- XIIINeoprof expérimenté
Pour conserver notre liberté d'expression sur les réseaux sociaux, une solution simple et efficace: le VPN!
- CathEnchanteur
C'est fait, depuis cette semaine...
- XIIINeoprof expérimenté
C'est affligeant dans une société de droit que nous devions en arriver là. C'est même flippant.
- ar_angarNiveau 9
Will.T a écrit:Pour le coup, je trouve ça tout à fait normal. Le mariage est une affaire privée, et, tout ministre qu'il est, il a le droit de décider s'il veut voir cela dans un journal ou pas. Ça n'est pas pareil que faire en sorte qu'une affaire de corruption ne sorte pas et ne soit pas jugée.ar_angar a écrit:Un petit témoignage de la bonté du grand chef, et de sa volonté de ne pas museler ceux qui ne disent pas ce qu'il veut :
Et un mariage, un !
Après, les 30000€ me semblent exagérés, mais là, c'est la juge qui décide.
Qu'il puisse demander à disposer de sa vie privée est une chose, sur laquelle je ne m'étendrait pas. En revanche, si cela s'est bien passé tel que le racontent les journalistes, dire ok, allez-y et le lendemain, parce que cela ne plaît pas mettre un procès, je me pose des questions face au "le but de l'article 1 n'est pas de museler les profs"...
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- egometDoyen
Will.T a écrit:Pour le coup, je trouve ça tout à fait normal. Le mariage est une affaire privée, et, tout ministre qu'il est, il a le droit de décider s'il veut voir cela dans un journal ou pas. Ça n'est pas pareil que faire en sorte qu'une affaire de corruption ne sorte pas et ne soit pas jugée.ar_angar a écrit:Un petit témoignage de la bonté du grand chef, et de sa volonté de ne pas museler ceux qui ne disent pas ce qu'il veut :
Et un mariage, un !
Après, les 30000€ me semblent exagérés, mais là, c'est la juge qui décide.
Inexact. Le mariage en soi n'est pas une affaire privée. Tout au contraire. C'est l'acte juridique qui fonde publiquement une famille. On peut même dire d'une certaine manière que c'est un acte qui définit la sphère de la vie privée. Ce n'est pas pour rien qu'on publie les bans.
En revanche, ce qui est privé et qui fait l'objet de la plainte, c'est la fête qui s'ensuit et à laquelle les journalistes n'étaient pas invités.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- ar_angarNiveau 9
Petit extrait du monde (article reservéé aux abonnés)
Le Monde a écrit:« Les profs n’ont pas encore réussi à se mettre en grève, c’est un record », s’amuse un proche de M. Macron.
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- VerduretteModérateur
Les profs ne sont pas complètement idiots et ont bien compris que la grève ne servait plus à grand-chose sinon à dégarnir leur escarcelle tout en faisant faire des économies au Trésor, et n'avait aucun impact, surtout dans le premier degré où les élèves sont accueillis. Pour les parents, du moment que les gamins sont au parking gratuit, qu'il y ait un prof ou pas ... Tout ce que les grèves nous apportent, c'est "déjà que ces feignants ne font pas grand-chose, ils sont encore en grève" (et les gens ne savent pas vraiment -ou vraiment pas- pourquoi, quand on raconte ce qu'on vit, ils tombent des nues).
Un refus massif de gérer les dossiers de 6ème, 2nde, les bacs blancs, Parcoursup ... ça, ça aurait de l'impact, parce que ça va faire bouger les familles. Mais pour que ça marche il faut que tout le monde s'y mette. Ils n'auront pas assez d'IPR/IEN pour venir nous donner la fessée.
