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- kaktus65Niveau 10
Puisqu'on vous dit que le seul problème dans l'EN est le manque des formation des profs. Formation en quoi, en systema peut-être ? https://www.youtube.com/user/JerkadSystema?sub_confirmation=1
- VerduretteModérateur
Une formation en krav maga serait encore plus judicieuse.
La psychiatrie étant le parent pauvre de la médecine, et la pédopsychiatrie le parent pauvre de la psychiatrie ... + le tabou de la maladie psychique , ben, comment dire ?
La psychiatrie étant le parent pauvre de la médecine, et la pédopsychiatrie le parent pauvre de la psychiatrie ... + le tabou de la maladie psychique , ben, comment dire ?
- GourgNiveau 4
pogonophile a écrit: ce n'est pas l'ajout de x heures d'enseignement ou d'un CPE qui va empêcher un tel fait.
En effet ce seraient aussi des semblants de réponse. Ajouter des personnels très bien formés à parler avec des usagers furieux n'enrayera pas la montée des colères d'usagers.
L'élève exclu de l'établissement qui revient agresser une professeure est coupable, son acte est très violent, et il faudrait que la Justice le sanctionne lourdement. Mais son agressivité n'est probablement pas différente de celles que j'observe dans beaucoup de classes de collégiens, et chez une petite proportion des parents.
En REP il y a quelques années j'ai vu une élève en fin de troisième dire à ses professeurs que dans ce collège on lui avait menti, que l'on mentait aux élèves. Elle venait de comprendre que ses moyennes de 14 ou 16 n'étaient en rien comparables aux 14 ou 16 de la plupart des collèges environnants. Que dans sa ville l'Ecole n'était qu'en apparence le Service Public prétendument offert à tous les usagers de France, même ceux des banlieues pauvres.
L'Ecole ment aux parents en leur racontant au Conseil que les enfants travaillent dans des conditions agréables, et qu'ils travaillent presque tous activement (Jargon On : "La classe est dynamique" - même si "les élèves ont du mal à se canaliser", et si "seule une petite minorité participe"). L'Ecole Publique ment quand elle distribue des "Félicitations" pour des bulletins où plusieurs matières du Brevet ont reçu des 10 des 11 et parfois des 8 sur 20. L'Ecole ment quand elle donne aux correcteurs d'un examen des consignes ou des barèmes laxistes. Quand elle leur donne l'instruction de ne décerner que des bonnes notes. Tout ça, vu et entendu encore ce mois ci par votre serviteur - et pas en REP.
L'Ecole Publique ment - à la plupart des parents de collégiens, aux collégiens eux-mêmes. Elle ment à la plupart des familles. Sur l'avenir de leurs enfants. C'est très violent. Et c'est aussi une situation très inconfortable pour nous Professeurs. Nous faisons de notre mieux, dans ce merdier, pour nos élèves qui le veulent bien, la grande majorité. Le faire c'est l'urgence. Mais ne nions pas la situation. Ne nions pas la violence sournoise faite aux familles. Et aux enfants. Sous l'appellation #pas de vagues on a rapporté des cas de professeurs maltraités par des élèves et par l'Ecole Publique. C'étaient en même temps des situations de maltraitances de tous leurs élèves.
M. Blanquer est arrivé dans les cercles dirigeants de l'Education Nationale en 2009, et a dirigé des académies à partir de 2004. Il est impayable quand il explique qu'il a un problème de formation des professeurs (formation dont il est depuis bien longtemps un des principaux responsables). Ou quand il "augmente" le pouvoir d'achat des professeurs avec son heure supplémentaire. Ou quand il veut bâtir "l'Ecole de la confiance". L'écart entre les mots et les actes atteint avec ce gouvernement des dimensions sublimes. On ment puis on ment encore. Les colère et les violences ne sont donc pas prêtes de disparaître de nos écoles.
- zigmag17Guide spirituel
Gourg: tellement d'accord avec toi...
Depuis quelques années j'explique à ceux de mes élèves qui ne veulent pas travailler et veulent en découdre avec le "scolaire" qu'agir de la sorte fait le jeu du système et qu'ils seront perdants à la fin. Je ne pratique pas la langue de bois, je refuse d'en faire des "misérables" au rabais, voués à des tâches avilissantes, car ils auront été surnotés jusqu'à obtenir leur bac pro sans que derrière aucun employeur n'y trouve une quelconque valeur.
