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- ChocolatGuide spirituel
Danska a écrit:Même avis que Dadoo33 et CallmeLucifer, sur ce point. Certaines filles sont réglées sans souci, d'autres rencontrent pas mal de problèmes, il n'y a pas de vérité générale. Et au risque d'être désagréable, j'ajouterais même : justement, tu ne savais pas que c'était possible. Les règles, mais aussi la santé en général, c'est un sujet très personnel : on a plus ou moins de résistance, on le montre plus ou moins quand ça ne va pas. Certains élèves sont très pudiques et n'osent pas dire qu'il y a un problème, d'autres attendent trop longtemps de peur de se voir opposer un refus, et finalement on aboutit à des incidents ou tout simplement à du stress et de la gêne qui auraient pu être facilement évités.Gabye a écrit:Se changer toutes les demi-heures?Wow! Je ne savais pas que c'était possible des règles aussi hémorragiques!
Je suis au lycée, donc cette excuse marche déja légèrement moins , c'est plus rare les problèmes .
Je n'ai pas dit que ce n'était pas une excuse , juste que comme le reste il y avait des abus et que par exemple une fille qui les a toutes les deux semaines est en rrsin de se foutre de son prof 😏
Donc, dans l'absolu, je ne me pose pas de question : dans mon cours, tout élève est autorisé à sortir s'il en ressent le besoin, sauf cas d'abus manifeste. Comme le dit très bien Mafalda, je préfère qu'un plaisantin se fiche de moi une ou deux fois plutôt que de risquer un incident ou d'humilier un élève qui a réellement un souci.
Et de façon encore plus générale, dans un pays développé comme le nôtre, au XXIe siècle, je considère que personne ne devrait avoir à dépendre du bon vouloir d'une autre personne pour satisfaire un besoin aussi basique que l'envie d'aller aux toilettes !
- LefterisEsprit sacré
Je serais d'accord avec toi sure le fond, si je n'enseignais en établissement difficile, ou tout peut être prétexte à sortir, se balader, errer dans les couloirs. D'ailleurs, ce sont les élèves les pires qui demandent sans cesse à sortir pour une raison ou un autre. Dix minutes après la récré, on a des demandes . Donc je n'autorise qu'avec une extrême parcimonie : si c'est hyper archi urgent , je dis à un autre élève d'emmener à l'infirmerie, de me rendre compte, et je le mets sur pronote avec heure de départ). Lourd, procédurier, mais les demandes baissent. Ma hantise est de voir le système se dégrader comme nous l'avons connu, avec des bandes parcourant les couloirs, hurlant, tapant dans les portes, les exclus , la permanence, les malades, les pisseurs, tous se donnant rendez-vous pour mettre le boxon.Danska a écrit:
Et de façon encore plus générale, dans un pays développé comme le nôtre, au XXIe siècle, je considère que personne ne devrait avoir à dépendre du bon vouloir d'une autre personne pour satisfaire un besoin aussi basique que l'envie d'aller aux toilettes !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- archebocEsprit éclairé
Danska a écrit:Et de façon encore plus générale, dans un pays développé comme le nôtre, au XXIe siècle, je considère que personne ne devrait avoir à dépendre du bon vouloir d'une autre personne pour satisfaire un besoin aussi basique que l'envie d'aller aux toilettes !
Voilà, nous avons éclairci le mystère : si la fréquentation des théâtres et de l'opéra est en baisse, c'est un problème de vessie et de règles hémorragiques. La vessie des français d'aujourd'hui ont rétréci par rapport à celle d'antan, quant aux règles hémorragiques, c'est simplement que nous n'acceptons plus l'idée de les voir fuir librement comme il était de tradition avant (interrogez-vous d'ailleurs sur la couleur des fauteuils).
- OntheroadagainNiveau 3
Sans oublier que ceux qui réclament d'aller aux toilettes pendant les cours sans avoir pris leurs précautions entre les cours ou pendant les récréations redoutent justement d'y aller pendant ces périodes autorisées car avec les dégradations, la saleté (qui revient aussi vite qu'elle a été nettoyée par le personnel), les portes qui ne ferment pas ou plus et les parois séparant chaque WC n'allant ni jusqu'au plafond, ni jusqu'au sol (les portes aussi d'ailleurs), incitant au voyeurisme et aux farces humiliantes, ça les dégoûte et les effraie...