J'ai édité en précisant que la grève ne servait plus à grand-chose, dans notre cas de l'enseignement. Bien évidemment, je ne remets pas en cause le droit de grève en tant que tel, sans lequel on aurait encore des mineurs qui travailleraient 60 heures par semaine et autres situations tout à fait inacceptables. Mais les nôtres ne marchent pas, ce qui est normal puisque ça n'atteint pas la vie économique, ni la vie quotidienne des gens. En plus, je lis les avis des divers syndicats, on fait la grève tel jour pour ci, tel jour pour ça, c'est trop général, dilué, plus souvent contre une politique générale voire une personne que sur un point précis. Quand on vient me demandr de faire la grève pour "aligner le temps de travail des PE sur les 18 heures des certifiés" ou "supprimer l'heure d'APC", je vais être franche, je trouve ça débile, et je ne vais pas perdre pour cela un jour de salaire alors que je suis à 80 euros près sur mon budget mensuel. Je ne suis sûrement pas la seule. Avoir une poignée de personnes qui fait la grève un jour une autre une semaine plus tard ... personnellement je trouve qu'on n'a aucune crédibilité.
Le jour où on saura passer outre les particularismes politico-syndicaux et les rivalités entre corps, pour se mettre d'accord sur quelques revendications majeures et réellement communes à tous comme le salaire, le respect qu'on nous doit, l'autorité à restaurer dans les établissements, une inclusion scolaire pensée pour les élèves et pas pour le Trésor Public, je retrousserai mes manches et j'irai chercher ma banderole, même si je dois manger des coquillettes pendant quelques semaines.
Un refus massif de gérer les dossiers de 6ème, 2nde, les bacs blancs, Parcoursup ... ça, ça aurait de l'impact, parce que ça va faire bouger les familles. Mais pour que ça marche il faut que tout le monde s'y mette. Ils n'auront pas assez d'IPR/IEN pour venir nous donner la fessée.
J'ai édité en précisant que la grève ne servait plus à grand-chose, dans notre cas de l'enseignement. Bien évidemment, je ne remets pas en cause le droit de grève en tant que tel, sans lequel on aurait encore des mineurs qui travailleraient 60 heures par semaine et autres situations tout à fait inacceptables. Mais les nôtres ne marchent pas, ce qui est normal puisque ça n'atteint pas la vie économique, ni la vie quotidienne des gens. En plus, je lis les avis des divers syndicats, on fait la grève tel jour pour ci, tel jour pour ça, c'est trop général, dilué, plus souvent contre une politique générale voire une personne que sur un point précis. Quand on vient me demandr de faire la grève pour "aligner le temps de travail des PE sur les 18 heures des certifiés" ou "supprimer l'heure d'APC", je vais être franche, je trouve ça débile, et je ne vais pas perdre pour cela un jour de salaire alors que je suis à 80 euros près sur mon budget mensuel. Je ne suis sûrement pas la seule. Avoir une poignée de personnes qui fait la grève un jour une autre une semaine plus tard ... personnellement je trouve qu'on n'a aucune crédibilité.
Le jour où on saura passer outre les particularismes politico-syndicaux et les rivalités entre corps, pour se mettre d'accord sur quelques revendications majeures et réellement communes à tous comme le salaire, le respect qu'on nous doit, l'autorité à restaurer dans les établissements, une inclusion scolaire pensée pour les élèves et pas pour le Trésor Public, je retrousserai mes manches et j'irai chercher ma banderole, même si je dois manger des coquillettes pendant quelques semaines.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Verdurette a écrit: Mais pour que ça marche il faut que tout le monde s'y mette.
Comme la grève, quoi.
- LefterisEsprit sacré
La grève ne fonctionne pas quand on ne la fait pas, un peu comme le café qui est un breuvage qui n'énerve pas quand on n'en boit pas.Verdurette a écrit:Les profs ne sont pas complètement idiots et ont bien compris que la grève ne servait plus à grand-chose sinon à dégarnir leur escarcelle tout en faisant faire des économies au Trésor, et n'avait aucun impact, surtout dans le premier degré où les élèves sont accueillis. Pour les parents, du moment que les gamins sont au parking gratuit, qu'il y ait un prof ou pas ... Tout ce que les grèves nous apportent, c'est "déjà que ces feignants ne font pas grand-chose, ils sont encore en grève" (et les gens ne savent pas vraiment -ou vraiment pas- pourquoi, quand on raconte ce qu'on vit, ils tombent des nues).
