institutions et non avec un agent esseulé, sinon il n'hésitera pas à te broyer. D'où l'intérêt de prouver que tu es bien entourée, soutenue par une Université, que tes chefs se battront pour toi, etc.
Si tu démissionnes, tu ne perdras rien à faire une lettre au Ministre une fois installée dans ton contrat. En lui disant que tu as été victime d'une machine bureaucratique aveugle qui t'as mise face au choix cornélien de devoir amputer ta carrière d'un côté ou de l'autre ; que tu en es bien triste et que tu aimes ton métier, servir l'excellence et le rayonnement français, etc, mais que c'est la machine qui t'a brisée. Que c'est bien dommage parce que ça t'oriente vers une carrière à l'étranger alors que tu voudrais rendre à la Nation l'investissement qu'elle a fait dans tes études en travaillant pour elle et en offrant tes recherches pointues et dynamiques aux Français, tout en formant nos étudiants... bon bref, les arguments politiques habituels "individu méritant contre monstre administratif" et "attention à la fuite des cerveaux".
Ma pote qui a été réintégrée avait écrit que le MEN était une "institution soviétique injuste et mortifère", mais je ne crois pas qu'il y ait besoin d'être aussi vénère.
- SulfolobusÉrudit
Merci beaucoup pour toutes ces informations
Je m'abstiendrai d'écrire cela en effet :lol:
Je m'abstiendrai d'écrire cela en effet :lol:
- SulfolobusÉrudit
Bon, on m'a refusé ma dispo (par mail, je n'ai pas de document officiel), malgré une promesse d'embauche.
Il est clair dans ma tête que quoi qu'il arrive, je ne prendrais pas mon poste à la rentrée. Quelle est la meilleure stratégie maintenant ?
Je pensais faire une recours gracieux auprès du recteur. Mais bon vu que c'est les vacances, je n'y crois pas trop. L'autre solution c'est la démission. Quelqu'un connait les démarches à effectuer ?
J’appellerai le rectorat dans l'aprem pour avoir des informations, mais disons que j'aimerais bien recouper.
Il est clair dans ma tête que quoi qu'il arrive, je ne prendrais pas mon poste à la rentrée. Quelle est la meilleure stratégie maintenant ?
Je pensais faire une recours gracieux auprès du recteur. Mais bon vu que c'est les vacances, je n'y crois pas trop. L'autre solution c'est la démission. Quelqu'un connait les démarches à effectuer ?
J’appellerai le rectorat dans l'aprem pour avoir des informations, mais disons que j'aimerais bien recouper.
- Marie LaetitiaBon génie
Sulfolobus a écrit:Bon, on m'a refusé ma dispo (par mail, je n'ai pas de document officiel), malgré une promesse d'embauche.
Il est clair dans ma tête que quoi qu'il arrive, je ne prendrais pas mon poste à la rentrée. Quelle est la meilleure stratégie maintenant ?
Je pensais faire une recours gracieux auprès du recteur. Mais bon vu que c'est les vacances, je n'y crois pas trop. L'autre solution c'est la démission. Quelqu'un connait les démarches à effectuer ?
J’appellerai le rectorat dans l'aprem pour avoir des informations, mais disons que j'aimerais bien recouper.
Je crois que les rectorats sont ouverts jusqu'au 20. Donc urgemment, fais un mail avec accusé réception pour faire un recours gracieux (DPE et recteur si je ne me trompe pas, en mettant en copie ton ou tes appuis à l'université, avec annonce qu'un recommandé suit dans la foulée (si tu es à Paris, la poste du Louvre est ouverte jusqu'à minuit). Dommage que tu ne te sois pas rapprochée d'un syndicat, souvent ils peuvent insister en passant eux-aussi un coup de fil et/ou en demandant rdv. Mais il n'est pas trop tard pour faire ça dès là, maintenant, tout de suite, en espérant que quelqu'un réponde (car les représentants syndicaux ont des chances d'être déjà en vacances).
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SulfolobusÉrudit
Merci pour ton conseil. Je suis en train d'écrire la lettre.
Pour les soutiens, c'est la pire période : tout le monde est en vacances par ici. Je vais voir ce que je peux faire. Je vais voir si je peux joindre quelqu'un du SNALC.