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On the road again
Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse
- egometDoyen
Une procédure intéressante, plutôt adaptée au niveau primaire. Ca permet de réguler sans interrompre le cours:
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- arcovmNiveau 5
Danska a écrit:
Donc, dans l'absolu, je ne me pose pas de question : dans mon cours, tout élève est autorisé à sortir s'il en ressent le besoin, sauf cas d'abus manifeste. Comme le dit très bien Mafalda, je préfère qu'un plaisantin se fiche de moi une ou deux fois plutôt que de risquer un incident ou d'humilier un élève qui a réellement un souci.
Et de façon encore plus générale, dans un pays développé comme le nôtre, au XXIe siècle, je considère que personne ne devrait avoir à dépendre du bon vouloir d'une autre personne pour satisfaire un besoin aussi basique que l'envie d'aller aux toilettes !
C'est exactement ce que j'applique en cours - je suis en lycée, mais je n'étais pas spécialement sévère là-dessus non plus en collège - et je ne constate pas d'abus particulier.
Arcovm
- scot69Modérateur
J'ai légèrement renforcé mon système: les élèves qui vont aux toilettes doivent me déposer leur portable ET leur paquet de clopes.
- Philomène87Grand sage
scot69 a écrit:J'ai légèrement renforcé mon système: les élèves qui vont aux toilettes doivent me déposer leur portable ET leur paquet de clopes.
Ils peuvent en mettre une dans leur poche.
Moi je ne peux malheureusement pas permettre les sorties "toilette", ou alors c'est vraiment du cas par cas.
Les élèves ont 20 mn de récré et certains me demandent à aller aux toilettes alors que ça a sonné. Quand je demande pourquoi ils n'y sont pas allés avant, ils me répondent qu'ils ont oublié. Et là comme par hasard, on entre en cours et ils n'oublient pas.
Non, décidément, ce serait ingérable.
- scot69Modérateur
Bizarrement, le fait de garder portable et clopes, ils n'ont soudain plus envie d'y aller...
Peut-être une appli spéciale qui agit sur la vessie...
Peut-être une appli spéciale qui agit sur la vessie...
- PaleoprofFidèle du forum
Je refuse depuis que j'ai appris qu'il y a plusieurs années, une élève a demandé à sortir de cours pour aller aux sanitaires et y a fait une tentative de suicide.
Tant que l'élève est censé être dans mon cours, il est sous ma responsabilité, y-compris s'il sort pour aller aux toilettes. Ou alors il faudrait qu'il se fasse accompagner comme pour l'infirmerie. Cela deviendrait vite ingérable (connaissant les loustics), et une envie est rarement si pressante que cela.
Généralement, je désamorce toute discussion en rappelant que la dernière récréation date de XXXX minutes et si insistance qui devient lourdingue, j'enchaine sur de l'ironie du style "normalement, les problèmes de prostate, c'est à partir de 50 ans".
Tant que l'élève est censé être dans mon cours, il est sous ma responsabilité, y-compris s'il sort pour aller aux toilettes. Ou alors il faudrait qu'il se fasse accompagner comme pour l'infirmerie. Cela deviendrait vite ingérable (connaissant les loustics), et une envie est rarement si pressante que cela.
Généralement, je désamorce toute discussion en rappelant que la dernière récréation date de XXXX minutes et si insistance qui devient lourdingue, j'enchaine sur de l'ironie du style "normalement, les problèmes de prostate, c'est à partir de 50 ans".
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Je construis ma suite......