Un refus massif de gérer les dossiers de 6ème, 2nde, les bacs blancs, Parcoursup ... ça, ça aurait de l'impact, parce que ça va faire bouger les familles. Mais pour que ça marche il faut que tout le monde s'y mette. Ils n'auront pas assez d'IPR/IEN pour venir nous donner la fessée.
J'ai édité en précisant que la grève ne servait plus à grand-chose, dans notre cas de l'enseignement. Bien évidemment, je ne remets pas en cause le droit de grève en tant que tel, sans lequel on aurait encore des mineurs qui travailleraient 60 heures par semaine et autres situations tout à fait inacceptables. Mais les nôtres ne marchent pas, ce qui est normal puisque ça n'atteint pas la vie économique, ni la vie quotidienne des gens. En plus, je lis les avis des divers syndicats, on fait la grève tel jour pour ci, tel jour pour ça, c'est trop général, dilué, plus souvent contre une politique générale voire une personne que sur un point précis. Quand on vient me demandr de faire la grève pour "aligner le temps de travail des PE sur les 18 heures des certifiés" ou "supprimer l'heure d'APC", je vais être franche, je trouve ça débile, et je ne vais pas perdre pour cela un jour de salaire alors que je suis à 80 euros près sur mon budget mensuel. Je ne suis sûrement pas la seule. Avoir une poignée de personnes qui fait la grève un jour une autre une semaine plus tard ... personnellement je trouve qu'on n'a aucune crédibilité.
Le jour où on saura passer outre les particularismes politico-syndicaux et les rivalités entre corps, pour se mettre d'accord sur quelques revendications majeures et réellement communes à tous comme le salaire, le respect qu'on nous doit, l'autorité à restaurer dans les établissements, une inclusion scolaire pensée pour les élèves et pas pour le Trésor Public, je retrousserai mes manches et j'irai chercher ma banderole, même si je dois manger des coquillettes pendant quelques semaines.
Ceci dit, il y a bien un problème de date des grèves. Les syndicats "réformistes" collent souvent des dates différentes, pour affaiblir les syndicats de lutte, et ne font pas grève pour les mêmes choses (pas le retrait, mais les modalités d'application). Il faut aussi ne pas hésiter à faire des grèves non seulement visibles mais aussi gênantes, donc aux examens entre autres. Le problème de retenir les livrets, les notes, c'est que les chiens de garde du système vont se livrer sans retenue à des "exemples", les menaces commencent à pleuvoir. Un bon préavis de grève au moment des examens, pourquoi pas aussi des concours de recrutement. Et il faut déjà commencer par faire la grève du bénévolat : projets, sorties, etc. Et évidemment de toute activité périphérique, comme coordonnateur, professeur principal, ne plus organiser d'examens blancs .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VerduretteModérateur
Je crois que la dernière très grande mobilisation remonte à l'hiver 1995, et elle n'a pas abouti. Idem pour la SNCF plus récemment, et pourtant c'était plus gênant que l'école).
Imaginons (on peut rêver) que 95% des profs se mettent en grève le même jour. Résultat : néant. Au mieux, les huiles de l'EN se diront que les profs ne sont pas contents... ouais, bon, mais ils s'en tapent ...
Au pire, ça ne fait rien. Cas le plus probable.
Imaginons que 95% des dossiers, examens etc ... ne soient pas faits. Là, ça coince le système.
Donc agir, je veux bien mais pour avoir des chances d'obtenir un résultat.
On m'objectera qu'on peut aussi nous sucrer une partie de notre salaire pour travail non fait, ça me posera problème, comme à beaucoup, mais j'aurai au moins l'impression de ne pas m'être "sacrifiée" pour rien. Et last but not least, je me serai au moins évité des paperasses fastidieuses et pour beaucoup, inutiles.
Imaginons (on peut rêver) que 95% des profs se mettent en grève le même jour. Résultat : néant. Au mieux, les huiles de l'EN se diront que les profs ne sont pas contents... ouais, bon, mais ils s'en tapent ...
Au pire, ça ne fait rien. Cas le plus probable.
Imaginons que 95% des dossiers, examens etc ... ne soient pas faits. Là, ça coince le système.
Donc agir, je veux bien mais pour avoir des chances d'obtenir un résultat.
