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- GabyeNiveau 2
Bonjour tout le monde!
J'ai pas mal d'élèves ( plus que les autres années , allez savoir pourquoi) qui me demandent pour aller aux toilettes ou à l'infirmerie pendant mes cours , alors qu'ils sont censés y aller aux récréations sauf urgence.
Mais je ne sais pas trop quelle position adopter , car déja une "urgence" c'est vaste , et ce n'est pas très sympathique de laisser Un élève être pas bien , quand même.
D'un autre côté on ne sait jamais si l'élève veux rater les cours ou s'il ou elle a vraiment un problème...
Et j'ai une collègue qui refusait de laisser les élèves aller aux toilettes jusqu'au jour où un petit s'est littéralement pissé dessus ! Une autre qui a eu une élève qui a fait une syncope en plein cours alors que ça n'avait pas l'air très urgent..
Bref , je voudrais connaître vos positions sur le sujet
J'ai pas mal d'élèves ( plus que les autres années , allez savoir pourquoi) qui me demandent pour aller aux toilettes ou à l'infirmerie pendant mes cours , alors qu'ils sont censés y aller aux récréations sauf urgence.
Mais je ne sais pas trop quelle position adopter , car déja une "urgence" c'est vaste , et ce n'est pas très sympathique de laisser Un élève être pas bien , quand même.
D'un autre côté on ne sait jamais si l'élève veux rater les cours ou s'il ou elle a vraiment un problème...
Et j'ai une collègue qui refusait de laisser les élèves aller aux toilettes jusqu'au jour où un petit s'est littéralement pissé dessus ! Une autre qui a eu une élève qui a fait une syncope en plein cours alors que ça n'avait pas l'air très urgent..
Bref , je voudrais connaître vos positions sur le sujet
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Bonjour
Pour les toilettes c'est toujours non (Je fais une pause toutes les heures)
Pour l'infirmerie c'est toujours oui SAUF si toujours le même élève. Alors je le préviens que je vais en parler à la vie scolaire et au CDE car je me fais du souci pour sa santé jusqu'à présent ça a toujours tuer le truc dans l'oeuf!
Pour les toilettes c'est toujours non (Je fais une pause toutes les heures)
Pour l'infirmerie c'est toujours oui SAUF si toujours le même élève. Alors je le préviens que je vais en parler à la vie scolaire et au CDE car je me fais du souci pour sa santé jusqu'à présent ça a toujours tuer le truc dans l'oeuf!
- FenrirFidèle du forum
Pour moi c'est niet, sauf PAI bien sûr. Je parle des toilettes.
Et crois le ou non, leurs sphincters font très bien leur office.
Pour l'infirmerie, c'est on verra plus tard (sauf si le problème est évident). La plupart du temps c'est passé au bout du "plus tard". D'autant qu'à l'infirmerie, on nous a bien dit qu'ils descendent souvent pour aller au toilettes.
Et crois le ou non, leurs sphincters font très bien leur office.
Pour l'infirmerie, c'est on verra plus tard (sauf si le problème est évident). La plupart du temps c'est passé au bout du "plus tard". D'autant qu'à l'infirmerie, on nous a bien dit qu'ils descendent souvent pour aller au toilettes.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- User24373Neoprof expérimenté
Pour l'infirmerie, généralement je leur demande de patienter et si la douleur persiste, je les autorise à y aller. Souvent il oublient de demander une nouvelle fois. Bon, en ce moment, il n'y a pas d'infirmière. Je leur explique que la seule possibilité c'est de rentrer chez eux parce que la VS ne pourra rien y faire.
Bon, parfois on voit que l'élève n'est vraiment pas bien, dans ce cas je le laisse sortir dès qu'il le demande.
Pour les toilettes, j'ai autorisé en début d'année, une élève à y aller deux fois de suite. Et puis, je me suis dit qu'elle exagérait. La règle maintenant c'est que personne ne va aux toilettes sauf si on a un mot dans le carnet pour raisons médicales.
Bon, parfois on voit que l'élève n'est vraiment pas bien, dans ce cas je le laisse sortir dès qu'il le demande.
Pour les toilettes, j'ai autorisé en début d'année, une élève à y aller deux fois de suite. Et puis, je me suis dit qu'elle exagérait. La règle maintenant c'est que personne ne va aux toilettes sauf si on a un mot dans le carnet pour raisons médicales.
