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- JulienP1985Niveau 4
Bonjour,
Tout d'abord, j'espère poster au bon endroit.
Je poste ce sujet pour vous faire part de la fin de mon parcours en tant qu'enseignant à domicile, et aussi et surtout pour que les personnes qui font ce travail d'enseignant à domicile à temps plein apprennent à dire "non", car sinon, on peut péter les plombs…
Je souhaite laisser mon témoignage pour que les enseignants de "néoprofs" qui font du soutien scolaire à temps plein ne fassent pas les mêmes erreurs que moi.
J'habite à côté de Nantes (au Sud de Nantes), et je donnais des cours particuliers en mathématiques uniquement au niveau lycée, et aussi en première année universitaire (toujours en cours particuliers) via l'enseigne Acadomia.
Le coin géographique où j'habite + le choix de la matière enseignée que sont les mathématiques font que j'avais énormément d'élèves que je suivais chaque semaine. J'en avais 25 environ. Oui, vous avez bien lu, 25. Je suivais ces élèves chaque semaine, je travaillais même le dimanche. Je n'avais aucun jour complet de repos.
Je pense avoir fait une sorte de "burn out" (même si ce n'est pas exactement cela….) et j'ai pris la décision radicale, il y a un mois, de démissionner de ce travail. Cela me trottait dans la tête depuis maintenant plusieurs semaines mais je n'en ai parlé à personne, aussi bien aux familles concernées, qu'aux élèves eux mêmes et qu'aux personnes travaillant à l'agence d'Acadomia de Nantes, avant que ma décision soit définitive et irrévocable dans mon esprit.
Je sais bien qu'en démissionnant, je n'ai droit à aucune indemnité. J'ai une autre source de revenu, donc je peux "voir venir" pendant quelques temps encore… Mais il va vite falloir que je me trouve un autre métier !
Je tiens à souligner, et c'est le but principal de ce message, qu'il faut apprendre à dire non. Je n'ai JAMAIS réussi à dire non, et j'en paye le prix aujourd'hui.
J'adorais ce métier d'enseignant en soutien scolaire à domicile, et je ne dis pas que je ne recommencerai jamais ce métier, mais il me faut une grosse coupure, d'au moins une bonne année, car je n'en pouvais décemment plus…
Je sais, car ils me l'ont dit, que j'étais l'enseignant de l'agence, cette année, qui avait le plus d'élèves, et ce toutes matières confondues et tout niveaux confondus également.
Malgré le fait que je n'ai qu'une simple Licence de Mathématiques, je sais très bien, car j'ai des enseignants dans ma famille qui me l'ont expliqué, que si je postulais en tant que contractuel, je serai pris d'office là où il y a de la demande en prof de mathématiques. L'Education Nationale et le ministère de l'EN veulent, je pense, à terme, arriver à ceci : qu'il n'y ait plus d'enseignants titulaires du tout. (cela peut être dans 10/20/30 ans, mais à terme cela sera le cas).
Mais moi, je ne veux pas et surtout ne peux pas me retrouver devant une classe de 35/40/45 élèves. Ce n'est pas possible psychologiquement pour moi.
Au passage, je vous tire mon chapeau à vous tous d'arriver, tant bien que mal parfois je pense, à tenir une classe. Moi, je n'y arriverai pas… Je ne veux pas "tenter le Diable" !
Voilà, je voulais vous donner mon témoignage.
A bientôt peut être, et merci de m'avoir lu.
Tout d'abord, j'espère poster au bon endroit.
Je poste ce sujet pour vous faire part de la fin de mon parcours en tant qu'enseignant à domicile, et aussi et surtout pour que les personnes qui font ce travail d'enseignant à domicile à temps plein apprennent à dire "non", car sinon, on peut péter les plombs…
Je souhaite laisser mon témoignage pour que les enseignants de "néoprofs" qui font du soutien scolaire à temps plein ne fassent pas les mêmes erreurs que moi.
J'habite à côté de Nantes (au Sud de Nantes), et je donnais des cours particuliers en mathématiques uniquement au niveau lycée, et aussi en première année universitaire (toujours en cours particuliers) via l'enseigne Acadomia.
Le coin géographique où j'habite + le choix de la matière enseignée que sont les mathématiques font que j'avais énormément d'élèves que je suivais chaque semaine. J'en avais 25 environ. Oui, vous avez bien lu, 25. Je suivais ces élèves chaque semaine, je travaillais même le dimanche. Je n'avais aucun jour complet de repos.
