Page 1 sur 2 • 1, 2
- CaballeraNiveau 5
Bonjour!
(Après vérification, je crois bien qu'il n'existe pas de poste sur le sujet… donc je me lance!)
J'aspire à travailler en prépa. (J'ai ENS, agreg, thèse en cours, donc ce n'est pas complètement hors de ma portée: ma question n'est pas là.)
J'ai lu ici ou là sur ce forum qu'il arrivait que l'IG envoie en prépa des doctorants qui en avaient fait la demande, mais n'avaient pas fini leur thèse.
Ma question est donc: à votre avis, la fin d'un travail de thèse (disons, la fin de la phase de rédaction, l'écriture de la 2de moitié de la thèse) est-elle compatible avec un 1er poste en CPGE? Ou est-ce vraiment beaucoup trop?
Merci à vous par avance!
(Après vérification, je crois bien qu'il n'existe pas de poste sur le sujet… donc je me lance!)
J'aspire à travailler en prépa. (J'ai ENS, agreg, thèse en cours, donc ce n'est pas complètement hors de ma portée: ma question n'est pas là.)
J'ai lu ici ou là sur ce forum qu'il arrivait que l'IG envoie en prépa des doctorants qui en avaient fait la demande, mais n'avaient pas fini leur thèse.
Ma question est donc: à votre avis, la fin d'un travail de thèse (disons, la fin de la phase de rédaction, l'écriture de la 2de moitié de la thèse) est-elle compatible avec un 1er poste en CPGE? Ou est-ce vraiment beaucoup trop?
Merci à vous par avance!
- DesolationRowEmpereur
En lettres, ça me paraît tout à fait impossible, mais je peux me tromper.
- ElleDriverNiveau 6
Cela dépend de toi, de tes capacités de travail, de ton endurance, de ce que tu veux faire ensuite.
C'est faisable, mais il faut bien imaginer qu'un tel poste pourrait ralentir considérablement la fin du travail de thèse et le repousser voire pire.
C'est faisable, mais il faut bien imaginer qu'un tel poste pourrait ralentir considérablement la fin du travail de thèse et le repousser voire pire.
- DesolationRowEmpereur
Ah pardon je suis un imbécile je n'avais pas compris la question
- GloburgNiveau 1
Caballera a écrit:Bonjour!
J'aspire à travailler en prépa. (J'ai ENS, agreg, thèse en cours, donc ce n'est pas complètement hors de ma portée: ma question n'est pas là.)
J'ai lu ici ou là sur ce forum qu'il arrivait que l'IG envoie en prépa des doctorants qui en avaient fait la demande, mais n'avaient pas fini leur thèse.
Ma question est donc: à votre avis, la fin d'un travail de thèse (disons, la fin de la phase de rédaction, l'écriture de la 2de moitié de la thèse) est-elle compatible avec un 1er poste en CPGE? Ou est-ce vraiment beaucoup trop?
J'ai fait exactement ça : ENS/agreg/thèse en cours, j'ai demandé un report de stage en fin de 3ème année de thèse pour finir d'écrire mon manuscrit. Ce report avait été accepté, mais au milieu de l'été, coup de fil d'un IG pour prendre un poste en CPGE : difficile de refuser.
La première année a été difficile, entre les cours et l'avancement de la rédaction. Pour faciliter les choses, j'étais stagiaire à mi-temps (je faisait donc un temps plein (9h) en CPGE, plus l'ESPE 2 jours par semaine (totalement inutile après une prépa agreg ENS)). La deuxième année (donc cette année), en recyclant les cours de l'an dernier et sans l'ESPE, j'ai pu avancer dans la rédaction, j'espère soutenir d'ici la fin de l'année scolaire.
Bref, prendre le poste m'a fait repousser la soutenance d'un an et demi à deux ans. Suivant ton école doctorale, ça peut bien se passer, ou être très pénible : ils me menacent de ne pas m'autoriser à me réinscrire en thèse (parce que je vais faire augmenter leur statistique de temps moyen avant soutenance...).
