- IrulanHabitué du forum
De retour après avoir enfin terminé la bio de Lennon !
Je commence par une bédé (de 196 pages, tout de même !), pour le défi 14 (un livre avec un animal sur la couverture) : La différence invisible de Julie Dachez et Mademoiselle Caroline.
Marguerite se sent décalée et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Ses gestes sont immuables, proches de la manie. Son environnement doit être un cocon. Elle se sent agressée par le bruit et les bavardages incessants de ses collègues. Lassée de cet état, elle va partir à la rencontre d'elle-même et découvrir qu'elle est autiste Asperger. Sa vie va s'en trouver profondément modifiée.
J’ai beaucoup aimé, il est très important que ce genre d’œuvres existe car je me suis aperçue que beaucoup de personnes avaient une vision erronée de ce qu’était l’autisme. C’est difficile d’expliquer de quoi il s’agit sans entrer dans les détails, et les détails font vite changer de sujet, ce qui est compréhensible. J’ai par exemple remarqué que quand certains pensent à l’autisme ils voient le personnage de Rain Man, alors que d’autres pensent tout de suite à Einstein. Eh bien, ce sont deux visions aussi réductrices l’une que l’autre. En fait, l’autisme est une façon de fonctionner différente, et il existe en vérité autant de personnes autistes que d’autismes. C’est un handicap social, et pas mental, même si 70% des autistes ont un retard mental malheureusement. Il touche au moins un enfant sur 100, et une fille pour quatre garçons. Dans les faits les femmes sont sous-diagnostiquées parce que les signes sont moins flagrants et que le handicap se traduit différemment ; je ne compte pas le nombre de livres et blogs de femmes qui se découvrent « aspi » - pour « Asperger » - à 20, 30 ans ou plus tard encore. Pour les femmes aspi c’est véritablement une « différence invisible », source d’incompréhensions. Bref, on ne peut pas faire comme si ces personnes n’existaient pas et les ramener sur la rive en permanence au lieu de leur apprendre à nager comme les autres.
D’ailleurs, si ça vous intéresse Julie Dachez a fait une vidéo de 3 minutes pour expliquer très brièvement ce que sont l’autisme et les spécificités de l’autisme chez les femmes :
Le plus important, c’est qu’en tant que prof j’ai découvert qu’une école inclusive était possible : en Italie, presque tous les enfants porteurs d’autisme (et handicapés en général) vont à l’école ordinaire, dans des classes ordinaires. Si je ne dis pas de bêtise, quand un enfant handicapé est intégré, le nombre d’élèves dans la classe est divisé par deux et le professeur est secondé, non par un AVS mais par un autre professeur, spécialisé. Il me semble que les Italiens ont trouvé la solution, et si nos voisins sont capables de le faire je crois qu’on est en capables aussi, pour le bien de tout le monde.
Voilà, je vous promets que je n’en parlerai plus ! Ça me tient à cœur et je m’étale… Pour revenir à l’album il est très bien, même si je ne suis pas d’accord avec l’héroïne (et l’auteure, du coup) : une fois le diagnostic posé, ce n’est pas uniquement à la société de s’adapter à elle, c’est aussi à elle de continuer à se battre parce que la société est faite pour ceux qui suivent le courant et ça ne risque pas de changer de sitôt. D’où l’idée d’apprendre à nager, pas tout à fait comme les autres, mais nager quand même.
Un extrait :
***
Pour le défi 24 (je le rangerai peut-être dans un autre défi plus tard au fil de mes lectures) : John Lennon, Une vie de Philip Norman.
Plus que tous les autres Beatles, John Lennon incarnait la révolte. Né dans la banlieue de Liverpool, abandonné par sa mère, élève turbulent : personne n'attendait rien de ce gamin qui deviendra " plus populaire que Jésus ". Il sera assassiné à 40 ans. Philip Norman retrace avec justesse un parcours extraordinaire entre ombre et lumière, où s'inscrit l'aventure de toute une génération.
Philip Norman est né en 1943 à Ryde, en Angleterre. Journaliste et écrivain, il est l'auteur de plusieurs biographies notamment consacrées aux Beatles, aux Rolling Stones et à Buddy Holly.
" Une sorte de ballade folk, histoire de destin familial, de transhumance, de succès et peines. "
Le Monde des livres
Traduit de l'anglais par Philippe Paringaux
J’ai beaucoup aimé (il faut dire que je suis fan des Beatles, ça aide considérablement). Je connaissais déjà une bonne partie de la vie de John Lennon, à force de lire des bios et de voir des documentaires, mais j'ai appris un certain nombre de choses quand même. Philip Norman est factuel, il ne cède pas au sensationnalisme et je n’ai donc pas retrouvé certaines anecdotes très peu flatteuses que j’avais lues dans des articles sur le net. Je n’ai pas retrouvé non plus d’analyse psychologique, et c’est peut-être mieux ainsi, car on se fait sa propre analyse du personnage ! Extrêmement complexe, égoïste, brutal, voire dangereux, et en même temps incroyablement simple, surtout à la fin de sa vie, généreux, doux et pacifiste convaincu. On comprend mieux l’histoire de son père, ses rapports avec les autres Beatles, ainsi que son histoire d’amour avec Yoko Ono, qui n’est pas plus la cause de la fin des Beatles qu’une goule assoiffée de gloire à travers Lennon (après, j’ai lu un article relatant une autre version de l’histoire). Apparemment, c’est Lennon lui-même qui l’impose au reste du groupe et exige d’elle qu’elle le suive jusque dans les toilettes tant il est exclusif. En fait on comprend bien que la dissolution du groupe s’est faite progressivement après la fin des tournées et la mort de leur manager, Brian Epstein.
