A Mantes-la-Jolie, des dizaines de jeunes agenouillés mains sur la tête

Slinky a écrit:D'un côté, il y a des jeunes qui sèment le chaos. De l'autre, il y a des CRS qui abusent de la force et qui instillent la terreur.

Et au centre un gouvernement qui désespère, exaspère et promet de façon explicite ou implicite l'immunité aux deux camps. Ce serait honnête de ne pas l'oublier.

Caspar a écrit:

Honchamp a écrit:Entièrement d'accord avec Marie-Laetitia.

L'urgence est plutôt de faire rentrer les gamins dans les bahuts. Il ne leur arrivera rien s'ils sont en classe .

Plutôt que de les instrumentaliser dans l'idée de mettre un bazar tel que la révolution que veulent certains (qu'elle soit rouge ou brune) finira bien par arriver.

Quand la police sera totalement dépassée, par le nombre, par les actions commises, que se passera-t-il ?
Des lycéens ou pseudo-lycéens qui retournent des voitures, balancent des projectiles dans les vitres et autres actions violentes, cela ne vous choque pas ?
On tolère ? On excuse ? On sympathise ?

Perso, je ne vois pas ce qui pose pb sur cette vidéo dans le contexte de crise où nous sommes...
On n'est pas au Chili après la chute d'Allende, ils ne vont pas disparaître en mer après avoir été torturés, me semble-t-il ?

Pour finir, merci BFM... Cela aide bien aux passages à l'acte.

Oui, merci de relativiser.

Concernant les droits élémentaires de la personne humaine, il ne saurait y avoir aucune relativisation. C'est justement dans un contexte de crise qu'il convient d'observer les règles préalablement établies. Et la situation telle que la représente cette vidéo ne correspond pas exactement à la garde à vue telle qu'elle est définie par le Code de procédure pénale.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071154&idArticle=LEGIARTI000006575069&dateTexte=&categorieLien=cid

En outre,

Le Défenseur des droits a annoncé vendredi 7 décembre ouvrir une enquête au lendemain de l’interpellation controversée de 151 jeunes près d’un lycée de Mantes-la-Jolie (Yvelines).

Cette enquête portera « sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées des interpellations de lycéens à Mantes-la-Jolie », a précisé l’autorité indépendante, qui rappelle être chargée de « veiller au respect de la déontologie » des forces de l’ordre et de défendre « l’intérêt supérieur de l’enfant ».

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/12/06/mantes-la-jolie-des-images-choquantes-de-lyceens-interpelles-par-la-police_5393757_1653578.html

En France, l'Etat détient le monopole de la violence (Max Weber). Sinon, c'est l'anarchie.
Si ces jeunes n'avaient pas fait les marioles, ils ne se seraient pas retrouvés ainsi agenouillés de force contre un mur.

Jacques Toubon ne cesse de me surprendre. Je n'aurais pas parié un kopeck sur lui, exerçant ce job quand il était aux manettes.

Moi non plus : il faut croire que ce poste lui aura décillé les yeux.
https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/le-billet-politique-du-jeudi-12-avril-2018

Il fut un très proche de Jacques Chirac, incarnation de l'appareil RPR. Député dans les années 80, il avait voté contre la loi Badinter sur l’abolition de la peine de mort. Il est désormais l’un des héros de la gauche, une référence des ONG, une icône pour les associations de défense des droits de l’homme. Qu’est-il arrivé à Jacques Toubon, nommé en 2014 au poste de Défenseur des droits ?

Pour se convaincre de cette popularité inattendue, il suffit de regarder son intervention hier en Commission des lois à l’Assemblée nationale. En général, le travail en commission reste souterrain, peu visible et pour tout dire relativement ignoré des grands médias. Pourtant, l’intervention de Jacques Toubon a été vue à 150 000 reprises en moins de 24 heures, partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux. On y voit un échange tendu entre le défenseur des droits et deux députés macronistes, qui l'accusent de porter une vision "caricaturale" et "abstraite" de la loi Asile et immigration

Certaines phrases de M. Toubon prononcées en tant que Défenseur des droits devant la Commission des lois à l'Assemblée nationale revêtent aujourd'hui une grande actualité/acuité :"Mon premier rôle, c'est de casser l'indifférence de notre société [face au traitement réservé aux migrants] et de le faire non pas par conviction personnelle mais parce que le droit, les conventions internationales, la Constitution, les textes l'exigent [...] Je me permets de vous dire qu'il n'y a pas de caricature à proclamer les droits fondamentaux. Si les droits fondamentaux sont caricaturaux, à ce moment-là, il y a un problème. [...] Il faut opposer droits fondamentaux et principe de réalité parce que les droits fondamentaux, ils ne peuvent pas être relatifs, les droits fondamentaux ne prévoient pas une obligation de moyens mais une obligation de résultats, c'est toute la question que nous avons par exemple aujourd'hui. La juridiction administrative, parce qu'elle tient compte des moyens dont disposent les préfectures en matière d'hébergement, admet que les préfectures prennent certaines décisions qui en gros consistent à sélectionner les gens qu'on héberge et bien entendu, moi je dis, le contentieux a décidé, nous nous inclinons devant l'autorité de la chose jugée mais ça ne n'empêche pas de dire qu'en termes de droit inconditionnel à l'hébergement, ce n'est pas une bonne approche de dire "non, ce droit n'est pas inconditionnel, nous allons l'adapter au nombre de places qui existent dans le département." Si, au contraire, on commence à dire "ah mais on ne peut pas, alors je ne fais pas", bah, petit à petit, on grignotera ces droits au profit de... [...] Madame, je vais vous envoyer la collection des décisions des tribunaux administratifs qui vont en ce sens [...] Mais on n'est pas abstraits, le fait de pas les sélectionner, les personnes qui sont dans les centres d'hébergement, c'est pas abstrait, c'est la vie la plus concrète, c'est de savoir si je passe la nuit dans la rue ou si je la passe au chaud [...] Les droits fondamentaux, ça n'est pas dans l'éther, c'est sur les trottoirs du boulevard de la Villette".