Si tu as pu "valider ton agreg" pendant ta thèse avec un monitorat, ça aidera (les vacations ne comptent pas).
- PrezboGrand Maître
J'ai failli écrire que ça me semblait irréaliste, avant de lire la réponse de Globurg.
Bon, disons juste que ce n'est pas la meilleure configuration possible.
Un élément à considérer : un nouveau poste d'enseignant demande beaucoup de travail au début. Une thèse demande beaucoup de travail au moment du rush final.
Bon, disons juste que ce n'est pas la meilleure configuration possible.
Un élément à considérer : un nouveau poste d'enseignant demande beaucoup de travail au début. Une thèse demande beaucoup de travail au moment du rush final.
- CaballeraNiveau 5
Merci pour vos réponses!
Je précise que oui, normalement j'aurai "validé" mon agreg via mon monitorat. Donc si - avec un très grand SI - j'entrais en prépa, ce serait sans être stagiaire, à plein temps. D'où le dilemme.
Je précise que oui, normalement j'aurai "validé" mon agreg via mon monitorat. Donc si - avec un très grand SI - j'entrais en prépa, ce serait sans être stagiaire, à plein temps. D'où le dilemme.
- GloburgNiveau 1
Tant mieux : stagiaire à mi-temps en prépa, ça n'existe pas dans les textes, donc c'est temps plein + formation mi-temps.Caballera a écrit:Merci pour vos réponses!
Je précise que oui, normalement j'aurai "validé" mon agreg via mon monitorat. Donc si - avec un très grand SI - j'entrais en prépa, ce serait sans être stagiaire, à plein temps. D'où le dilemme.
Si tu n'as pas un poste en prépa, tu penses faire quoi l'an prochain ?
Si la réponse est "enseigner en collège/lycée", je te conseillerai de candidater (date limite : 4 décembre 2018, 18h, en doublant ta candidature d'un courrier à l'IGEN). Au mieux tu auras un poste, au pire ils te connaîtront pour l'an prochain, et entre les deux ils te connaîtront si jamais ils ont besoin d'un remplaçant en milieu d'année (c'est arrivé à plusieurs camarades : remplacement en CPGE en cours d'année en complément de service, puis poste fixe ensuite).
Et dans tous les cas : dépêche toi d'écrire ton manuscrit, il parait que ça fait du bien une fois que c'est fini
- ZagaraGuide spirituel
Si l'entièreté du service est fait en prépa, on enseigne au maximum 11h par semaine il me semble (et plus souvent 9 ou 10h).
Ce n'est pas très éloigné des 10h que je donne cette année en tant qu'ATER et le niveau des cours et le temps de préparation sont semblables. Ça ralentit le temps accordé à la thèse, évidemment, mais ça ne me paraît pas inimaginable. En fait, ça ne me choque pas plus que ça comme ambition, puisque c'est peu ou prou le même niveau de travail que je fournis actuellement.
Ce n'est pas très éloigné des 10h que je donne cette année en tant qu'ATER et le niveau des cours et le temps de préparation sont semblables. Ça ralentit le temps accordé à la thèse, évidemment, mais ça ne me paraît pas inimaginable. En fait, ça ne me choque pas plus que ça comme ambition, puisque c'est peu ou prou le même niveau de travail que je fournis actuellement.
- CaballeraNiveau 5
Merci pour la recommandation, Globurg! Je compte finir mon manuscrit le plus vite possible, mais mon sujet est passionnant et foisonnant, donc c'est dur…!
Si on écarte la prépa, l'an prochain je compte demander un poste d'ATER dans mon université, mais même si j'ai des chances, je n'ai pas de garantie de l'obtenir non plus!
