complément de service et pause déjeuner

Je pose la question pour une collègue d'espagnol qui travaille sur deux établissements, distants de 40 kms environ (route sinueuse et étroite). Le jeudi, elle a tout juste le temps de faire la route, sans pouvoir manger (ou en se contorsionnant au volant, dit-elle). Est-ce légal ? Que lui conseilleriez-vous pour refuser cette organisation ?

l'année dernière, je finissais le jeudi à A à 12h15, je reprenais à B à 13h20, sachant qu'il y avait une heure de route entre les deux... je devais manger dans la voiture dixit le rectorat.
mais bon, j'étais pas en CS, j'étais sur deux remplacements. Et puis, un bahut dans ma zone, l'autre hors zone. L'ennui (pour moi) c'est que la distance entre les deux étabs n'était que de 20 km (qui font une heure de trajet... no comment)

Lula a écrit:Je pose la question pour une collègue d'espagnol qui travaille sur deux établissements, distants de 40 kms environ (route sinueuse et étroite). Le jeudi, elle a tout juste le temps de faire la route, sans pouvoir manger (ou en se contorsionnant au volant, dit-elle). Est-ce légal ? Que lui conseilleriez-vous pour refuser cette organisation ?

le conseil qu'avait donné le responsable juridique du SNES à une collègue à laquelle on avait refusé un changement d'emploi du temps, c'était de manger (sans exagérer quand même), de prendre la route normalement et d'arriver quand elle pouvait. Il se délectait à l'avance du recours juridique qu'il ferait en cas de retenue sur salaire puisque l'administration met la collègue en position difficile. Il n'a pas eu à le faire, car il y a eu changement après que la collègue ait rapporté les propos

Toujours à se plaindre ces TZR :
moi je râle notamment parce que le vendredi je vais avoir 4h pour déjeuner !

Quand je fais remarquer à un chef d'établissement que ma journée est un peu longue : 8h-17h (pour 5h de cours), sans compter 1h de trajet aller-une heure retour, il me répond simplement. "Ah oui, mais c'est pour le trajet entre les deux établissements." La réponse a fusé : "Ben 4h, je vais avoir le temps de les faire les 20km (= 20-25min) !"

ah Adri, comme je suis une TZR qui se plaint, j'en rajoute... les 3 autres jours, je faisais 8h10h à A et 16h17h à B.. alors là, j'avais le temps de la faire la route !!!
y avait que le mercredi que je ne travaillais que sur 1 bahut...
ah, et je ne faisais QUE 14h de cours.. quelle grande année que l'année dernière...

C'est bien ce que je disais ...

Pour le nombre d'heures de cours, on me l'a sorti hier :
- tu fais combien d'heures ? Ah 16h, c'est confortable !
- avec un emploi du temps pourri et 10h de route par semaine, c'est parfait !

Sinon, j'aime beaucoup la réponse de Karine B., c'est le bon sens qui manque souvent au rectorat / au chef d'établissement

Karine B. a écrit:

Lula a écrit:Je pose la question pour une collègue d'espagnol qui travaille sur deux établissements, distants de 40 kms environ (route sinueuse et étroite). Le jeudi, elle a tout juste le temps de faire la route, sans pouvoir manger (ou en se contorsionnant au volant, dit-elle). Est-ce légal ? Que lui conseilleriez-vous pour refuser cette organisation ?

le conseil qu'avait donné le responsable juridique du SNES à une collègue à laquelle on avait refusé un changement d'emploi du temps, c'était de manger (sans exagérer quand même), de prendre la route normalement et d'arriver quand elle pouvait. Il se délectait à l'avance du recours juridique qu'il ferait en cas de retenue sur salaire puisque l'administration met la collègue en position difficile. Il n'a pas eu à le faire, car il y a eu changement après que la collègue ait rapporté les propos

C'est ce que je ferais.

pour le nombre d'heures Adri, j'étais à 14h24, je pouvais difficilement faire plus.... et encore, on ne m'avait pas octroyé l'heure de décharge (puisque j'étais à temps partiel hum)
mais j'adore ta réponse... quand je disais que je faisais que 14h en étant hors de chez moi tous les jours de 7h20 à 18h (et de 9 à 13h le mercredi), on se foutait de ma gueule, mais bon, on m'enviait moins quand meme....

Adri et Nejma :

Karine et Ysabel : c'est exactement ce que me disait mon mari, qu'elle prenne le temps de manger et qu'elle arrive en retard s'il le faut. Mais ne faut-il pas dans ce cas un rapport de forces entre le collègue et l'administration ? Vous allez dire : "les collègues qui la soutiennent"... Ben... Même la seule déléguée syndicale (FO) de notre établissement, ça la fait rigoler, les mésaventures de sa collègue. Moi, je veux bien la soutenir ou l'accompagner pour voir le Principal, mais ce n'est jamais que personne contre personne !

Lula a écrit:Adri et Nejma :

Karine et Ysabel : c'est exactement ce que me disait mon mari, qu'elle prenne le temps de manger et qu'elle arrive en retard s'il le faut. Mais ne faut-il pas dans ce cas un rapport de forces entre le collègue et l'administration ? Vous allez dire : "les collègues qui la soutiennent"... Ben... Même la seule déléguée syndicale (FO) de notre établissement, ça la fait rigoler, les mésaventures de sa collègue. Moi, je veux bien la soutenir ou l'accompagner pour voir le Principal, mais ce n'est jamais que personne contre personne !

c'est souvent une histoire de rapport de forces, si tu vois que ça ne tourne pas en ta faveur, dans ce cas, elle prend son temps sans exagérer, attend une éventuelle sanction et on lance la procédure juridique