Sinon, y-a-t-il moyen de prévenir en off que je ne prendrai pas mon poste au 1er septembre ? Disons que je n'aimerais pas qu'un établissement se retrouve dans la panade parce qu'ils n'étaient pas au courant (je ne sais même pas où je suis affectée).
Pour les soutiens, c'est la pire période : tout le monde est en vacances par ici. Je vais voir ce que je peux faire. Je vais voir si je peux joindre quelqu'un du SNALC.
Sinon, y-a-t-il moyen de prévenir en off que je ne prendrai pas mon poste au 1er septembre ? Disons que je n'aimerais pas qu'un établissement se retrouve dans la panade parce qu'ils n'étaient pas au courant (je ne sais même pas où je suis affectée).
- Marie LaetitiaBon génie
Les rectorats et les établissements rouvrent à partir de la mi-août, donc tu auras de toute façon moyen de les joindre à ce moment-là. Et si tu as envoyé ton recommandé, tu auras fait tout ce qui t'était possible.Sulfolobus a écrit:Merci pour ton conseil. Je suis en train d'écrire la lettre.
Pour les soutiens, c'est la pire période : tout le monde est en vacances par ici. Je vais voir ce que je peux faire. Je vais voir si je peux joindre quelqu'un du SNALC.
Sinon, y-a-t-il moyen de prévenir en off que je ne prendrai pas mon poste au 1er septembre ? Disons que je n'aimerais pas qu'un établissement se retrouve dans la panade parce qu'ils n'étaient pas au courant (je ne sais même pas où je suis affectée).
Au Snalc, je connais peut-être quelqu'un qui pourrait t'aider dans ce dossier, si tu arrives à le joindre...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SulfolobusÉrudit
Ok super, merci beaucoup. J'aurais envoyé le recommandé largement avant la mi-août et la lettre part par mail demain. Je vais essayer d'en parler à l'université aussi.
- Tonio KrögerNiveau 8
J'avais rencontré la même situation. Inscription acceptée dans une université canadienne pour un doctorat, dispo refusée en première demande comme en recours gracieux. J'ai donc envoyé ma démission de l'agrégation, buté et orgueilleux comme je suis. Heureusement qu'en sous-main, des collègues ont écrit à l'IPR et qu'en réponse à ma lettre de démission j'ai reçu une jolie missive qui me plaçait en disponibilité. Je connais aussi une MCF de Lyon qui avait suivi le même parcours, à quelques détails près : démission de l'agrégation d'histoire, écriture de la thèse, puis ré-obtention de l'agrégation par voie externe. C'est risqué, néanmoins.
Donc d'une part, c'est une situation courante, et de l'autre tu dois mesurer les risques que tu es prêt à courir (la menace d'une démission peut payer si tu es soutenu ; sinon tu l'obtiendras sans souci).
Donc d'une part, c'est une situation courante, et de l'autre tu dois mesurer les risques que tu es prêt à courir (la menace d'une démission peut payer si tu es soutenu ; sinon tu l'obtiendras sans souci).
- SulfolobusÉrudit
Je vais voir pour avoir des soutiens de personnes de mon académie de thèse. En tout cas, ça me rassure de voir que c'est commun.
Mais je suis prête à tenter le coup : c'est une réflexion que j'ai mené il y a de cela bien longtemps et je pense que ça vaut le coup.
Mais je suis prête à tenter le coup : c'est une réflexion que j'ai mené il y a de cela bien longtemps et je pense que ça vaut le coup.
- UjineNiveau 5
Essaye de contacter aussi la société des agrégés, si tu as l'agrégation, ils font des permanences l'été et sont assez impliqués dans ce type de dossier.
- BenfeuNiveau 5
Dites-moi, une disponibilité pour recherche, c'est possible pour un post-doc?
- SulfolobusÉrudit
Merci pour le tuyau.
Normalement oui mais j'avais bien précisé que si ce n'était pas possible, convenance personnelle m'allait très bien. Ce qui est sûr, c'est qu'l est possible 'être mis en dispo pour faire un post-doc.
Normalement oui mais j'avais bien précisé que si ce n'était pas possible, convenance personnelle m'allait très bien. Ce qui est sûr, c'est qu'l est possible 'être mis en dispo pour faire un post-doc.
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