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- KimberliteExpert
Bonjour,
Juste en passant, les EPI chez nous, ça n'a fonctionné que sur le papier. Dans les gros établissements, c'est impossible à mettre en place correctement. Trop de problèmes pour organiser des choses avec de multiples collègues pas tous en phase entre eux et sans temps de concertation. En SVT on a laissé tomber tout ce qui se faisait avec le français pour cette raison, et on n'a jamais réussi à vraiment coordonner un EPI qui aurait été pas mal avec l'EPS et les sciences physiques (il me semble qu'il existe encore "sur le papier"). Il faut aussi considérer qu'on a chaque année des stagiaires et des contractuels ou des remplaçants, ce qui complique encore largement les choses.
Pour Blanquer: malheureusement, j'ai quand même l'impression qu'il n'est pas si faux de dire qu'une part des enseignants n'est pas au courant de ce qui est en train de se passer. Ils risquent de se réveiller trop tard.
K
Juste en passant, les EPI chez nous, ça n'a fonctionné que sur le papier. Dans les gros établissements, c'est impossible à mettre en place correctement. Trop de problèmes pour organiser des choses avec de multiples collègues pas tous en phase entre eux et sans temps de concertation. En SVT on a laissé tomber tout ce qui se faisait avec le français pour cette raison, et on n'a jamais réussi à vraiment coordonner un EPI qui aurait été pas mal avec l'EPS et les sciences physiques (il me semble qu'il existe encore "sur le papier"). Il faut aussi considérer qu'on a chaque année des stagiaires et des contractuels ou des remplaçants, ce qui complique encore largement les choses.
Pour Blanquer: malheureusement, j'ai quand même l'impression qu'il n'est pas si faux de dire qu'une part des enseignants n'est pas au courant de ce qui est en train de se passer. Ils risquent de se réveiller trop tard.
K
- kyuNiveau 5
Elyas a écrit:
Bah si. Quand on lit les rapports des inspections dans les Académies, les EPI ont fonctionné du feu de dieu. Alors évidemment, on peut estimer qu'il y a eu des projets vides mais l'ampleur des données montre que cela a fonctionné. Puis, ça s'est arrêté d'un coup (arrivée de Blanquer). Pour avoir visité pas mal de bahuts avant et après réforme, oui, les EPI ont été faits partout et les résistances avaient disparu. Puis Blanquer est apparu.
Bon dire ça sur ce forum va provoquer une volée de bois vert sur mes propos terriblement hétérodoxes mais les faits sont là.
Les rapports des inspections. Hahaha ! La bonne blague .
S’il y a bien une source peu fiable c’est celle-ci .
L’éducation nationale c’est le mensonge institutionnalisé, un peu comme les agences de notation dans le monde de la finance. J’estime qu’actuellement aucun état des lieu objectif ne peut être fait sur l’éducation en France. À commencer par le niveau réel des élèves (voir le topic sur les notes du brevet). Il n’y a aucune volonté pour que la vérité émerge.
On a un système où pour être bien vu et ne pas avoir de problème il faut cirer les pompes de la hiérarchie et surtout bien cacher la poussière sous le tapis et ne pas en parler. L’inspection est un des rouages de ce système qui entretient et favorise le mensonge.
- profs(Niveau 9
Effectivement, nous faisons collectivement de la ***** mais les indicateurs pour le mesurer sont faussés. Oui, je crois que nous en sommes là, et l'image de l'agence de notation est juste.
J'ai assisté récemment à une formation, où un collègue (que j'apprécie) a fait un compte-rendu de la réalité vécu en classe volontairement faussé pour aller dans le sens de la réforme et bien entendu dans le sens de l'inspecteur qui était tout sourire en l'écoutant. L'inspecteur l'a bien entendu vivement remercié.
