- AndmaExpert spécialisé
Je suis absolument contre. Ce n'est pas parce que bcq de collègues le font par choix qu'il faut l'imposer à tous. C'est dans la continuité de la dégradation, pour masquer la misère des postes manquants. Perso je ne négocierais pas une amélioration de salaire sur cette deuxième heure, ou alors avec un contrepartie un argument fort comme éventuellement l'idée de la CPA citée par 3,14.
On se fait entuber depuis des années. Je crois qu'il faudra un mouvement de masse de boycott de cette heure, même imposée, de ne pas la faire à la prochaine rentrée si les syndicats vendus la votent.
On se fait entuber depuis des années. Je crois qu'il faudra un mouvement de masse de boycott de cette heure, même imposée, de ne pas la faire à la prochaine rentrée si les syndicats vendus la votent.
- MB4ENiveau 5
Tout le monde sait qu'il n'est pas toujours possible de tomber sur un service de pile 15h ou 18h et donc le fait d'accepter des heures supplémentaires peut également faciliter le travail des enseignants. Par exemple, je préfère prendre 2 heures supplémentaires plutôt que de partager une classe en deux avec un collègue (ce qui va nécessiter une organisation particulière, de la concertation, des complications au niveau de la saisie des notes et des appréciations, ...). Par contre, la où se situe la véritable escroquerie à mon sens, c'est que si pour une même classe j'effectue 2h de cours sur mon service et 2h en heures supplémentaires, alors ces heures, pourtant exactement identiques, ne bénéficient pas d'une rémunération similaire.
Je ne suis pas du tout convaincu par le fait de négocier une contrepartie qui n'aurait rien à voir avec les HSA (comme la CPA). L'argumentation ne serait pas audible et de plus, dans le cas de la CPA, il s'agit d'une mesure dont l'effet n'est pas immédiat pour tout le monde et qui pourrait tout à fait être supprimée à l'occasion d'une future réforme, y compris pour des collègues qui auraient eu à subir ces deux heures supplémentaires sous-rémunérées pendant une partie de leur carrière.
Je ne suis pas du tout convaincu par le fait de négocier une contrepartie qui n'aurait rien à voir avec les HSA (comme la CPA). L'argumentation ne serait pas audible et de plus, dans le cas de la CPA, il s'agit d'une mesure dont l'effet n'est pas immédiat pour tout le monde et qui pourrait tout à fait être supprimée à l'occasion d'une future réforme, y compris pour des collègues qui auraient eu à subir ces deux heures supplémentaires sous-rémunérées pendant une partie de leur carrière.
- JennyMédiateur
C'est quoi la CPA ?
- MB4ENiveau 5
Jenny a écrit:C'est quoi la CPA ?
La cessation progressive d'activité.
- amethysteDoyen
Cessation progressive d'activité. Tu étais à un temps partiel (Tu faisais 70% payés 80% ou quelque chose comme ça, je ne me souviens plus des % exacts, ça fait trop longtemps que ça a disparu).Jenny a écrit:C'est quoi la CPA ?
- CleroliDoyen
Cessation Progressive d'Activité : ça permettait à ceux qui étaient à quelques années de la retraite de travailler à 50% tout en étant rémunérés à 80%.
Edit : mes souvenirs remontent à ce qui se passait au début des années 2000, j'espère que je ne me trompe pas dans les % ....
Edit : mes souvenirs remontent à ce qui se passait au début des années 2000, j'espère que je ne me trompe pas dans les % ....
- LefterisEsprit sacré
Tu fais allusion aux préconisations voilées de l'OCDE ?William Foster a écrit:
Mais je crois que c'est d'une certaine façon le but recherché : faire baisser la qualité de la prestation de manière légère pour que ça ne suscite pas d'émoi chez les parents.
Des économies substantielles contre une baisse acceptable de la qualité du service. L'État y gagne.
Il y aurait de quoi écrire tout un cahier de politique économique sur la faisabilité politique de l'ajustement...
On est plus au calme dans n'importe quel troquet que dans unUne passante a écrit:Une idée vient d'émerger sur la page des SR : se mettre à corriger en extérieur, dans les cafés pour rendre visible une partie de notre travail invisible (prévoir les bouchons d'oreilles pour ceux qui ont besoin de corriger au calme....)