Et puis, dans l'hypothèse où j'obtiens finalement un poste d'ATER, ça fait aussi pas mal de cours à préparer, non? avec encore moins de bénéfices à long terme pour moi qu'un 1er poste en prépa, puisque je ne vise pas l'université (heureusement, car les places sont chères!)
Je suis donc tentée de demander tout de même une prépa. Que ceux qui veulent m'en dissuader et qui, d'expérience, estiment que c'est irréalisable en lettres tout en finissant sa rédaction de thèse n'hésitent pas à me bombarder de "Nooooooooooooooooon malheureuuuuuuuuse!!!!"
Ou que ceux qui ont fait, d'abord ATER, puis CPGE, n'hésitent pas à riposter en disant: "CPGE c'est moins péniiiiiiible qu'ATEEEEEEER, fuiiiiiiiiis!"
(J'aime bien fabriquer des fictions. )
*entretemps, Zagara a posté son message*
Merci pour votre témoignage! Je renchéris donc: je vais probablement demander une prépa tout de même. Mais tous les avis sont les bienvenus, vraiment!
Si on écarte la prépa, l'an prochain je compte demander un poste d'ATER dans mon université, mais même si j'ai des chances, je n'ai pas de garantie de l'obtenir non plus!
Et puis, dans l'hypothèse où j'obtiens finalement un poste d'ATER, ça fait aussi pas mal de cours à préparer, non? avec encore moins de bénéfices à long terme pour moi qu'un 1er poste en prépa, puisque je ne vise pas l'université (heureusement, car les places sont chères!)
Je suis donc tentée de demander tout de même une prépa. Que ceux qui veulent m'en dissuader et qui, d'expérience, estiment que c'est irréalisable en lettres tout en finissant sa rédaction de thèse n'hésitent pas à me bombarder de "Nooooooooooooooooon malheureuuuuuuuuse!!!!"
Ou que ceux qui ont fait, d'abord ATER, puis CPGE, n'hésitent pas à riposter en disant: "CPGE c'est moins péniiiiiiible qu'ATEEEEEEER, fuiiiiiiiiis!"
(J'aime bien fabriquer des fictions. )
*entretemps, Zagara a posté son message*
Merci pour votre témoignage! Je renchéris donc: je vais probablement demander une prépa tout de même. Mais tous les avis sont les bienvenus, vraiment!
- PrezboGrand Maître
Zagara a écrit:Si l'entièreté du service est fait en prépa, on enseigne au maximum 11h par semaine il me semble (et plus souvent 9 ou 10h).
Ce n'est pas très éloigné des 10h que je donne cette année en tant qu'ATER et le niveau des cours et le temps de préparation sont semblables. Ça ralentit le temps accordé à la thèse, évidemment, mais ça ne me paraît pas inimaginable. En fait, ça ne me choque pas plus que ça comme ambition, puisque c'est peu ou prou la même chose que je fais actuellement.
ATER à 10h ? En moyenne annuelle ?
Sinon, ça dépend où tu enseignes...Mais il doit être rare que le nombre d'évaluations et le rythme d'arrivée des copies soit similaire à celui d'une prépa, quand même.
Et les préparations de TD sont plus souvent mutualisées à la fac.
- ZagaraGuide spirituel
En ATER tu dois 192 heures, soit une moyenne d'environ 7,5h par semaine. Je fais 10h ce semestre, puis 6h pendant le second (ça dépasse de 16h les 192). Donc en théorie c'est moins d'heures qu'en prépa... sauf que le piège c'est qu'on peut être assigné sur 3 niveaux (L1, 2 et 3) alors qu'en prépa on en a rarement plus de 2 il me semble.Caballera a écrit:
Et puis, dans l'hypothèse où j'obtiens finalement un poste d'ATER, ça fait aussi pas mal de cours à préparer, non?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Les ATER sont annualisés, donc on peut faire beaucoup sur un semestre puis moins sur le second ; je fais beaucoup ce semestre.