Moi aussi, quand je demande aux élèves s'ils ont compris, je préfère qu'ils me répondent par l'affirmative. Je les trouve plus sympas et cela me valorise. J'imagine que pour un inspecteur c'est la même chose.... Parfois, à l'évaluation, je me rends compte que ce n'était pas vrai, sauf si je fausse aussi l'évaluation et que je fais semblant d'y croire.
J'ai assisté récemment à une formation, où un collègue (que j'apprécie) a fait un compte-rendu de la réalité vécu en classe volontairement faussé pour aller dans le sens de la réforme et bien entendu dans le sens de l'inspecteur qui était tout sourire en l'écoutant. L'inspecteur l'a bien entendu vivement remercié.
Moi aussi, quand je demande aux élèves s'ils ont compris, je préfère qu'ils me répondent par l'affirmative. Je les trouve plus sympas et cela me valorise. J'imagine que pour un inspecteur c'est la même chose.... Parfois, à l'évaluation, je me rends compte que ce n'était pas vrai, sauf si je fausse aussi l'évaluation et que je fais semblant d'y croire.
- JacqGuide spirituel
Quoiqu'il en soit, notre grand ministre se rendrait-il compte que sa politique n'est pas admise par la MAJORITE des enseignants ? En tout cas, poursuivant sa politique désastreuse il occupe tous les médias en ce moment (entendu trois fois en une journée).
Non, Monsieur Blanquer n'est pas l'Ecole de la confiance mais bien celle de la Défiance et non les enseignants n'approuvent pas sa funeste politique réactionnaire et libérale appuyée en apparence seulement sur des mesures pédagogiques qui ne sont que démagogiques, mensongères et médiatiques. Il arrive même à me rendre sympathiques les anciens ministres de l'EN.
Ce sont les médias qui ont construit M.Blanquer, figure politique et politicienne, en témoigne sa carrière de technocrate. Le ministre de l'EN actuellement siège à Bercy, c'est tout.
Non, Monsieur Blanquer n'est pas l'Ecole de la confiance mais bien celle de la Défiance et non les enseignants n'approuvent pas sa funeste politique réactionnaire et libérale appuyée en apparence seulement sur des mesures pédagogiques qui ne sont que démagogiques, mensongères et médiatiques. Il arrive même à me rendre sympathiques les anciens ministres de l'EN.
Ce sont les médias qui ont construit M.Blanquer, figure politique et politicienne, en témoigne sa carrière de technocrate. Le ministre de l'EN actuellement siège à Bercy, c'est tout.
- Stanislas RNiveau 5
Symptomatique du fonctionnement hiérarchique, si personne ne parle de problème, c'est qu'il n'y en a pas. D'ailleurs parler c'est tout ce qu'on fait mais là nous sommes victimes du mode de formation des "élites": l'ENA en premier lieu mais aussi l'X, et les autres grandes écoles forment des généralistes qui ne sont spécialistes de rien, ils apprennent à maîtriser un discours qui enrobe un problème pour mieux le repasser aux subordonnés.profs:( a écrit:Effectivement, nous faisons collectivement de la ***** mais les indicateurs pour le mesurer sont faussés. Oui, je crois que nous en sommes là, et l'image de l'agence de notation est juste.
J'ai assisté récemment à une formation, où un collègue (que j'apprécie) a fait un compte-rendu de la réalité vécu en classe volontairement faussé pour aller dans le sens de la réforme et bien entendu dans le sens de l'inspecteur qui était tout sourire en l'écoutant. L'inspecteur l'a bien entendu vivement remercié.
Moi aussi, quand je demande aux élèves s'ils ont compris, je préfère qu'ils me répondent par l'affirmative. Je les trouve plus sympas et cela me valorise. J'imagine que pour un inspecteur c'est la même chose.... Parfois, à l'évaluation, je me rends compte que ce n'était pas vrai, sauf si je fausse aussi l'évaluation et que je fais semblant d'y croire.