Mes prédictions de naguère . A 1% près, j'avais donné le taux de participation :pleurs: . Quand je disais que la fessée suivante allait arriver .Ces gens ne connaissent que le rapport de force, ils ont face à eux des larves, ils se déchaînent...Schéhérazade a écrit:Les élections professionnelles sont passées, le taux de participation a été faible, globalement les syndicats co-gestionnaires ont été reconduits...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LizdarcyFidèle du forum
Une passante a écrit:Une idée vient d'émerger sur la page des SR : se mettre à corriger en extérieur, dans les cafés pour rendre visible une partie de notre travail invisible (prévoir les bouchons d'oreilles pour ceux qui ont besoin de corriger au calme....)
+1
De plus en plus de gens font du télétravail. J'étais surprise quand, il y a déjà quelques années, ma jeune nièce avait passé deux jours en aôut dans un gite avec nous et bossait dans le jardin sur son ordinateur. (Bon, elle ne me semblait pas très stressée) Pourquoi le nôtre serait-il si méprisé?
- Graisse-BoulonsNiveau 10
nounours a écrit:http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/01/09/20002-20190109ARTFIG00312-le-gouvernement-multiplie-les-petits-gestes-envers-les-fonctionnaires.php
Mais pour nous, en échange d'un gros effort on n'aurait rien ?
Merci pour le lien...encore une preuve que la lutte pour le dégel du point d'indice est tout simplement idiote si elle est menée en première exigence par nos syndicats : si cela arrivait sans raccrochage préalable du wagon des prof au train FP, c'est sûr que les autres, ayant régulièrement bénéficié de "petits gestes" ne diraient pas non : Pourquoi refuser un café par semaine ? Surtout quand c'est si gentiment offert.
J'hallucine ! Certains ici se félicitent d'avoir apporté leur soutient au SR justement parce qu'ils demandent le dégel !!!! Incorrigibles profs !
Pour eux je rappelle que pour la retraite, les règles ont changés : C'est pareil que le privé donc ce n'est plus sur six moi et en échange les primes comptent...ça peut être une bonne opération pour les bénéficiaires de primes et en plus on arrêtera de leurs broyer les olives avec cette "différence insupportable" : double effet KissCool ! Par contre, pour nous, c'est aussi "double effet", mais Shit-Full : pas de pognon-pas de retraite...je ne sais pas quel trésor de pédagogie il faut pour qu'on arrête -enfin- de s'accrocher à ce dégel comme la moule sur le rocher.
CETTE LUTTE, INSIGNIFIANTE POUR NOUS, N'EST QUE LA CERISE SUR LE GATEAU pour ceux qui en ont une part. EXIGEONS d'abord notre part. Si avec ça il y en a encore qui ne comprennent pas par quel mécanisme on augmente depuis des années les autres en nous laissant de côté, je pense, dans une certaine mesure, qu'ils méritent le traitement qui nous est réservé, désolé.
- JennyMédiateur
MB4E a écrit:Jenny a écrit:C'est quoi la CPA ?
La cessation progressive d'activité.
amethyste a écrit:Cessation progressive d'activité. Tu étais à un temps partiel (Tu faisais 70% payés 80% ou quelque chose comme ça, je ne me souviens plus des % exacts, ça fait trop longtemps que ça a disparu).Jenny a écrit:C'est quoi la CPA ?
Cleroli a écrit:Cessation Progressive d'Activité : ça permettait à ceux qui étaient à quelques années de la retraite de travailler à 50% tout en étant rémunérés à 80%.
Edit : mes souvenirs remontent à ce qui se passait au début des années 2000, j'espère que je ne me trompe pas dans les % ....
Merci pour les explications. C'était intéressant effectivement.
- OudemiaBon génie
Celeborn a écrit:Alors là il y a deux scénarios :
Scénario n°1
Gouvernement : on impose une 2e HSA
Syndicat : OK, mais on négocie qu'elle soit mieux payée.
Gouvernement : Non.
