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- LaepixiaNiveau 8
thomashawk a écrit:Il me semble en effet que le but c'est de faire le bilan pour chaque élève. Mais le texte de loi autorise une " pleine et entière expression des délégués et parents sur toutes les questions pédagogiques ", c'est là que je tique.
Je tique itou. ^^
J'imagine que, par exemple, si j'allais à une réunion de coiffeurs et que je commençais à donner mon point de vue sur le shampoing à utiliser ou sur la manière d'aborder la problématique du brushing, ils me demanderaient, à raison, à quel titre je me permets d'émettre une opinion sur ces sujets.
- Petit poisNiveau 9
1. Je suis une professionnelle de l'enseignement. Mes diplômes et mes autorités hiérarchiques le reconnaissent. Sinon, je ne serai pas là.thomashawk a écrit:Bonjour, je ne sais pas comment vous le ressentez, vous le voyez, mais le conseil de classe se présente souvent comme un lieu de mise en cause des professeurs, voire de délation. Les élèves en jouent, ils peuvent chercher les failles dans la pédagogie du prof, et ils en trouveront toujours, pour menacer de délation en conseil et faire pression. Je trouve que c'est une grave atteinte à l'intégrité du prof. Est-ce qu'il ne faudrait pas limiter l'expression des parents et délégués à l'examen des situations individuelles des élèves, au lieu de laisser libre cours à la mise en cause de la " pédagogie " sur laquelle nous sommes de toute façon évalués par l'inspection ? En vous remerciant.
2. Qui êtes vous pour pouvoir en juger ? Si tant est que le conseil de classe soit le lieu pour le faire ...
Aux élèves : quand j'étais une enfant - ce que vous êtes encore- je n'ai pas compris pourquoi mes parents m'obligeaient à manger avec mes couverts. J'ai compris plus tard.
Aux parents : vous nous confiez votre enfant huit heures par jour. Si vous ne ne faites pas confiance ... La suite est évidente.
CQFD. Discussion close.
La préparation du conseil de classe et la la gestion de ce dernier par le PP et le CDE doivent être faites pour éviter ce genre d'attitudes inadmissibles.
- Philomène87Grand sage
Petit pois a écrit:1. Je suis une professionnelle de l'enseignement. Mes diplômes et mes autorités hiérarchiques le reconnaissent. Sinon, je ne serai pas là.thomashawk a écrit:Bonjour, je ne sais pas comment vous le ressentez, vous le voyez, mais le conseil de classe se présente souvent comme un lieu de mise en cause des professeurs, voire de délation. Les élèves en jouent, ils peuvent chercher les failles dans la pédagogie du prof, et ils en trouveront toujours, pour menacer de délation en conseil et faire pression. Je trouve que c'est une grave atteinte à l'intégrité du prof. Est-ce qu'il ne faudrait pas limiter l'expression des parents et délégués à l'examen des situations individuelles des élèves, au lieu de laisser libre cours à la mise en cause de la " pédagogie " sur laquelle nous sommes de toute façon évalués par l'inspection ? En vous remerciant.
2. Qui êtes vous pour pouvoir en juger ? Si tant est que le conseil de classe soit le lieu pour le faire ...
Aux élèves : quand j'étais une enfant - ce que vous êtes encore- je n'ai pas compris pourquoi mes parents m'obligeaient à manger avec mes couverts. J'ai compris plus tard.
Aux parents : vous nous confiez votre enfant huit heures par jour. Si vous ne ne faites pas confiance ... La suite est évidente.
CQFD. Discussion close.
La préparation du conseil de classe et la la gestion de ce dernier par le PP et le CDE doivent être faites pour éviter ce genre d'attitudes inadmissibles.
C'est évidemment ce qu'il faut répondre. Mais ça amène inévitablement la réflexion qui tue : "Ah bah bien sûr, vous, pour vous remettre en question... Faut vraiment rien vous dire." On n'aura jamais raison avec des gens comme ça.