Un exemple concret: les données du grand débat sont analysées par le cabinet de conseil Cogn.t.(vous devinerez les lettres manquantes facilement) entre autres; un rapide coup d'oeil sur son site montre que ce service est proposé au milieu de beaucoup d'autres, son dirigeant "explique" leur travail sur un logiciel de traitement de données linguistiques (dont les spécialistes sur le forum expliqueront le manque de fiabilité patent), de plus sans vouloir l'accabler, son parcours universitaire et professionnel ne montre aucune sensibilisation au traitement et à l'analyse de données. Je me demande comment l'appel d'offre a été traité (même si j'ai de fortes présomptions :diable: ) .
Cela illustre un système où la parole est reine, on dit en sachant (espérant) que ce sera vite oublié. Et où, de plus le spécialiste est ignoré voire méprisé du fait de sa méconnaissance de ce langage ou plutôt de sa répugnance à s'en emparer. Nous sommes à l'époque du temps de cerveau disponible.
- VanGogh59Expert spécialisé
En fait si je devais résumer nos 2 derniers ministres de l'EN, je dirais qu'ils ont tous les 2 été funestes pour l'école mais pour 2 raisons différentes. La politique de NVB était idéologique : elle avait laissé la main aux pédagogistes de la rue de Grenelle qui tiraient réellement la ficelle et qui sont à l'origine de cette réforme des collèges de sinistre mémoire. La politique de Blanquer est financière : son objectif est de libéraliser un maximum l'EN afin que l'Etat fasse le plus d'économie. Ici, c'est Bercy et donc Bruxelles qui tient la ficelle.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- JacqGuide spirituel
Stanislas R a écrit:Symptomatique du fonctionnement hiérarchique, si personne ne parle de problème, c'est qu'il n'y en a pas. D'ailleurs parler c'est tout ce qu'on fait mais là nous sommes victimes du mode de formation des "élites": l'ENA en premier lieu mais aussi l'X, et les autres grandes écoles forment des généralistes qui ne sont spécialistes de rien, ils apprennent à maîtriser un discours qui enrobe un problème pour mieux le repasser aux subordonnés.profs:( a écrit:Effectivement, nous faisons collectivement de la ***** mais les indicateurs pour le mesurer sont faussés. Oui, je crois que nous en sommes là, et l'image de l'agence de notation est juste.
J'ai assisté récemment à une formation, où un collègue (que j'apprécie) a fait un compte-rendu de la réalité vécu en classe volontairement faussé pour aller dans le sens de la réforme et bien entendu dans le sens de l'inspecteur qui était tout sourire en l'écoutant. L'inspecteur l'a bien entendu vivement remercié.
[...].
[...] Cela illustre un système où la parole est reine, on dit en sachant (espérant) que ce sera vite oublié. Et où, de plus le spécialiste est ignoré voire méprisé du fait de sa méconnaissance de ce langage ou plutôt de sa répugnance à s'en emparer. Nous sommes à l'époque du temps de cerveau disponible.
@prof : le discours de ton collègue est écouté car il va dans le sens de ce qu'attendait l'inspecteur mais bon nombre d'entre-nous font remonter des discours inverses mais s'ils ne vont pas dans le sens de la réforme, soutenue par les inspecteurs ces discours ne sont pris en compte que comme un discours démontrant notre mauvaise volonté à évoluer dans le sens voulu, à notre incapacité à progresser ou faire progresser, et le véritable sens du discours n'est pas retenu et pas relayé. Combien sommes nous à dire que le niveau baisse et qu'en déduit ou traduit la hiérarchie ? Rien car cela reviendrait pour eux à remettre en cause les dernières réformes qu'ils ont soutenues, donc à se remettre en cause eux-mêmes. Les inspecteurs ne tiennent pas à faire remonter ces discours là.