Je pense avoir fait une sorte de "burn out" (même si ce n'est pas exactement cela….) et j'ai pris la décision radicale, il y a un mois, de démissionner de ce travail. Cela me trottait dans la tête depuis maintenant plusieurs semaines mais je n'en ai parlé à personne, aussi bien aux familles concernées, qu'aux élèves eux mêmes et qu'aux personnes travaillant à l'agence d'Acadomia de Nantes, avant que ma décision soit définitive et irrévocable dans mon esprit.
Je sais bien qu'en démissionnant, je n'ai droit à aucune indemnité. J'ai une autre source de revenu, donc je peux "voir venir" pendant quelques temps encore… Mais il va vite falloir que je me trouve un autre métier !
Je tiens à souligner, et c'est le but principal de ce message, qu'il faut apprendre à dire non. Je n'ai JAMAIS réussi à dire non, et j'en paye le prix aujourd'hui.
J'adorais ce métier d'enseignant en soutien scolaire à domicile, et je ne dis pas que je ne recommencerai jamais ce métier, mais il me faut une grosse coupure, d'au moins une bonne année, car je n'en pouvais décemment plus…
Je sais, car ils me l'ont dit, que j'étais l'enseignant de l'agence, cette année, qui avait le plus d'élèves, et ce toutes matières confondues et tout niveaux confondus également.
Malgré le fait que je n'ai qu'une simple Licence de Mathématiques, je sais très bien, car j'ai des enseignants dans ma famille qui me l'ont expliqué, que si je postulais en tant que contractuel, je serai pris d'office là où il y a de la demande en prof de mathématiques. L'Education Nationale et le ministère de l'EN veulent, je pense, à terme, arriver à ceci : qu'il n'y ait plus d'enseignants titulaires du tout. (cela peut être dans 10/20/30 ans, mais à terme cela sera le cas).
Mais moi, je ne veux pas et surtout ne peux pas me retrouver devant une classe de 35/40/45 élèves. Ce n'est pas possible psychologiquement pour moi.
Au passage, je vous tire mon chapeau à vous tous d'arriver, tant bien que mal parfois je pense, à tenir une classe. Moi, je n'y arriverai pas… Je ne veux pas "tenter le Diable" !
Voilà, je voulais vous donner mon témoignage.
A bientôt peut être, et merci de m'avoir lu.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Bonjour Julien
je vois que personne ne t'a répondu, peut-être parce que ça ne correspond pas vraiment au profil de la plupart des professeurs sur ce site qui travaillent en établissement.
Je finis donc par te répondre car je me suis reconvertie et suis devenue orthophoniste et si ce que je fais n'a rien à voir avec du soutien scolaire, je pense que nous avons en commun le fait d'avoir la possibilité d'organiser notre emploi du temps et d'accumuler les rendez-vous, en ayant parfois du mal à dire non...
Quand je me suis installée, justement je ne savais pas dire non. Quand on me disait "c'est urgent" je prenais, quelles que soient mes disponibilités, et quand je n'ai plus eu de place j'ai décidé de finir plus tard, puis de remplir mon samedi... Et je me suis retrouvée en burn out.
A un moment, j'ai décidé de partager mon bureau avec une collègue. J'ai donc travaillé seulement trois jours et demi par semaine. J'ai eu plus de temps pour moi, mais aussi pour préparer, pour faire les compte-rendus, pour prendre le temps tout simplement. Quand j'ai décidé de reprendre à plein temps, je me suis vraiment posé des limites : ne jamais finir plus tard que 18h sauf une fois par semaine, ne travailler que le samedi matin, me réserver le lundi, classer les patients aussi (que de la neuro adulte le matin, que des enfants le mercredi par exemple ), me réserver des pauses (pause sport le midi, petites pauses pour souffler). Désormais je dis sans culpabiliser que je n'ai plus de place, je renvoie vers les collègues. Je travaillerai peut-être plus quand mes enfants auront quitté le nid, mais des limites demeureront.
Si tu arrêtes ce job maintenant cela peut être salutaire (comme quand j'ai partagé mon bureau) et te permettre de repartir sur de bonnes bases ensuite. Réfléchis bien aux limites que tu devras poser par contre, et bon courage.
je vois que personne ne t'a répondu, peut-être parce que ça ne correspond pas vraiment au profil de la plupart des professeurs sur ce site qui travaillent en établissement.
Je finis donc par te répondre car je me suis reconvertie et suis devenue orthophoniste et si ce que je fais n'a rien à voir avec du soutien scolaire, je pense que nous avons en commun le fait d'avoir la possibilité d'organiser notre emploi du temps et d'accumuler les rendez-vous, en ayant parfois du mal à dire non...