Fin du scénario n°1 (sauf à avoir un mouvement d'ampleur, avec 90% des collègues en grève, dans la rue, un blocage du ministère et de tous les rectorats… nous on est partants !)
Scénario n°2
Gouvernement : on impose une 2e HSA
Syndicat : OK, mais on négocie qu'elle soit mieux payée.
Gouvernement : D'accord [car on avait déjà budgété la chose pour « lâcher du lest » afin de montrer toute la qualité du dialogue social]
Médias, collègues, autres syndicats : le Syndicat trucmuche valide le fait d'imposer une 2e HSA.
Fin du scénario n°2
Alors on préfère utiliser notre temps et nos moyens humains à des choses constructives et utiles pour les collègues. Parce que de toute façon, on est contre le fait d'imposer une 2e HSA, et que ça ne se négocie pas. On sera présent à l'instance de représentation (le CTM), et on dira dans ce cadre tout ce qu'on a à dire.
Quant aux modalités d'action, je crois que c'est le moment d'y réfléchir et que les conditions sont plutôt réunies pour parvenir à quelque chose, non ?
Pour synthétiser : personne n'a pas + de moyens de pression pour imposer que la 2e HSA soit mieux payée que pour empêcher qu'elle soit imposée. Donc autant être très clair sur le fait qu'on ne veut pas qu'elle soit imposée.
Bon Courage, Celeborn
Bouboule a écrit:Une passante a écrit:Une idée vient d'émerger sur la page des SR : se mettre à corriger en extérieur, dans les cafés pour rendre visible une partie de notre travail invisible (prévoir les bouchons d'oreilles pour ceux qui ont besoin de corriger au calme....)
J'entends d'ici : "c'est pas sérieux de corriger au café..."
Comme dans le métro/RER le matin !
Mais j'ai souvent pratiqué les deux .
- Melyne5Fidèle du forum
Tout pareil: dégoûtée que cette annonce ait lieu là, maintenant ! Pure provocation !VanGogh59 a écrit:Il y a quelques années ce texte de loi aurait été un casus belli et le gouvernement n'aurait jamais osé sortir une telle proposition. Aujourd'hui, alors que le mouvement des gilets jaunes continue et que les stylos rouges sont en plein essor, on nous sort tranquillement ce projet de loi en sachant que nos grèves n'ont plus aucune utilité. Et le pire, c'est qu'on risque d'avoir des collègues qui vont dire que cette loi les arrange. L'individualisme qui ronge notre profession nous tuera. Cela me dégoûte
Dégoûtée par l'individualisme ! Et par les raisonnements absurdes : préférer 2HS au partage de classe ?! Ce devrait être lutter pour refuser l'un et de l'autre!!
Pas loin d'être dégoutée par le métier lui-même !
- Manu7Expert spécialisé
Négocier pour accepter que des HSA soient obligatoires c'est finalement accepter d'être payer plus cher pour faire moins bien son boulot et en étant plus fatiguer. Ok certains peuvent le faire et sont volontaires et contents, mais visiblement ils ne sont pas assez nombreux donc l'obligation est liée avec un travail de moins bonne qualité.
- pseudo-intelloSage
Melyne5 a écrit:Tout pareil: dégoûtée que cette annonce ait lieu là, maintenant ! Pure provocation !
Dégoûtée par l'individualisme ! Et par les raisonnements absurdes : préférer 2HS au partage de classe ?! Ce devrait être lutter pour refuser l'un et de l'autre!!
Pas loin d'être dégoutée par le métier lui-même !
Je pense qu'il faut se garder d'exagérer.
Le texte est une horreur, c'est entendu, et le faire passer là, maintenant, une véritable provocation.
Le recours massif au HS est une saleté, vouée à faire des économies, c'est entendu également.
Pour autant, on ne va pas blâmer les collègues qui acceptent une ou deux heures sup, de temps en temps dans leur carrière ; certaines années sont plus compliquées (gros travaux dans la maison, fréquents trajets pour voir des parents souffrants, petit dernier qui quitte le nid pour faire ses études avant que l'aîné ait terminé les siennes... si parfois,ça arrange tout le monde, et qu'on reste dans le cadre du raisonnable, je pense qu'il n'est pas nécessaire d'en faire un fromage.