Ce que j'en retire? Eh bien: surprise!! Les élèves comprennent fort bien ce discours, certains pensent que j'exagère mais ils ne sont pas dupes pour la plupart.
Evidemment ce même système leur permet d'avancer tranquillement dans leur scolarité dans un confort très relatif mais confort tout de même -"je suis élève, j'ai ma place dans ma classe jusqu'à la fin du cursus, à moins de tuer quelqu'un je resterai là"- mais ils savent qu'au bout du compte ce sera dur (expérience des frères et soeurs plus âgés, de l'entourage...).
Pour eux et nous ce n'est même plus un jeu de dupes, puisque tout le monde sait qu'il s'agit de mensonges.
Depuis quelques années j'explique à ceux de mes élèves qui ne veulent pas travailler et veulent en découdre avec le "scolaire" qu'agir de la sorte fait le jeu du système et qu'ils seront perdants à la fin. Je ne pratique pas la langue de bois, je refuse d'en faire des "misérables" au rabais, voués à des tâches avilissantes, car ils auront été surnotés jusqu'à obtenir leur bac pro sans que derrière aucun employeur n'y trouve une quelconque valeur.
Ce que j'en retire? Eh bien: surprise!! Les élèves comprennent fort bien ce discours, certains pensent que j'exagère mais ils ne sont pas dupes pour la plupart.
Evidemment ce même système leur permet d'avancer tranquillement dans leur scolarité dans un confort très relatif mais confort tout de même -"je suis élève, j'ai ma place dans ma classe jusqu'à la fin du cursus, à moins de tuer quelqu'un je resterai là"- mais ils savent qu'au bout du compte ce sera dur (expérience des frères et soeurs plus âgés, de l'entourage...).
Pour eux et nous ce n'est même plus un jeu de dupes, puisque tout le monde sait qu'il s'agit de mensonges.
- DhaiphiGrand sage
Pour ce que j'en ai connu, cette phrase fonctionnait très bien avec "fonctionnaire".zigmag17 a écrit:"je suis élève, j'ai ma place dans ma classe jusqu'à la fin du cursus, à moins de tuer quelqu'un je resterai là"
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- Cybele59Niveau 5
Plus de personnel soit. Mais étant CPE, ce genre d'individus ne relève absolument pas de la vie sco. Les CPE et les AE ne sont pas des CRS. Nous ne sommes pas les forces de l'ordre. Il s'agit de problèmes sociaux qui dépassent l'enceinte de l'ecole. Et lui tombe dessus. Bon nombre sont des cas médicaux/sociaux relevant de structures particulières et pris en charge par des spécialistes. Mais à force de faire des économies sur tout, le collège se récupère tout. Y compris ce qu'il ne peut pas gérer. N'oublions pas que nous ne sommes pas armés, pas formés à ce type d'incident.
Quoi qu'il en soit je compatis avec les collègues agressés en toute connaissance de cause puisque dans nos vivons des choses similaires.
A un moment donné il va falloir que quelqu'un se rende compte à Paris qu'on ne peut travailler comme cela. Et si les ministres se moquent des personnels éducation nationale, alors il faut bien se dire qu'au minimum des enfants sont également maltraités en vivant de telles scènes à l'école. Et qu'à force de s'inquiéter de savoir si on va se faire insulter, bousculer ou frapper, le tout en prenant en charge 5 dys par classe, 4 inclus de segpa, 3 gamins suivis cmpp ou cesad ... et bien il y en a 5 au minimum par classe qui sont délaissés ou pas poussés. Bah oui nous n'avons pas de baguette magique. Individualiser pour 24 c'est compliqué. Même en REP+.
Quoi qu'il en soit je compatis avec les collègues agressés en toute connaissance de cause puisque dans nos vivons des choses similaires.
A un moment donné il va falloir que quelqu'un se rende compte à Paris qu'on ne peut travailler comme cela. Et si les ministres se moquent des personnels éducation nationale, alors il faut bien se dire qu'au minimum des enfants sont également maltraités en vivant de telles scènes à l'école. Et qu'à force de s'inquiéter de savoir si on va se faire insulter, bousculer ou frapper, le tout en prenant en charge 5 dys par classe, 4 inclus de segpa, 3 gamins suivis cmpp ou cesad ... et bien il y en a 5 au minimum par classe qui sont délaissés ou pas poussés. Bah oui nous n'avons pas de baguette magique. Individualiser pour 24 c'est compliqué. Même en REP+.