- PoupoutchModérateur
Chez nous, certains élèves développent des stratégies de dingue pour éviter les toilettes aux intercours ou aux récrés : comme expliqué ici, portes qui ne ferment pas, trous dans les parois, urinoirs placés face à une porte vitrée... Sans compter ceux qui fument et bouchent les lavabos avec leurs mégots... Du coup, j'autorise les élèves à y aller au tout début de mon cours, après avoir discuté avec eux des pratiques d'intimidation et de harcèlement qui s'y développent durant les récrés. Je préfère ça à les obliger à se retenir. J'ai vécu ça toute mon adolescence : au collège, j'ai dû aller aux toilettes une fois en tout et pour tout dans ma scolarité, en étant demi-pensionnaire et ce n'est vraiment pas bon pour la santé de se retenir autant. Alors oui, dans un monde idéal, on prend ses précautions, mais dans un monde idéal, il y a du papier pour s'essuyer, des portes qui ferment et assez de cabines pour que tout le monde puisse passer en 15 minutes de récré. (il m'est arrivé de fréquenter les toilettes des élèves en période de bac et, outre l'hygiène, souvent mauvaise, j'ai été frappée par le fait que la plupart des cabines ne disposent ni de rouleaux de papier, ni de poubelles, et que, le plus souvent, il n'y a pas de savon aux lavabos).Ontheroadagain a écrit:Sans oublier que ceux qui réclament d'aller aux toilettes pendant les cours sans avoir pris leurs précautions entre les cours ou pendant les récréations redoutent justement d'y aller pendant ces périodes autorisées car avec les dégradations, la saleté (qui revient aussi vite qu'elle a été nettoyée par le personnel), les portes qui ne ferment pas ou plus et les parois séparant chaque WC n'allant ni jusqu'au plafond, ni jusqu'au sol (les portes aussi d'ailleurs), incitant au voyeurisme et aux farces humiliantes, ça les dégoûte et les effraie...
J'ai demandé et obtenu la tenue d'une commission hygiène et sécurité sur la question... Déjà, certaines portes ont été réparées, les surveillants passent plus souvent et du papier à été remis dans les dérouleurs. Curieusement, j'ai moins d'élèves qui demandent à sortir en cours...
Évidemment, ce genre de demande peut vite se tourner en excuse pour sortir de cours, mais cela peut aussi révéler un vrai problème quant à la gestion des toilettes dans un établissement.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- scot69Modérateur
Quand je vois comment certains adultes transforment les toilettes en porcherie, j'imagine bien pour des élèves.
- Lulette JonesNiveau 2
Danska a écrit:Je vais trancher sur les opinions déjà exprimées, mais pour moi, c'est oui systématiquement, que ce soit l'infirmerie ou les toilettes... Je pars du principe qu'un élève qui demande à sortir a une bonne raison de le faire (bonne au moins à ses yeux) - et que lui interdire de sortir risque d'empirer le problème quel qu'il soit.
Si on récapitule, rien que pour demander à aller aux toilettes, on peut recenser plusieurs motifs :
- la simple et bête envie d'aller aux toilettes. Ben oui, ça peut arriver sans prévenir, ou alors on n'a pas eu le temps d'y aller à la pause parce qu'il y avait du monde, que les salles de cours étaient trop éloignées, que le collègue précédent a laissé la classe sortir en retard (ou simplement l'élève concerné, pour x raisons), que c'est le premier cours de la journée après trois quarts d'heure de bus... Un élève qui a envie d'aller aux toilettes va être moins concentré sur le cours, donc autant qu'il aille se soulager et qu'il revienne plus attentif. Du point de vue de la santé, se retenir trop longtemps n'est pas une bonne idée non plus. Et en ce qui me concerne, je n'ai pas spécialement envie de regarder mes élèves se tortiller sur leur chaise pendant une heure !
- pour les filles, problème de règles (ça peut "juste" être des douleurs de règles et elles ont besoin de cinq minutes de pause pour se ressaisir et /ou avaler un antalgique qu'elles ont dans leur sac, un problème lié à un flux plus important que prévu ; des règles qui surviennent de manière inopinée, avec un ou deux jours d'avance, ça arrive aussi).
- pour n'importe qui, un problème banal : mal de tête, pas suffisant pour aller à l'infirmerie mais assez pour être gênant, mal de ventre, voire gastro légère ou simple nausée... auquel cas je n'ai pas envie d'en savoir plus.
- dernier cas, l'élève qui demande à sortir pour des raisons qui n'ont rien à voir avec le prétexte invoqué : pour consulter son portable, pour passer un coup de fil urgent ou non, etc. Dans ce cas, même principe : je préfère autoriser cinq minutes en dehors du cours plutôt que supporter un élève qui n'est plus attentif en cours et va mettre le bazar.