- jonjon71Fidèle du forum
Dans mon collège, il faut passer par la vie scolaire pour aller à l'infirmerie ou aux toilettes. Du coup, quand un élève demande, je dis oui en général. Les petits malins qui abusent des demandes se font vite remarquer donc il n'y a pas vraiment d'abus.
- scot69Modérateur
Pour les toilettes, j'accepte à condition qu'ils me laissent leur téléphone. Et ils y vont évidemment un par un. Je ne sais pas pourquoi, le fait de déposer son téléphone les rend soudain plus résistants et ils n'ont plus besoin d'y aller...
Pour l'infirmerie, ils y sont chez nous si mal reçus qu'ils n'osent pas y aller!
Pour l'infirmerie, ils y sont chez nous si mal reçus qu'ils n'osent pas y aller!
- pseudo-intelloSage
scot69 a écrit:Pour les toilettes, j'accepte à condition qu'ils me laissent leur téléphone. Et ils y vont évidemment un par un. Je ne sais pas pourquoi, le fait de déposer son téléphone les rend soudain plus résistants et ils n'ont plus besoin d'y aller...
Bien vu.
Pour l'infirmerie, je demande généralement d'atteindre la fin de l'heure.
Pour les toilettes, en ce moment, j'ai un super argument : si moi (bien enceinte) je peux tenir une heure (deux, en fait... ) sans y aller, tu peux tenir une heure sans y aller. :diable:
- CisilHabitué du forum
Les toilettes, c'est non. L'infirmerie, c'est selon. On connaît nos élèves, et on peut adapter à la situation et l'enfant qu'on a devant soi. La petite mignonne mais imprudente qui n'a pas prévu (et qui nous glisse à l'oreille, gênée, qu'il y a urgence), ou l'élève qui devient livide, bien sûr, on ne va pas le laisser se vider sur sa table...ou sa chaise
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"Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul." Montaigne.
"When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told me I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life.” John Lennon
- Fesseur ProGuide spirituel
Voilà.
C'est selon la situation et à la tête du client.
C'est selon la situation et à la tête du client.
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Pourvu que ça dure...
- HermionyGuide spirituel
Les toilettes, c'est seulement si l'élève a un mot dans le carnet évoquant un problème médical. Etrangement, ces élèves-là demandent à y aller bien moins souvent que ceux qui en font un pèlerinage...
Pour l'infirmerie, ça dépend vraiment de l'élève et du caractère urgent.
Pour l'infirmerie, ça dépend vraiment de l'élève et du caractère urgent.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- HocamSage
Cela peut aussi être un problème en soi, dans certains établissements. J'ai eu dans mon collège de stage une infirmière très particulière, et je n'ai compris qu'assez tard que certains élèves la craignaient et n'avaient pas envie d'y aller même quand ils ou elles en auraient eu besoin.scot69 a écrit:
Pour l'infirmerie, ils y sont chez nous si mal reçus qu'ils n'osent pas y aller!
- TardisNiveau 9
Je laisse les filles qui ont leurs règles aller aux toilettes, je leur fait confiance qu'elles ne mentent pas. J'ai raison ou non?
- GabyeNiveau 2
Bof , après ça dépend leur âge mais ce n'est pas vraiment une excuse elles peuvent prendre leurs dispositions . Ça doit rester une exception...
C'est comme le reste ça dépend, ça peut être vrai mais aussi faux
C'est comme le reste ça dépend, ça peut être vrai mais aussi faux
- GabyeNiveau 2
Et sinon , faire ça à la tête du client je ne sais pas trop , même les pires élèves peuvent avoir de vrais problèmes.Et après on va m'accuser de favoritisme voyons ( j'ai de vrais caliméros dans certaines classes 😂)
- User20401Vénérable
Les toilettes c'est "non", sauf problème de santé, justifié en début d'année. Parfois je tolère à l'entrée en classe.
Pour l'infirmerie, n'étant ni médecin ni infirmière, je ne m'estime pas apte à juger de l'état de santé d'un élève. Donc je dis oui systématiquement, mais je l'inscris sur pronote, ou sur le billet d'appel.
Pour l'infirmerie, n'étant ni médecin ni infirmière, je ne m'estime pas apte à juger de l'état de santé d'un élève. Donc je dis oui systématiquement, mais je l'inscris sur pronote, ou sur le billet d'appel.