On m'objectera qu'on peut aussi nous sucrer une partie de notre salaire pour travail non fait, ça me posera problème, comme à beaucoup, mais j'aurai au moins l'impression de ne pas m'être "sacrifiée" pour rien. Et last but not least, je me serai au moins évité des paperasses fastidieuses et pour beaucoup, inutiles.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Lefteris a écrit:Il faut aussi ne pas hésiter à faire des grèves non seulement visibles mais aussi gênantes, donc aux examens entre autres.
Mais quand je vois le débat que la suggestion a provoqué sur la page Facebook des Stylos rouges, je me dis que ce n'est pas pour cette année.
- PèpNiveau 8
Verdurette a écrit:
Imaginons (on peut rêver) que 95% des profs se mettent en grève le même jour. Résultat : néant. Au mieux, les huiles de l'EN se diront que les profs ne sont pas contents... ouais, bon, mais ils s'en tapent ...
Au pire, ça ne fait rien. Cas le plus probable.
En fait je ne crois pas que le résultat serait néant si vraiment 95% d'entre nous se mettait en grève...surtout s'il y a plusieurs jours de suite.
Des centaines d'ados dans les rues sans surveillance, plus ou moins livrés à eux mêmes dans certains endroits, ça peut faire réfléchir (et des dégâts)...
- Pourquoi 3,14159Expert
C'est la hantise de tout gouvernement, mais il y a fort à parier que celui-ci ne s'en émouvrait pas plus que cela. Peut être même qu'une commande additionnelle de LBD serait votée…Pèp a écrit:Verdurette a écrit:
Imaginons (on peut rêver) que 95% des profs se mettent en grève le même jour. Résultat : néant. Au mieux, les huiles de l'EN se diront que les profs ne sont pas contents... ouais, bon, mais ils s'en tapent ...
Au pire, ça ne fait rien. Cas le plus probable.
En fait je ne crois pas que le résultat serait néant si vraiment 95% d'entre nous se mettait en grève...surtout s'il y a plusieurs jours de suite.
Des centaines d'ados dans les rues sans surveillance, plus ou moins livrés à eux mêmes dans certains endroits, ça peut faire réfléchir (et des dégâts)...
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- VerduretteModérateur
Je ne crois pas un instant que cela aurait un impact. Mais je peux me tromper.
- ar_angarNiveau 9
Pourquoi 3,14159 a écrit:C'est la hantise de tout gouvernement, mais il y a fort à parier que celui-ci ne s'en émouvrait pas plus que cela. Peut être même qu'une commande additionnelle de LBD serait votée…Pèp a écrit:Verdurette a écrit:
Imaginons (on peut rêver) que 95% des profs se mettent en grève le même jour. Résultat : néant. Au mieux, les huiles de l'EN se diront que les profs ne sont pas contents... ouais, bon, mais ils s'en tapent ...
Au pire, ça ne fait rien. Cas le plus probable.
En fait je ne crois pas que le résultat serait néant si vraiment 95% d'entre nous se mettait en grève...surtout s'il y a plusieurs jours de suite.
Des centaines d'ados dans les rues sans surveillance, plus ou moins livrés à eux mêmes dans certains endroits, ça peut faire réfléchir (et des dégâts)...
Verdurette a écrit:Je ne crois pas un instant que cela aurait un impact. Mais je peux me tromper.
Si, si, cela aurait un impact.... :dehors2:
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- LefterisEsprit sacré
Dans ce cas c'est foutu. J'affirme que faire grève lors des examens gêne, provoque la panique, et donc peut inquiéter toute cette clique de petits marquis arrogants. Lors de la réforme du collège, j'ai bien entendu fait grève. Mon établissement a été appelé deux fois, par le centre,; par la maison des examens. J'ai trouvé un message sur ma boîte vocale. On a rappelé par téléphone des collègues chez eux pour remplacer les correcteurs absents (certains sont venus, eh oui , les réflexes ancillaires sont bien présents). Et ce mouvement n'était pas majoritairement suivi. Imaginons un peu le succès d'un mouvement suivi.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Lefteris a écrit:Il faut aussi ne pas hésiter à faire des grèves non seulement visibles mais aussi gênantes, donc aux examens entre autres.
