Réforme du lycée et du bac : comment choisir ses spécialités ?

En théorie, on ne pourra pas vous refuser le choix d’une spécialité, seulement vous le déconseiller si votre niveau est insuffisant ou si cela risque de vous fermer des portes. Les familles ont jusqu’au conseil de classe du troisième trimestre pour arrêter leur choix définitif. D’ici là, vous devrez soumettre le mois prochain, des vœux comportant, si vous choisissez la voie générale, les 4-5 enseignements de spécialité susceptibles de vous intéresser.

Will.T a écrit:Extrait :
En théorie, on ne pourra pas vous refuser le choix d’une spécialité, seulement vous le déconseiller si votre niveau est insuffisant ou si cela risque de vous fermer des portes.

Pour cela, 54 heures sont désormais dédiées à l’orientation en classe de seconde.

Ramanujan974 a écrit:

Will.T a écrit:Extrait :
En théorie, on ne pourra pas vous refuser le choix d’une spécialité, seulement vous le déconseiller si votre niveau est insuffisant ou si cela risque de vous fermer des portes.

Et en pratique ?!

ycombe a écrit:

Ramanujan974 a écrit:

Will.T a écrit:Extrait :
En théorie, on ne pourra pas vous refuser le choix d’une spécialité, seulement vous le déconseiller si votre niveau est insuffisant ou si cela risque de vous fermer des portes.

Et en pratique ?!

En pratique, on va insister pour que non, arguer du manque de place…

Et au final, les familles qui contesteront la non affectation dans la spé choisie auront gain de cause devant les tribunaux. Mais il faudra des parents assez teigneux pour aller au tribunal.

chmarmottine a écrit:Ou alors, comme ici où la concurrence avec le privé est forte, les parents menaceront de mettre leur enfant dans le privé (qui, lui, expliquera qu'il est capable de tout proposer à n'importe qui et qu'il est capable aussi de sauver Jean Kévin). Le provi finira les négociations par un "oh mais mettez-le dans le privé si ça vous chante". Les cas "Jean Kévin" vont se multiplier et le lycée public fermera des classes.

acsyle a écrit:

chmarmottine a écrit:Ou alors, comme ici où la concurrence avec le privé est forte, les parents menaceront de mettre leur enfant dans le privé (qui, lui, expliquera qu'il est capable de tout proposer à n'importe qui et qu'il est capable aussi de sauver Jean Kévin). Le provi finira les négociations par un "oh mais mettez-le dans le privé si ça vous chante". Les cas "Jean Kévin" vont se multiplier et le lycée public fermera des classes.

Ou pas. Vu qu'il arrive fréquemment que les Jean kévin fassent des allers retours et reviennent dans le public ensuite.

mamieprof a écrit:Jean Kevinou ne comprend rien aux maths de seconde mais est très doué pour couper en 8 son gâteau d'anniversaire, c'est pas un signe très positif ça ?
C'est ce qu'une mère a dit un jour à une collègue de maths PP de seconde... on en rigole encore...
Inutile de préciser qu'il a depuis redoublé sa seconde et obtenu le bac ES à la seconde tentative...à coup de cours particuliers car nous on ne sait pas expliquer...
Mais STMG c'est pour les nuls dixit la mère...

Proton a écrit:euh le privé n'a pas des moyens illimités pour ouvrir autant de classes qu'ils veulent ... :p

Caspar a écrit:Surtout quand ils ont déjà quarante élèves par classe comme dans le lycée privé voisin du mien.

groupe_fondamental a écrit:Voici une réflexion/question sur le choix des spécialités: a priori les 12 spécialités de première sont indépendantes les unes des autres.

Sauf qu'en regardant (rapidement) le programme de physique-chimie de première, je constate qu'il utilise des notions du programme de mathématiques de première: produit scalaire de deux vecteurs, fonctions sinus et cosinus par exemple. Et je suppose que le même problème se posera avec les programmes de terminale.

Il semble déraisonnable de prendre physique-chimie sans prendre mathématiques (!!!) et pourtant rien n'empêche (en théorie) un lycéen de le faire. Qu'est-il donc passé par la tête des concepteurs de programme pour en arriver une telle aberration?

Challenges.fr a écrit:Des moyens dilués
Au même moment, les moyens accordés à chaque lycée, la fameuse « dotation horaire globale », tombaient. Et là, pas de cadeau. « Consigne a été donnée dans les rectorats de ne pas trop taper sur les moyens », assure pourtant un haut gradé. Si certains lycées sont épargnés, d’autres doivent se serrer la ceinture. « A cause de la réforme ! », déplorent les professeurs. Car le « libre choix des élèves » risque de diluer les moyens. Un lycée de 350 élèves sera ainsi doté de moyens pour 10 classes de 35. Mais « les élèves ne vont pas, comme par magie, se répartir équitablement dans chacune des spécialités », soupire une proviseure parisienne. Elle abandonnera les « langues de l’Antiquité », que n’auraient choisi que 3 élèves mais qui auraient mobilisé des moyens pour 35. Et de soupirer : « Le lycée des possibles n’est pas le lycée de tous les possibles. »

chmarmottine a écrit:

groupe_fondamental a écrit:Voici une réflexion/question sur le choix des spécialités: a priori les 12 spécialités de première sont indépendantes les unes des autres.

Sauf qu'en regardant (rapidement) le programme de physique-chimie de première, je constate qu'il utilise des notions du programme de mathématiques de première: produit scalaire de deux vecteurs, fonctions sinus et cosinus par exemple. Et je suppose que le même problème se posera avec les programmes de terminale.

Il semble déraisonnable de prendre physique-chimie sans prendre mathématiques (!!!) et pourtant rien n'empêche (en théorie) un lycéen de le faire. Qu'est-il donc passé par la tête des concepteurs de programme pour en arriver une telle aberration?

Peut-être vont-ils mettre dans le programme de maths complémentaires ce qui est nécessaire en physique ...

amethyste a écrit:J'ai rencontré une amie hier, dont le fils est en 2de. Elle s'est dit inquiète de la réforme, même si en JPO, tout le monde, CDE comme professeurs, a essayé de les rassurer : c'est une formidable chance, les élèves doivent choisir les options en fonction de leurs goûts... A aucun moment n'a été abordé le problème de l'orientation post-bac en fonction des options choisies   . Certains vont avoir un réveil difficile quand ils auront leurs résultats de Parcoursup...