- DanskaProphète
Je vais trancher sur les opinions déjà exprimées, mais pour moi, c'est oui systématiquement, que ce soit l'infirmerie ou les toilettes... Je pars du principe qu'un élève qui demande à sortir a une bonne raison de le faire (bonne au moins à ses yeux) - et que lui interdire de sortir risque d'empirer le problème quel qu'il soit.
Si on récapitule, rien que pour demander à aller aux toilettes, on peut recenser plusieurs motifs :
- la simple et bête envie d'aller aux toilettes. Ben oui, ça peut arriver sans prévenir, ou alors on n'a pas eu le temps d'y aller à la pause parce qu'il y avait du monde, que les salles de cours étaient trop éloignées, que le collègue précédent a laissé la classe sortir en retard (ou simplement l'élève concerné, pour x raisons), que c'est le premier cours de la journée après trois quarts d'heure de bus... Un élève qui a envie d'aller aux toilettes va être moins concentré sur le cours, donc autant qu'il aille se soulager et qu'il revienne plus attentif. Du point de vue de la santé, se retenir trop longtemps n'est pas une bonne idée non plus. Et en ce qui me concerne, je n'ai pas spécialement envie de regarder mes élèves se tortiller sur leur chaise pendant une heure !
- pour les filles, problème de règles (ça peut "juste" être des douleurs de règles et elles ont besoin de cinq minutes de pause pour se ressaisir et /ou avaler un antalgique qu'elles ont dans leur sac, un problème lié à un flux plus important que prévu ; des règles qui surviennent de manière inopinée, avec un ou deux jours d'avance, ça arrive aussi).
- pour n'importe qui, un problème banal : mal de tête, pas suffisant pour aller à l'infirmerie mais assez pour être gênant, mal de ventre, voire gastro légère ou simple nausée... auquel cas je n'ai pas envie d'en savoir plus.
- dernier cas, l'élève qui demande à sortir pour des raisons qui n'ont rien à voir avec le prétexte invoqué : pour consulter son portable, pour passer un coup de fil urgent ou non, etc. Dans ce cas, même principe : je préfère autoriser cinq minutes en dehors du cours plutôt que supporter un élève qui n'est plus attentif en cours et va mettre le bazar.
Pour préciser mon propos, j'enseigne en lycée (en collège, je serais sans doute beaucoup plus stricte !) ; et si un élève abuse, évidemment, il n'y aura plus aucune autorisation de sortie pour lui... Mais jusque-là, à une exception près, je n'ai jamais eu aucun souci, aucun abus, nada ; et pourtant, je ne suis pas dans le meilleur lycée de France, loin de là !
Quant à faire "à la tête du client", ça me paraît à la fois injuste et risqué, puisqu'un élève même enquiquinant peut avoir une vraie raison de vouloir sortir...
Si on récapitule, rien que pour demander à aller aux toilettes, on peut recenser plusieurs motifs :
- la simple et bête envie d'aller aux toilettes. Ben oui, ça peut arriver sans prévenir, ou alors on n'a pas eu le temps d'y aller à la pause parce qu'il y avait du monde, que les salles de cours étaient trop éloignées, que le collègue précédent a laissé la classe sortir en retard (ou simplement l'élève concerné, pour x raisons), que c'est le premier cours de la journée après trois quarts d'heure de bus... Un élève qui a envie d'aller aux toilettes va être moins concentré sur le cours, donc autant qu'il aille se soulager et qu'il revienne plus attentif. Du point de vue de la santé, se retenir trop longtemps n'est pas une bonne idée non plus. Et en ce qui me concerne, je n'ai pas spécialement envie de regarder mes élèves se tortiller sur leur chaise pendant une heure !
- pour les filles, problème de règles (ça peut "juste" être des douleurs de règles et elles ont besoin de cinq minutes de pause pour se ressaisir et /ou avaler un antalgique qu'elles ont dans leur sac, un problème lié à un flux plus important que prévu ; des règles qui surviennent de manière inopinée, avec un ou deux jours d'avance, ça arrive aussi).
- pour n'importe qui, un problème banal : mal de tête, pas suffisant pour aller à l'infirmerie mais assez pour être gênant, mal de ventre, voire gastro légère ou simple nausée... auquel cas je n'ai pas envie d'en savoir plus.
- dernier cas, l'élève qui demande à sortir pour des raisons qui n'ont rien à voir avec le prétexte invoqué : pour consulter son portable, pour passer un coup de fil urgent ou non, etc. Dans ce cas, même principe : je préfère autoriser cinq minutes en dehors du cours plutôt que supporter un élève qui n'est plus attentif en cours et va mettre le bazar.