Sur la théorie, ceci dit, tu es dans le vrai : la notion de sous-service n'existe pas, et si nous ne faisons que 16h car le collège n'est pas en mesure de nous occuper davantage, nous sommes dans les clous (et payées à 100ù).
Dans les faits, si on se met à mettre des profs à 15h ou 15h dans chaque bahut opur chaque matière où la répartition des classes ne tombe pas pile sur 18h chacun, il va falloir un paquet de collègues pour combler tous les BMP, et la pénurie de profs est assez grande pour ne pas chercher à l'aggraver là, maintenant, tout de suite.
(tu me répondras peut-être que ce n'est pas notre problème, et je dois bien avouer que tu n'as pas tort )
- MathadorEmpereur
Lorsqu'on recrutait des PEGC, ils avaient 21h d'ORS (ce qui est encore le cas des PE en SEGPA, d'ailleurs) et on trouvait du monde quand même. Le problème c'est aussi la paperasse, la réunionite et le comportement des élèves qui fait que les 20h envisagées sont plus lourdes qu'elle ne devraient l'être.Manu7 a écrit:Négocier pour accepter que des HSA soient obligatoires c'est finalement accepter d'être payer plus cher pour faire moins bien son boulot et en étant plus fatiguer. Ok certains peuvent le faire et sont volontaires et contents, mais visiblement ils ne sont pas assez nombreux donc l'obligation est liée avec un travail de moins bonne qualité.
Si le fait que les collègues ne faisant « que » 15h soient en sous-service pose problème, il suffit de leur donner l'agregpseudo-intello a écrit:Dans les faits, si on se met à mettre des profs à 15h ou 15h dans chaque bahut opur chaque matière où la répartition des classes ne tombe pas pile sur 18h chacun, il va falloir un paquet de collègues pour combler tous les BMP, et la pénurie de profs est assez grande pour ne pas chercher à l'aggraver là, maintenant, tout de suite.
:dehors2:
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User20401Vénérable
Une des choses qui me faisaient peur dans le premier degré était le nombre d'heures de classe. Finalement, je vois que le second degré est en train de rejoindre tranquillement. Du coup, je regrette encore moins mon choix… Mais je reste solidaire.
Hier, j'ai entendu une émission où ils énuméraient les réformes de 2019 en disant "ça sera reporté, ça sera reporté". Il n'y a que sur la réforme de la FP, où ils ont dit "celle là devrait avoir lieu". Et bien oui, nous, on est bien policés, le petit doigt sur la couture du pantalon… Préparons nous, chers collègues. L'année va être douloureuse…
Hier, j'ai entendu une émission où ils énuméraient les réformes de 2019 en disant "ça sera reporté, ça sera reporté". Il n'y a que sur la réforme de la FP, où ils ont dit "celle là devrait avoir lieu". Et bien oui, nous, on est bien policés, le petit doigt sur la couture du pantalon… Préparons nous, chers collègues. L'année va être douloureuse…
- TFSFidèle du forum
Voici le communiqué du Snes:
Communiqué du SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU
JM BLANQUER annonce depuis plusieurs mois sa volonté d’imposer aux enseignants du second degré une deuxième heure supplémentaire. Une modification des obligations statutaires de service sera discutée lors du prochain CTMEN du 30 janvier.
Ces heures supplémentaires viennent se substituer aux 2650 postes que le Ministre a décidé de supprimer à la rentrée 2019 dans les collèges et les lycées. Cette mesure permettra donc aux chefs d’établissement de contraindre les professeurs à une augmentation de leur charge de travail, déjà trop lourde.
Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU s’opposent à cette mesure.
Ils rappellent que le temps de travail des professeurs est déjà de plus de 42 heures par semaine. Alors que s’accumulent la fatigue, le stress, l’augmentation des effectifs par classe… le ministre ne trouve rien de mieux pour revaloriser nos métiers que de dégrader les conditions de travail. C’est du « travailler plus pour gagner plus » à moindres frais étant donné que les heures supplémentaires sont particulièrement sous payées dans l’enseignement. D’autant plus que le montant de cette deuxième heure supplémentaire, bien qu’obligatoire, sera minoré par rapport au montant de la première.