Effectivement y'a moins de correction à l'université, bien que ça dépende de la politique d'évaluation appliquée par l'UE (ici on a un peu la main dans le slip au niveau évaluation, on en fait le moins possible, donc ça fait 2 paquets par groupe classe par semestre + des évaluations orales).
- GloburgNiveau 1
Zagara a écrit:Si l'entièreté du service est fait en prépa, on enseigne au maximum 11h par semaine il me semble (et plus souvent 9 ou 10h).
Pas exactement : l'ORS est de 8/9/10/11h (suivant la classe et l'effectif), mais ce n'est pas un maximum : on fait les heures liées au poste, c'est très difficile de refuser des HSA (en contrepartie, elles sont très bien rémunérées). Il faut ensuite rajouter les heures de colle (mais on peut trouver des colleurs pour s'en décharger), et les heures de correction de copies (elles doivent me prendre 10 à 15 heures par semaine en moyenne, mais c'est variable en fonction du nombre d'élèves et de la matière).
- MelanieSLBDoyen
Tu oublies les colles et les copies : en prépa, le boulot, il est aussi et surtout là. Je suis dans une matière à petits taux horaires, ce qui veut dire plusieurs classes, et des copies de type concours toutes les 3 semaines. 1h20 de colle par groupe de 3 tous les mois, selon l'effectif, ça augmente considérablement le temps de travail.
_________________
La réforme du collège en clair : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- ForsterÉrudit
Techniquement ce n'est pas infaisable mais il y a beaucoup de retours négatifs et nombreux sont les exemples d'enseignants qui n'ont pas fini leur thèse après le passage en CPGE. Je dirais que tout dépend de ton environnement personnel également (enfants en bas âge, nouveau poste éloigné de ton lieu actuel, capacité de travail...). Après, je dois dire que le travail est prenant oui mais aussi très stimulant. Je ne suis en CPGE que depuis septembre, les premiers temps ont été difficiles mais là je commence à prendre le rythme. Egalement, si tu as un poste en février, je te conseille d'anticiper un maximum sur le contenu des cours avant la rentrée, ça aide. Bonne chance pour ta demande .
- MathadorEmpereur
Globurg a écrit:Pour faciliter les choses, j'étais stagiaire à mi-temps (je faisait donc un temps plein (9h) en CPGE, plus l'ESPE 2 jours par semaine (totalement inutile après une prépa agreg ENS)).
Quelle arnaque… la logique voudrait qu'étant donné qu'il y a service partagé (CPGE-ESPE) on applique la pondération 1,5 (hors classes parallèles) du 2° de l'article 6 du décret n°50-581.
Forster a écrit:Techniquement ce n'est pas infaisable mais il y a beaucoup de retours négatifs et nombreux sont les exemples d'enseignants qui n'ont pas fini leur thèse après le passage en CPGE.
J'ai entendu dire qu'en maths les IG ne proposaient pas de poste avant la soutenance de la thèse.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JayKewNiveau 9
J’ai effectivement laissé tomber ma thèse quand j’ai été nommé en CPGE.
J’avais envie d’avoir un minimum de début de semblant de vie...
Bonne chance pour la suite!
J’avais envie d’avoir un minimum de début de semblant de vie...
Bonne chance pour la suite!