Le dernier chapitre consacré au témoignage de Sean Lennon et à ses souvenirs avec son père est très émouvant.
Maintenant, j’ai envie de lire la bio du même auteur sur McCartney, mais je vais attendre un peu. J’ai commencé A la poursuite des Slans de A.E. Van Gogt. Je ne lis jamais de SF, on va voir si ça me plaît !
Je commence par une bédé (de 196 pages, tout de même !), pour le défi 14 (un livre avec un animal sur la couverture) : La différence invisible de Julie Dachez et Mademoiselle Caroline.
Marguerite se sent décalée et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Ses gestes sont immuables, proches de la manie. Son environnement doit être un cocon. Elle se sent agressée par le bruit et les bavardages incessants de ses collègues. Lassée de cet état, elle va partir à la rencontre d'elle-même et découvrir qu'elle est autiste Asperger. Sa vie va s'en trouver profondément modifiée.
J’ai beaucoup aimé, il est très important que ce genre d’œuvres existe car je me suis aperçue que beaucoup de personnes avaient une vision erronée de ce qu’était l’autisme. C’est difficile d’expliquer de quoi il s’agit sans entrer dans les détails, et les détails font vite changer de sujet, ce qui est compréhensible. J’ai par exemple remarqué que quand certains pensent à l’autisme ils voient le personnage de Rain Man, alors que d’autres pensent tout de suite à Einstein. Eh bien, ce sont deux visions aussi réductrices l’une que l’autre. En fait, l’autisme est une façon de fonctionner différente, et il existe en vérité autant de personnes autistes que d’autismes. C’est un handicap social, et pas mental, même si 70% des autistes ont un retard mental malheureusement. Il touche au moins un enfant sur 100, et une fille pour quatre garçons. Dans les faits les femmes sont sous-diagnostiquées parce que les signes sont moins flagrants et que le handicap se traduit différemment ; je ne compte pas le nombre de livres et blogs de femmes qui se découvrent « aspi » - pour « Asperger » - à 20, 30 ans ou plus tard encore. Pour les femmes aspi c’est véritablement une « différence invisible », source d’incompréhensions. Bref, on ne peut pas faire comme si ces personnes n’existaient pas et les ramener sur la rive en permanence au lieu de leur apprendre à nager comme les autres.
D’ailleurs, si ça vous intéresse Julie Dachez a fait une vidéo de 3 minutes pour expliquer très brièvement ce que sont l’autisme et les spécificités de l’autisme chez les femmes :
Le plus important, c’est qu’en tant que prof j’ai découvert qu’une école inclusive était possible : en Italie, presque tous les enfants porteurs d’autisme (et handicapés en général) vont à l’école ordinaire, dans des classes ordinaires. Si je ne dis pas de bêtise, quand un enfant handicapé est intégré, le nombre d’élèves dans la classe est divisé par deux et le professeur est secondé, non par un AVS mais par un autre professeur, spécialisé. Il me semble que les Italiens ont trouvé la solution, et si nos voisins sont capables de le faire je crois qu’on est en capables aussi, pour le bien de tout le monde.
Voilà, je vous promets que je n’en parlerai plus ! Ça me tient à cœur et je m’étale… Pour revenir à l’album il est très bien, même si je ne suis pas d’accord avec l’héroïne (et l’auteure, du coup) : une fois le diagnostic posé, ce n’est pas uniquement à la société de s’adapter à elle, c’est aussi à elle de continuer à se battre parce que la société est faite pour ceux qui suivent le courant et ça ne risque pas de changer de sitôt. D’où l’idée d’apprendre à nager, pas tout à fait comme les autres, mais nager quand même.
Un extrait :
***
Pour le défi 24 (je le rangerai peut-être dans un autre défi plus tard au fil de mes lectures) : John Lennon, Une vie de Philip Norman.
Plus que tous les autres Beatles, John Lennon incarnait la révolte. Né dans la banlieue de Liverpool, abandonné par sa mère, élève turbulent : personne n'attendait rien de ce gamin qui deviendra " plus populaire que Jésus ". Il sera assassiné à 40 ans. Philip Norman retrace avec justesse un parcours extraordinaire entre ombre et lumière, où s'inscrit l'aventure de toute une génération.
Philip Norman est né en 1943 à Ryde, en Angleterre. Journaliste et écrivain, il est l'auteur de plusieurs biographies notamment consacrées aux Beatles, aux Rolling Stones et à Buddy Holly.