Quand je me suis installée, justement je ne savais pas dire non. Quand on me disait "c'est urgent" je prenais, quelles que soient mes disponibilités, et quand je n'ai plus eu de place j'ai décidé de finir plus tard, puis de remplir mon samedi... Et je me suis retrouvée en burn out.
A un moment, j'ai décidé de partager mon bureau avec une collègue. J'ai donc travaillé seulement trois jours et demi par semaine. J'ai eu plus de temps pour moi, mais aussi pour préparer, pour faire les compte-rendus, pour prendre le temps tout simplement. Quand j'ai décidé de reprendre à plein temps, je me suis vraiment posé des limites : ne jamais finir plus tard que 18h sauf une fois par semaine, ne travailler que le samedi matin, me réserver le lundi, classer les patients aussi (que de la neuro adulte le matin, que des enfants le mercredi par exemple ), me réserver des pauses (pause sport le midi, petites pauses pour souffler). Désormais je dis sans culpabiliser que je n'ai plus de place, je renvoie vers les collègues. Je travaillerai peut-être plus quand mes enfants auront quitté le nid, mais des limites demeureront.
Si tu arrêtes ce job maintenant cela peut être salutaire (comme quand j'ai partagé mon bureau) et te permettre de repartir sur de bonnes bases ensuite. Réfléchis bien aux limites que tu devras poser par contre, et bon courage.
- User20159Esprit éclairé
JulienP1985 a écrit:Mais moi, je ne veux pas et surtout ne peux pas me retrouver devant une classe de 35/40/45 élèves. Ce n'est pas possible psychologiquement pour moi.
T'as qu'à postuler en REP+, non seulement tu seras sûr d'être pris, mais tu auras au max 24 élèves (au max hein... mes classes de 3e, ces derniers mois, je tourne à 4 ou 5 absents par heure).
Mais après lecture de ton message (je sais pas je suis peut-être idiot, je ne suis qu'un petit prof de collège), je n'ai toujours pas compris le pourquoi de ta "démission" (en fait t'as juste arrêté de donner tes cours particuliers)
25 élèves ! fichtre ! , euh, j'en ai 144...et dans du plus favorisé, j'ai frôlé les 190....
j'ignore si le forum néoprécepteurs.org existe...
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Ha@x quand j'étais prof je pensais qu'être prof de cours particuliers ou d'instrument était très cool par rapport à prof. Bien sûr qu'au total on a moins d'élèves et pas de rapport de force, mais si l'on fait des journées très denses on peut être épuisé d'une autre façon et je ne te trouve pas très charitable avec Julien... J'ai depuis discuté avec des profs d'instruments en conservatoire et réalisé qu'ils finissent souvent leur mercredi épuisés et sur les rotules... Alors cumuler des cours tous les jours y compris le dimanche, cela ne doit pas être une sinécure.
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- JennyMédiateur
Les temps de route sont parfois importants et il faut faire une croix sur ses soirées et ses week ends. Ca peut être très fatigant aussi (avec 25 élèves, ça me semble difficile d'avoir une journée de repos).
- User20159Esprit éclairé
Surtout payés une misère avec des officines comme Acadomia qui te ponctionnent...Je n'ai jamais parlé de sinécure.
Ah non pas très charitable mon message, je l'admet bien volontiers....mais parle-t-on encore du même métier ?
Ah non pas très charitable mon message, je l'admet bien volontiers....mais parle-t-on encore du même métier ?
- PoupoutchModérateur
De fait, il y a des gens sur le forum qui vivent de cours particuliers et d'autres qui ont l'intention d'en vivre. Je trouve donc que ce message a toute sa place.
J'ai travaillé, quand j'étais étudiante, dans plusieurs officines de type Acadomia (KeepSchool aussi) et, clairement, ils savent "pousser" à accepter même les trucs les plus pourris. J'ai le souvenir d'une proposition pour un cours d'une heure, à l'autre bout du département, à un tarif qui ne me payait même pas l'essence, et que la responsable d'agence ne "comprenait pas que je puisse refuser"...
Quant à se penser incapable de tenir une classe de 35 et de gérer le groupe, pour vivre avec un compagnon qui a dû passer par la dépression pour s'en rendre compte, je trouve ça assez réaliste de la part de l'initiateur de ce fil de se poser la question.
De toute façon, quand on compare le boulot d'un enseignant en collège REP et celui d'un enseignant en bon lycée de centre-ville, je ne crois pas non plus qu'on parle réellement du même métier...