- ForsterÉrudit
Mathador: en maths, les rapports sur les mutations en CPGE du SNALC indiquent ceci pour l'année 2018 : "parmi les 395 demandes, 48% ont soutenu leur thèse et 21% ont une thèse en cours. "
Pour la matière de Caballera, Lettres Modernes, il est écrit ceci : "l’Inspection Générale cherchent des candidats aux qualités académiques de compétence avérées par des parcours d’excellence (E.N.S, obtention du doctorat, bon rang d’agrégation) et aux qualités pédagogiques indéniables vérifiées par des inspections. L’accent est mis sur les profils de collègues qui incarnent leur enseignement, « l’habitent » et « doivent être signes de ce qu’ils enseignent ». De fait, les candidats doivent joindre leur rapport d’inspection à leur dossier de demande et présenter une réelle expérience de l’enseignement secondaire (en moyenne, le recrutement intervient entre le 6ème et le 8ème échelon). "
Pour la matière de Caballera, Lettres Modernes, il est écrit ceci : "l’Inspection Générale cherchent des candidats aux qualités académiques de compétence avérées par des parcours d’excellence (E.N.S, obtention du doctorat, bon rang d’agrégation) et aux qualités pédagogiques indéniables vérifiées par des inspections. L’accent est mis sur les profils de collègues qui incarnent leur enseignement, « l’habitent » et « doivent être signes de ce qu’ils enseignent ». De fait, les candidats doivent joindre leur rapport d’inspection à leur dossier de demande et présenter une réelle expérience de l’enseignement secondaire (en moyenne, le recrutement intervient entre le 6ème et le 8ème échelon). "
- MathadorEmpereur
Forster a écrit:Mathador: en maths, les rapports sur les mutations en CPGE du SNALC indiquent ceci pour l'année 2018 : "parmi les 395 demandes, 48% ont soutenu leur thèse et 21% ont une thèse en cours. "
Je me suis mal exprimé: comme la norme des 3 ans à temps plein est prise au sérieux en sciences dures, l'IG peut proposer un poste aux doctorants en 3ème année avec un faible risque d'abondon de la thèse. Je pense que la majorité de ces 21% sont dans ce cas. Et au passage, ce sont les demandes: rien ne dit qu'ils obtiennent effectivement le poste.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- GloburgNiveau 1
Mathador a écrit:Globurg a écrit:Pour faciliter les choses, j'étais stagiaire à mi-temps (je faisait donc un temps plein (9h) en CPGE, plus l'ESPE 2 jours par semaine (totalement inutile après une prépa agreg ENS)).
Quelle arnaque… la logique voudrait qu'étant donné qu'il y a service partagé (CPGE-ESPE) on applique la pondération 1,5 (hors classes parallèles) du 2° de l'article 6 du décret n°50-581.
Je l'ai bien proposé : mais avec un mi-temps d'agrégé à 9h (parce que 15h/2 = 9, évidemment), ca signifiait que je n'aurais dû faire que 6h de cours (pondérées à 1,5), ce qui n'est apparemment pas suffisant pour être titularisable à la fin du stage, et qui n'arrangeait pas l'inspection (qui aurait été dans l'obligation de trouver quelqu'un pour faire ces heures là).
De ce que j'ai compris, le principe du stage à mi-temps (enfin, à service partiel) n'est pas compatible avec le décret de 1950 (ce qui a posé des problèmes côté rectorat : j'ai fait mon temps plein devant élèves, mais je n'ai touché que la moitié de l'ISOE).
- Spoiler:
- Mais bon, j'ai pu aller à l'ESPE pour y apprendre des choses qui m'avaient déjà été demandées au concours (vous le saviez, vous, que ce que l'on doit enseigner aux élèves est inscrit dans un document nommé "programme" ? Heureusement que le jury de l'agreg ne le savait pas, sinon ils m'auraient posé des questions dessus avant que l'ESPE n'ai le temps de me l'expliquer.)
- MathadorEmpereur
Globurg a écrit:De ce que j'ai compris, le principe du stage à mi-temps (enfin, à service partiel) n'est pas compatible avec le décret de 1950 (ce qui a posé des problèmes côté rectorat : j'ai fait mon temps plein devant élèves, mais je n'ai touché que la moitié de l'ISOE).
Arrêté du 22 août 2014, article 2, deux derniers alinéas:
L'avant-dernier alinéa fait donc tout aussi bien référence au décret de 1950 qu'au décret de 2014.Les stagiaires sont soumis, pendant leur stage, aux obligations de service prévues pour les membres du corps des professeurs agrégés du second degré.