- Ajonc35Sage
Une seule fois dans ma longue carrière, j'ai été mise en cause lors d'un cc. Vu le passif avec le représentant des parents , je lui ai indiqué que je quittais la salle car je ne voulais pas polémiquer avec lui en cc. Si tout avait été "normal" je n'aurais même pas dû avoir le temps de sortir. Ce sont mes collègues qui ont dû recadrer le parent en question et alors que je revenais le cde adjoint reprenait enfin la main. Mais ce fut sous la pression de mes collégues . Dans le cadre de l'emc et suite aux attentats j'avais osé faire "cours" puis procéder à une évaluation (à laquelle fille n'avait pas voulu participer, écopant un zéro ). Cette personne n'est plus représentant mais réussit à pourrir la vie d'une jeune collègue.
Je n'ai plus longtemps à faire, mais je crois que ma fin de carrière restera marquée par cette mésaventure. Cela m'a rendu encore plus méfiante des parents et de l'institution, mais je sais que je peux m'appuyer sur de vieux collègues.
Hier nous avons du recadrer des élèves, qui malgré les conseils de leur pp voulaient s'expliquer avec une collègue. Probléme pour eux, toute discussion avec cette collègue est impossible (elle a la science infuse et ne commet jamais d'erreurs même quand elles sont énormes, ne remplit pas le cahier de textes, les previent d'une evaluation importante d'un cours à l'autre,.. et par contre se permet de faire la leçon à tous) et ils cherchent d'autres appuis. Les pauvres. Mais ce n'est pas mon problème aujourd'hui. Il y a quelques années j'étais pp les notes de ce collègues, les appréciations arrivaient tardivement. Les élèves ne comprenaient pas leurs notes et encore moins leur moyenne, ont tenté de dialoguer avec elle et donc se sont retournés vers moi. Ils ont constaté la même difficulté pour moi, mais je leur ai toujours dit que le cc n'était ni le lieu, ni le moment pour régler les comptes.
Retour aux parents: oui, "on n'aura jamais raison avec des parents comme ça". On ne discute donc pas et le cde joue son rôle.
Je n'ai plus longtemps à faire, mais je crois que ma fin de carrière restera marquée par cette mésaventure. Cela m'a rendu encore plus méfiante des parents et de l'institution, mais je sais que je peux m'appuyer sur de vieux collègues.
Hier nous avons du recadrer des élèves, qui malgré les conseils de leur pp voulaient s'expliquer avec une collègue. Probléme pour eux, toute discussion avec cette collègue est impossible (elle a la science infuse et ne commet jamais d'erreurs même quand elles sont énormes, ne remplit pas le cahier de textes, les previent d'une evaluation importante d'un cours à l'autre,.. et par contre se permet de faire la leçon à tous) et ils cherchent d'autres appuis. Les pauvres. Mais ce n'est pas mon problème aujourd'hui. Il y a quelques années j'étais pp les notes de ce collègues, les appréciations arrivaient tardivement. Les élèves ne comprenaient pas leurs notes et encore moins leur moyenne, ont tenté de dialoguer avec elle et donc se sont retournés vers moi. Ils ont constaté la même difficulté pour moi, mais je leur ai toujours dit que le cc n'était ni le lieu, ni le moment pour régler les comptes.
Retour aux parents: oui, "on n'aura jamais raison avec des parents comme ça". On ne discute donc pas et le cde joue son rôle.
- lene75Prophète
Je me suis énervée en conseil de classe. Les élèves se sont totalement lâchés sur une collègue qui n'était pas là, devant l'adjointe qui prenait note en disant qu'elle verrait ça avec l'enseignante, et soutenus par la déléguée de parents qui a sorti que ça faisait du bien aux élèves de se défouler (nous sommes donc des punchingballs). N'étant pas PP j'ai patienté, tout en faisant des commentaires presque à voix haute, et quand les élèves ont commencé à étaler leurs reproches matière par matière, n'y tenant plus j'ai fini par intervenir.
Je trouve incroyable qu'on laisse faire ce genre de chose.
Je trouve incroyable qu'on laisse faire ce genre de chose.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- gauvain31Empereur
lene75 a écrit:Je me suis énervée en conseil de classe. Les élèves se sont totalement lâchés sur une collègue qui n'était pas là, devant l'adjointe qui prenait note en disant qu'elle verrait ça avec l'enseignante, et soutenus par la déléguée de parents qui a sorti que ça faisait du bien aux élèves de se défouler (nous sommes donc des punchingballs). N'étant pas PP j'ai patienté, tout en faisant des commentaires presque à voix haute, et quand les élèves ont commencé à étaler leurs reproches matière par matière, n'y tenant plus j'ai fini par intervenir.