Pour préciser mon propos, j'enseigne en lycée (en collège, je serais sans doute beaucoup plus stricte !) ; et si un élève abuse, évidemment, il n'y aura plus aucune autorisation de sortie pour lui... Mais jusque-là, à une exception près, je n'ai jamais eu aucun souci, aucun abus, nada ; et pourtant, je ne suis pas dans le meilleur lycée de France, loin de là !
Quant à faire "à la tête du client", ça me paraît à la fois injuste et risqué, puisqu'un élève même enquiquinant peut avoir une vraie raison de vouloir sortir...
Voilà, idem pour moi, et bien que je sois en collège.
Bien sûr, j'analyse rapido la situation à chaque fois (élève diabétique, le cours est commencé depuis 20 minutes et pas 1, fréquence de ce type de demande...) et il m'arrive de refuser gentiment sans que cela pose problème.
En revanche, je viens de lire l'histoire du gamin qui est allé faire une TS dans les toilettes et , je n'avais ja-mais pensé à ça...
[/b]
- PoupoutchModérateur
C'est pour ça que j'autorise plus facilement en tout début de cours : je valide l'appel au retour de l'élève. Si jamais je ne le vois pas revenir, j'avertis la vie scolaire via Pronote.
Si le cours est commencé et l'appel validé, je note la sortie comme un passage infirmerie à faire viser par infirmier ou vie scolaire. Ça limite aussi les demandes inutiles. Je ne fais jamais accompagner un élève par un copain lui, mais par un délégué.
Si le cours est commencé et l'appel validé, je note la sortie comme un passage infirmerie à faire viser par infirmier ou vie scolaire. Ça limite aussi les demandes inutiles. Je ne fais jamais accompagner un élève par un copain lui, mais par un délégué.
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- CleroliDoyen
J'essaie de juger au cas par cas et il m'arrive de demander à un élève d'accompagner son camarade si je juge que son état est inquiétant (j'ai connu le cas, moins dramatique, d'un élève qui a fait un malaise aux toilettes).Paleoprof a écrit:Je refuse depuis que j'ai appris qu'il y a plusieurs années, une élève a demandé à sortir de cours pour aller aux sanitaires et y a fait une tentative de suicide.
Tant que l'élève est censé être dans mon cours, il est sous ma responsabilité, y-compris s'il sort pour aller aux toilettes.
En revanche, les petits rigolos qui sont devant ma salle tout le temps de la récréation, à discuter et à rire et qui se souviennent, une fois en classe, qu'ils devraient passer par les toilettes, c'est un non catégorique. Tant pis pour eux mais ils n'avaient qu'à prendre leurs précautions.
- CathEnchanteur
Paleoprof a écrit:Je refuse depuis que j'ai appris qu'il y a plusieurs années, une élève a demandé à sortir de cours pour aller aux sanitaires et y a fait une tentative de suicide.
Tant que l'élève est censé être dans mon cours, il est sous ma responsabilité, y-compris s'il sort pour aller aux toilettes. Ou alors il faudrait qu'il se fasse accompagner comme pour l'infirmerie. Cela deviendrait vite ingérable (connaissant les loustics), et une envie est rarement si pressante que cela.
Généralement, je désamorce toute discussion en rappelant que la dernière récréation date de XXXX minutes et si insistance qui devient lourdingue, j'enchaine sur de l'ironie du style "normalement, les problèmes de prostate, c'est à partir de 50 ans".
Tu as pensé que certains élèves pouvaient avoir une pathologie dont ils n'ont pas envie de te parler ?
- gauvain31Empereur
Cath a écrit:Paleoprof a écrit:Je refuse depuis que j'ai appris qu'il y a plusieurs années, une élève a demandé à sortir de cours pour aller aux sanitaires et y a fait une tentative de suicide.
Tant que l'élève est censé être dans mon cours, il est sous ma responsabilité, y-compris s'il sort pour aller aux toilettes. Ou alors il faudrait qu'il se fasse accompagner comme pour l'infirmerie. Cela deviendrait vite ingérable (connaissant les loustics), et une envie est rarement si pressante que cela.
Généralement, je désamorce toute discussion en rappelant que la dernière récréation date de XXXX minutes et si insistance qui devient lourdingue, j'enchaine sur de l'ironie du style "normalement, les problèmes de prostate, c'est à partir de 50 ans".