Pour préciser mon propos, j'enseigne en lycée (en collège, je serais sans doute beaucoup plus stricte !) ; et si un élève abuse, évidemment, il n'y aura plus aucune autorisation de sortie pour lui... Mais jusque-là, à une exception près, je n'ai jamais eu aucun souci, aucun abus, nada ; et pourtant, je ne suis pas dans le meilleur lycée de France, loin de là !
Quant à faire "à la tête du client", ça me paraît à la fois injuste et risqué, puisqu'un élève même enquiquinant peut avoir une vraie raison de vouloir sortir...
- PoupoutchModérateur
En cours "normal", je dis non pour les toilettes au milieu du cours ; j'autorise par contre à l'entrée en classe, et je peux réviser ma position si la demande est réitérée ou l'élève manifestement mal.
En cours de pratique de théâtre (3h d'affilée), j'autorise, parce que je ne fais pas de pause. Ils ont également le droit de boire de l'eau, et, le cours se terminant à 13h, je donne un quart d'heure durant lequel ils peuvent manger un petit en-cas (en général au moment où moi-même, je sors ma gourde de compote). Personne n'en abuse, et c'est nécessaire car il est impossible de jouer "à fond" en ayant soif, faim ou une envie pressante.
Pour l'infirmerie, nous avions jusqu'à récemment une infirmière peu accueillante, aussi les élèves demandaient peu à aller à l'infirmerie. C'était problématique, car certains préféraient faire des malaises plutôt que d'y aller. Depuis peu, notre nouvelle infirmière est compétente et charmante, et nous avons plus de demandes. En ce qui me concerne, je signe le carnet et laisse l'élève sortir. C'est peut-être juste pour échapper au cours ou voir les beaux yeux de l'infirmière, mais comme le dit Cicycle, je ne suis pas médecin, alors je ne prends pas de risque. Il m'arrive de dire non si la demande n'apparaît pas comme une urgence et intervient à 5 minutes de la fin d'un cours.
Moi aussi je suis en lycée, je pense que c'est un point sur lequel il existe une vraie différence avec le collège.
En cours de pratique de théâtre (3h d'affilée), j'autorise, parce que je ne fais pas de pause. Ils ont également le droit de boire de l'eau, et, le cours se terminant à 13h, je donne un quart d'heure durant lequel ils peuvent manger un petit en-cas (en général au moment où moi-même, je sors ma gourde de compote). Personne n'en abuse, et c'est nécessaire car il est impossible de jouer "à fond" en ayant soif, faim ou une envie pressante.
Pour l'infirmerie, nous avions jusqu'à récemment une infirmière peu accueillante, aussi les élèves demandaient peu à aller à l'infirmerie. C'était problématique, car certains préféraient faire des malaises plutôt que d'y aller. Depuis peu, notre nouvelle infirmière est compétente et charmante, et nous avons plus de demandes. En ce qui me concerne, je signe le carnet et laisse l'élève sortir. C'est peut-être juste pour échapper au cours ou voir les beaux yeux de l'infirmière, mais comme le dit Cicycle, je ne suis pas médecin, alors je ne prends pas de risque. Il m'arrive de dire non si la demande n'apparaît pas comme une urgence et intervient à 5 minutes de la fin d'un cours.
Moi aussi je suis en lycée, je pense que c'est un point sur lequel il existe une vraie différence avec le collège.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- archebocEsprit éclairé
Danska a écrit:
Quant à faire "à la tête du client", ça me paraît à la fois injuste et risqué, puisqu'un élève même enquiquinant peut avoir une vraie raison de vouloir sortir...
"A la tête du client" devait être pris, plaisamment, dans son sens propre : si l'élève a vraiment une tête de déterré, un teint de cire, des hoquets papaux ou des regards valétudinaires, on lui accore un passe droit qu'on n'accordera pas à celui qui arbore une santé et un tempérament de fer.
- FenrirFidèle du forum
Danska a écrit:
Pour préciser mon propos, j'enseigne en lycée (en collège, je serais sans doute beaucoup plus stricte !) ; et si un élève abuse, évidemment, il n'y aura plus aucune autorisation de sortie pour lui... Mais jusque-là, à une exception près, je n'ai jamais eu aucun souci, aucun abus, nada ; et pourtant, je ne suis pas dans le meilleur lycée de France, loin de là !