Je trouve incroyable qu'on laisse faire ce genre de chose.
C'est même incroyable qu'on n'ait pas coupé ces élèves dès le début. C'est grave ce qui se passe dans ces conseils lene75. Il y a un renversement des valeurs inadmissible. Je dirais (après le conseil et une fois les parents et élèves partis) clairement au CDE que je refuse de participer à l'avenir à ces conseils si la parole de l'enseignant n'y est pas ferment défendue. Et je demanderais un engagement ferme de sa part pour que ce genre d'incident ne se reproduise plus.
- SergeMédiateur
Laepixia a écrit:thomashawk a écrit:Il me semble en effet que le but c'est de faire le bilan pour chaque élève. Mais le texte de loi autorise une " pleine et entière expression des délégués et parents sur toutes les questions pédagogiques ", c'est là que je tique.
Je tique itou. ^^
J'imagine que, par exemple, si j'allais à une réunion de coiffeurs et que je commençais à donner mon point de vue sur le shampoing à utiliser ou sur la manière d'aborder la problématique du brushing, ils me demanderaient, à raison, à quel titre je me permets d'émettre une opinion sur ces sujets.
En même temps, tu peux lui dire que tu sais que bien des produits qu'il choisit d'utiliser contiennent du parabène ou des cochonneries dont tu ne veux pas, que le coiffeur se montre trop indiscret dans ses questions ou révèle des potins sur les autres clients, qu'il te tire les cheveux comme si c'était de la mauvaise herbe, qu'il ne te fait pas la coupe demandée, etc. L'avantage, c'est qu'on peut facilement changer de coiffeur. Quand on est en collège, on a souvent bien peu de choix. Que des parents puissent exprimer des doléances, même sans être expert en pédagogie, ça ne me semble pas irrecevable. Pour moi, ça peut être exprimé au conseil de classe, mais uniquement si un dialogue a été entamé avant avec l'enseignant et qu'aucune solution n'a été trouvée. Et encore ... si aucune solution n'a été trouvée, il y a peu de chance qu'il y en ait une qui émerge au conseil. Autant que les parents d'élèves l'abordent en aparté avec le CDE et l'enseignant.
- Melyne5Fidèle du forum
Nous avons désormais une sorte de charte du conseil de classe diffusée aux parents délégués dont les principes sont rappelés à tous en début de conseil. Malgré tout ça n'empêche pas toujours les attaques de certains parents et que le chef ne réagisse pas assez vite ou pas assez catégoriquement. Dans ces cas là , lorsqu'un collègue est mis en cause, comme Lene 75 il m' est arrivé d'intervenir car c'est insupportable voire même de partir !
- thomashawkNiveau 2
Construisons l'école de la confiance.
- roxanneOracle
Tu peux désamorcer en amont en faisant un petit bilan avant le conseil avec les élèves . Tu peux même faire un petit bilan personnel en les prenant un par un ce qui change d'ailleurs un peu la donne.
- che35Niveau 7
Chez nous les choses sont claires. Les problèmes que les élèves peuvent avoir avec un professeur se règlent directement avec le professeur et hors conseil de classe.
Quand des délégués auxquels le PP a oublié de préciser ce point s'y risquent, on les recadre immédiatement, gentiment mais fermement, en leur disant que ce n'était pas le lieu.
Evidemment quand il s'agit de parents délégués c'est autre chose. C'est plus délicat à gérer surtout si un CdE réagit un peu vite dans le sens des parents...
J'ai un jour été pris à partie par un parent délégué en conseil de classe. Il n'y avait aucun problème avec son enfant. Il me reprochait ma façon de noter. Ses arguments étaient tellement à côté de la réalité que je me suis toujours demandé s'il ne m'avait pas confondu avec quelqu'un d'autre...
Bien sûr j'ai été pris de court, et je n'ai pas été très soutenu par la CdE.
