Les professeurs sont-ils payés pendant les jours fériés ?

Bonjour à toutes et à tous,

  J'espère avoir posté dans la bonne section du forum, sinon mille excuses à la modération. Quelqu'un m'a dit dernièrement que les professeurs étaient payés pendant les jours fériés, que ça coûtait beaucoup d'argent à l'Etat (et que c'était scandaleux, etc.). Je n'ai pas su quoi répondre, ne sachant absolument pas comment tout cela fonctionne dans l'EN (ni dans le privé d'ailleurs , oui, crasse mon ignorance est )... J'ai fait quelques recherches, mais je n'ai rien trouvé de concret ou de fiable, est-ce que quelqu'un pourrait éclairer ma lanterne ?

Merci par avance !

A mon avis oui on est payés pendant les jours fériés, de même que pendant nos vacances, puisque notre salaire ne bouge pas (sauf en juillet-août où nous ne percevons pas les primes).

On est payé les jours fériés, comme dans le privé.

Oui mais dans le privé, tu comprends, eux ils bossent vraiment, donc c'est normal !!!!

Si c'est scandaleux, alors il faut supprimer cela pour tout le monde.
Si on n'était pas payé les jours fériés, alors la journée de solidarité n'aurait aucun sens...

La réponse se trouve là:
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F24496

. Un jour férié habituellement non travaillé est rémunéré comme un jour travaillé habituel.

Un jour férié habituellement travaillé est rémunéré soit dans les conditions habituelles, soit avec majoration, selon les administrations.

Dans certains corps ou cadre d’emplois, il est parfois possible de bénéficier de primes en cas de travail les jour fériés.

La remarque est stupide. Le principe d'un jour férié, c'est que c'est un jour de repos avec conservation du salaire. C'est valable pour les enseignants comme pour tous les salariés mensualisés. Pour les professions qui nécessitent de travailler tout de même un jour férié, le salaire est pondéré. Dans certaines conventions collectives (je vais parler de ce que je connais avec l'exemple de la fonction publique hospitalière), quand un jour férié tombe pendant la période de congés annuels, cela donne droit à la récupération de ce jour férié.

Merci beaucoup pour vos réponses ! Mais, du coup, y a-t-il une différence entre le privé et la fonction publique dans ce cas (ylm semble dire que non) ? C'est ce que mon interlocuteur semblait sous-entendre, sa réaction ne me semble donc pas très compréhensible...

Edit : @Ombre : oui, je ne comprenais déjà pas grand-chose à ce qu'il me disait à ce moment-là et ça me semblait être du grand n'importe quoi, et j'ai bien le sentiment que malgré mon ignorance j'avais raison ...

Ton interlocuteur est ignorant. En l'occurrence c'est pareil dans le public et le privé. Il a perdu une bonne occasion de se taire.

Tu sembles accorder aux propos de cette personne plus d'attention qu'ils n'en méritent. C'est un peu le principe du jour férié, quand on est salarié ou fonctionnaire, d'être chômé et payé. Il y a des variations en fonction de l'ancienneté, des cas particuliers, mais enfin, que propose cette personne ? de nous retirer un trentième pour chaque jour férié du mois de mai, par exemple ? Ben voyons.

Poupoutch,
Il a surtout voulu, une fois n'est pas coutume, cracher son venin sur une profession qu'il jalouse.

D'accord sur la bête jalousie... mais au moins j'aurai appris quelque chose (et il n'est jamais trop tard pour cela ) !

Philomène87 a écrit:Oui mais dans le privé, tu comprends, eux ils bossent vraiment, donc c'est normal !!!!

C'est ce qui m'a été répondu quand j'ai osé dire que certaines entreprises du privé compensaient la journée de carence. La personne m'a dit que son fils, en effet, n'avait de journée de carence mais que c'était normal parce qu'il travaillait vraiment lui ! Et quand elle parle du temps de travail de son fils, elle compte dedans les heures de trajet (à savoir 3 heures par jour parce que ce jeune homme a choisi de s'installer loin de son travail !).

frimoussette77 a écrit:

Philomène87 a écrit:Oui mais dans le privé, tu comprends, eux ils bossent vraiment, donc c'est normal !!!!

C'est ce qui m'a été répondu quand j'ai osé dire que certaines entreprises du privé compensaient la journée de carence. La personne m'a dit que son fils, en effet, n'avait de journée de carence mais que c'était normal parce qu'il travaillait vraiment lui ! Et quand elle parle du temps de travail de son fils, elle compte dedans les heures de trajet (à savoir 3 heures par jour parce que ce jeune homme a choisi de s'installer loin de son travail !).

Es-tu réellement obligée de discuter avec des gens comme ça ?

frimoussette77 a écrit:C'est ce qui m'a été répondu quand j'ai osé dire que certaines entreprises du privé compensaient la journée de carence. La personne m'a dit que son fils, en effet, n'avait de journée de carence mais que c'était normal parce qu'il travaillait vraiment lui ! Et quand elle parle du temps de travail de son fils, elle compte dedans les heures de trajet (à savoir 3 heures par jour parce que ce jeune homme a choisi de s'installer loin de son travail !).

Tout est là !