Quant à faire "à la tête du client", ça me paraît à la fois injuste et risqué, puisqu'un élève même enquiquinant peut avoir une vraie raison de vouloir sortir...
Chez nous il s'agit de plus de la politique de l'établissement (qui n'est pas respectée par tous les collègues de toute façon, d'où le fait que certains demandent). Si j'envoie quelqu'un, qui a envie d'une balade aux toilettes, je suis certain qu'il va effectivement se payer une balade. Je peux être certain également de ne pas le voir pendant le prochain quart d'heure. Il va traîner pour descendre, perdre un maximum de temps en vie scolaire pour demander l'accès aux toilettes, éventuellement utiliser son portable aussi longtemps que possible sans que ça paraisse suspect, puis faire semblant de remonter très vite pour se prendre une petite pause dans les escaliers jusqu'à ce qu'il estime qu'il va avoir du mal à être crédible pour le temps passé.
J'accepte cependant pour les filles quand "mais monsieur j'ai mes trucs de fille" et que c'est énoncé suffisamment clairement et avant le cours. Pour ça elle n'abusent généralement pas.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- skindiverÉrudit
Pour les toilettes ça dépend vraiment des moments. Celles qui préfèrent aller fumer une clope plutôt que d'aller aux toilettes doivent en général attendre.
On les repère vite celles qui font le coup régulièrement.
Je sais que certain(e)s sont incapable d'aller aux toilettes quand il y a du monde autour.
Une envie impérieuse peut arriver à tout le monde...
Pour l'infirmerie je demande discrètement à l'élève pourquoi il doit aller à l'infirmerie et une fois sur deux c'est un motif non urgent et qui de toute façon ne sera pas pris en charge à l'infirmerie. j'ai eu droit cette semaine à "j'ai des courbatures à cause du sport hier"... Ba tes courbatures à part du repos, rien ne les feront partir.
Ma tutrice a eu une élève qui avait l'habitude d'aller trop souvent à l'infirmerie, elle lui a dit d'attendre la fin du cours avant d'aller voir l'infirmière (céphalées), c'était malheureusement les symptômes d'une rupture d'anévrisme qui heureusement a quand même été prise à temps mais elle m'a dit franchement ne fais pas le c... quand ils veulent aller à l'infirmerie, laisse les y aller.
En tant que parent, si mon gamin avait des complications suite à un refus de la part d'un prof d'aller à l'infirmerie, je pense que je serais assez procédurier.
On les repère vite celles qui font le coup régulièrement.
Je sais que certain(e)s sont incapable d'aller aux toilettes quand il y a du monde autour.
Une envie impérieuse peut arriver à tout le monde...
Pour l'infirmerie je demande discrètement à l'élève pourquoi il doit aller à l'infirmerie et une fois sur deux c'est un motif non urgent et qui de toute façon ne sera pas pris en charge à l'infirmerie. j'ai eu droit cette semaine à "j'ai des courbatures à cause du sport hier"... Ba tes courbatures à part du repos, rien ne les feront partir.
Ma tutrice a eu une élève qui avait l'habitude d'aller trop souvent à l'infirmerie, elle lui a dit d'attendre la fin du cours avant d'aller voir l'infirmière (céphalées), c'était malheureusement les symptômes d'une rupture d'anévrisme qui heureusement a quand même été prise à temps mais elle m'a dit franchement ne fais pas le c... quand ils veulent aller à l'infirmerie, laisse les y aller.
En tant que parent, si mon gamin avait des complications suite à un refus de la part d'un prof d'aller à l'infirmerie, je pense que je serais assez procédurier.
- DanskaProphète
Sauf qu'un élève avec une santé de fer peut très bien avoir un souci qui ne se voit pas - et pour en avoir souffert pendant longtemps, je pense notamment aux règles : une fille peut avoir mal sans vouloir le montrer. Et timide comme je l'étais étant élève, jamais je n'aurais eu l'idée ou le courage de signaler aux profs en début de cours que je risquais de ne pas être très concentrée en cours pour cette raison !archeboc a écrit:Danska a écrit:
Quant à faire "à la tête du client", ça me paraît à la fois injuste et risqué, puisqu'un élève même enquiquinant peut avoir une vraie raison de vouloir sortir...