Tu as pensé que certains élèves pouvaient avoir une pathologie dont ils n'ont pas envie de te parler ?
Généralement il y a un certificat médical attestant la nécessité d'aller aux toilettes (cas d'une élève il y a 2 ans qui avait une cystite).
- HakuNiveau 5
Bonjour,
Chez nous c'est très carré: l'élève doit avoir un mot rédigé par l'infirmière dans son carnet (qui fait suite à l'avis écrit d'un médecin). Sans cet écrit, aucun élève n'est autorisé (par les professeurs et par les surveillants) à aller aux toilettes pendant les heures de classe. Une liste des élèves autorisés à sortir de cours pour aller aux toilettes pendant la classe est disponible chez les surveillants en cas de demande d'un élève.
On peut néanmoins comprendre les cas exceptionnels (le gamin est pâle comme un linge, ...).
On a aussi eu des abus où des "sorties toilettes" qui se sont transformées en "Truc filme Machin dans les toilettes avec son téléphone portable et le met sur les réseaux sociaux".
D'où la nécessité de l'écrit de l'équipe médicale scolaire dans le carnet de l'élève.
Belle fin de journée !
PS: chaque élève est accompagné.e par un.e camarade de classe, of course !
Chez nous c'est très carré: l'élève doit avoir un mot rédigé par l'infirmière dans son carnet (qui fait suite à l'avis écrit d'un médecin). Sans cet écrit, aucun élève n'est autorisé (par les professeurs et par les surveillants) à aller aux toilettes pendant les heures de classe. Une liste des élèves autorisés à sortir de cours pour aller aux toilettes pendant la classe est disponible chez les surveillants en cas de demande d'un élève.
On peut néanmoins comprendre les cas exceptionnels (le gamin est pâle comme un linge, ...).
On a aussi eu des abus où des "sorties toilettes" qui se sont transformées en "Truc filme Machin dans les toilettes avec son téléphone portable et le met sur les réseaux sociaux".
D'où la nécessité de l'écrit de l'équipe médicale scolaire dans le carnet de l'élève.
Belle fin de journée !
PS: chaque élève est accompagné.e par un.e camarade de classe, of course !
- Dame TartineNeoprof expérimenté
C'est niet pour les deux en ce qui me concerne, sauf si je vois que l'élève est vraiment mal ce qui est très rare en fait
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J'peux pas, j'ai piscine !
- PaleoprofFidèle du forum
@Cath : j'ai effectivement cette année un élève qui présente un problème rénal, l'obligeant à boire beaucoup et donc à aller fréquemment aux toilettes. Il m'a prévenue en début d'année et lors d'une discussion téléphonique avec sa mère, ayant un tout autre objet, elle m'en a effectivement parlé.
J'explique en début d'année que s'il y a contrainte médicale, chronique ou ponctuelle, dont je n'aurais pas connaissance par un signalement de l'infirmière ou un PAP :
- il faut me le signifier (sans rentrer dans le motif médical);
- je me réserve le droit de vérifier par un appel téléphonique aux parents.
Cela calme les ardeurs. Et puis maintenant les élèves savent qu'avec moi, c'est non.
Je me suis faite avoir une fois en début d'année, en répondant favorablement à la proposition d'un élève pour en accompagner un autre à l'infirmerie : c'était son ami et ils ne sont jamais allés à l'infirmerie. Bon, je pense qu'ils ne s'attendaient pas à ce que je vérifie leur passage effectif auprès de l'infirmière, cela s'est fini avec deux heures de retenue chacun. Mais depuis, je fais accompagner par le délégué exclusivement, même s'il râle.
@Poupoutch : je mets déjà une observation aux parents via Pronote pour les sorties à l'infirmerie, cela me permet aussi de me rappeler de vérifier que l'infirmière a bien vu l'élève (elle notifie sur Pronote heure d'arrivée et heure de départ, mais parfois elle oublie et je lui demande alors de me valider la venue de l'élève), et je retiens l'idée de faire de même pour tout autre motif de sortie (je n'y ai jamais pensé, quelle cruche ). Merci!
Oui, l'histoire de la tentative de suicide m'a vraiment refroidie, et j'y pense à chaque fois qu'un élève me demande à sortir du cours.