" Une sorte de ballade folk, histoire de destin familial, de transhumance, de succès et peines. "
Le Monde des livres
Traduit de l'anglais par Philippe Paringaux
J’ai beaucoup aimé (il faut dire que je suis fan des Beatles, ça aide considérablement). Je connaissais déjà une bonne partie de la vie de John Lennon, à force de lire des bios et de voir des documentaires, mais j'ai appris un certain nombre de choses quand même. Philip Norman est factuel, il ne cède pas au sensationnalisme et je n’ai donc pas retrouvé certaines anecdotes très peu flatteuses que j’avais lues dans des articles sur le net. Je n’ai pas retrouvé non plus d’analyse psychologique, et c’est peut-être mieux ainsi, car on se fait sa propre analyse du personnage ! Extrêmement complexe, égoïste, brutal, voire dangereux, et en même temps incroyablement simple, surtout à la fin de sa vie, généreux, doux et pacifiste convaincu. On comprend mieux l’histoire de son père, ses rapports avec les autres Beatles, ainsi que son histoire d’amour avec Yoko Ono, qui n’est pas plus la cause de la fin des Beatles qu’une goule assoiffée de gloire à travers Lennon (après, j’ai lu un article relatant une autre version de l’histoire). Apparemment, c’est Lennon lui-même qui l’impose au reste du groupe et exige d’elle qu’elle le suive jusque dans les toilettes tant il est exclusif. En fait on comprend bien que la dissolution du groupe s’est faite progressivement après la fin des tournées et la mort de leur manager, Brian Epstein.
Le dernier chapitre consacré au témoignage de Sean Lennon et à ses souvenirs avec son père est très émouvant.
Maintenant, j’ai envie de lire la bio du même auteur sur McCartney, mais je vais attendre un peu. J’ai commencé A la poursuite des Slans de A.E. Van Gogt. Je ne lis jamais de SF, on va voir si ça me plaît !
- NasopiBon génie
Je rebondis juste sur ce que tu dis là, parce qu'on a l'impression (peut-être n'est-ce pas le cas) que tu considères que les troubles autistiques de Rain Man sont extrêmement importants ; or ils sont bien plus légers que ceux de la grande majorité des autistes, il faut le savoir. Par exemple il parle, il n'est pas incontinent, il est capable de manger seul, il dort convenablement la nuit, il sait lire et écrire, etc.Mara-jade a écrit: J’ai par exemple remarqué que quand certains pensent à l’autisme ils voient le personnage de Rain Man, alors que d’autres pensent tout de suite à Einstein. Eh bien, ce sont deux visions aussi réductrices l’une que l’autre.
De même, quand tu dis que "les femmes sont sous-diagnostiquées parce que les signes sont moins flagrants et que le handicap se traduit différemment", il faut préciser qu'il s'agit des femmes souffrant d'un autisme léger (type syndrome d'Asperger), donc, en gros, de 10% des femmes autistes. Mais pour les autres, je peux t'assurer que c'est un handicap qui se voit très très vite, avant l'âge de 3 ans en tout cas, comme pour les garçons. Impossible de passer à côté !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- MathadorEmpereur
Le jour où les parties en gras s'appliqueront en France on contestera sans doute beaucoup moins la surcharge de travail liée à l'école dite inclusive. Mais évidemment il y a derrière cela un problème évident de .Mara-jade a écrit:Le plus important, c’est qu’en tant que prof j’ai découvert qu’une école inclusive était possible : en Italie, presque tous les enfants porteurs d’autisme (et handicapés en général) vont à l’école ordinaire, dans des classes ordinaires. Si je ne dis pas de bêtise, quand un enfant handicapé est intégré, le nombre d’élèves dans la classe est divisé par deux et le professeur est secondé, non par un AVS mais par un autre professeur, spécialisé. Il me semble que les Italiens ont trouvé la solution, et si nos voisins sont capables de le faire je crois qu’on est en capables aussi, pour le bien de tout le monde.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- IrulanHabitué du forum
nasopi a écrit:Je rebondis juste sur ce que tu dis là, parce qu'on a l'impression (peut-être n'est-ce pas le cas) que tu considères que les troubles autistiques de Rain Man sont extrêmement importants ; or ils sont bien plus légers que ceux de la grande majorité des autistes, il faut le savoir. Par exemple il parle, il n'est pas incontinent, il est capable de manger seul, il dort convenablement la nuit, il sait lire et écrire, etc.
De même, quand tu dis que "les femmes sont sous-diagnostiquées parce que les signes sont moins flagrants et que le handicap se traduit différemment", il faut préciser qu'il s'agit des femmes souffrant d'un autisme léger (type syndrome d'Asperger), donc, en gros, de 10% des femmes autistes. Mais pour les autres, je peux t'assurer que c'est un handicap qui se voit très très vite, avant l'âge de 3 ans en tout cas, comme pour les garçons. Impossible de passer à côté !
Je trouve quand même que les troubles de Rain man sont loin d'être légers : il ne sait pas exprimer ses émotions, il est excessivement anxieux au moindre changement, il a d'ailleurs des routines strictes comme de regarder telle émission de télé, ne comprend pas l'humour...par contre, tu as parfaitement raison, et c'est ce que je voulais dire, il ne représente pas les autistes justement, beaucoup de personnes autistes ont d'immenses difficultés et bizarrement on ne les voit pas à la télé (à part Samy le fils d’Églantine Eméyé). D'autres, comme mon petit garçon ou d'autres enfants que je vois dans ses groupes d'habiletés sociales au CRA, ont des difficultés moindres, et leur inclusion est pourtant déjà un parcours du combattant. C'est pourquoi, au lieu de payer des AVS non formés et mal payés, et au lieu de faire le forcing pour inclure dans des classes déjà surchargées des enfants porteurs de TSA sans les moyens nécessaires, il vaudrait mieux que l'Etat dépense son argent autrement, en suivant l'exemple italien.