En rentrant chez moi le soir, j'ai écrit un courrier extrêmement circonstancié aux 2 parents délégués avec copie à la CdE, dans lequel j'ai repris et corrigé point par point ce qui m'était reproché. Une démonstration sèche mais claire. La 2ème parent déléguée m'a d'ailleurs répondu en me disant qu'elle s'était totalement désolidarisée de l'individu tellement agressif.
La CdE m'a dit ensuite n'avoir apprécié ni ma démarche ni ma démonstration... Elle ne savait pas encore que j'en avais rien à fiche de son avis car je venais de réussir l'agrégation interne. J'étais donc sur un petit nuage... (à l'époque on passait les oraux aux vacances de Toussaint et l'admission était rétroactive au 1er septembre)
Au second trimestre voilà que le même parent s'en reprend à moi sur un tout autre thème. La discipline dans mes cours.
Je n'ai pas eu à réagir, mes collègues, tous sauf la PP, ont réagi au quart de tour et lui ont taillé un costard en règle. Il faut dire que le monsieur était ridicule...
J'ai entendu la CdE, sans doute un peu échaudée, demander à sa voisine la déléguée de classe si cela se passait effectivement comme ça chez moi. La déléguée, les yeux écarquillés, lui a répondu "mais c'est pas du tout ça" (je dois dire que la classe si elle n'était pas brillante, fonctionnait normalement). La CdE a alors mis rapidement fin au brouhaha. Je n'avais pas dit un mot mais regardait mon interlocuteur droit dans les yeux avec le sourire de Bouddha. On n'a jamais revu ce délégué parent. Pour la CdE l'incident était clos aussi et on n'en a jamais reparlé.
Quand elle a enfin su que je venais de réussir le concours, j'aurai du lui rendre les 5 heures sup avec lesquelles je me retrouvais du jour au lendemain et dont je ne voulais pas. J'aurais pu lui "rendre" la classe. Mais en fait ce n'était pas la classe qui posait problème et donc je l'ai gardée, ce n'était qu'un parent délégué pas très au point.
Tout cela pour dire aux collègues, surtout aux jeunes, qu'il ne faut pas prendre des remarques de parents, surtout déplacées, trop à coeur. C'est nous les professionnels, pas les parents. Un collègue a pris l'exemple de coiffeurs auxquels on n'a pas à dire comment ils doivent exercer leur métier. Moi je prends souvent comme exemple un dentiste.
Quand des délégués auxquels le PP a oublié de préciser ce point s'y risquent, on les recadre immédiatement, gentiment mais fermement, en leur disant que ce n'était pas le lieu.
Evidemment quand il s'agit de parents délégués c'est autre chose. C'est plus délicat à gérer surtout si un CdE réagit un peu vite dans le sens des parents...
J'ai un jour été pris à partie par un parent délégué en conseil de classe. Il n'y avait aucun problème avec son enfant. Il me reprochait ma façon de noter. Ses arguments étaient tellement à côté de la réalité que je me suis toujours demandé s'il ne m'avait pas confondu avec quelqu'un d'autre...
Bien sûr j'ai été pris de court, et je n'ai pas été très soutenu par la CdE.
En rentrant chez moi le soir, j'ai écrit un courrier extrêmement circonstancié aux 2 parents délégués avec copie à la CdE, dans lequel j'ai repris et corrigé point par point ce qui m'était reproché. Une démonstration sèche mais claire. La 2ème parent déléguée m'a d'ailleurs répondu en me disant qu'elle s'était totalement désolidarisée de l'individu tellement agressif.
La CdE m'a dit ensuite n'avoir apprécié ni ma démarche ni ma démonstration... Elle ne savait pas encore que j'en avais rien à fiche de son avis car je venais de réussir l'agrégation interne. J'étais donc sur un petit nuage... (à l'époque on passait les oraux aux vacances de Toussaint et l'admission était rétroactive au 1er septembre)
Au second trimestre voilà que le même parent s'en reprend à moi sur un tout autre thème. La discipline dans mes cours.
Je n'ai pas eu à réagir, mes collègues, tous sauf la PP, ont réagi au quart de tour et lui ont taillé un costard en règle. Il faut dire que le monsieur était ridicule...