On a arrive à ce que répondait Stanislas R : non, on parle des problèmes, la base des "spécialistes" évoque les problèmes mais la hiérarchie ne veut pas en entendre parler et nous méprise : le problème ne peut pas venir de la réforme qu'ils soutiennent ou de celles qu'ils ont soutenu mais de notre incapacité à les comprendre et les mettre en œuvre pleinement, ou à notre mauvaise volonté. Leur conclusion, pour la prochaine réforme, est qu'il faut encore renforcer ces réformes dans le sens que nous dénonçons pourtant.
VanGogh59 a écrit:En fait si je devais résumer nos 2 derniers ministres de l'EN, je dirais qu'ils ont tous les 2 été funestes pour l'école mais pour 2 raisons différentes. La politique de NVB était idéologique : elle avait laissé la main aux pédagogistes de la rue de Grenelle qui tiraient réellement la ficelle et qui sont à l'origine de cette réforme des collèges de sinistre mémoire. La politique de Blanquer est financière : son objectif est de libéraliser un maximum l'EN afin que l'Etat fasse le plus d'économie. Ici, c'est Bercy et donc Bruxelles qui tient la ficelle.
La politique de Blanquer n'a qu'un but, supprimer des postes pour obéir à Bercy. Mais pour cela il s'empare habillement des théories pédagogistes (entendons-nous les Science de l'Edu, la FCPE, le SGEN ou l'UNSA protester contre les réformes mises en place ? je pense principalement à la réforme du pro que je connais plus que celle du reste du secondaire) pour justifier les pertes horaires, le tout saupoudré d'une réalité totalement réactionnaire (considérer par exemple que de petits élèves de CAP n'ont pas besoin de plus de deux heures hebdomadaires en Français-Histoire-Géographie-EMC) et assaisonné de mesures symboliquement à droite (drapeaux, Marseillaise, interdiction symbolique des portables, dictée...). C'est un habile communiquant au service de Bercy et pas du tout des élèves.
- CasparProphète
Notre recteur a osé dire que certains professeurs voulaient transformer l'or (la réforme) en plomb. C'est dire l'estime dans laquelle il nous tient.
- Shere KhanNiveau 10
Pour ce qui est de l'interdiction symbolique des portables, je ne vois pas en quoi c'est une mesure "de droite", et je l'approuve sans réserve. Même la dictée ne me paraît pas un repoussoir. Le temps est fini où elle attirait des zéros à cause des quatre poins par "faute". Pour le reste, évidemment...Jacq a écrit:Stanislas R a écrit:Symptomatique du fonctionnement hiérarchique, si personne ne parle de problème, c'est qu'il n'y en a pas. D'ailleurs parler c'est tout ce qu'on fait mais là nous sommes victimes du mode de formation des "élites": l'ENA en premier lieu mais aussi l'X, et les autres grandes écoles forment des généralistes qui ne sont spécialistes de rien, ils apprennent à maîtriser un discours qui enrobe un problème pour mieux le repasser aux subordonnés.profs:( a écrit:Effectivement, nous faisons collectivement de la ***** mais les indicateurs pour le mesurer sont faussés. Oui, je crois que nous en sommes là, et l'image de l'agence de notation est juste.
J'ai assisté récemment à une formation, où un collègue (que j'apprécie) a fait un compte-rendu de la réalité vécu en classe volontairement faussé pour aller dans le sens de la réforme et bien entendu dans le sens de l'inspecteur qui était tout sourire en l'écoutant. L'inspecteur l'a bien entendu vivement remercié.
[...].
[...] Cela illustre un système où la parole est reine, on dit en sachant (espérant) que ce sera vite oublié. Et où, de plus le spécialiste est ignoré voire méprisé du fait de sa méconnaissance de ce langage ou plutôt de sa répugnance à s'en emparer. Nous sommes à l'époque du temps de cerveau disponible.