En revanche, pour les filles, ce que je veux dire c'est qu'il y en aurait une pour quatre garçons, ce sont celles dont le handicap est perceptible comme tu le dis, mais il semblerait qu'il y en ait beaucoup plus qui échappent au diagnostic. C'est l'objet de la bédé de Julie Dachez, d'ailleurs à la regarder s'exprimer dans la vidéo on ne pourrait pas deviner qu'elle est Asperger (j'ai vu d'autres femmes asperger, et ça se ressent très vite).
- *Ombre*Grand sage
C'est drôle, parce qu'on en parlait justement avec mon compagnon (qui bosse en psychiatrie, à l'hôpital de jour qui accueille les enfants passés par le CRA), après une discussion avec une amie qui a un enfant autiste. Cette amie est très en colère contre l'école, et elle a de bonnes raisons de l'être. Mais j'ai essayé de lui faire comprendre à quel point c'était difficile, l'inclusion telle qu'on la préconise en France, presque impossible, en fait, facteur de stress énorme pour ces enfants mal accompagnés, et de perturbations très importantes pour l'enseignant et les autres élèves. Dans l'état actuel des choses, les parents se dressent contre les enseignants et les enseignants contre les parents. Je disais à mon amie que nous ferions mieux, parents et enseignants, de réclamer ensemble une inclusion digne de ce nom. Et mon compagnon citait l'exemple italien.
L'Italie semble en avance sur beaucoup de plans de la psychiatrie. Les HP fermés, comme en France, ont été reléguées aux rang des antiquités indignes, comme les anciens asiles d'aliénés. Ça interroge la béotienne que je suis en ce domaine, qui a bien flippé quand monsieur a travaillé en UMD (avec de vrais grands psychopathes qui avaient commis des choses affreuses) mais lui me répète qu'il n'y a pas plus de problèmes en Italie qu'en France, et même moins. Mais la prise en charge est différente.
Pour en revenir au sujet, je note les références de ta BD, Mara-jane, merci.
L'Italie semble en avance sur beaucoup de plans de la psychiatrie. Les HP fermés, comme en France, ont été reléguées aux rang des antiquités indignes, comme les anciens asiles d'aliénés. Ça interroge la béotienne que je suis en ce domaine, qui a bien flippé quand monsieur a travaillé en UMD (avec de vrais grands psychopathes qui avaient commis des choses affreuses) mais lui me répète qu'il n'y a pas plus de problèmes en Italie qu'en France, et même moins. Mais la prise en charge est différente.
Pour en revenir au sujet, je note les références de ta BD, Mara-jane, merci.
- ValorNiveau 9
Quatre nouveaux défis validés:
- Défi n°7. Un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique : Tanguy Viel, Article 353 du code pénal : je ne connaissais pas cet auteur et je dois dire que c'est une bonne surprise. Après avoir jeté à la mer le promoteur immobilier véreux qui a brisé sa vie, sa famille et ses rêves, un quinquagénaire raconte au juge les événements qui l'ont conduit à ce geste extrême. La chronologie linéaire n'est pas respectée puisque le récit contient beaucoup de retours en arrière, d'ellipses… Le tout dans une langue à la fois orale et poétique. Des passages poignants sur la relation père-fils, sur l'absence d'humanité de certains requins qui spéculent, sans scrupules, sur la misère humaine.
- Défi n°10. Un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle: Beckett, Fin de partie: pièce de théâtre appartenant au théâtre de l'absurde (cf. défi 3) et écrite d'abord en français par son irlandais d'auteur. Vision sombre et pessimiste de l'humanité : corps mutilés, corps déchets, échec de la communication…
- Défi n°44. Un livre écrit par un auteur dont l'initiale du nom rapporte 10 points au scrabble : Zweig, Le Joueur d’échecs.. C'est une relecture en ce qui me concerne mais je suis toujours autant éblouie par les talents de conteur de l'auteur. Un récit enchâssé sur la monomanie, la torture mentale exercée par la Gestapo, leurs procédés de déshumanisation pouvant conduire à la folie. De très beaux passages sur le livre comme trésor permettant de résister et de survivre dans un contexte hostile.
- Défi n°47. Un recueil de haïkus: Sôseki, Haïkus. A picorer toujours avec plaisir. L'édition Picquier poche offre de très belles illustrations : estampes, aquarelles, calligraphies...
- Défi n°7. Un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique : Tanguy Viel, Article 353 du code pénal : je ne connaissais pas cet auteur et je dois dire que c'est une bonne surprise. Après avoir jeté à la mer le promoteur immobilier véreux qui a brisé sa vie, sa famille et ses rêves, un quinquagénaire raconte au juge les événements qui l'ont conduit à ce geste extrême. La chronologie linéaire n'est pas respectée puisque le récit contient beaucoup de retours en arrière, d'ellipses… Le tout dans une langue à la fois orale et poétique. Des passages poignants sur la relation père-fils, sur l'absence d'humanité de certains requins qui spéculent, sans scrupules, sur la misère humaine.