J'ai entendu la CdE, sans doute un peu échaudée, demander à sa voisine la déléguée de classe si cela se passait effectivement comme ça chez moi. La déléguée, les yeux écarquillés, lui a répondu "mais c'est pas du tout ça" (je dois dire que la classe si elle n'était pas brillante, fonctionnait normalement). La CdE a alors mis rapidement fin au brouhaha. Je n'avais pas dit un mot mais regardait mon interlocuteur droit dans les yeux avec le sourire de Bouddha. On n'a jamais revu ce délégué parent. Pour la CdE l'incident était clos aussi et on n'en a jamais reparlé.
Quand elle a enfin su que je venais de réussir le concours, j'aurai du lui rendre les 5 heures sup avec lesquelles je me retrouvais du jour au lendemain et dont je ne voulais pas. J'aurais pu lui "rendre" la classe. Mais en fait ce n'était pas la classe qui posait problème et donc je l'ai gardée, ce n'était qu'un parent délégué pas très au point.
Tout cela pour dire aux collègues, surtout aux jeunes, qu'il ne faut pas prendre des remarques de parents, surtout déplacées, trop à coeur. C'est nous les professionnels, pas les parents. Un collègue a pris l'exemple de coiffeurs auxquels on n'a pas à dire comment ils doivent exercer leur métier. Moi je prends souvent comme exemple un dentiste.
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"Dans l'art de la guerre la destruction de l'ennemi n'est qu'un pis-aller, le raffinement suprême c'est la destruction de ses plans" Sun-Tzu l'Art de la Guerre
"La connerie c'est comme le judo, il faut se servir de la force de l'autre" Jean Yanne
- Philomène87Grand sage
Sinon on peut aussi prendre l'exemple de la profession du parent délégué :diable:
- egometDoyen
che35 a écrit:
Tout cela pour dire aux collègues, surtout aux jeunes, qu'il ne faut pas prendre des remarques de parents, surtout déplacées, trop à coeur. C'est nous les professionnels, pas les parents. Un collègue a pris l'exemple de coiffeurs auxquels on n'a pas à dire comment ils doivent exercer leur métier. Moi je prends souvent comme exemple un dentiste.
Tu ne dis pas au dentiste comment s'y prendre, mais si tu ne lui fais pas confiance, tu peux aller voir ailleurs. Pour le coiffeur, c'est encore plus simple, tu le vois plus souvent que ton dentiste et tu le lâche encore plus facilement. Il n'y a d'ailleurs rien à prendre à cœur dans ce cas. Vous vous séparez et c'est tout. Tu te trouves un autre coiffeur et si le coiffeur n'est pas trop mauvais malgré ton impression, il aura d'autres clients.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- DaphnéDemi-dieu
wilfried12 a écrit:Les élèves n'ont absolument pas à parler de la pédagogie d'un prof au conseil de classe.
Absolument.
Et quand ça arrivait, je faisais remarquer au parent en question que nous avons une hiérarchie dans l'EN, en particulier des IPR et que eux seuls étaient à même de nous donner des consignes, certainement pas les parents !
Argument utilisé aussi bien en CC qu'en RDV en tête à tête avec un ou des parents. En général ça les sèche net.
Parce que il faut voir et entendre ce qu'on a vu et entendu ! Quand dans une même classe il y a des parents qui se plaignent que ça va trop vite et d'autres que ça ne va pas assez vite, qu'il y a trop de devoirs et qu'il n'y en a pas assez, que les DS sont trop ceci ou cela, que la discipline est trop stricte ou trop laxiste, bon ça va 5 mn !
Ils se ridiculisent tout seuls en fait
- tchanq'Neoprof expérimenté
C'est assez fréquent ici toutes matières confondues d'avoir ce genre de remarques en Terminale. C'est lassant ! Et surtout ça montre bien l'absurdité de la situation. Être à la fois trop et trop peu !Daphné a écrit:
Parce que il faut voir et entendre ce qu'on a vu et entendu ! Quand dans une même classe il y a des parents qui se plaignent que ça va trop vite et d'autres que ça ne va pas assez vite, qu'il y a trop de devoirs et qu'il n'y en a pas assez, que les DS sont trop ceci ou cela, que la discipline est trop stricte ou trop laxiste, bon ça va 5 mn !