Pendant les périodes de formation mentionnée à l'article 6 du décret du 4 juillet 1972 précité, ils sont dispensés des obligations de service susmentionnées.
C'est une conséquence du caractère non quantitatif du dernier alinéa sus-cité, qui devient une fourchette de 7-9h pour les agrégés et 8-10h pour les certifiés dans la circulaire d'application.Globurg a écrit:un mi-temps d'agrégé à 9h (parce que 15h/2 = 9, évidemment)
Le critère pour être titularisable dans la FP, c'est 90% de la période de stage (1 an pour les agrégés) travaillée, quotité de temps de travail prise en compte. Rien à voir avec le nombre d'heures à l'emploi du temps.Globurg a écrit:6h de cours (pondérées à 1,5), ce qui n'est apparemment pas suffisant pour être titularisable à la fin du stage
Conclusion: il y a bien une formation à l'ESPE, c'est celle pour apprendre à se faire arnaquer avec le sourire.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- BoubouleDoyen
Mathador a écrit:Forster a écrit:Mathador: en maths, les rapports sur les mutations en CPGE du SNALC indiquent ceci pour l'année 2018 : "parmi les 395 demandes, 48% ont soutenu leur thèse et 21% ont une thèse en cours. "
Je me suis mal exprimé: comme la norme des 3 ans à temps plein est prise au sérieux en sciences dures, l'IG peut proposer un poste aux doctorants en 3ème année avec un faible risque d'abondon de la thèse. Je pense que la majorité de ces 21% sont dans ce cas. Et au passage, ce sont les demandes: rien ne dit qu'ils obtiennent effectivement le poste.
D'ailleurs, les propositions de poste se font en février et la rentrée n'est qu'en septembre.
- PlutarqueNiveau 10
Mathador a écrit:Forster a écrit:Mathador: en maths, les rapports sur les mutations en CPGE du SNALC indiquent ceci pour l'année 2018 : "parmi les 395 demandes, 48% ont soutenu leur thèse et 21% ont une thèse en cours. "
Je me suis mal exprimé: comme la norme des 3 ans à temps plein est prise au sérieux en sciences dures, l'IG peut proposer un poste aux doctorants en 3ème année avec un faible risque d'abondon de la thèse. Je pense que la majorité de ces 21% sont dans ce cas. Et au passage, ce sont les demandes: rien ne dit qu'ils obtiennent effectivement le poste.
Le rapport 2018 du SNALC ne donne aucune réponse quant aux doctorants non docteurs qui obtiennent effectivement un poste (bien que je puisse te dire qu'il y en a au moins un, je tairai son identité ). Celui de 2017 oui en revanche : "Il y a 32 entrants, 27 ont soutenu leur thèse et 2 sont en cours de thèse". Le GT ayant lieu en début février, cela signifie que seuls 2 entrants n'avaient pas encore soutenu en février. On peut supposer qu'ils ont probablement soutenu entre février et août, et qu'il s'agit de deux exceptions faites par l'inspection générale (comprendre : très bons dossiers).