- Défi n°10. Un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle: Beckett, Fin de partie: pièce de théâtre appartenant au théâtre de l'absurde (cf. défi 3) et écrite d'abord en français par son irlandais d'auteur. Vision sombre et pessimiste de l'humanité : corps mutilés, corps déchets, échec de la communication…
- Défi n°44. Un livre écrit par un auteur dont l'initiale du nom rapporte 10 points au scrabble : Zweig, Le Joueur d’échecs.. C'est une relecture en ce qui me concerne mais je suis toujours autant éblouie par les talents de conteur de l'auteur. Un récit enchâssé sur la monomanie, la torture mentale exercée par la Gestapo, leurs procédés de déshumanisation pouvant conduire à la folie. De très beaux passages sur le livre comme trésor permettant de résister et de survivre dans un contexte hostile.
- Défi n°47. Un recueil de haïkus: Sôseki, Haïkus. A picorer toujours avec plaisir. L'édition Picquier poche offre de très belles illustrations : estampes, aquarelles, calligraphies...
- liskayaNeoprof expérimenté
Pour le défi 46 : un livre qui évoque l'é- ou l'im-migration, j'ai lu Le dernier gardien d'Ellis Island, de Gaëlle Josse. J'ai plutôt bien aimé cette jolie et triste histoire... j'en attendais peut-être un peu plus car j'en avais beaucoup entendu parlé ici je crois pour un défi précédent.
Pour le défi 35 : un livre qui commence par une mort, je savoure Moi, ce que j'aime c'est les monstres, d'Emil Ferris. Je savoure, disais-je, je picore et fais durer... C'est une oeuvre très originale, très belle et un tantinet perturbante quand même !
Quelques images pour ceux qui n'en auraient jamais entendu parler
Pour le défi 35 : un livre qui commence par une mort, je savoure Moi, ce que j'aime c'est les monstres, d'Emil Ferris. Je savoure, disais-je, je picore et fais durer... C'est une oeuvre très originale, très belle et un tantinet perturbante quand même !
Quelques images pour ceux qui n'en auraient jamais entendu parler
- PointàlaligneExpert
11. Un livre d'un auteur déclaré fou. Janet Frame, Un Ange à ma table.
C'est le deuxième tome de son autobiographie (j'avais lu pour le défi 2017 le premier, Ma Terre, mon île). J'ai profité des vacances pour le lire en VO. Le film de Jane Campion donne du livre une version très accélérée... Le récit de ses années de formation est poignant. Privations, deuils, rien ne lui est épargné, mais elle continue de garder l'espoir de devenir écrivain : c'est ce qui la sauve du chagrin et de la folie.
C'est le deuxième tome de son autobiographie (j'avais lu pour le défi 2017 le premier, Ma Terre, mon île). J'ai profité des vacances pour le lire en VO. Le film de Jane Campion donne du livre une version très accélérée... Le récit de ses années de formation est poignant. Privations, deuils, rien ne lui est épargné, mais elle continue de garder l'espoir de devenir écrivain : c'est ce qui la sauve du chagrin et de la folie.
- NasopiBon génie
Pour "un livre du réalisme magique", j'ai lu La Vouivre de Marcel Aymé. J'ai adoré (comme tout ce que j'ai lu de cet auteur que j'aime beaucoup).
"Derrière la vipère apparut une fille jeune, d'un corps robuste, d'une démarche fière. Vêtue d'une robe de lin blanc arrêtée au bas du genou, elle allait pieds nus et bras nus, la taille cambrée, à grands pas. Son profil bronzé avait un relief et une beauté un peu mâles. Sur ses cheveux très noirs relevés en couronne, était posée une double torsade en argent, figurant un mince serpent dont la tête, dressée, tenait en sa mâchoire une grosse pierre ovale, d'un rouge limpide. D'après les portraits qu'on lui en avait tracés et qu'il avait cru jusqu'alors de fantaisie, Arsène reconnut la Vouivre."
"Derrière la vipère apparut une fille jeune, d'un corps robuste, d'une démarche fière. Vêtue d'une robe de lin blanc arrêtée au bas du genou, elle allait pieds nus et bras nus, la taille cambrée, à grands pas. Son profil bronzé avait un relief et une beauté un peu mâles. Sur ses cheveux très noirs relevés en couronne, était posée une double torsade en argent, figurant un mince serpent dont la tête, dressée, tenait en sa mâchoire une grosse pierre ovale, d'un rouge limpide. D'après les portraits qu'on lui en avait tracés et qu'il avait cru jusqu'alors de fantaisie, Arsène reconnut la Vouivre."
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- ValorNiveau 9
Nasopi a écrit:Pour "un livre du réalisme magique", j'ai lu La Vouivre de Marcel Aymé. J'ai adoré (comme tout ce que j'ai lu de cet auteur que j'aime beaucoup).