@prof : le discours de ton collègue est écouté car il va dans le sens de ce qu'attendait l'inspecteur mais bon nombre d'entre-nous font remonter des discours inverses mais s'ils ne vont pas dans le sens de la réforme, soutenue par les inspecteurs ces discours ne sont pris en compte que comme un discours démontrant notre mauvaise volonté à évoluer dans le sens voulu, à notre incapacité à progresser ou faire progresser, et le véritable sens du discours n'est pas retenu et pas relayé. Combien sommes nous à dire que le niveau baisse et qu'en déduit ou traduit la hiérarchie ? Rien car cela reviendrait pour eux à remettre en cause les dernières réformes qu'ils ont soutenues, donc à se remettre en cause eux-mêmes. Les inspecteurs ne tiennent pas à faire remonter ces discours là.
On a arrive à ce que répondait Stanislas R : non, on parle des problèmes, la base des "spécialistes" évoque les problèmes mais la hiérarchie ne veut pas en entendre parler et nous méprise : le problème ne peut pas venir de la réforme qu'ils soutiennent ou de celles qu'ils ont soutenu mais de notre incapacité à les comprendre et les mettre en œuvre pleinement, ou à notre mauvaise volonté. Leur conclusion, pour la prochaine réforme, est qu'il faut encore renforcer ces réformes dans le sens que nous dénonçons pourtant.VanGogh59 a écrit:En fait si je devais résumer nos 2 derniers ministres de l'EN, je dirais qu'ils ont tous les 2 été funestes pour l'école mais pour 2 raisons différentes. La politique de NVB était idéologique : elle avait laissé la main aux pédagogistes de la rue de Grenelle qui tiraient réellement la ficelle et qui sont à l'origine de cette réforme des collèges de sinistre mémoire. La politique de Blanquer est financière : son objectif est de libéraliser un maximum l'EN afin que l'Etat fasse le plus d'économie. Ici, c'est Bercy et donc Bruxelles qui tient la ficelle.
La politique de Blanquer n'a qu'un but, supprimer des postes pour obéir à Bercy. Mais pour cela il s'empare habillement des théories pédagogistes (entendons-nous les Science de l'Edu, la FCPE, le SGEN ou l'UNSA protester contre les réformes mises en place ? je pense principalement à la réforme du pro que je connais plus que celle du reste du secondaire) pour justifier les pertes horaires, le tout saupoudré d'une réalité totalement réactionnaire (considérer par exemple que de petits élèves de CAP n'ont pas besoin de plus de deux heures hebdomadaires en Français-Histoire-Géographie-EMC) et assaisonné de mesures symboliquement à droite (drapeaux, Marseillaise, interdiction symbolique des portables, dictée...). C'est un habile communiquant au service de Bercy et pas du tout des élèves.
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- pseudo-intelloSage
VanGogh59 a écrit:En fait si je devais résumer nos 2 derniers ministres de l'EN, je dirais qu'ils ont tous les 2 été funestes pour l'école mais pour 2 raisons différentes. La politique de NVB était idéologique : elle avait laissé la main aux pédagogistes de la rue de Grenelle qui tiraient réellement la ficelle et qui sont à l'origine de cette réforme des collèges de sinistre mémoire. La politique de Blanquer est financière : son objectif est de libéraliser un maximum l'EN afin que l'Etat fasse le plus d'économie. Ici, c'est Bercy et donc Bruxelles qui tient la ficelle.
La politique d'NVB était tout aussi financière. Seulement, comme à gôche, on ne peut pas dire ouvertement qu' " on va supprimer des cours à vos moutards aprce que ça coûte cher", on enrobe le tout de miel et de "bienveillance" et de "pour tous" et de "réussite" et d' épanouissement", grâce à l'aide enthousiaste d'idiots utiles qui n'y voient que du feu - ou des projecteurs. Verrou des 26h de cours, suppression de presque la moitié du volume horaire de latin, heure de marge-lol "sanctuarisées" (le sanctuaire dure trois ans), bref, on se gausse (Mme faisait le sourire Colgate devant journalistes et manants, mais au conseil des ministres, elle crânait surtout du nombre d’heures économisées). .
