- RaizelNiveau 10
Bonjour!
Je souhaite passer l'agrégation à la session de 2020; j'aurais aimé vous demander vos conseils sur les points suivants en particulier:
- j'ai beaucoup de lacunes (euphémisme) en latin et en ancien français et je m'interroge sur la manière la plus efficace de travailler ces deux matières.
- comment avez-vous travaillé la version en langue vivante?
- certaines œuvres resteront-elles au programme?
- pensez-vous qu'une préparation type CNED/Sévigné soit utile/indispensable?
Un grand merci à ceux qui pourront m'éclairer!
Je souhaite passer l'agrégation à la session de 2020; j'aurais aimé vous demander vos conseils sur les points suivants en particulier:
- j'ai beaucoup de lacunes (euphémisme) en latin et en ancien français et je m'interroge sur la manière la plus efficace de travailler ces deux matières.
- comment avez-vous travaillé la version en langue vivante?
- certaines œuvres resteront-elles au programme?
- pensez-vous qu'une préparation type CNED/Sévigné soit utile/indispensable?
Un grand merci à ceux qui pourront m'éclairer!
- PonocratesExpert spécialisé
Latin: (re) voir la grammaire de niveau lycée avec apprentissage systématique et en parallèle 10 à 15 mn de "petit latin" par jour -prendre une édition bilingue et essayer de traduire une phrase, puis deux, puis trois...ou alors faire une grosse version par semaine - avec le Gaffiot pendant 4h . En analysant la correction, cela va de soi -pendant une heure...
En ancien français, je n'ai que des conseils de feignasse ; bosser à mort la traduction pour récupérer des points, le vocabulaire -on tire profit du latin et cela oblige à travailler sur la langue. Après, en fonction de son goût et de ses capacités, investir dans la syntaxe, la morphologie -là encore le latin est utile- ou la phonétique - le latin cesse de servir dès la deuxième ligne.
Bonne chance !
En ancien français, je n'ai que des conseils de feignasse ; bosser à mort la traduction pour récupérer des points, le vocabulaire -on tire profit du latin et cela oblige à travailler sur la langue. Après, en fonction de son goût et de ses capacités, investir dans la syntaxe, la morphologie -là encore le latin est utile- ou la phonétique - le latin cesse de servir dès la deuxième ligne.
Bonne chance !
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- ernyaFidèle du forum
Si tu as des lacunes en latin et en AF, essaye de les bosser un peu tous les jours. Pour l'AF, c'est énormément de par coeur (traduction, phonétique, vocab). Pour le latin, il faut maîtriser les bases de la grammaire latine et s'entraîner régulièrement. Perso, je ne faisais pas du petit latin, je m'entraînais vraiment avec des passages à traduire sans la traduction.
Sinon, un programme de littérature comparée demeure (l'autre est renouvelé) et tout le programme de littérature française est renouvelé.
Je pense qu'une préparation est indispensable. Bosser seul les oeuvres de littérature me semble compliqué. Pour les matières techniques, tu peux t'en sortir seul si tu arrives à t'astreindre à un emploi du temps précis et si tu as déjà beaucoup de choses à disposition (ancien cours d'AF, de latin, grammaires en tous genres). Les sujets des années précédentes te donneront de toute façon plein de cas précis d'entraînements et les propositions de correction sont assez claires, de mémoire.
Bon courage. Pour ma part après avoir tenté deux fois en étant étudiante chez mes parents et en m'étant lamentablement foiré aux oraux, j'ai décidé que ce n'était pas pour moi et que je vais me tourner vers l'interne plutôt.
Sinon, un programme de littérature comparée demeure (l'autre est renouvelé) et tout le programme de littérature française est renouvelé.
Je pense qu'une préparation est indispensable. Bosser seul les oeuvres de littérature me semble compliqué. Pour les matières techniques, tu peux t'en sortir seul si tu arrives à t'astreindre à un emploi du temps précis et si tu as déjà beaucoup de choses à disposition (ancien cours d'AF, de latin, grammaires en tous genres). Les sujets des années précédentes te donneront de toute façon plein de cas précis d'entraînements et les propositions de correction sont assez claires, de mémoire.
Bon courage. Pour ma part après avoir tenté deux fois en étant étudiante chez mes parents et en m'étant lamentablement foiré aux oraux, j'ai décidé que ce n'était pas pour moi et que je vais me tourner vers l'interne plutôt.
- RaizelNiveau 10
Merci pour vos conseils; je vais faire ainsi pour le latin et l'AF. Pour les préparations, il faut que je me renseigne (sur les prix aussi!)
- IllianeExpert
Si tu en as la possibilité, je te conseille de te mettre au latin, à la morphosyntaxe, au latin et/ou à la langue vivante au plus vite : on peut grappiller des points avec ces matières techniques, mais pour cela il faut un sacré investissement donc le plus tôt serait le mieux. Pour le latin, je m'étais farci tout le Initiation à la langue latine et à son système en M2 et suivais le cours de "remise à niveau" d'agrég à la fac ; ma bible était le Précis de grammaire des lettres latines (je te parle de ce que j'ai utilisé pour ma part, mais je suis sûre que les profs de lettres classiques sauront donner de meilleurs conseils que moi dans ce domaine). Pour l'AF, le Précis d'ancien français de Geneviève Joly pour la morphosyntaxe et, si ma mémoire est bonne, le Précis de phonétique historique de Noëlle Laborderie étaient mes livres de chevet. Pour la version en langue vivante, je faisais une version par semaine (je pense que tu pourras trouver des choses intéressantes dans les rapports du concours). Pour les préparations, de mon temps :colereage:, le CNED était abordable... et Sévigné beaucoup moins !