- zigmag17Guide spirituel
Dhaiphi:
- zigmag17Guide spirituel
Cybele59: c'est un problème de société en général oui. Combien de personnes croisées dans les transports en commun dont l'attitude relève manifestement d'un manquement à la quiétude de l'esprit (euphémisme)? Combien de prisons dans lesquelles végètent des gens qui relèveraient plutôt de soins psychiatriques? Et combien d'élèves aujourd'hui qui dans les classes ne sont pas traités pour X pathologies (violence verbale, physique, sautes d'humeur et imprévisibilité notoires etc)? Je ne veux pas paraître alarmiste mais depuis quelques années les problèmes de comportement se multiplient -ou bien j'ai rêvé-? Et l'on fait disparaître les maillons de la chaîne qui permettaient 1- de détecter les problèmes, 2- de contacter les interlocuteurs idoines pour les résoudre. Et l'on fait de l'"inclusion" dans des classes à 35 élèves; idem pour l'AP. Et caetera.
Parce que la société devient utilitariste et marchande et que l'humain, elle s'en balance.
Parce que la société devient utilitariste et marchande et que l'humain, elle s'en balance.
- GourgNiveau 4
Cybele59 a écrit: Mais étant CPE, ce genre d'individus ne relève absolument pas de la vie sco. (...) Il s'agit de problèmes sociaux qui dépassent l'enceinte de l'ecole. Et lui tombe dessus. Bon nombre sont des cas médicaux/sociaux relevant de structures particulières et pris en charge par des spécialistes.
Cette théorie, la violence des quartiers qui diffuse dans la malheureuse Ecole Publique, a été lourdement subventionnée par l'Etat et des sociologues appointés à cet effet.
C'est tout le contraire que j'ai observé, pendant des années dans un collège REP. Où la violence entre élèves était présente dans toutes les classes, tandis que les élèves victimes de violences hors de l'Ecole étaient rares, de l'ordre d'un pour trois classes. Où 98% des parents étaient des citoyens aimant la République, la plupart encore confiants dans l'Ecole Publique, déjà plus celle qu'ils avaient connue élèves.
L'Ecole Publique est source de grandes violences, par ses mensonges aux élèves, par ses mensonges aux familles. Un professeur en collège voit régulièrement cette violence se propager dans certaines familles, monoparentales en particulier. Sauf en des points très privilégiés le collège public est devenu le lieu du spectacle permanent de l'incivilité, du décrochage, de la démotivation. Le mercredi après-midi et le week-end l'incivilité apprise à l'école se propage dans les espaces publics les moins favorisés - parfois les autres.
Il a donc été nécessaire depuis dix ans de développer beaucoup les forces de Police, la vidéosurveillance, les places en prison, un peu la Justice. Avilissez l'Ecole, vous ouvrirez des prisons. Depuis Sarkozy au moins et en ce moment en particulier, l'Etat avance rapidement à l'opposé de la direction indiquée par Victor Hugo.
- GourgNiveau 4
zigmag17 a écrit: Depuis quelques années j'explique à ceux de mes élèves qui ne veulent pas travailler et veulent en découdre avec le "scolaire" qu'agir de la sorte fait le jeu du système et qu'ils seront perdants à la fin. (...) je refuse d'en faire des "misérables" au rabais, voués à des tâches avilissantes, car ils auront été surnotés jusqu'à obtenir leur bac pro sans que derrière aucun employeur n'y trouve une quelconque valeur.
Ce que j'en retire? Eh bien: surprise!! Les élèves comprennent fort bien ce discours, certains pensent que j'exagère mais ils ne sont pas dupes pour la plupart.
Pour eux et nous ce n'est même plus un jeu de dupes, puisque tout le monde sait qu'il s'agit de mensonges.
Tu as apparemment des lycéens préparant le bac pro. Ils ont beaucoup plus de maturité que des collégiens, auxquels on ne peut pas tenir un discours sur le Système - ils en sont à peine à découvrir toutes les possibilités de mouvement de leur position au centre du carré parents - quartier - copains - collège.
Une des violences sécrétées par à l'école est celle subie par des collégiens conduits à mentir à leurs parents, et à un conflit de loyauté. De nombreux élèves couvrent les mensonges du discours politiquement correct en vigueur. Oui la classe est dynamique mais beaucoup d'élèves ont "des difficultés". En classe j'écoute et je suis actif. Je fais sérieusement mes devoirs jusqu'au bout. J'ai eu une assez bonne note (non, pas avec 11/20). Oui presque toute la classe n'a pas fait mieux, c'était trop difficile. Les collégiens qui se retrouvent au centre d'un conflit entre ses parents et son professeur cessent complètement de travailler.