J'explique en début d'année que s'il y a contrainte médicale, chronique ou ponctuelle, dont je n'aurais pas connaissance par un signalement de l'infirmière ou un PAP :
- il faut me le signifier (sans rentrer dans le motif médical);
- je me réserve le droit de vérifier par un appel téléphonique aux parents.
Cela calme les ardeurs. Et puis maintenant les élèves savent qu'avec moi, c'est non.
Je me suis faite avoir une fois en début d'année, en répondant favorablement à la proposition d'un élève pour en accompagner un autre à l'infirmerie : c'était son ami et ils ne sont jamais allés à l'infirmerie. Bon, je pense qu'ils ne s'attendaient pas à ce que je vérifie leur passage effectif auprès de l'infirmière, cela s'est fini avec deux heures de retenue chacun. Mais depuis, je fais accompagner par le délégué exclusivement, même s'il râle.
@Poupoutch : je mets déjà une observation aux parents via Pronote pour les sorties à l'infirmerie, cela me permet aussi de me rappeler de vérifier que l'infirmière a bien vu l'élève (elle notifie sur Pronote heure d'arrivée et heure de départ, mais parfois elle oublie et je lui demande alors de me valider la venue de l'élève), et je retiens l'idée de faire de même pour tout autre motif de sortie (je n'y ai jamais pensé, quelle cruche ). Merci!
Oui, l'histoire de la tentative de suicide m'a vraiment refroidie, et j'y pense à chaque fois qu'un élève me demande à sortir du cours.
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- PoupoutchModérateur
Chez nous, c'est très courant. Nous avons des élèves très angoissés (pour de vrai, l'infirmier, qui est remplaçant, à été choqué du nombre de crises d'angoisse et malaises provoqués par des réflexions des profs ou des mauvaises notes. Et pourtant, il n'est pas particulièrement crédule).Dame Tartine a écrit:C'est niet pour les deux en ce qui me concerne, sauf si je vois que l'élève est vraiment mal ce qui est très rare en fait
Moi, j'ai des TL, alors j'ai au moins une crise de spasmo ou un malaise vagal par semaine
Chez nous, les sorties à l'infirmerie sont reportées dans le carnet et sur Pronote. Soit l'infirmier est là et indique l'heure de sortie, soit il n'est pas là et les élèves doivent faire signer le carnet par un CPE ou la vie sco avant de revenir en cours. De la même manière, les mots de retard doivent être visés par les professeurs.Paleoprof a écrit:@Cath : j'ai effectivement cette année un élève qui présente un problème rénal, l'obligeant à boire beaucoup et donc à aller fréquemment aux toilettes. Il m'a prévenue en début d'année et lors d'une discussion téléphonique avec sa mère, ayant un tout autre objet, elle m'en a effectivement parlé.
J'explique en début d'année que s'il y a contrainte médicale, chronique ou ponctuelle, dont je n'aurais pas connaissance par un signalement de l'infirmière ou un PAP :
- il faut me le signifier (sans rentrer dans le motif médical);
- je me réserve le droit de vérifier par un appel téléphonique aux parents.
Cela calme les ardeurs. Et puis maintenant les élèves savent qu'avec moi, c'est non.
Je me suis faite avoir une fois en début d'année, en répondant favorablement à la proposition d'un élève pour en accompagner un autre à l'infirmerie : c'était son ami et ils ne sont jamais allés à l'infirmerie. Bon, je pense qu'ils ne s'attendaient pas à ce que je vérifie leur passage effectif auprès de l'infirmière, cela s'est fini avec deux heures de retenue chacun. Mais depuis, je fais accompagner par le délégué exclusivement, même s'il râle.
@Poupoutch : je mets déjà une observation aux parents via Pronote pour les sorties à l'infirmerie, cela me permet aussi de me rappeler de vérifier que l'infirmière a bien vu l'élève (elle notifie sur Pronote heure d'arrivée et heure de départ, mais parfois elle oublie et je lui demande alors de me valider la venue de l'élève), et je retiens l'idée de faire de même pour tout autre motif de sortie (je n'y ai jamais pensé, quelle cruche ). Merci!
Oui, l'histoire de la tentative de suicide m'a vraiment refroidie, et j'y pense à chaque fois qu'un élève me demande à sortir du cours.