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- RendashBon génie
Shere Khan a écrit:
Pour ce qui est de l'interdiction symbolique des portables, je ne vois pas en quoi c'est une mesure "de droite", et je l'approuve sans réserve. Même la dictée ne me paraît pas un repoussoir. Le temps est fini où elle attirait des zéros à cause des quatre poins par "faute". Pour le reste, évidemment...
Même à 0.125 point par faute, les zéros pleuvent :lol:
Le coup du portable, c'est surtout l'un des beaux exemples d'enfumage ministériel, à vrai dire.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- VanGogh59Expert spécialisé
pseudo-intello a écrit:VanGogh59 a écrit:En fait si je devais résumer nos 2 derniers ministres de l'EN, je dirais qu'ils ont tous les 2 été funestes pour l'école mais pour 2 raisons différentes. La politique de NVB était idéologique : elle avait laissé la main aux pédagogistes de la rue de Grenelle qui tiraient réellement la ficelle et qui sont à l'origine de cette réforme des collèges de sinistre mémoire. La politique de Blanquer est financière : son objectif est de libéraliser un maximum l'EN afin que l'Etat fasse le plus d'économie. Ici, c'est Bercy et donc Bruxelles qui tient la ficelle.
La politique d'NVB était tout aussi financière. Seulement, comme à gôche, on ne peut pas dire ouvertement qu' " on va supprimer des cours à vos moutards aprce que ça coûte cher", on enrobe le tout de miel et de "bienveillance" et de "pour tous" et de "réussite" et d' épanouissement", grâce à l'aide enthousiaste d'idiots utiles qui n'y voient que du feu - ou des projecteurs. Verrou des 26h de cours, suppression de presque la moitié du volume horaire de latin, heure de marge-lol "sanctuarisées" (le sanctuaire dure trois ans), bref, on se gausse (Mme faisait le sourire Colgate devant journalistes et manants, mais au conseil des ministres, elle crânait surtout du nombre d’heures économisées). .
D'accord avec toi. Mais les 2 utilisaient le préchi-précha pédagogiste. La différence c'est que NVB y croyait alors que Blanquer ne l'utilise que comme paravent à sa politique néolibérale.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- CasparProphète
Rendash a écrit:Shere Khan a écrit:
Pour ce qui est de l'interdiction symbolique des portables, je ne vois pas en quoi c'est une mesure "de droite", et je l'approuve sans réserve. Même la dictée ne me paraît pas un repoussoir. Le temps est fini où elle attirait des zéros à cause des quatre poins par "faute". Pour le reste, évidemment...
Même à 0.125 point par faute, les zéros pleuvent :lol:
Le coup du portable, c'est surtout l'un des beaux exemples d'enfumage ministériel, à vrai dire.
L'interdiction du portable est en tout cas un succès époustouflant dans mon lycée, car nous avons tout le personnel nécessaire pour veiller au grain et les élèves ont bien compris le bien-fondé du nouveau règlement et acceptent de bonne grâce de ne pas utiliser leurs portables évidemment. :dehors2:
- RendashBon génie
Caspar a écrit:Rendash a écrit:Shere Khan a écrit:
Pour ce qui est de l'interdiction symbolique des portables, je ne vois pas en quoi c'est une mesure "de droite", et je l'approuve sans réserve. Même la dictée ne me paraît pas un repoussoir. Le temps est fini où elle attirait des zéros à cause des quatre poins par "faute". Pour le reste, évidemment...
Même à 0.125 point par faute, les zéros pleuvent :lol:
Le coup du portable, c'est surtout l'un des beaux exemples d'enfumage ministériel, à vrai dire.