Depuis des années l'Ecole Publique claironne qu'à l'école primaire elle redonne la priorité aux apprentissages pour bien s'exprimer, lire, calculer - et elle fait tout le contraire. Une autre chose qu'elle claironnait récemment, c'est qu'elle favorise au collège la création de relations plus étroites entre les parents et l'Ecole. Là encore elle fait tout le contraire, en limitant soigneusement les contacts entre ses usagers et ses professeurs. Le professeur ne peut voir les parents de sa classe réunis, qu'une seule fois, et toujours le deuxième samedi de septembre, assez tôt pour qu'on n'aie encore fort peu de choses à se dire. L'administration ne laisse que rarement organiser une réunion plus large que celles réduites à une famille et un professeur. Là est la clé principale de la désorganisation de l'Ecole : dans l'absence totale d'autonomie des professeurs, qui ne peuvent rien organiser puisque c'est la fonction de l'Administration de tout organiser.
- zigmag17Guide spirituel
Je travaille en lycée pro effectivement, avec des élèves assez jeunes finalement puisque en raison de la disparition des redoublements, ils nous arrivent du collège à quatorze ou quinze ans en seconde et sont d'une maturité très relative. Néanmoins le fait de pouvoir les suivre sur leur cursus de trois ans et de pouvoir ainsi construire une relation me permet de leur parler franchement, crûment parfois, de la réalité professionnelle qui les attend et de la relativité de certaines de leurs réussites (barèmes faits pour surévaluer les notes) S'ils ne sont pas toujours enclins à opiner à mes petits discours, au moins ils les écoutent et au fil du temps comprennent qu'être exigeant(e) avec eux revient à vouloir leur bien ce dont ils me savent gré au bout d'un certain temps.
La violence naît aussi dans le fait que l'on ne nous octroie plus le temps ni les conditions nécessaires pour assurer un suivi individuel des élèves, ce dont ils ont besoin et sont friands. Beaucoup de petites grenades virtuelles sont désamorcées par des entretetiens en tête-à-tête, dans le calme, dans l'espace nécessaire aux élèves pour se poser, réfléchir, lâcher ce qu'ils ont sur le coeur pour repartir plus sereins et plus à même ensuite d'adopter une attitude correcte en classe (dans le groupe).
L'Administration c'est vrai gère un temps collectif, très réduit dans l'année. Il m'arrive quand je l'estime nécessaire d'appeler les familles, de demander des rendez-vous, de recevoir élèves et/ou parents quand j'estime qu'il est temps de régler un problème qui sans cela va s'amplifier et m'empêcher de travailler correctement toute l'année.
Je reconnais qu'il manque un discours collectif, qui montrerait aux élèves et aux familles que nous avançons tous de la même façon, et que les problèmes seront réglés de telle ou telle manière. La vérité c'est aussi que fédérer des adultes est presque mission impossible. En tout cas pour ce que j'en connais, à chaque fois qu'il s'est agi de faire le point en heure de vie de classe par exemple avec une classe qui posait problème, pour montrer que nous tenions tous le même discours, nous nous sommes retrouvés à deux ou trois enseignants sur une dizaine environ, accompagnés du CPE, autant dire que le poids du discours était très relatif et son effet nettement amoindri. L'on peut donc organiser des choses individuellement mais disons que dans ce cas l'on sera un peu moins pris au sérieux par les élèves.
La violence naît aussi dans le fait que l'on ne nous octroie plus le temps ni les conditions nécessaires pour assurer un suivi individuel des élèves, ce dont ils ont besoin et sont friands. Beaucoup de petites grenades virtuelles sont désamorcées par des entretetiens en tête-à-tête, dans le calme, dans l'espace nécessaire aux élèves pour se poser, réfléchir, lâcher ce qu'ils ont sur le coeur pour repartir plus sereins et plus à même ensuite d'adopter une attitude correcte en classe (dans le groupe).
L'Administration c'est vrai gère un temps collectif, très réduit dans l'année. Il m'arrive quand je l'estime nécessaire d'appeler les familles, de demander des rendez-vous, de recevoir élèves et/ou parents quand j'estime qu'il est temps de régler un problème qui sans cela va s'amplifier et m'empêcher de travailler correctement toute l'année.