Cette obligation nouvelle va en sens inverse de l’emploi, d’une revalorisation nécessaire des rémunérations, comme du régime indemnitaire, et d’une amélioration des conditions de travail de nature à rendre attractive une profession qui peine à attirer les étudiants. Assurer des heures supplémentaires doit demeurer un choix personnel.
Communiqué du SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU
JM BLANQUER annonce depuis plusieurs mois sa volonté d’imposer aux enseignants du second degré une deuxième heure supplémentaire. Une modification des obligations statutaires de service sera discutée lors du prochain CTMEN du 30 janvier.
Ces heures supplémentaires viennent se substituer aux 2650 postes que le Ministre a décidé de supprimer à la rentrée 2019 dans les collèges et les lycées. Cette mesure permettra donc aux chefs d’établissement de contraindre les professeurs à une augmentation de leur charge de travail, déjà trop lourde.
Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU s’opposent à cette mesure.
Ils rappellent que le temps de travail des professeurs est déjà de plus de 42 heures par semaine. Alors que s’accumulent la fatigue, le stress, l’augmentation des effectifs par classe… le ministre ne trouve rien de mieux pour revaloriser nos métiers que de dégrader les conditions de travail. C’est du « travailler plus pour gagner plus » à moindres frais étant donné que les heures supplémentaires sont particulièrement sous payées dans l’enseignement. D’autant plus que le montant de cette deuxième heure supplémentaire, bien qu’obligatoire, sera minoré par rapport au montant de la première.
Cette obligation nouvelle va en sens inverse de l’emploi, d’une revalorisation nécessaire des rémunérations, comme du régime indemnitaire, et d’une amélioration des conditions de travail de nature à rendre attractive une profession qui peine à attirer les étudiants. Assurer des heures supplémentaires doit demeurer un choix personnel.
- CleroliDoyen
Ce communiqué est très bien.
- JacqGuide spirituel
VanGogh59 a écrit:gauvain31 a écrit:
Oui je sais vous me direz que je suis naïf, mais vu les difficultés de recrutement et le nombre de collègues qui se mettent à temps partiel, il n'y a pas intérêt pour personne à trop charger la mule. Ou est-ce volontaire pour provoquer davantage de démissions.... ?
EDIT : +1000 avec Heisenberg, on ouvrirait la boîte de Pandore
Je crois que la réponse est dans ta question.
C'est volontaire pour supprimer des postes.
Il n'y a rien à négocier, c'est non.
Blanquer ne parle jamais de "suppression de postes" mais de "rééquilibrage" entre le primaire et le secondaire, ce qui veut dire supprimer des postes dans le secondaire.
- Premier levier : les réformes avec des horaires en baisse (LP c'est certain, un élève perd 300 heures en trois ans, LGT peut-être, je ne sais pas).
- Second levier : hausse des effectifs des classes (plus difficile en LP, mais faisable, facile au collège et au LGT pour l'EN).
- Troisième levier : augmenter les heures supplémentaires imposées (ou non imposées dans les textes mais imposées dans les faits).
Tout cela n'a qu'un but : supprimer des postes en "achetant" certains enseignants et certains syndicats.
Pour les conséquences : aggravation des inégalités (financières et de condition de travail) qui existent déjà entre enseignants (ceux qui peuvent avoir, ceux qui ont des heures supp), suppression de postes, diminution des mutations inter académiques.
Merci les collègues du SNALC d'y aller et de notifier votre refus avec les autres organisations syndicales qui ne se comportent pas comme des jaunes (sans gilets).
- JacqGuide spirituel
MB4E a écrit:Tout le monde sait qu'il n'est pas toujours possible de tomber sur un service de pile 15h ou 15h et donc le fait d'accepter des heures supplémentaires peut également faciliter le travail des enseignants. Par exemple, je préfère prendre 2 heures supplémentaires plutôt que de partager une classe en deux avec un collègue (ce qui va nécessiter une organisation particulière, de la concertation, des complications au niveau de la saisie des notes et des appréciations, ...). Par contre, la où se situe la véritable escroquerie à mon sens, c'est que si pour une même classe j'effectue 2h de cours sur mon service et 2h en heures supplémentaires, alors ces heures, pourtant exactement identiques, ne bénéficient pas d'une rémunération similaire.