L'interdiction du portable est en tout cas un succès époustouflant dans mon lycée, car nous avons tout le personnel nécessaire pour veiller au grain et les élèves ont bien compris le bien-fondé du nouveau règlement et acceptent de bonne grâce de ne pas utiliser leurs portables évidemment. :dehors2:
La clef du succès réside sans doute dans les casiers à portables installés dans les établissements comme annoncé par le ministre :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CasparProphète
Il faudra environ 2000 clés et c'est bon.
- acsyleNiveau 10
Les quoi ? Où ? Par qui ?
- pseudo-intelloSage
VanGogh59 a écrit:pseudo-intello a écrit:VanGogh59 a écrit:En fait si je devais résumer nos 2 derniers ministres de l'EN, je dirais qu'ils ont tous les 2 été funestes pour l'école mais pour 2 raisons différentes. La politique de NVB était idéologique : elle avait laissé la main aux pédagogistes de la rue de Grenelle qui tiraient réellement la ficelle et qui sont à l'origine de cette réforme des collèges de sinistre mémoire. La politique de Blanquer est financière : son objectif est de libéraliser un maximum l'EN afin que l'Etat fasse le plus d'économie. Ici, c'est Bercy et donc Bruxelles qui tient la ficelle.
La politique d'NVB était tout aussi financière. Seulement, comme à gôche, on ne peut pas dire ouvertement qu' " on va supprimer des cours à vos moutards aprce que ça coûte cher", on enrobe le tout de miel et de "bienveillance" et de "pour tous" et de "réussite" et d' épanouissement", grâce à l'aide enthousiaste d'idiots utiles qui n'y voient que du feu - ou des projecteurs. Verrou des 26h de cours, suppression de presque la moitié du volume horaire de latin, heure de marge-lol "sanctuarisées" (le sanctuaire dure trois ans), bref, on se gausse (Mme faisait le sourire Colgate devant journalistes et manants, mais au conseil des ministres, elle crânait surtout du nombre d’heures économisées). .
D'accord avec toi. Mais les 2 utilisaient le préchi-précha pédagogiste. La différence c'est que NVB y croyait alors que Blanquer ne l'utilise que comme paravent à sa politique néolibérale.
DIsons qu'elle faisait un peu plus semblant d'y croire.
Je ne sais pas où sont scolarisés ses mômes, mais je pense que si je le savais, je rigolerais bien.
- Shere KhanNiveau 10
Je ne suis pas sûr que NBV y "croyait", et de toute façon, ce ne serait pas une excuse. Mais j'ai mes élèves démoralisés de perdre leurs options auxquels ils "croyaient", eux aussi.
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- ycombeMonarque
À l'auberge espagnole, ou un nom dans ce genre là.pseudo-intello a écrit:
DIsons qu'elle faisait un peu plus semblant d'y croire.
Je ne sais pas où sont scolarisés ses mômes, mais je pense que si je le savais, je rigolerais bien.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- JacqGuide spirituel
Shere Khan a écrit:
Pour ce qui est de l'interdiction symbolique des portables, je ne vois pas en quoi c'est une mesure "de droite", et je l'approuve sans réserve. Même la dictée ne me paraît pas un repoussoir. Le temps est fini où elle attirait des zéros à cause des quatre poins par "faute". Pour le reste, évidemment...
Rien contre la dictée, rien contre l'interdiction des portables (qui n'apporte rien puisqu'il suffisait de la prendre dans le règlement intérieur), par contre cela marquait plus les esprits de droite que de gauche, c'est tout. Du cosmétique, surtout le portable, puisque le règlement intérieur suffisait et pour l'autre, c'est une question de pédagogie et non de loi ou de texte.
- Shere KhanNiveau 10
Dans mon établissement l'interdiction du portable par le règlement intérieur n'a pas toujours suffi. Depuis, l'argument de "C'est la Loi" est beaucoup plus porteur. Et que ça marque moins les esprits de gauche, c'est bien triste, surtout les ministres PS nous ont fait bien autant de mal que les ministres classés à droite, le plus officiellement du monde. Il arrive un moment où il faut savoir ne plus se focaliser uniquement sur les étiquettes, mais bel et bien sur les actes.