Tous ces gens qui travaillent vraiment, feraient mieux de s'arrêter, de boire un canon en terrasse, puis de faire une sieste.... ,

ils en deviendraient tellement moins désagréables...

Punaise, le niveau monte...

Il y a une différence à l’embauche :
Dans le privé, sauf accord spécifique, les jours fériés non travaillés ne sont pas payés si on a moins de 3 mois d’ancienneté, de même qu’il n’y a pas de congés annuels tant qu’on n’a pas dépassé le 31 mai (on les cumule du 1er juin au 31 mai pour l’annee suivante).
Avec les RTT qui sont acquis chaque mois, la différence se voit moins que quand j’ai commencé à travailler dans le milieu des années 90.
Et quand on quitte un emploi dans le privé, inversement il y a souvent un reliquat de congés payés non pris dans le solde de tous comptes.

Rendash a écrit:

frimoussette77 a écrit:

Philomène87 a écrit:Oui mais dans le privé, tu comprends, eux ils bossent vraiment, donc c'est normal !!!!

C'est ce qui m'a été répondu quand j'ai osé dire que certaines entreprises du privé compensaient la journée de carence. La personne m'a dit que son fils, en effet, n'avait de journée de carence mais que c'était normal parce qu'il travaillait vraiment lui ! Et quand elle parle du temps de travail de son fils, elle compte dedans les heures de trajet (à savoir 3 heures par jour parce que ce jeune homme a choisi de s'installer loin de son travail !).

Es-tu réellement obligée de discuter avec des gens comme ça ?

Malheureusement oui ! mais de moins en moins ….
Ou bien quand je suis obligée de la voir  je ferai mieux de dire oui, oui et de ne pas mettre de pièce dans la machine.

Si tu dis "oui, oui", essaie de communiquer ton mépris avec les yeux ou le ton, tout de même, pour faire bonne mesure.

Rendash a écrit:

frimoussette77 a écrit:

Philomène87 a écrit:Oui mais dans le privé, tu comprends, eux ils bossent vraiment, donc c'est normal !!!!

C'est ce qui m'a été répondu quand j'ai osé dire que certaines entreprises du privé compensaient la journée de carence. La personne m'a dit que son fils, en effet, n'avait de journée de carence mais que c'était normal parce qu'il travaillait vraiment lui ! Et quand elle parle du temps de travail de son fils, elle compte dedans les heures de trajet (à savoir 3 heures par jour parce que ce jeune homme a choisi de s'installer loin de son travail !).

Es-tu réellement obligée de discuter avec des gens comme ça ?

Il y a des situations où on ne peut pas s'en aller et parfois, l'interlocuteur ne comprend pas la phrase: "Je ne souhaite plus parler de ce sujet". Parce que c'est une phrase super compliquée, il y a une négation, un déterminant démonstratif et au moins un mot polysémique, tu te rends pas compte.

Dans certaines entrprises privées quand un jour férié tombe un samedi ou un dimanche on donne le lundi. Notons également que les 14 juillet, 15 aout, 25 decembre, quelques fois 11 novembre etc... chez nous ça tombe à l'eau !

Babarette a écrit:

Rendash a écrit:

frimoussette77 a écrit:

Philomène87 a écrit:Oui mais dans le privé, tu comprends, eux ils bossent vraiment, donc c'est normal !!!!

C'est ce qui m'a été répondu quand j'ai osé dire que certaines entreprises du privé compensaient la journée de carence. La personne m'a dit que son fils, en effet, n'avait de journée de carence mais que c'était normal parce qu'il travaillait vraiment lui ! Et quand elle parle du temps de travail de son fils, elle compte dedans les heures de trajet (à savoir 3 heures par jour parce que ce jeune homme a choisi de s'installer loin de son travail !).

Es-tu réellement obligée de discuter avec des gens comme ça ?

Il y a des situations où on ne peut pas s'en aller et parfois, l'interlocuteur ne comprend pas la phrase: "Je ne souhaite plus parler de ce sujet".

Je ne sais pas : depuis que j'ai fini ma scolarité, je n'ai jamais connu de situation où je ne pouvais pas mettre immédiatement fin à une conversation emmerdante

Ce que je dis dans ces cas-là c'est un truc dans le genre : "écoute, on va arrêter là tout de suite cette conversation sinon je vais devenir très désagréable". Si c'est dit avec le bon ton et le bon regard c'est très efficace je trouve. Et surtout ne pas argumenter, les c... adorent qu'on argumente. J'ai dressé quelques personnes, membres de la famille compris, comme ça.

Sur certaines personnes, ça ne marche pas. J'ai déjà eu droit à "Mais je dis ce que je veux, c'est la liberté d'expression, allez quoi, continue cette conversation qui t'emmerde". Non non, quand on a affaire à quelqu'un de très très très hon, c'est difficile de s'en extirper. Ou alors, je veux la recette, allez, soyez gentils, donnez-la moi !

Et dire : "T'as raison, les profs sont des privilégiés qui ne foutent rien et qui sont bien payés." ? Puis s'étonner du fait que l'interlocuteur ne soit pas devenu prof, si c'est si facile et commode. Enfin faire remarquer que tout ne doit pas être si rose, sinon on ne manquerait pas de profs....