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Failure is not an option
- mathmaxExpert spécialisé
Je me demande si le plus économique n'est pas de laisser parler et de s'en foutre. Genre : « si tout le monde s'est exprimé, nous allons passer à l'examen des cas individuels ». Franchement, c'est vraiment important ce que ces gens, pour lesquels on n'a pas d'estime et qui n'ont pas de pouvoir, racontent sur nous ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- tchanq'Neoprof expérimenté
mathmax a écrit:Je me demande si le plus économique n'est pas de laisser parler et de s'en foutre. Genre : « si tout le monde s'est exprimé, nous allons passer à l'examen des cas individuels ». Franchement, c'est vraiment important ce que ces gens, pour lesquels on n'a pas d'estime et qui n'ont pas de pouvoir, racontent sur nous ?
On ne sait jamais. Si on laisse parler, il en reste toujours quelque chose qu'on pourra nous renvoyer à un moment où à un autre. Tout le monde l'a entendu et la médisance peut se poursuivre malgré tout. Si on coupe court, il n'en reste vraiment rien.
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Failure is not an option
- V.SullivanNiveau 4
À raison, non pas forcément, déjà. Comme s'il fallait nécessairement avoir un BTS coiffure pour avoir un avis sur la question...Laepixia a écrit:thomashawk a écrit:Il me semble en effet que le but c'est de faire le bilan pour chaque élève. Mais le texte de loi autorise une " pleine et entière expression des délégués et parents sur toutes les questions pédagogiques ", c'est là que je tique.
Je tique itou. ^^
J'imagine que, par exemple, si j'allais à une réunion de coiffeurs et que je commençais à donner mon point de vue sur le shampoing à utiliser ou sur la manière d'aborder la problématique du brushing, ils me demanderaient, à raison, à quel titre je me permets d'émettre une opinion sur ces sujets.
Après, on peut tiquer autant qu'on veut, le fait est que les textes de loi sont parfaitement clairs à ce sujet.
- eeNiveau 9
La difficulté, c'est l'existence même du conseil de classe avec délégués parents et délégués élèves ;-)
Blague à part, quand tu ne peux intervenir ni sur la pédagogie (programme, façon de faire cours de tel ou tel enseignant, punitions, notation, devoirs etc), ni sur les situations particulières qui relèvent de l'intime (les parents de Trucmuche viennent de se séparer violemment ce qui explique peut-être l'inattention de Trucmuche, Bidule a perdu sa grand mère et Chose n'a pas de PAP mais on croit bien qu'il est dyslexique...), ni sur le fonctionnement général de l'établissement (menus de la cantine, surveillance des perm', dispositif devoirs faits etc), tu peux intervenir sur quoi? D'où, sans-doute, certains chefs d'établissement, voire certains PP, qui ouvrent les vannes à du grand n'importe quoi, tournant parfois au mauvais procès d'un collègue... pas par démagogie ou hostilité à l'encontre du corps enseignant mais parce qu'ils se sentent un peu gênés que des gens (élèves et parents) non professionnels se soient déplacés en début de soirée pour faire potiche pendant 1h.
Blague à part, quand tu ne peux intervenir ni sur la pédagogie (programme, façon de faire cours de tel ou tel enseignant, punitions, notation, devoirs etc), ni sur les situations particulières qui relèvent de l'intime (les parents de Trucmuche viennent de se séparer violemment ce qui explique peut-être l'inattention de Trucmuche, Bidule a perdu sa grand mère et Chose n'a pas de PAP mais on croit bien qu'il est dyslexique...), ni sur le fonctionnement général de l'établissement (menus de la cantine, surveillance des perm', dispositif devoirs faits etc), tu peux intervenir sur quoi? D'où, sans-doute, certains chefs d'établissement, voire certains PP, qui ouvrent les vannes à du grand n'importe quoi, tournant parfois au mauvais procès d'un collègue... pas par démagogie ou hostilité à l'encontre du corps enseignant mais parce qu'ils se sentent un peu gênés que des gens (élèves et parents) non professionnels se soient déplacés en début de soirée pour faire potiche pendant 1h.
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