"Derrière la vipère apparut une fille jeune, d'un corps robuste, d'une démarche fière. Vêtue d'une robe de lin blanc arrêtée au bas du genou, elle allait pieds nus et bras nus, la taille cambrée, à grands pas. Son profil bronzé avait un relief et une beauté un peu mâles. Sur ses cheveux très noirs relevés en couronne, était posée une double torsade en argent, figurant un mince serpent dont la tête, dressée, tenait en sa mâchoire une grosse pierre ovale, d'un rouge limpide. D'après les portraits qu'on lui en avait tracés et qu'il avait cru jusqu'alors de fantaisie, Arsène reconnut la Vouivre."
Je n'y aurais pas pensé. Merci pour l'idée!
- IssonoukwaNiveau 4
liskaya a écrit:
Pour le défi 35 : un livre qui commence par une mort, je savoure Moi, ce que j'aime c'est les monstres, d'Emil Ferris. Je savoure, disais-je, je picore et fais durer... C'est une oeuvre très originale, très belle et un tantinet perturbante quand même !
Quelques images pour ceux qui n'en auraient jamais entendu parler
Ça a l'air fascinant!! Merci pour la découverte!
- LaverdureEmpereur
Nasopi a écrit:Pour "un livre du réalisme magique", j'ai lu La Vouivre de Marcel Aymé. J'ai adoré (comme tout ce que j'ai lu de cet auteur que j'aime beaucoup).
"Derrière la vipère apparut une fille jeune, d'un corps robuste, d'une démarche fière. Vêtue d'une robe de lin blanc arrêtée au bas du genou, elle allait pieds nus et bras nus, la taille cambrée, à grands pas. Son profil bronzé avait un relief et une beauté un peu mâles. Sur ses cheveux très noirs relevés en couronne, était posée une double torsade en argent, figurant un mince serpent dont la tête, dressée, tenait en sa mâchoire une grosse pierre ovale, d'un rouge limpide. D'après les portraits qu'on lui en avait tracés et qu'il avait cru jusqu'alors de fantaisie, Arsène reconnut la Vouivre."
Je te pique l'idée ! J'aime aussi beaucoup Marcel Aymé et c'est un livre que j'ai commencé puis laissé tomber avant la fin. C'est l'occasion de m'y remettre.
_________________
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
j'avais raté les derniers messages, c'est drôle, j'ai lu aussi hier La Différence invisible, mais hors défi puisque je ne voyais pas dans quoi le caser (j'ai déjà lu un livre avec un animal sur la couverture). A moins de faire un peu de chaises musicales dans ma liste...
Pour le défi n°23, lu hier aussi Huis-clos de Jean-Paul Sartre pour les enfers. Trois personnages se retrouvent enfermés dans une chambre d'hôtel, savent qu'ils sont morts (ils disent "absents") et sont en enfer. Après avoir vainement cherché les pals et autres supplices, ils comprennent finalement que "l'enfer, c'est les autres" et qu'ils passeront l'éternité tous les trois, chacun étant le bourreau des deux autres.
Pour le défi n°46 un livre qui évoque l'é- ou l'immigration, lu L'opticien de Lampedusa d'Emma-Jane Kirby, référence trouvée sur ce fil, mais je suis confuse de ne pas retrouver qui remercier pour cela. Un groupe d'amis part un matin pour une promenade en bateau et découvrent des centaines de migrants clandestins dont le bateau a fait naufrage, en train de se noyer dans la mer. Ils essaient d'en sauver le plus possible mais sont rapidement impuissants face au nombre. Cette journée les marque et les transforme tous.
Question pour le réalisme magique, est-ce que les lectures comme Harry Potter rentrent dans cette catégorie ? Non que je veuille relire les aventures du petit sorcier mais c'est pour avoir une idée du genre dans lequel chercher.
j'avais raté les derniers messages, c'est drôle, j'ai lu aussi hier La Différence invisible, mais hors défi puisque je ne voyais pas dans quoi le caser (j'ai déjà lu un livre avec un animal sur la couverture). A moins de faire un peu de chaises musicales dans ma liste...
Pour le défi n°23, lu hier aussi Huis-clos de Jean-Paul Sartre pour les enfers. Trois personnages se retrouvent enfermés dans une chambre d'hôtel, savent qu'ils sont morts (ils disent "absents") et sont en enfer. Après avoir vainement cherché les pals et autres supplices, ils comprennent finalement que "l'enfer, c'est les autres" et qu'ils passeront l'éternité tous les trois, chacun étant le bourreau des deux autres.
Pour le défi n°46 un livre qui évoque l'é- ou l'immigration, lu L'opticien de Lampedusa d'Emma-Jane Kirby, référence trouvée sur ce fil, mais je suis confuse de ne pas retrouver qui remercier pour cela. Un groupe d'amis part un matin pour une promenade en bateau et découvrent des centaines de migrants clandestins dont le bateau a fait naufrage, en train de se noyer dans la mer. Ils essaient d'en sauver le plus possible mais sont rapidement impuissants face au nombre. Cette journée les marque et les transforme tous.
Question pour le réalisme magique, est-ce que les lectures comme Harry Potter rentrent dans cette catégorie ? Non que je veuille relire les aventures du petit sorcier mais c'est pour avoir une idée du genre dans lequel chercher.