Mais quand je vois le débat que la suggestion a provoqué sur la page Facebook des Stylos rouges, je me dis que ce n'est pas pour cette année.
L'argument de l'intérêt des élèves ou de la valeur des examens nationaux est à balayer d'un revers de main, : c'est par passivité qu'on en est arrivé à la pantalonnade du brevet, que chacun de nous connaît, et que la même chose arrive au bac. De toute manière, on ferait des sessions de rattrapage, ou bien on donnerait les diplômes comme en 68. Et bien avant le bac, ceux qui vont aller en prépa ou ont réussi des concours sont fixés. Ne pas faire grève aux examens, c'est de la pusillanimité, et c'est accepter une défaite à plate couture.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
À balayer d'un revers de main, je ne sais pas. Pour avoir débattu avec certaines personnes sur cette page, j'ai pu voir à quel point on pouvait être convaincu que faire la grève lors des examens serait commettre un crime.
On peut aussi expliquer qu'une telle grève ne ruinerait certainement pas l'avenir des élèves. Si le mouvement s'annonçait important, il y aurait des fortes chances que le gouvernement recule avant les examens. S'il ne le faisait pas, et qu'une partie des élèves devaient les manquer, on organiserait sans doute une nouvelle session après les vacances d'été. Dans le pire des cas, on donnerait le diplôme à tous les élèves, ce qui ne détonnerait pas tellement avec la situation actuelle.
Un autre argument repose sur notre réputation. Faire grève assombrirait notre image, déjà bien terne ; nous passerions pour des preneurs d'otages. À ceux-là, je ne sais que répondre : d'ici que nous soyons à nouveau estimés par nos contemporains, il se sera écoulé un bon demi-siècle.
Toujours est-il que j'espère bien qu'un préavis sera déposé cette année, ne serait-ce que pour ne pas avoir à donner mon temps et ma sueur à ces bouffonneries.
On peut aussi expliquer qu'une telle grève ne ruinerait certainement pas l'avenir des élèves. Si le mouvement s'annonçait important, il y aurait des fortes chances que le gouvernement recule avant les examens. S'il ne le faisait pas, et qu'une partie des élèves devaient les manquer, on organiserait sans doute une nouvelle session après les vacances d'été. Dans le pire des cas, on donnerait le diplôme à tous les élèves, ce qui ne détonnerait pas tellement avec la situation actuelle.
Un autre argument repose sur notre réputation. Faire grève assombrirait notre image, déjà bien terne ; nous passerions pour des preneurs d'otages. À ceux-là, je ne sais que répondre : d'ici que nous soyons à nouveau estimés par nos contemporains, il se sera écoulé un bon demi-siècle.
Toujours est-il que j'espère bien qu'un préavis sera déposé cette année, ne serait-ce que pour ne pas avoir à donner mon temps et ma sueur à ces bouffonneries.
- Not a PandaHabitué du forum
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Un autre argument repose sur notre réputation. Faire grève assombrirait notre image, déjà bien terne ; nous passerions pour des preneurs d'otages. À ceux-là, je ne sais que répondre : d'ici que nous soyons à nouveau estimés par nos contemporains, il se sera écoulé un bon demi-siècle.
Des idées dans cette vidéo :
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
La difficulté n'est pas tant dans l'emploi de l'expression, qui d'ailleurs n'est pas du tout systématique, que dans cette volonté de faire une action qui soit à la fois de résistance et séduction.
- LefterisEsprit sacré
Si nous voulons tenir un bras de fer, il ne faut pas reculer devant l'image, de toute manière massacrée. Ils tiennent la com', 90 % de la presse appartient à des milliardaires qui leur sont acquis. Les aiguilleurs du ciel, les pilotes, ne reculent pas, même pendant les vacances.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:À balayer d'un revers de main, je ne sais pas. Pour avoir débattu avec certaines personnes sur cette page, j'ai pu voir à quel point on pouvait être convaincu que faire la grève lors des examens serait commettre un crime.