"A la tête du client" devait être pris, plaisamment, dans son sens propre : si l'élève a vraiment une tête de déterré, un teint de cire, des hoquets papaux ou des regards valétudinaires, on lui accore un passe droit qu'on n'accordera pas à celui qui arbore une santé et un tempérament de fer.
- mafalda16Modérateur
Je plussoie Danska en tous points. Je suis en lycée aussi et je laisse toujours sortir un élève qui me demande pour aller aux toilettes ou à l'infirmerie. Je ne vois pas décider si c'est de la comédie ou pas. Et je préfère qu'un petit plaisantin me dupe plutôt que d'avoir un accident en cours.
En collège je restreignais un peu plus pour les toilettes, mais jamais pour l'infirmerie en faisant accompagner le "malade" par un camarade.
En collège je restreignais un peu plus pour les toilettes, mais jamais pour l'infirmerie en faisant accompagner le "malade" par un camarade.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- ernyaFidèle du forum
Le souci si on fait sortir un élève qui n'a rien et qui cherchait juste une excuse pour prendre l'air, c'est qu'il peut aller faire n'importe quoi (comme embêter le cours d'autres collègues) donc si, je fais à la tête du client.
- Dadoo33Grand sage
Danska a écrit:Je vais trancher sur les opinions déjà exprimées, mais pour moi, c'est oui systématiquement, que ce soit l'infirmerie ou les toilettes... Je pars du principe qu'un élève qui demande à sortir a une bonne raison de le faire (bonne au moins à ses yeux) - et que lui interdire de sortir risque d'empirer le problème quel qu'il soit.
Si on récapitule, rien que pour demander à aller aux toilettes, on peut recenser plusieurs motifs :
- la simple et bête envie d'aller aux toilettes. Ben oui, ça peut arriver sans prévenir, ou alors on n'a pas eu le temps d'y aller à la pause parce qu'il y avait du monde, que les salles de cours étaient trop éloignées, que le collègue précédent a laissé la classe sortir en retard (ou simplement l'élève concerné, pour x raisons), que c'est le premier cours de la journée après trois quarts d'heure de bus... Un élève qui a envie d'aller aux toilettes va être moins concentré sur le cours, donc autant qu'il aille se soulager et qu'il revienne plus attentif. Du point de vue de la santé, se retenir trop longtemps n'est pas une bonne idée non plus. Et en ce qui me concerne, je n'ai pas spécialement envie de regarder mes élèves se tortiller sur leur chaise pendant une heure !
- pour les filles, problème de règles (ça peut "juste" être des douleurs de règles et elles ont besoin de cinq minutes de pause pour se ressaisir et /ou avaler un antalgique qu'elles ont dans leur sac, un problème lié à un flux plus important que prévu ; des règles qui surviennent de manière inopinée, avec un ou deux jours d'avance, ça arrive aussi).
- pour n'importe qui, un problème banal : mal de tête, pas suffisant pour aller à l'infirmerie mais assez pour être gênant, mal de ventre, voire gastro légère ou simple nausée... auquel cas je n'ai pas envie d'en savoir plus.
- dernier cas, l'élève qui demande à sortir pour des raisons qui n'ont rien à voir avec le prétexte invoqué : pour consulter son portable, pour passer un coup de fil urgent ou non, etc. Dans ce cas, même principe : je préfère autoriser cinq minutes en dehors du cours plutôt que supporter un élève qui n'est plus attentif en cours et va mettre le bazar.
Pour préciser mon propos, j'enseigne en lycée (en collège, je serais sans doute beaucoup plus stricte !) ; et si un élève abuse, évidemment, il n'y aura plus aucune autorisation de sortie pour lui... Mais jusque-là, à une exception près, je n'ai jamais eu aucun souci, aucun abus, nada ; et pourtant, je ne suis pas dans le meilleur lycée de France, loin de là !
Quant à faire "à la tête du client", ça me paraît à la fois injuste et risqué, puisqu'un élève même enquiquinant peut avoir une vraie raison de vouloir sortir...
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
La seule réponse serait une politique d'établissement. On peut rêver.
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Asinus asinum fricat
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- Les autorisez-vous à aller aux toilettes ?
- J'ai refusé à un élève d'aller aux toilettes...
- Cours de 2h en bac pro : un élève demande s'il peut aller aux toilettes au bout d'une heure.
- Devoirs en classe : faut-il autoriser les élèves à poser des questions sur l'énoncé ?
- Doit-on dire aller "chez" ou aller "à" lorsqu'il s'agit d'un nom de magasin?
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