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- DesolationRowEmpereur
Le sujet me paraît tout à fait convenable.
Et comme toujours, Oudemia se montre d'une courtoisie exquise. "Insuffisantes", c'est vraiment très aimable. Enfin bon, j'espère que le Capes sélectionne encore un minimum.
Edit : d'accord, je ne dis plus rien
Et comme toujours, Oudemia se montre d'une courtoisie exquise. "Insuffisantes", c'est vraiment très aimable. Enfin bon, j'espère que le Capes sélectionne encore un minimum.
Edit : d'accord, je ne dis plus rien
- CasparProphète
Je veux bien qu'on m'explique gentiment "la merveille".
- VaarlanNiveau 1
Ok donc vous trouvez insuffisant une disseration en vous basant sur un post, sur un forum, qui donne vite fait l'un des exemples d'une composition que j'ai mis 6h à faire ? Dans ce cas nous vous en faites pas car j'ai aussi cité (ici, de manière non-organisée) Diderot(il y a toujours dans la poésie un peu de mensonge) , Racine ("La première règle est d'émouvoir et de toucher, toutes les autres se servent qu'à atteindre la première"), Mallarmé (son hermétisme), Rimbaud, Hugo, Claudel (afin de s'interroger sur l'espace émotif de qui ? Celui du poète ou celui du lecteur) Max Jacob (le "qu'est-ce que ça veut dire" est le reproche que l'on fait au poète qui n'a pas su nous émouvoir), Jauss de l'Université de Genève, Lamartine etc.
Heureusement que vous n'avez pas rendu un jugement définitif sur un post de 3 lignes...
Heureusement que vous n'avez pas rendu un jugement définitif sur un post de 3 lignes...
- VaarlanNiveau 1
Caspar, pour ma part, la Merveille, je l'ai évoqué en parlant de La Fontaine. C'est un univers où l'on n'est pas surpris de voir une tortue et un lièvre parler et se lancer des défis. Le surnaturel se mêle au réel. L'irréel est présent partout (ce qui m'a permis de parler aussi de la suspension consentie de l'incrédulité).
- CasparProphète
Donc à rapprocher du merveilleux plutôt que de l'émerveillement ? (je ne sais pas si je suis clair)
- LeclochardEmpereur
Vaarlan a écrit:Caspar, pour ma part, la Merveille, je l'ai évoqué en parlant de La Fontaine. C'est un univers où l'on n'est pas surpris de voir une tortue et un lièvre parler et se lancer des défis. Le surnaturel se mêle au réel. L'irréel est présent partout (ce qui m'a permis de parler aussi de la suspension consentie de l'incrédulité).
Ou il s'agit du sentiment d'étonnement, la poésie renouvelant notre perception.
C'est un joli sujet. Ce qui attire mon attention, c'est la comparaison "comme l'art".
Pour l'anecdote, j'ai obtenu mon capes avec une dissertation sur la poésie (une citation de Sartre disant en gros que la poésie parlait d'elle-même et non du monde). J'ai obtenu 12 avec seulement deux parties et six pages écrites, si cela peut vous rassurer. Le principal, c'est de développer une pensée construite avec des exemples précis et analysés.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- henrietteMédiateur
Je me pose la même question que toi, Caspar, car spontanément je comprends le mot merveille comme lié à l'émerveillement (admiration, extra-ordiniare) et non au merveilleux. Cf marabilia.Caspar a écrit:Donc à rapprocher du merveilleux plutôt que de l'émerveillement ? (je ne sais pas si je suis clair)
Oui, moi aussi.Leclochard a écrit:Ce qui attire mon attention, c'est la comparaison "comme l'art".
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- yranohHabitué du forum
DesolationRow a écrit:Ce fil est absolument terrifiant.
Je ne vois que les quatre points qu'on m'a accordés qui le soit. Nounouss était malade (moi aussi), elle a peut-être très bien réussi les autres épreuves. En effet les barres d'admissibilité sont basses, on peut rater une épreuve et passer les épreuves suivantes quand même. Pourquoi ne pas plutôt l'encourager à préparer l'oral ?
- sifiÉrudit
Il y a pas mal de choses à questionner dans ce sujet: la Merveille (en lien avec le merveilleux médiéval donc la magie, ou l'émerveillement, donc les émotions?), proposée séparément de l'art "comme l'art'"; cette citation sépare-t-elle donc la poésie de l'art? Qu'entend-on alors par "art"? Ce qui rassemblerait donc la poésie et l'art serait la capacité d'émerveillement?
La citation sous-entend aussi quelque chose d'impalpable dans la poésie, qui ferait référence à l'indicible, à l'intime, à l'intériorité, peut-être même à une sorte d'instinct primitif.
Du coup, en creusant un peu ces éléments, on doit sans trop de soucis parvenir à une problématique.
Ensuite la question n'est pas d'écrire plus ou moins de pages (personnellement j'écris gros et beaucoup, j'ai tendance à faire beaucoup de pages, mais je sais que certaines copies courtes ont obtenu de très bonnes notes), mais de proposer une démonstration construite et cohérente. De même, inutile de multiplier les exemples: en revanche il faut les choisir de manière précise et pertinente, et les maîtriser.
Evidemment, je n'ai passé que 5 minutes à réfléchir au sujet, il faut un peu plus que ça pour creuser une problématique!
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