Edit : la morphosyntaxe du français moderne n'est pas à négliger non plus, les épreuves sont vraiment difficiles (à mon sens en tout cas). A titre d'exemple, j'ai eu 19 au CAPES (morphosyntaxe de l'ancien français et du français moderne)... et 10/10,5 à l'agrég.
Edit : la morphosyntaxe du français moderne n'est pas à négliger non plus, les épreuves sont vraiment difficiles (à mon sens en tout cas). A titre d'exemple, j'ai eu 19 au CAPES (morphosyntaxe de l'ancien français et du français moderne)... et 10/10,5 à l'agrég.
- RaizelNiveau 10
Merci d'avoir pris le temps de répondre.
Pour le latin, la LV et l'AF je vais m'y mettre tout de suite en effet!
Je vais consulter les ouvrages que tu me conseilles et ...me mettre au travail!
Pour le latin, la LV et l'AF je vais m'y mettre tout de suite en effet!
Je vais consulter les ouvrages que tu me conseilles et ...me mettre au travail!
- IllianeExpert
Raizel a écrit:Merci d'avoir pris le temps de répondre.
Pour le latin, la LV et l'AF je vais m'y mettre tout de suite en effet!
Je vais consulter les ouvrages que tu me conseilles et ...me mettre au travail!
Bon courage en tout cas , et si tu as d'autres questions n'hésite pas !
- ZybulkaHabitué du forum
J'aurais tendance à avoir une autre approche : d'un point de vue purement comptable, vu le fonctionnement du concours, il me semble qu'il vaut mieux améliorer ses points forts plutôt que de bosser ses points faibles. En effet, la moyenne des épreuves étant assez faible (généralement autour de 7-8), ce n'est pas très rentable de passer de 03/20 (note que tu es susceptible d'avoir en AF ou latin si tu n'en as jamais fait ou presque) à 07/20 (à moins de bosser comme une forcenée, si tu pars d'un tout petit niveau on peut difficilement imaginer que tu dépasses la moyenne de l'épreuve). En revanche, sur une épreuve où tu penses avoir plus de chances, en bossant bien tu peux passer de 07/20 à 13/20 (en travaillant la méthode + en approfondissant ta connaissance des livres). Comme en plus les disserts (comme tu as l'air peu à l'aise avec les matières techniques j'imagine que c'est plutôt la dissert sur laquelle tu pourrais t'appuyer) sont les épreuves à plus fort coef, ça rentabilise d'autant plus le gain de points.
Bon c'est un peu bassement calculatoire comme méthode, mais il faut aussi viser l'efficacité parce que clairement on ne peut pas tout bosser, donc voir quelle est la meilleure manière de gagner le plus de points possible. Après, à toi de voir si ça te convient ou pas de fonctionner comme ça, psychologiquement ça peut être difficile de se dire qu'on fait entièrement l'impasse sur deux épreuves. Bon courage en tout cas pour ta préparation !
Bon c'est un peu bassement calculatoire comme méthode, mais il faut aussi viser l'efficacité parce que clairement on ne peut pas tout bosser, donc voir quelle est la meilleure manière de gagner le plus de points possible. Après, à toi de voir si ça te convient ou pas de fonctionner comme ça, psychologiquement ça peut être difficile de se dire qu'on fait entièrement l'impasse sur deux épreuves. Bon courage en tout cas pour ta préparation !
- ernyaFidèle du forum
D'acc avec le fait de bosser ses points forts sauf qu'on ne sait jamais sur quoi on peut tomber en dissert. On peut avoir bossé à fond un auteur et mal comprendre un sujet. Les matières techniques donnent des points de manière plus sécurisée.
Et puis briller en dissert, c'est quand même pas si simple, pas sûre qu'un simple 13 permette de compenser complètement des 3 en matières techniques...
Et si les matières techniques posent un vrai problème, autant tenter l'interne, non ?
Et puis briller en dissert, c'est quand même pas si simple, pas sûre qu'un simple 13 permette de compenser complètement des 3 en matières techniques...
Et si les matières techniques posent un vrai problème, autant tenter l'interne, non ?
- OudemiaBon génie
Tu veux donc réintégrer l'EN, Raizel ?
- RaizelNiveau 10
Je compte travailler mes points faibles aussi, même si je ne pense pas aller bien loin en ancien français ...
Cela étant, je comprends bien l’aporoxhe « comptable », mais je vais essayer de mettre un maximum de chances de mon côté.
J’aimerais réintégrer l’EN, oui... parfois je me dis que je manque de cohérence... mais l’un de mes enfants vient d’être diagnostiqué autiste et ça a considérablement changé la donne, je dois dire. J’envisage l’avenir avec moins de sérénité.
Cela dit j’ai toujours regretté de ne pas avoir passé l’agrégation.
Cela étant, je comprends bien l’aporoxhe « comptable », mais je vais essayer de mettre un maximum de chances de mon côté.
J’aimerais réintégrer l’EN, oui... parfois je me dis que je manque de cohérence... mais l’un de mes enfants vient d’être diagnostiqué autiste et ça a considérablement changé la donne, je dois dire. J’envisage l’avenir avec moins de sérénité.
Cela dit j’ai toujours regretté de ne pas avoir passé l’agrégation.
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