La politique en maths est de n'attribuer un poste en CPGE qu'une fois la thèse soutenue, et soutenue avant le GT. Donc de fait, les parcours sont les suivants :
(1) thèse en 2 ans et 3 mois (début en septembre n, soutenance décembre n+2), candidature en CPGE en décembre n+2, obtention d'un poste en février n+3, début en CPGE en septembre n+3 (cas très rare)
(2) thèse en 3 ans et 3 mois au plus (début en septembre n, soutenance avant décembre n+3), candidature en CPGE en décembre n+3, obtention d'un poste en février n+4, début en CPGE en septembre n+4 (cas le plus fréquent)
(3) thèse en 3 ans au plus (début en septembre n, soutenance avant août n+3), candidature en CPGE en décembre n+2 en précisant une date de soutenance ferme à laquelle on s'engage, obtention d'un poste en février n+3, début en CPGE en septembre n+3 (cas qui était fréquent, mais de plus en plus rare)
Ce dernier cas (3) est de plus en plus rare (seulement 2 sur 29 en 2017) car trop de candidats en ont abusé, en annonçant une date de soutenance qu'ils n'ont pas tenue, puis une fois en prépa : abandon de leur thèse. Toutefois, ce n'est pas du tout un bon calcul à long terme, puisqu'être nommé dans un premier poste est une chose, mais ça reste l'IG qui détermine la poursuite de carrière, et tous ceux qui ont fait ce choix de rentrer dans le système avec une thèse en cours et l'abandonnent sont ensuite considérés comme sans thèse, ce qui est rédhibitoire "progresser dans le cursus honorum" lorsqu'on a 25-30 ans. Autant l'absence de thèse pour les profs de CPGE de plus de 35-40 ans n'est pas rédhibitoire (puisqu'elle n'était pas imposée à l'époque), autant elle l'est complètement pour les plus jeunes.
- CaballeraNiveau 5
Ah! merci Plutarque, je n'avais pas pensé aux choses sous cet angle-là. Effectivement, s'il y a un risque d'abandon de la thèse (alors que ce risque est bien moindre pour la position d'ATER), c'est un mauvais calcul pour les années à venir. En outre, quitte à aimer l'univers des CPGE, autant y rentrer pour s'y abandonner pleinement, en ayant définitivement lâché son "petit" après 3 ans de gestation et plus.
Bon, c'est très bien: je renonce pour cette fois… Je suis plutôt soulagée, parce que ça me fera un paquet de questionnements existentiels en moins.
Je vous remercie tous pour vos réponses, qui m'ont vraiment permis de confronter des avis différents et d'avoir un aperçu de la question sur le long terme (et aussi, sur ce qui se faisait avant à ce sujet, voire dans d'autres matières)!
Bon, c'est très bien: je renonce pour cette fois… Je suis plutôt soulagée, parce que ça me fera un paquet de questionnements existentiels en moins.
Je vous remercie tous pour vos réponses, qui m'ont vraiment permis de confronter des avis différents et d'avoir un aperçu de la question sur le long terme (et aussi, sur ce qui se faisait avant à ce sujet, voire dans d'autres matières)!
- ForfirithNiveau 2
Si je puis me permettre a posteriori, je serais curieuse de savoir dans quelle situation tu te retrouveras l'année prochaine du coup .
Dans tous les cas, enseigner et faire sa thèse en même temps n'a rien de facile (4ème année de thèse de Litté Comparée pour ma part en parallèle d'un poste temps complet, en lycée), mais ça reste faisable avec un peu d'organisation.
Pour ma part, je souhaitais demander des CPGE direct après mon agreg, on m'en a dissuadé en me disant que sans thèse en poche je pouvais oublier. Je reste convaincue que c'est à moitié faux, mais maintenant que je me suis lancée je vais quand même essayer de finir hein .
Dans tous les cas, enseigner et faire sa thèse en même temps n'a rien de facile (4ème année de thèse de Litté Comparée pour ma part en parallèle d'un poste temps complet, en lycée), mais ça reste faisable avec un peu d'organisation.
Pour ma part, je souhaitais demander des CPGE direct après mon agreg, on m'en a dissuadé en me disant que sans thèse en poche je pouvais oublier. Je reste convaincue que c'est à moitié faux, mais maintenant que je me suis lancée je vais quand même essayer de finir hein .
Page 1 sur 2 • 1, 2
- Suivre un BTS à distance tout en enseignant
- Vacation à la fac tout en enseignant dans le secondaire
- Reprendre les études tout en enseignant : questions
- Comment être enseignant certifié tout en gardant un pied dans la recherche ?
- Buxerolles - La mère d'élève qui a agressé l'enseignante s'adresse aux médias : "Je suis calme. Un collégien ne peut pas se défendre tout seul face à un enseignant."
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum