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InvitéInvité
Charles Hadji a écrit:L’Assemblée nationale vient d’adopter le projet de loi « pour une école de la confiance », présenté par le ministre Jean‑Michel Blanquer. Pour celui-ci, cette loi a une double ambition. Poser les bases d’une école qui, d’une part, inspire confiance par son organisation et sa gestion, et, d’autre part, crée de la confiance par sa réussite. Une école, donc, aussi attractive qu’efficace. On ne peut que souhaiter la pleine réussite d’un tel projet.
Toutefois, un rapide examen de trois de ses mesures phares montre que cette issue est loin d’être assurée, car chacune des belles promesses de la loi s’accompagne de préoccupantes ambiguïtés.
▪ lien ▪
JacqGuide spirituel
Ouais, une école de la confiance où même les prof n'auront plus envie d'enseigner (pour ceux qui l'avaient encore) et encore moins confiance en leur ministre et leur ministère, c'est sûr que cela va donner confiance aux parents et motivation aux élèves.
L'Etat un jour regarder ce qu'est devenu l'EN : des personnes qui contribuent à l'entretien des locaux de nos élèves, à leur nutrition, des gens qu'on appelle professeur qui travaillent pour tenter de former ses élèves, et au dessus de notre encadrement une masse d’extraterrestres qui tourne en vase clos sans jamais écouter la base et ne promeut que des réformes qui vont toutes dans le même sens, à savoir la baisse du niveau et les entraves à l'enseignement pour les enseignants. Ces Intelligences artificielles, pour le premier échelon, mentent, se mentent, se mentent entre eux, se nourrissent de leurs mensonges, tentent de nous en nourrir. Toute la hiérarchie est à jeter à la poubelle, jusqu'au ministre, mais c'est elle qui, sans rien connaître de la base, dirige, manipule, ment à l'opinion, et reporte la faute de son propre échec sur la base de l'EN, celle qui travaille réellement.
Macron voulait une révolution, promettait une révolution. En plaçant Blanquer à la tête de l'EN il a enterré ladite révolution en plaçant le pire exemple du carriérisme qui est l'exemple puissance 1000 de nos inspecteurs en terme de langue de bois et qui est un champion de l'escroquerie et de la manipulation médiatique. Nos médias le vantent en indiquant que ce n'est pas un politique mais un homme de terrain. C'est tout l'inverse, ce n'est pas du tout un homme de terrain, c'est l'exemple même de la réussite carriériste sans jamais avoir été au contact du terrain et des élèves (hors post bac). Il semble efficace car nous avons maintenant à la tête de l'EN le pire exemple de la technocratie et du carriérisme de l'EN.
L'Etat un jour regarder ce qu'est devenu l'EN : des personnes qui contribuent à l'entretien des locaux de nos élèves, à leur nutrition, des gens qu'on appelle professeur qui travaillent pour tenter de former ses élèves, et au dessus de notre encadrement une masse d’extraterrestres qui tourne en vase clos sans jamais écouter la base et ne promeut que des réformes qui vont toutes dans le même sens, à savoir la baisse du niveau et les entraves à l'enseignement pour les enseignants. Ces Intelligences artificielles, pour le premier échelon, mentent, se mentent, se mentent entre eux, se nourrissent de leurs mensonges, tentent de nous en nourrir. Toute la hiérarchie est à jeter à la poubelle, jusqu'au ministre, mais c'est elle qui, sans rien connaître de la base, dirige, manipule, ment à l'opinion, et reporte la faute de son propre échec sur la base de l'EN, celle qui travaille réellement.
Macron voulait une révolution, promettait une révolution. En plaçant Blanquer à la tête de l'EN il a enterré ladite révolution en plaçant le pire exemple du carriérisme qui est l'exemple puissance 1000 de nos inspecteurs en terme de langue de bois et qui est un champion de l'escroquerie et de la manipulation médiatique. Nos médias le vantent en indiquant que ce n'est pas un politique mais un homme de terrain. C'est tout l'inverse, ce n'est pas du tout un homme de terrain, c'est l'exemple même de la réussite carriériste sans jamais avoir été au contact du terrain et des élèves (hors post bac). Il semble efficace car nous avons maintenant à la tête de l'EN le pire exemple de la technocratie et du carriérisme de l'EN.
CatsouneExpert
Je me demande franchement ce qu'on va devenir.....
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Les compliments, c'est comme le mascara, il en faut plusieurs couches.....
SeiferÉrudit
riche de promesses ?
Promesse de faire taire les enseignants contestataires ?
Promesse de recruter de plus en plus de contractuels, donc de personnes qui sont facilement mises sous pression et qui ne pourront pas agir ?
Promesse de placer les directeurs et directrices d'ESPE par le gouvernement ?
Promesse de faire passer des visées pédagogiques par ordonnance, ce qui était impossible avant ?
Promesse de la fin de l'école républicaine et à la régionalisation ?
Promesse de fermetures d'écoles avec les EPSF ?
Promesse de savoir chanter la marseillaise et de reconnaître le drapeau français à la fin de leur scolarité ?
Et la promesse de vomir une fois que ce sera passé ?
Promesse de faire taire les enseignants contestataires ?
Promesse de recruter de plus en plus de contractuels, donc de personnes qui sont facilement mises sous pression et qui ne pourront pas agir ?
Promesse de placer les directeurs et directrices d'ESPE par le gouvernement ?
Promesse de faire passer des visées pédagogiques par ordonnance, ce qui était impossible avant ?
Promesse de la fin de l'école républicaine et à la régionalisation ?
Promesse de fermetures d'écoles avec les EPSF ?
Promesse de savoir chanter la marseillaise et de reconnaître le drapeau français à la fin de leur scolarité ?
Et la promesse de vomir une fois que ce sera passé ?
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
Prosper de BaranteHabitué du forum
Peut-être que la réponse est ici :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/11/tel-un-puzzle-la-politique-du-ministre-prendra-tout-son-sens-lorsque-la-derniere-piece-sera-ajoutee_5434440_3224.html
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/11/tel-un-puzzle-la-politique-du-ministre-prendra-tout-son-sens-lorsque-la-derniere-piece-sera-ajoutee_5434440_3224.html
Thalia de GMédiateur
Voici un extrait de l'article qu'aurait pu citer Prosper de Barante
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Tribune. Après son adoption en première lecture par l’Assemblée nationale le 19 février, le projet de loi « pour une école de la confiance » arrivera prochainement sur les bancs du Sénat. A l’occasion des débats suscités par ce texte, certains observateurs du système scolaire se sont interrogés sur la cohérence de la politique du ministre Jean-Michel Blanquer, évoquant parfois un texte fourre-tout, fait « de bric et de broc », « sans colonne vertébrale »…
Ces réactions n’ont en fait rien d’étonnant : elles sont la conséquence logique de la stratégie de l’actuel gouvernement. Cette stratégie, que nous pourrions appeler la « politique du puzzle », consiste à ne pas présenter immédiatement le projet d’ensemble, mais à ouvrir différents chantiers, apparemment techniques et déconnectés les uns des autres, mais qui, mis bout à bout, donnent à voir une réforme en profondeur de la structure du système scolaire français. Tel un puzzle, cette politique prendra tout son sens lorsque la dernière pièce sera ajoutée au tableau d’ensemble.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User17095Érudit
Jacq a écrit:Toute la hiérarchie est à jeter à la poubelle, jusqu'au ministre, mais c'est elle qui, sans rien connaître de la base, dirige, manipule, ment à l'opinion, et reporte la faute de son propre échec sur la base de l'EN, celle qui travaille réellement.
Merci, ce genre de cri du coeur fait toujours plaisir
gauvain31Empereur
"Ce cri du coeur" ne fait pas plaisir à entendre pour les CDE, je le conçois Pogonophile, mais c'est une réaction prévisible face à une violence symbolique créee par des gens de l'ombre qui travaillent au MEN et qui est devenue insupportable. On a atteint un point de non-retour désormais: l'école de la méfiance est durablement installée. Tout le monde souffre , y compris certains CDE que je côtoie et qui regrettent amèrement d'avoir embrasser la carrière de personnel de direction.
Le métier d'enseignant perd de plus en plus sons sens, comme celui de CDE
Le métier d'enseignant perd de plus en plus sons sens, comme celui de CDE
LagomorpheFidèle du forum
pogonophile a écrit:Jacq a écrit:Toute la hiérarchie est à jeter à la poubelle, jusqu'au ministre, mais c'est elle qui, sans rien connaître de la base, dirige, manipule, ment à l'opinion, et reporte la faute de son propre échec sur la base de l'EN, celle qui travaille réellement.
Merci, ce genre de cri du coeur fait toujours plaisir
Cri du cœur que vous n'êtes pas obligé de prendre pour vous: tout dépend où l'on place le curseur entre "la base" et "la hiérarchie".
ZeSandmanFidèle du forum
pogonophile a écrit:Jacq a écrit:Toute la hiérarchie est à jeter à la poubelle, jusqu'au ministre, mais c'est elle qui, sans rien connaître de la base, dirige, manipule, ment à l'opinion, et reporte la faute de son propre échec sur la base de l'EN, celle qui travaille réellement.
Merci, ce genre de cri du coeur fait toujours plaisir
Moi je pense que pour l'avoir lu depuis longtemps Jacq incluait les CDE dans la base de l'EN et pas dans la hiérarchie.
Du moins en majorité. Ne vous en déplaise.
Enfin tout est bon pour se victimiser.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
kerangeloNiveau 7
Pas génial cet article ... du pissat d'âne comme aurait dit mon grand père. M'enfin, on comprend qu'il est vaguement contre.
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Sapere aude
- [Le Monde] Baccalauréat : la réforme Blanquer et ses promesses non tenues
- Débat Blanquer/Meirieu sur France Culture
- Conclusions du Grand débat national : Jean-Michel Blanquer s'adresse aux professeurs des écoles
- Les notes, c'est pratique, mais c'est un faux débat
- "Mr. Blanquer, si j'ai réussi ma scolarité, cela n'est pas grâce à vous mais aux enseignants qui m'ont accompagné"
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