- AmaliahEmpereur
Il faudra que j'aille vérifier à quoi correspond exactement le réalisme magique, dans mon esprit c'est une notion liée à la littérature sud-américaine et je n'aurais pas pensé lire un livre de Marcel Aymé pour ce défi.
J'ai relu En attendant Godot pour le théâtre de l'absurde. Décidément pas ma tasse de thé.
Édit : Je l'ai relu pour le défi auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle!
Je suis plongée dans le tome 1 de La Maison aux pignons verts qui risque d'être hors défi et je vais commencer Avant que les ombres s'effacent pour l'auteur haïtien.
J'ai relu En attendant Godot pour le théâtre de l'absurde. Décidément pas ma tasse de thé.
Édit : Je l'ai relu pour le défi auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle!
Je suis plongée dans le tome 1 de La Maison aux pignons verts qui risque d'être hors défi et je vais commencer Avant que les ombres s'effacent pour l'auteur haïtien.
- miss sophieExpert spécialisé
Adren a écrit:Pour le défi n°46 un livre qui évoque l'é- ou l'immigration, lu L'opticien de Lampedusa d'Emma-Jane Kirby, référence trouvée sur ce fil, mais je suis confuse de ne pas retrouver qui remercier pour cela. Un groupe d'amis part un matin pour une promenade en bateau et découvrent des centaines de migrants clandestins dont le bateau a fait naufrage, en train de se noyer dans la mer. Ils essaient d'en sauver le plus possible mais sont rapidement impuissants face au nombre. Cette journée les marque et les transforme tous.
J'avais trouvé ce livre vraiment bouleversant ; je suis contente qu'il t'ait plu aussi.
- AdrenFidèle du forum
C'est donc toi que je peux remercier 😉
- SphinxProphète
Pour Harry Potter ça ne me semble pas convenir du tout, c'est plutôt entre fantasy (urban fantasy si l'on veut) et merveilleux.
39. Un livre qui a par la suite été adapté en comédie musicale. Roddy Doyle, The Committments. Premier volume de la trilogie de Barrytown qui suit les aventures d'une famille du quartier ouvrier de Dublin. J'avais ça depuis un bout de temps dans la bibliothèque (offert à monsieur sans l'avoir lu), mais j'avais bien aimé le film sorti dans les années 90. Je n'ai par contre jamais vu la comédie musicale qui en a été tirée. Ça raconte l'histoire de jeunes de la classe populaire dublinoise qui décident de monter un groupe de soul. Chacun a son petit caractère et sait plus ou moins (souvent moins) bien jouer donc ça n'ira pas sans heurts. C'est un très court roman essentiellement composé de dialogues et de paroles de chansons, vite lu et assez drôle et plaisant même s'il faut un peu s'accrocher pour suivre l'argot dublinois.
39. Un livre qui a par la suite été adapté en comédie musicale. Roddy Doyle, The Committments. Premier volume de la trilogie de Barrytown qui suit les aventures d'une famille du quartier ouvrier de Dublin. J'avais ça depuis un bout de temps dans la bibliothèque (offert à monsieur sans l'avoir lu), mais j'avais bien aimé le film sorti dans les années 90. Je n'ai par contre jamais vu la comédie musicale qui en a été tirée. Ça raconte l'histoire de jeunes de la classe populaire dublinoise qui décident de monter un groupe de soul. Chacun a son petit caractère et sait plus ou moins (souvent moins) bien jouer donc ça n'ira pas sans heurts. C'est un très court roman essentiellement composé de dialogues et de paroles de chansons, vite lu et assez drôle et plaisant même s'il faut un peu s'accrocher pour suivre l'argot dublinois.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Escargot GéantNiveau 8
Adren a écrit:Bonjour à tous,
j'avais raté les derniers messages, c'est drôle, j'ai lu aussi hier La Différence invisible, mais hors défi puisque je ne voyais pas dans quoi le caser (j'ai déjà lu un livre avec un animal sur la couverture). A moins de faire un peu de chaises musicales dans ma liste...
La différence invisible je l'ai mis dans auteur déclaré fou.
Julie Dachez par son patron notamment, ce qui est raconté dans cette BD (je ne m'en souviens plus très bien mais il me semble qu'il y a d'autres personnes comme les amis de son petit copain)
Mademoiselle Caroline par plusieurs personnes dont elle-même lors de sa dépression qu'elle a racontée dans carnets du gouffre.
Edit : d'ailleurs je l'ai lu en janvier donc c'est bon aussi pour le défi: déjà lu par un autre participant.
- nicole 86Expert spécialisé
Escargot Géant a écrit:Adren a écrit:Bonjour à tous,
j'avais raté les derniers messages, c'est drôle, j'ai lu aussi hier La Différence invisible, mais hors défi puisque je ne voyais pas dans quoi le caser (j'ai déjà lu un livre avec un animal sur la couverture). A moins de faire un peu de chaises musicales dans ma liste...
La différence invisible je l'ai mis dans auteur déclaré fou.
Julie Dachez par son patron notamment, ce qui est raconté dans cette BD (je ne m'en souviens plus très bien mais il me semble qu'il y a d'autres personnes comme les amis de son petit copain)
Mademoiselle Caroline par plusieurs personnes dont elle-même lors de sa dépression qu'elle a racontée dans carnets du gouffre.