Je reconnais qu'il manque un discours collectif, qui montrerait aux élèves et aux familles que nous avançons tous de la même façon, et que les problèmes seront réglés de telle ou telle manière. La vérité c'est aussi que fédérer des adultes est presque mission impossible. En tout cas pour ce que j'en connais, à chaque fois qu'il s'est agi de faire le point en heure de vie de classe par exemple avec une classe qui posait problème, pour montrer que nous tenions tous le même discours, nous nous sommes retrouvés à deux ou trois enseignants sur une dizaine environ, accompagnés du CPE, autant dire que le poids du discours était très relatif et son effet nettement amoindri. L'on peut donc organiser des choses individuellement mais disons que dans ce cas l'on sera un peu moins pris au sérieux par les élèves.
- DemandredNiveau 2
Gourg a écrit:Cybele59 a écrit: Mais étant CPE, ce genre d'individus ne relève absolument pas de la vie sco. (...) Il s'agit de problèmes sociaux qui dépassent l'enceinte de l'ecole. Et lui tombe dessus. Bon nombre sont des cas médicaux/sociaux relevant de structures particulières et pris en charge par des spécialistes.
Cette théorie, la violence des quartiers qui diffuse dans la malheureuse Ecole Publique, a été lourdement subventionnée par l'Etat et des sociologues appointés à cet effet.
C'est tout le contraire que j'ai observé, pendant des années dans un collège REP. Où la violence entre élèves était présente dans toutes les classes, tandis que les élèves victimes de violences hors de l'Ecole étaient rares, de l'ordre d'un pour trois classes. Où 98% des parents étaient des citoyens aimant la République, la plupart encore confiants dans l'Ecole Publique, déjà plus celle qu'ils avaient connue élèves.
L'Ecole Publique est source de grandes violences, par ses mensonges aux élèves, par ses mensonges aux familles. Un professeur en collège voit régulièrement cette violence se propager dans certaines familles, monoparentales en particulier. Sauf en des points très privilégiés le collège public est devenu le lieu du spectacle permanent de l'incivilité, du décrochage, de la démotivation. Le mercredi après-midi et le week-end l'incivilité apprise à l'école se propage dans les espaces publics les moins favorisés - parfois les autres.
Il a donc été nécessaire depuis dix ans de développer beaucoup les forces de Police, la vidéosurveillance, les places en prison, un peu la Justice. Avilissez l'Ecole, vous ouvrirez des prisons. Depuis Sarkozy au moins et en ce moment en particulier, l'Etat avance rapidement à l'opposé de la direction indiquée par Victor Hugo.
Tu pourrais détailler cette partie? (C'est une vraie question)
- DhaiphiGrand sage
Il est vrai que le "mensonge" institutionnel est cœur des interventions de Gourg.Demandred a écrit:Tu pourrais détailler cette partie? (C'est une vraie question)
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- GourgNiveau 4
Demandred a écrit:Tu pourrais détailler cette partie? (C'est une vraie question)
j'ai commencé à détailler, dans mon message du 27 juin 0h39, de ce fil.
- GourgNiveau 4
zigmag17 a écrit: La violence naît aussi dans le fait que l'on ne nous octroie plus le temps ni les conditions nécessaires pour assurer un suivi individuel des élèves, ce dont ils ont besoin et sont friands. Beaucoup de petites grenades virtuelles sont désamorcées par des entretetiens en tête-à-tête, dans le calme, dans l'espace nécessaire aux élèves pour se poser, réfléchir, lâcher ce qu'ils ont sur le coeur pour repartir plus sereins et plus à même ensuite d'adopter une attitude correcte en classe (dans le groupe).
Entièrement d'accord. A la fin de l'année bien rares sont mes élèves avec qui j'ai eu le temps et l'occasion d'un entretien individuel - en dehors des entretiens avec les parents et l'enfant. Aucun temps n'est organisé pour rencontrer en début d'année individuellement ses élèves. Comme tu l'expliques un entretien individuel change beaucoup le climat. D'autant plus qu'on n'attend pas un conflit pour le réaliser.
En début d'année, deux ou trois vendredis après-midi dans le préau, pour que les élèves aillent seuls ou à deux, discuter quelques instants avec un professeur puis un autre. Est-ce que ça existe quelque part ?
- JennyMédiateur
Ça se fait parfois en lycée.
- GourgNiveau 4
Dhaiphi a écrit: Il est vrai que le "mensonge" institutionnel est cœur des interventions de Gourg.
Ne soyez pas triste. Par définition le mensonge est au cœur de la vie politique
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