J'ai travaillé, quand j'étais étudiante, dans plusieurs officines de type Acadomia (KeepSchool aussi) et, clairement, ils savent "pousser" à accepter même les trucs les plus pourris. J'ai le souvenir d'une proposition pour un cours d'une heure, à l'autre bout du département, à un tarif qui ne me payait même pas l'essence, et que la responsable d'agence ne "comprenait pas que je puisse refuser"...
Quant à se penser incapable de tenir une classe de 35 et de gérer le groupe, pour vivre avec un compagnon qui a dû passer par la dépression pour s'en rendre compte, je trouve ça assez réaliste de la part de l'initiateur de ce fil de se poser la question.
De toute façon, quand on compare le boulot d'un enseignant en collège REP et celui d'un enseignant en bon lycée de centre-ville, je ne crois pas non plus qu'on parle réellement du même métier...
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Ha@_x a écrit:Surtout payés une misère avec des officines comme Acadomia qui te ponctionnent...Je n'ai jamais parlé de sinécure.
Ah non pas très charitable mon message, je l'admet bien volontiers....mais parle-t-on encore du même métier ?
Mais il n'a jamais dit qu'il parlait du même métier...
Il dit juste qu'il faut apprendre à dire non, si on donne des cours particuliers. Je trouve ça sensé. Je ne comprends pas bien ce que dire "ah bah moi j'ai 190 élèves en REP et c'est pire" apporte.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- User20159Esprit éclairé
Fires of Pompeii a écrit:Il dit juste qu'il faut apprendre à dire non, si on donne des cours particuliers. Je trouve ça sensé. Je ne comprends pas bien ce que dire "ah bah moi j'ai 190 élèves en REP et c'est pire" apporte.
Il faudrait peut être commencer à apprendre à lire. Et je n'ai jamais dit que c'était pire. (on est nombreux à très bien s'en sortir )
Pardonnez moi, mais le précepteur acadomiesque qui vient nous faire part de son burn out va vraiment avoir du mal à m'émouvoir, même si son message a toute sa place sur le forum etc.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Ha@_x a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Il dit juste qu'il faut apprendre à dire non, si on donne des cours particuliers. Je trouve ça sensé. Je ne comprends pas bien ce que dire "ah bah moi j'ai 190 élèves en REP et c'est pire" apporte.
Il faudrait peut être commencer à apprendre à lire. Et je n'ai jamais dit que c'était pire. (on est nombreux à très bien s'en sortir )
Pardonnez moi, mais le précepteur acadomiesque qui vient nous faire part de son burn out va vraiment avoir du mal à m'émouvoir, même si son message a toute sa place sur le forum etc.
Merci mais je crois savoir lire et je sais que vous défendez (parfois un peu en surréaction comme ici puisque cela n'a rien à voir avec le schmilblick ) l'enseignement en REP - dont je n'ai jamais dit que c'était l'enfer). Ce n'est pas le sujet. J'évoquais le nombre d'élèves, quand je parle de "pire", ou "plus dur", si vous préférez. Merci de ne pas tout lire à l'aune de vos combats personnels, je n'ai pas parlé de la REP en tant que telle.
Vous avez écrit, en réaction au nombre d'élèves, que vous en aviez beaucoup plus. Eh bien je ne trouve pas que ce soit très bienvenu, c'est un peu comme si, devant une personne qui vous dit "ohlala, j'ai fait une dépression", vous disiez "oh bah moi aussi, et je connais plein de gens qui en font une et ils ne se plaignent pas alors bouclez-la"... vous voyez ce que je veux dire ? Ce n'est pas un concours. Quelqu'un parle de son mal-être, et surtout d'un piège qui, ma foi, guette tous ceux qui veulent donner des cours particuliers (même si ce n'est pas mon cas). On ne vous demande pas d'avoir de la compassion, mais dans ce cas-là autant ne rien répondre.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- MalagaModérateur
Ha@_x a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Il dit juste qu'il faut apprendre à dire non, si on donne des cours particuliers. Je trouve ça sensé. Je ne comprends pas bien ce que dire "ah bah moi j'ai 190 élèves en REP et c'est pire" apporte.
Il faudrait peut être commencer à apprendre à lire. Et je n'ai jamais dit que c'était pire. (on est nombreux à très bien s'en sortir )
Pardonnez moi, mais le précepteur acadomiesque qui vient nous faire part de son burn out va vraiment avoir du mal à m'émouvoir, même si son message a toute sa place sur le forum etc.
Je ne pense pas qu'il cherchait à émouvoir qui que ce soit ; il s'agit d'un simple témoignage. Et comme FoP, je ne vois pas ce que la comparaison que tu fais avec ton quotidien apporte...
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- RêveuseNiveau 4
Bonjour,
On est presque voisin.
Je commence avec les cours à domicile, pour l'instant seulement en direct avec les parents, pas en passant par des agences. J'ai fait ce choix car justement je n'avais pas des témoignages positif du travail avec une agence. Je suis déclarée en CESU. C'est long de se constituer une clientèle, mais je me sens assez libre. J'ai déjà fait le choix de refuser deux élèves, mais c'est dur de dire non, surtout au début quand on court après les élèves.
Peut-être pourras-tu, à terme, reprendre ton activité, mais sans passer par un intermédiaire, en trouvant les élèves par toi même. En math cela me semble faisable.
On est presque voisin.
Je commence avec les cours à domicile, pour l'instant seulement en direct avec les parents, pas en passant par des agences. J'ai fait ce choix car justement je n'avais pas des témoignages positif du travail avec une agence. Je suis déclarée en CESU. C'est long de se constituer une clientèle, mais je me sens assez libre. J'ai déjà fait le choix de refuser deux élèves, mais c'est dur de dire non, surtout au début quand on court après les élèves.
Peut-être pourras-tu, à terme, reprendre ton activité, mais sans passer par un intermédiaire, en trouvant les élèves par toi même. En math cela me semble faisable.
- OrlandaFidèle du forum
Cela ne m'étonne pas. 25 élèves par semaine, dont les cours seront différents, et qui vous pompent toute votre énergie car le devoir de résultat est là - plus, n'est-ce pas, que quand l'élève en question est noyé dans une classe à plus de 25 où l'on peut ignorer sa peine -. Une solitude terrible: pas de salle des professeurs pour décompresser. Les parents sur le dos, avec leurs angoisses et exigences de réussite.
Je donne parfois des cours particuliers, mais je ne me sens pas aussi libre ni dégagée que lorsque je suis devant ma classe. Et quand l'élève n'y arrive pas, on le prend en plein coeur.
Courage à toi!
Je donne parfois des cours particuliers, mais je ne me sens pas aussi libre ni dégagée que lorsque je suis devant ma classe. Et quand l'élève n'y arrive pas, on le prend en plein coeur.
Courage à toi!
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- RêveuseNiveau 4
@orlanda comme tu dis, on est seul avec son élève, et nous n'avons pas de sas de décompression pour parler de notre métier avec des collègues "profs particuliers" comme nous. Ce serait intéressant, dans certaines villes, d'avoir des groupes de profs particuliers pour échanger sur les conditions de travail, faire du lien avec les collègues, se conseiller, se soutenir, parler des pratiques de certaines agences...
- kioupsPBTHabitué du forum
C'est dommage d'avoir accepter autant d'élèves et de tout arrêter d'un coup. Quand je bossais pour Acadomia, étudiant, j'avais seulement une dizaine d'élèves mais j'allais relativement loin. Bon, le gérant faisait toujours en sorte que ça puisse coller avec mes obligations. Mais ça m'est arrivé à plusieurs reprises de lâcher un élève (généralement parce que l'élève ne souhaitait pas travailler) et on ne m'en a jamais tenu rigueur. Et personnellement, ça me convenait financièrement.
_________________
- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- JulienP1985Niveau 4
Je vous remercie tous pour vos témoignages respectifs.
Je ne cherche à émouvoir personne. Je postais simplement mon témoignage afin de dire qu'il faut apprendre à dire non.
Je tiens à préciser que oui j'ai bien moins d'élèves que la majorité d'entre vous, mais peut on comparer ? C'est impossible.
En cours particuliers, on peut avoir, généralement, des cours d'1h, de 2h, ou de 1h30 avec UN SEUL élève durant ce laps de temps. Je ne donnais pas de cours en agence pour des cours collectifs (là ils sont entre 5 et 8 élèves généralement…).
Et justement, je vous tire mon chapeau de réussir à être devant des classes avec un tel nombre d'élèves. Pour ma part, j'ai eu une très mauvaise experience de stage quand j'étais étudiant, et c'est à ce moment précis que j'ai décidé de travailler pour un organisme de soutien scolaire, en l'occurrence Acadomia…
J'ai travaillé pour eux pendant des années (entre 2010 et 2019) et au début il m'était arrivé certaines mésaventures et ils ont été très humains avec moi, et ont continué de me faire confiance malgré tout.
Mais oui je sais, bien évidemment, qu'ils sont là pour l'argent (c'est une entreprise à but lucratif), je ne le nie pas. Cela n'empêche pas que les personnes travaillant dans l'agence sont, pour la plupart, très humaines (sauf une ou deux qui étaient exécrables et obsédés par le "fric" voyant comment elles me parlaient et voyaient les choses....).
L'avantage des organismes comme Acadomia est que, administrativement, l'enseignant ne s'occupe de RIEN DU TOUT. Ils s'occupent de tout. Si je devais me déclarer en CESU, je devrais m'occuper de tout administrativement parlant, et je n'en ai, pour le moment, pas la force.
La pression des résultats (pas par rapport à Acadomia, mais plutôt par rapport aux parents), le côté relationnel très "prenant" psychologiquement chez moi, faisaient que je n'en pouvais plus… Et que j'ai craqué… C'est tout…
Je ne cherche à émouvoir personne. Je postais simplement mon témoignage afin de dire qu'il faut apprendre à dire non.
Je tiens à préciser que oui j'ai bien moins d'élèves que la majorité d'entre vous, mais peut on comparer ? C'est impossible.
En cours particuliers, on peut avoir, généralement, des cours d'1h, de 2h, ou de 1h30 avec UN SEUL élève durant ce laps de temps. Je ne donnais pas de cours en agence pour des cours collectifs (là ils sont entre 5 et 8 élèves généralement…).
Et justement, je vous tire mon chapeau de réussir à être devant des classes avec un tel nombre d'élèves. Pour ma part, j'ai eu une très mauvaise experience de stage quand j'étais étudiant, et c'est à ce moment précis que j'ai décidé de travailler pour un organisme de soutien scolaire, en l'occurrence Acadomia…
J'ai travaillé pour eux pendant des années (entre 2010 et 2019) et au début il m'était arrivé certaines mésaventures et ils ont été très humains avec moi, et ont continué de me faire confiance malgré tout.
Mais oui je sais, bien évidemment, qu'ils sont là pour l'argent (c'est une entreprise à but lucratif), je ne le nie pas. Cela n'empêche pas que les personnes travaillant dans l'agence sont, pour la plupart, très humaines (sauf une ou deux qui étaient exécrables et obsédés par le "fric" voyant comment elles me parlaient et voyaient les choses....).
L'avantage des organismes comme Acadomia est que, administrativement, l'enseignant ne s'occupe de RIEN DU TOUT. Ils s'occupent de tout. Si je devais me déclarer en CESU, je devrais m'occuper de tout administrativement parlant, et je n'en ai, pour le moment, pas la force.
La pression des résultats (pas par rapport à Acadomia, mais plutôt par rapport aux parents), le côté relationnel très "prenant" psychologiquement chez moi, faisaient que je n'en pouvais plus… Et que j'ai craqué… C'est tout…
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Poupoutch a écrit:
Quant à se penser incapable de tenir une classe de 35 et de gérer le groupe, pour vivre avec un compagnon qui a dû passer par la dépression pour s'en rendre compte, je trouve ça assez réaliste de la part de l'initiateur de ce fil de se poser la question.
Et ton compagnon a-t-il trouvé une solution ?
Etait-ce avec tous les groupes ? Parfois le groupe vous porte et vous galvanise et parfois, c'est l'inverse...
- PrCosinusNiveau 7
Le plus sage aurait été de ne garder que les étudiants post-bac, qui d'ailleurs payent mieux. Et les cours sont plus intéressants en plus, et Acadomia peine à trouver des profs qui enseignent à ce niveau (j'ai pratiqué pendant 2 ans).
Ce n'est qu'un point de vue.
Ce n'est qu'un point de vue.
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"Quand les gens sont d'accord avec moi, j'ai toujours le sentiment que je dois me tromper." O.Wilde
- AurevillyHabitué du forum
Paranoïa qui débouche sur l'agressivité. Classique.Ha@_x a écrit:(je sais pas je suis peut-être idiot, je ne suis qu'un petit prof de collège),
j'ignore si le forum néoprécepteurs.org existe...
- stenchMonarque
Je profite du sujet pour poser une question : quand poser sa démission pour ne pas faire sa rentrée en septembre ? Je dois écrire dès maintenant ?
_________________
"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- MathadorEmpereur
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F513stench a écrit:Je profite du sujet pour poser une question : quand poser sa démission pour ne pas faire sa rentrée en septembre ? Je dois écrire dès maintenant ?
Aucun délai imposé dans les textes pour les titulaires (1 mois pour les stagiaires), mais l'administration a 4 mois pour répondre.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- nash06Niveau 7
JulienP1985 a écrit:
L'avantage des organismes comme Acadomia est que, administrativement, l'enseignant ne s'occupe de RIEN DU TOUT. Ils s'occupent de tout. Si je devais me déclarer en CESU, je devrais m'occuper de tout administrativement parlant, et je n'en ai, pour le moment, pas la force.
Absolument pas. Quand tu fonctionnes avec le système CESU, c'est les employeurs (donc les parents, généralement) qui s'occupent de tout. J'ai fait ça cette année avec 3 élèves, la seule chose que j'ai eu à faire, c'est prévenir les parents, avant de se mettre d'accord sur le premier cours, que je voulais être déclaré, avec le système CESU, que c'était simple à faire. Et lors du premier cours, il suffit de donner RIB, date de naissance, numéro de sécurité sociale et adresse postale (je crois que c'est ces informations-là qu'il faut donner) et ensuite plus rien à faire : chaque mois, je reçois le virement pour les cours, et les fiches de paie.
Bref, n'aie pas peur d'essayer (je n'essaie pas de te convaincre de reprendre ce boulot, mais simplement, la peur d'avoir trop de démarches à faire n'est pas fondée). L'avantage par rapport à Acadomia, c'est que
1) tu gagneras bien plus pour chaque heure, donc tu pourras faire moins d'heures pour le même revenu global, ce qui sera nettement plus confortable.
2) La relation avec les parents devrait être meilleure : ils t'auront choisi toi, il y aura un accord entre vous deux, ce qui est plus agréable que dans la situation d'être prof pour le compte d'un organisme. Dans ce dernier cas, les parents ont l'impression d'avoir un contrat avec Acadomia, et ils voient simplement le prof qui vient comme "le prof envoyé par Acadomia" (ou autre organisme hein, je parle d'Acadomia parce que tu as mentionné celui-là). Et je suppose que c'est beaucoup plus compliqué dans ce cas d'expliquer en amont ses attentes, la manière dont on va travailler, ce qui n'est pas envisageable etc.
Autre chose : si tu t'inscris sur les sites internet spécialisés dans la mise en relation pour les cours particuliers, tu peux avoir peur du nombre de concurrents. Mais en fait, d'après ce que les parents de mes élèves m'ont dit, c'est plutôt dur pour les parents de trouver des profs, il y en a beaucoup qui ne répondent pas, ou qui répondent qu'ils n'ont pas le temps, etc. Donc, surtout, dès le premier contact, il ne faut surtout pas hésiter à fixer des règles (typiquement, pour moi : on part sur un horaire régulier chaque semaine ou toutes les deux semaines, je ne me déplace pas pour moins de deux heures, on n'annule pas le cours au dernier moment parce que l'élève a trop de travail (dans ce cas, il s'organise à l'avance pour avoir le temps), il faut que l'élève continue à travailler en plus du cours, sinon ça ne sert à rien, et si je lui donne des exercices à faire d'un cours pour le suivant, il faut qu'il le fasse. Et autre chose que je demande (mais ça, ça peut dépendre de ton caractère) : si l'élève veut voir/revoir des choses en particulier, il me prévient 2 jours à l'avance, ça me permet de sélectionner des exos pédagogiques sur le thème, et d'imaginer brièvement les soucis auxquels il va pouvoir être confrontés.
Bref, voilà voilà. Si tu as des questions, n'hésite pas à me contacter par MP. (Je ne me connecte pas tous les jours, mais je finirai par te répondre...)
- Theriakos96Habitué du forum
Je suis tout à fait d'accord avec l'auteur(e) de ce message : pour ma part j'ai suivi cette année (en plus de la face et de Normale Sup') des élèves de prépa scientifique en français philo : 5. J'ai dû me taper 3 ouvrages et des critiques en 2 semaines pour pouvoir leur présenter des séquences passables et cela pour une rémunération (avec une boite qui paye presque le double d'Acadomia) à peine satisfaisante. J'en ai refusés 6 outre les 5 que j'avais : apprenons à dire non, surtout pour une rémunération comme celle d'Acadomia !!!:baoum:
Je ne sais pas ce que c'est d'avoir une classe (puissé-je ne jamais le savoir..), mais je pense que c'est un métier très différent que d'avoir 25 élèves en cours particuliers (sachant qu'il faut compter environ 1h30 par élève cela fait 37h30 de cours devant élèves + préparations + corrections = la mort). Je conseille à l'auteur(e) de ce topic d'essayer d'enseigner, peut-être dans le privé, dans un coin sympa pour se réconcilier avec la transmission du savoir, une des choses plus belles ; peut-être, après cela, il/elle passera le concours et sera heureux (en arrondissant ses fins de mois avec des cours particuliers)!
Je ne sais pas ce que c'est d'avoir une classe (puissé-je ne jamais le savoir..), mais je pense que c'est un métier très différent que d'avoir 25 élèves en cours particuliers (sachant qu'il faut compter environ 1h30 par élève cela fait 37h30 de cours devant élèves + préparations + corrections = la mort). Je conseille à l'auteur(e) de ce topic d'essayer d'enseigner, peut-être dans le privé, dans un coin sympa pour se réconcilier avec la transmission du savoir, une des choses plus belles ; peut-être, après cela, il/elle passera le concours et sera heureux (en arrondissant ses fins de mois avec des cours particuliers)!
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- CathEnchanteur
stench a écrit:Je profite du sujet pour poser une question : quand poser sa démission pour ne pas faire sa rentrée en septembre ? Je dois écrire dès maintenant ?
Oh, Stench, ça y es, tu démissionnes ? Tu vas devenir guide ?
- JulienP1985Niveau 4
Bonjour,
Je me permets de "remonter" ce topic pour vous "donner des nouvelles".
Après ma démission de chez Acadomia, j'ai eu le temps de me poser, et de réfléchir à ce que je voulais faire comme métier dans ma vie.
J'en suis arrivé à la conclusion que ce métier, d'enseignant scolaire à domicile, était ce qui me plaisait le mieux.
Le problème est que je refuse d'avoir autant d'élèves qu'avant (j'en avais 22 à la fin, ce qui m'a fait craqué…), donc j'ai décidé de postuler chez un des concurrents principaux d'Acadomia à Nantes : Complétude.
J'ai été recruté très récemment, et je me suis rendu compte de plusieurs choses :
- J'aurai, définitivement, moins d'élèves que chez Acadomia car Complétude est "moins connu".
- Il est hallucinant de voir à quel point Complétude rémunère mieux ses enseignants (parfois, je gagne 3 euros de plus PAR HEURE effectueé ! Donc si je donne 80 heures par mois de cours particuliers, ça me fait 240 euros de + sur ma paye ! Pour moi, c'est énorme…).
- J'ai passé un test de connaissance, niveau ancienne Terminale S (celle d'avant 2013 car il y avait une question sur les similitudes….) avant d'être recruté, et il y avait pleins de questions complètement "vicieuses"...
- Si je dis non à une proposition de cours, pour X raisons, c'est non et ça le reste (chez Acadomia, on me forçait bien souvent la main, car je n'arrivais pas à "dire non"...).
Voilà, je suis très épanoui aujourd'hui. J'ai vécu ce qu'on appelle "un mal pour un bien"...
Pourvu que ça dure !
Je me permets de "remonter" ce topic pour vous "donner des nouvelles".
Après ma démission de chez Acadomia, j'ai eu le temps de me poser, et de réfléchir à ce que je voulais faire comme métier dans ma vie.
J'en suis arrivé à la conclusion que ce métier, d'enseignant scolaire à domicile, était ce qui me plaisait le mieux.
Le problème est que je refuse d'avoir autant d'élèves qu'avant (j'en avais 22 à la fin, ce qui m'a fait craqué…), donc j'ai décidé de postuler chez un des concurrents principaux d'Acadomia à Nantes : Complétude.
J'ai été recruté très récemment, et je me suis rendu compte de plusieurs choses :
- J'aurai, définitivement, moins d'élèves que chez Acadomia car Complétude est "moins connu".
- Il est hallucinant de voir à quel point Complétude rémunère mieux ses enseignants (parfois, je gagne 3 euros de plus PAR HEURE effectueé ! Donc si je donne 80 heures par mois de cours particuliers, ça me fait 240 euros de + sur ma paye ! Pour moi, c'est énorme…).
- J'ai passé un test de connaissance, niveau ancienne Terminale S (celle d'avant 2013 car il y avait une question sur les similitudes….) avant d'être recruté, et il y avait pleins de questions complètement "vicieuses"...
- Si je dis non à une proposition de cours, pour X raisons, c'est non et ça le reste (chez Acadomia, on me forçait bien souvent la main, car je n'arrivais pas à "dire non"...).
Voilà, je suis très épanoui aujourd'hui. J'ai vécu ce qu'on appelle "un mal pour un bien"...
Pourvu que ça dure !
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