Edit : d'ailleurs je l'ai lu en janvier donc c'est bon aussi pour le défi: déjà lu par un autre participant.
Je l'ai lu l'an dernier, il me semble qu'il peut convenir aussi pour le défi 22 : Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique
- AdrenFidèle du forum
Escargot Géant a écrit:Adren a écrit:Bonjour à tous,
j'avais raté les derniers messages, c'est drôle, j'ai lu aussi hier La Différence invisible, mais hors défi puisque je ne voyais pas dans quoi le caser (j'ai déjà lu un livre avec un animal sur la couverture). A moins de faire un peu de chaises musicales dans ma liste...
La différence invisible je l'ai mis dans auteur déclaré fou.
Julie Dachez par son patron notamment, ce qui est raconté dans cette BD (je ne m'en souviens plus très bien mais il me semble qu'il y a d'autres personnes comme les amis de son petit copain)
Mademoiselle Caroline par plusieurs personnes dont elle-même lors de sa dépression qu'elle a racontée dans carnets du gouffre.
Edit : d'ailleurs je l'ai lu en janvier donc c'est bon aussi pour le défi: déjà lu par un autre participant.
Bonne idée, je n'avais pas pensé à l'auteur déclaré" fou. Merci.
- AdrenFidèle du forum
Grâce à Babelio, j'en sais un peu plus sur le réalisme magique et j'ai dans ma bibli de livres jamais lu plusieurs des titres proposés. La Vouivre figure d'ailleurs dans les propositions de Babelio. Je choisirai plus tard pour ce défi, je vais poursuivre les lectures des livres empruntés à la médiathèque.
- ValorNiveau 9
Adren a écrit:Grâce à Babelio, j'en sais un peu plus sur le réalisme magique et j'ai dans ma bibli de livres jamais lu plusieurs des titres proposés. La Vouivre figure d'ailleurs dans les propositions de Babelio. Je choisirai plus tard pour ce défi, je vais poursuivre les lectures des livres empruntés à la médiathèque.
A ceux qui s'y connaissent en matière de réalisme magique, cette liste Babelio est-elle fiable? Peut-on y puiser? J'en ai quelques-uns à la maison qui pourraient peut-être faire l'affaire.
Sinon, pour le défi n°2 (théâtre de l'absurde ou nouveau roman), j'ai lu Les Chaises de Ionesco.
- SphinxProphète
Il y a une liste ici aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9alisme_magique
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- VirvirvirNiveau 6
De retour de vacances je mets à jour ma liste :
- 6. Un livre d’un auteur publié en Pléiade : Cinna de Corneille : lue pour l’agrégation, j’ai bien aimé même si la verve du Cid me semble indépassable !
- 37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur : Boris Godounov ; de Pouchkine : pièce de théâtre originale sur la chute du tsar Boris, lue pour la préparation de l’agrégation, beaucoup aimé.
- 44. Un livre écrit par un auteur dont l'initiale du nom rapporte 10 points au scrabble : Un bruit étrange et beau , Zep : une BD gracieuse et légère, aux antipodes de Titeuf : une jolie découverte.
- 35. Un livre qui commence par une mort:Une petite ville sans histoire, Iles : un polar prenant dont les pages se tournent frénétiquement. Plutôt réussi même si j’ai regretté les trop nombreuses réflexions de l’auteur sur la sexualité débridée de la victime et de sa génération, parfois faciles.
- 6. Un livre d’un auteur publié en Pléiade : Cinna de Corneille : lue pour l’agrégation, j’ai bien aimé même si la verve du Cid me semble indépassable !
- 37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur : Boris Godounov ; de Pouchkine : pièce de théâtre originale sur la chute du tsar Boris, lue pour la préparation de l’agrégation, beaucoup aimé.
- 44. Un livre écrit par un auteur dont l'initiale du nom rapporte 10 points au scrabble : Un bruit étrange et beau , Zep : une BD gracieuse et légère, aux antipodes de Titeuf : une jolie découverte.
- 35. Un livre qui commence par une mort:Une petite ville sans histoire, Iles : un polar prenant dont les pages se tournent frénétiquement. Plutôt réussi même si j’ai regretté les trop nombreuses réflexions de l’auteur sur la sexualité débridée de la victime et de sa génération, parfois faciles.
- DariaNiveau 6
Pour le réalisme magique, Cent ans de solitude, c'est le chef-d'oeuvre absolu. J'aurais aimé ne pas l'avoir déjà lu.
- ValorNiveau 9
Sphinx a écrit:Il y a une liste ici aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9alisme_magique
Merci Sphinx! Cette autre liste confirme la première en ce qui concerne Borges, Calvino et Tournier. Je pense que je vais choisir parmi ces trois auteurs.
Daria a écrit:Pour le réalisme magique, Cent ans de solitude, c'est le chef-d'oeuvre absolu. J'aurais aimé ne pas l'avoir déjà lu.
Je l'ai lu il y a quelques années car on me l'avait présenté comme le chef-d'œuvre du siècle mais bizarrement je n'ai pas été plus emballée que cela. Merci quand même pour la suggestion.
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