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- KimberliteExpert
Chez nous, l'interdiction ministérielle n'a rien changé... d'ailleurs j'ai même l'impression qu'on a de plus en plus d'infractions au règlement côté portables...
K
K
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- Spoiler:
- TivinouDoyen
Chez nous, les élèves ne lisent même plus les affiches interdisant les portables. Mais ce n'est pas grave: l'année prochaine, la région PACA va leur offrir des tablettes...
- dansesNiveau 9
Shere Khan a écrit: Il arrive un moment où il faut savoir ne plus se focaliser uniquement sur les étiquettes, mais bel et bien sur les actes.
Exactement, et dans ce petit entre-soi feutré des énarques et des grands de ce monde, droite ou gauche, en ce moment, c'est kif-kif. Des économies, la même démagogie, le même enfumage.
- JacqGuide spirituel
danses a écrit:Shere Khan a écrit: Il arrive un moment où il faut savoir ne plus se focaliser uniquement sur les étiquettes, mais bel et bien sur les actes.
Exactement, et dans ce petit entre-soi feutré des énarques et des grands de ce monde, droite ou gauche, en ce moment, c'est kif-kif. Des économies, la même démagogie, le même enfumage.
Je ne parle pas des hommes politiques, je parle du public. Le public plus à droite est plus sensible à ce type d'annonce (sans intérêt puisqu'il suffisait une interdiction dans le règlement intérieur, puisque la loi ne permet aucune mesure en cas d'utilisation du portable), se disant "Waouh c'est le retour de l'autorité". Ben non, ce n'est le retour de rien puisque le règlement intérieur suffisait. Ca fait marcher le populo de droite et cela fait moins marcher le populo de gauche.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Shere Khan a écrit:Dans mon établissement l'interdiction du portable par le règlement intérieur n'a pas toujours suffi. Depuis, l'argument de "C'est la Loi" est beaucoup plus porteur. Et que ça marque moins les esprits de gauche, c'est bien triste, surtout les ministres PS nous ont fait bien autant de mal que les ministres classés à droite, le plus officiellement du monde. Il arrive un moment où il faut savoir ne plus se focaliser uniquement sur les étiquettes, mais bel et bien sur les actes.
Merci !
Et n'y allons pas par quatre chemins, soyons laids car nous n'avons plus les moyens de la poésie jusqu'alors pratiquée dans nos rangs : La gauche nous a la-mi-nés. Les socialos ce sont, ne l'oublions pas, Jospin+son copain Meyrieux+Allègre, Oouha ! Le boy's Band! ça déménage ! Damned ! Non, sérieux, existe-t-il du plus calamiteux palmarès ?
- Les "scientifiques" de l'éducations;
- L'élève au centre du système;
- Le "dégressage" du mamouth et les "millions" de profs qui sont absents;
...Mais les socialistes ce sont aussi :
- Ségolène : Les profs qui ne font "que 18h";
- Jean-Pierre : 80% d'une classe d'age titulaire du bac.
- Le PPCR "spécial prof" de François, passé en dernier, après celui des infirmières par exemple...
...ets...ets...
Et n'oublions pas nos syndicats majoritairement socialistes (mais apolitiques), qui ont toujours défendu la veuve et l'orphelin, en délaissant superbement les profs. Et, enfin, les plus anciens d'entres nous ou retraités, réputés socialistes en majorité qui à l'époque ou la condition d'enseignant n'était pas trop mauvaise ont toujours prêts à plaindre le monde entier pour montrer à quel point ils étaient de bonnes personnes, jusqu'à laisser derrière eux et définitivement une profession sinistrée, la plus mal rémunérée de toute la fonction publique de même niveau et (et c'est lié), la moins reconnue.
MERCI, le socialisme. C'était beau ! Vous nous avez fait rêver.
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