On peut aussi expliquer qu'une telle grève ne ruinerait certainement pas l'avenir des élèves. Si le mouvement s'annonçait important, il y aurait des fortes chances que le gouvernement recule avant les examens. S'il ne le faisait pas, et qu'une partie des élèves devaient les manquer, on organiserait sans doute une nouvelle session après les vacances d'été. Dans le pire des cas, on donnerait le diplôme à tous les élèves, ce qui ne détonnerait pas tellement avec la situation actuelle.
Un autre argument repose sur notre réputation. Faire grève assombrirait notre image, déjà bien terne ; nous passerions pour des preneurs d'otages. À ceux-là, je ne sais que répondre : d'ici que nous soyons à nouveau estimés par nos contemporains, il se sera écoulé un bon demi-siècle.
Toujours est-il que j'espère bien qu'un préavis sera déposé cette année, ne serait-ce que pour ne pas avoir à donner mon temps et ma sueur à ces bouffonneries.
Je ne suis guère optimiste cependant. Je ferai grève mardi, et ce sera peut-être ma dernière grève "saute-mouton". Avec tout ce que j'ai perdu depuis la réforme du collège, je me paierais des vacances de luxe, et j'avoue que la moutarde commence à me monter au nez quand je vois les "passagers clandestins" me regarder perdre ma journée. Si la dégradation se poursuit, je perdrai moins qu'eux, étant bien avancé ; si victoire il y a , le temps que ça se mette en place, je n'en verrai pas la couleur. Je n'agis que parce que je ne veux pas de l'avenir qu'on propose pour cette société, mais s'ils s'en foutent, hein... Pour les exams, je la ferai : là je sais que ma grève se voit, et au moins, pour la modique somme de 120 ou 130 roros que je jetterai encore une fois mardi par la fenêtre, je ne participe pas aux bouffonneries, comme tu dis.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Lefteris a écrit: Si la dégradation se poursuit, je perdrai moins qu'eux, étant bien avancé
Fortunate senex ! Ergo tua rura manebunt...
- LefterisEsprit sacré
O rus ! quando ego te adspiciam quandoque licebit
nunc veterum libris, nunc somno et inertibus horis
ducere sollicitae jucunda oblivia uitae?
nunc veterum libris, nunc somno et inertibus horis
ducere sollicitae jucunda oblivia uitae?
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LemmyKHabitué du forum
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:À balayer d'un revers de main, je ne sais pas. Pour avoir débattu avec certaines personnes sur cette page, j'ai pu voir à quel point on pouvait être convaincu que faire la grève lors des examens serait commettre un crime.
On peut aussi expliquer qu'une telle grève ne ruinerait certainement pas l'avenir des élèves. Si le mouvement s'annonçait important, il y aurait des fortes chances que le gouvernement recule avant les examens. S'il ne le faisait pas, et qu'une partie des élèves devaient les manquer, on organiserait sans doute une nouvelle session après les vacances d'été. Dans le pire des cas, on donnerait le diplôme à tous les élèves, ce qui ne détonnerait pas tellement avec la situation actuelle.
Un autre argument repose sur notre réputation. Faire grève assombrirait notre image, déjà bien terne ; nous passerions pour des preneurs d'otages. À ceux-là, je ne sais que répondre : d'ici que nous soyons à nouveau estimés par nos contemporains, il se sera écoulé un bon demi-siècle.
Toujours est-il que j'espère bien qu'un préavis sera déposé cette année, ne serait-ce que pour ne pas avoir à donner mon temps et ma sueur à ces bouffonneries.
C'est déjà fait par le Snalc et me semble-t-il par d'autres syndicats. Je ne ferai pas la grève de mardi 19 mais j'ai fait grève le jour de passage des TPE. Je n'ai pas prévenu et j'espère que cela les a un peu désorganisés.
- IllianeExpert
- CeladonDemi-dieu
Normal; Salamé s'est mise en retrait.
- Thalia de GMédiateur
Méconnaissance de la loi ? Intimidation ?Illiane a écrit:Voilà ce qu'une collègue vient de m'envoyer :
En tout état de cause, elle mériterait d'être rappelée à l'ordre.
Je crains que ce genre de courrier ne se multiplie.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
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