Je ne suis pas du tout convaincu par le fait de négocier une contrepartie qui n'aurait rien à voir avec les HSA (comme la CPA). L'argumentation ne serait pas audible et de plus, dans le cas de la CPA, il s'agit d'une mesure dont l'effet n'est pas immédiat pour tout le monde et qui pourrait tout à fait être supprimée à l'occasion d'une future réforme, y compris pour des collègues qui auraient eu à subir ces deux heures supplémentaires sous-rémunérées pendant une partie de leur carrière.
Tu as raison, la logique peut se comprendre. Sauf que là tu indiques un choix de répartition dans l'équipe. Or t'imposer deux heures sup au lieu d'une n'est pas un choix et tu risque de te retrouver dans la même situation. Je prends un autre exemple, théorique. Tu as avec tes 19h des classes complètes, or on peut t'en imposer une seconde, donc 20h et tu te retrouves de nouveau à devoir partager une classe parce que tu dois avoir 20h. Selon les disciplines ou même les établissements (collège, LG, LT, LP) tu vas te retrouver finalement avec la même situation.
Enfin, pour rappel, pour l'essentiel des enseignants c'est 18 et pas 15h.
- MB4ENiveau 5
[quote="Melyne5"]
Je ne sais pas si mon raisonnement était absurde, mais je me demande bien comment on peut refuser les deux solutions étant donné que je n'en vois pas d'autre (à ma connaissance il n'est pas possible d'avoir un service de 16h au lieu de 18).
VanGogh59 a écrit:Dégoûtée par l'individualisme ! Et par les raisonnements absurdes : préférer 2HS au partage de classe ?! Ce devrait être lutter pour refuser l'un et de l'autre!!
Je ne sais pas si mon raisonnement était absurde, mais je me demande bien comment on peut refuser les deux solutions étant donné que je n'en vois pas d'autre (à ma connaissance il n'est pas possible d'avoir un service de 16h au lieu de 18).
- DeliaEsprit éclairé
Il y a là rupture de contrat, et cela se porte devant les tribunaux : recrutés pour effectuer 18 heures de présence, ou 15 heures, les fonctionnaires seraient contraints d'en effectuer 20 ou 17. Cela ne se discute pas, cela se refuse. En quittant l'établissement après 18 ou 15...
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- henrietteMédiateur
Il n'y a pas de contrat de travail pour les fonctionnaires.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- DeliaEsprit éclairé
Pour les fonctionnaires, cela s'appelle en effet un statut.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- marjoDoyen
A titre personnel, je serais plutôt dans une logique visant à réduire mon temps de travail : cette année (première année au lycée après 8 ans de collège), j'ai 3 HS (que j'ai dû accepter contre mon gré car il y avait près d'une vingtaine d'HS à se partager dans l'équipe, donc chacun a dû en prendre un peu) et je suis absolument épuisée. Je passe mon temps à préparer des cours (étrangement, corriger les copies, ce n'est pas qui me prend le plus de temps) et je sature complètement. J'ai l'impression de ne faire que ça depuis le mois de septembre, et d'être dans un tunnel dont je ne sortirai qu'en juillet... Je m'étais promis que l'année prochaine, les HS, ce serait une maxi, et cette annonce me met très en colère. Si je n'étais pas quasiment certaine que ce soit refusé, vu la matière que j'enseigne, j'aurais bien envie de faire une demande de temps partiel à 14H au lieu de 15, juste pour enquiquiner le monde.
- dansesNiveau 9
Delia a écrit:Il y a là rupture de contrat, et cela se porte devant les tribunaux : recrutés pour effectuer 18 heures de présence, ou 15 heures, les fonctionnaires seraient contraints d'en effectuer 20 ou 17. Cela ne se discute pas, cela se refuse. En quittant l'établissement après 18 ou 15...
Quand j'ai passé le CAPES, je pensais m'engager pour 37 ans et 1/2...
L'école de la confiance, c'est avant toute chose la cerise sur le gâteau du détricotage de notre statut, année, après année. :decu:
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