On communique énormément sur la messagerie Pronote, donc tout élève ou duo d'élèves qui sortirait et ne reviendrait pas (ou dont on se méfie) est suivi à la trace :diable:
Un élève qui semblerait trop fragile ne sortirait en revanche pas de mon cours : il y a des cas où je préfère faire venir l'infirmier ou un surveillant pour l'emmener. Ceci étant, je crains qu'un élève qui veut se suicider ne laisse pas paraître son désespoir. Les personnes suicidaires que j'ai connues étaient, la plupart du temps, très douées pour cacher leur état.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- CathEnchanteur
@Paleoprof et Gauvain31 : Enfant 2 a une pathologie apparue subitement à 17 ans l'année du bac... Il n'aurait pas souhaité en parler car il a mis du temps à l'accepter et donc à demander un certificat médical... Ce n'est pas toujours aussi carré.
- RubikNiveau 10
Ben chez moi (collège), c'est radical : les toilettes sont fermées à clé en dehors des récréations ... Pas la peine d'essayer d'envoyer un élève.
- PaleoprofFidèle du forum
Je comprends, Cath, mais tous les élèves sont sous ma responsabilité entre l'heure du début de cours et l'heure de fin. Cela me rend intransigeante, d'autant plus que dans mon établissement, ce n'est pas autant carré que dans celui de Poupoutch et c'est donc à moi de m'assurer des allées et venues de mes élèves.
Un élève qui demande souvent à aller aux toilettes finit par m'interpeller et je pense que rapidement, j'appelerai les parents pour le leur signaler. S'il y a une raison médicale, ce sera le moment de m'en informer pour que j'autorise les sorties. Et désormais je signalerai sur Pronote, y compris pour ceux qui ont un dossier médical connu. Ca fait un peu psychopathe, mais me tranquilise l'esprit.
Un élève qui demande souvent à aller aux toilettes finit par m'interpeller et je pense que rapidement, j'appelerai les parents pour le leur signaler. S'il y a une raison médicale, ce sera le moment de m'en informer pour que j'autorise les sorties. Et désormais je signalerai sur Pronote, y compris pour ceux qui ont un dossier médical connu. Ca fait un peu psychopathe, mais me tranquilise l'esprit.
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Je construis ma suite......
- AmalricNiveau 2
Cath a écrit:Paleoprof a écrit:Je refuse depuis que j'ai appris qu'il y a plusieurs années, une élève a demandé à sortir de cours pour aller aux sanitaires et y a fait une tentative de suicide.
Tant que l'élève est censé être dans mon cours, il est sous ma responsabilité, y-compris s'il sort pour aller aux toilettes. Ou alors il faudrait qu'il se fasse accompagner comme pour l'infirmerie. Cela deviendrait vite ingérable (connaissant les loustics), et une envie est rarement si pressante que cela.
Généralement, je désamorce toute discussion en rappelant que la dernière récréation date de XXXX minutes et si insistance qui devient lourdingue, j'enchaine sur de l'ironie du style "normalement, les problèmes de prostate, c'est à partir de 50 ans".
Tu as pensé que certains élèves pouvaient avoir une pathologie dont ils n'ont pas envie de te parler ?
Je n'aurais pas dit mieux.
Et comme je ne sais pas analyser "à la tête du client" parce-que ça me semble aussi injuste que peu fiable (et que je ne connais pas suffisamment la vie médicale de mes élèves pour estimer qui a ou n'a pas le droit d'aller aux toilettes), je les laisse aller aux toilettes en notifiant le nom de l'élève et l'heure de sortie, je n'ai jamais eu de problèmes.
Idem pour l'infirmerie (mais vu les horaires ubuesques de l'infirmière, qu'ils n'y aillent ou pas, ça ne fait qu'une différence purement cosmétique)
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- Les autorisez-vous à aller aux toilettes ?
- J'ai refusé à un élève d'aller aux toilettes...
- Cours de 2h en bac pro : un élève demande s'il peut aller aux toilettes au bout d'une heure.
- Devoirs en classe : faut-il autoriser les élèves à poser des questions sur l'énoncé ?
- Doit-on dire aller "chez" ou aller "à" lorsqu'il s'agit d'un nom de magasin?
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