79 airlines a écrit:En France, l'Etat détient le monopole de la violence (Max Weber).

Faut croire que certains souhaitent l'ouvrir à la concurrence. On retient bien nos leçons.

"À rebours de l'image qu'il avait lors de sa nomination, les diverses prises de position de Jacques Toubon comme Défenseur des droits en font ensuite une personnalité appréciée de la gauche, des ONG et des associations de défense des droits humains"

Eh oui, la vieillesse est un naufrage.

Je trouve tout de même incroyable de voir certaines personnes si promptes à condamner les policiers sur la base d'une simple vidéo, sans avoir vu ce qui s'est passé avant et après. C'est la même chose que lorsqu'on entend certaines personnes nous expliquer, à nous enseignants, comment faire notre métier. Si les policiers avaient besoin d'interpeller 150 manifestants, de quelle manière, selon vous, auraient-ils dû s'y prendre (dans un contexte où, depuis quelques jours, la situation était extrêmement tendue : bonbonnes de gaz dérobées, voitures incendiées...) ?

Je répète, cependant, que diffuser cette vidéo est un dérapage et que les propos tenus par le policier qui filment me choquent.

Malaga a écrit:Je trouve tout de même incroyable de voir certaines personnes si promptes à condamner les policiers sur la base d'une simple vidéo, sans avoir vu ce qui s'est passé avant et après. C'est la même chose que lorsqu'on entend certaines personnes nous expliquer, à nous enseignants, comment faire notre métier. Si les policiers avaient besoin d'interpeller 150 manifestants, de quelle manière, selon vous, auraient-ils dû s'y prendre (dans un contexte où, depuis quelques jours, la situation était extrêmement tendue : bonbonnes de gaz dérobées, voitures incendiées...) ?

Je répète, cependant, que diffuser cette vidéo est un dérapage et que les propos tenus par le policier qui filment me choquent.

Simple suggestion. Peut-être devrait-on s'interroger sur un régime qui en arrive à avoir "besoin d'interpeller 150 manifestants". Pas 1, 2 ou 3... 150 !

Dhaiphi a écrit:

neomath a écrit:https://twitter.com/AlexandraGzz/status/1070924579315437568

"D'après mon collègue qui s'est rendu sur place, certains de ces élèves sont restés plus de 4 heures assis comme ça, les mains sur la tête, sans broncher, entre 12h30 et 16h45. "

Il est vrai que cela doit laisser rêveur une majorité de collègues. Comme quoi, ils peuvent se tenir tranquilles...

Quatre heures à genoux les mains sur la tête. Qui est-ce qui disait qu'ils n'ont pas été torturés déjà?

79 airlines a écrit:En France, l'Etat détient le monopole de la violence (Max Weber).

...légitime !

Condorcet a écrit:
Concernant les droits élémentaires de la personne humaine, il ne saurait y avoir aucune relativisation. C'est justement dans un contexte de crise qu'il convient d'observer les règles préalablement établies.

+1 000 000 000
Et j'hallucine que sur un forum d'enseignants il n'y ait pas de consensus sur ce point.

Babarette a écrit:Quatre heures à genoux les mains sur la tête.

Je les vois "assis" mais bon... peut-être est-ce comme en classe : ils commencent assis et finissent affalés ?

Albert Jarl a écrit:

Malaga a écrit:Je trouve tout de même incroyable de voir certaines personnes si promptes à condamner les policiers sur la base d'une simple vidéo, sans avoir vu ce qui s'est passé avant et après. C'est la même chose que lorsqu'on entend certaines personnes nous expliquer, à nous enseignants, comment faire notre métier. Si les policiers avaient besoin d'interpeller 150 manifestants, de quelle manière, selon vous, auraient-ils dû s'y prendre (dans un contexte où, depuis quelques jours, la situation était extrêmement tendue : bonbonnes de gaz dérobées, voitures incendiées...) ?

Je répète, cependant, que diffuser cette vidéo est un dérapage et que les propos tenus par le policier qui filment me choquent.

Simple suggestion. Peut-être devrait-on s'interroger sur un régime qui en arrive à avoir "besoin d'interpeller 150 manifestants". Pas 1, 2 ou 3... 150 !

Effets de groupe (parce qu'il y a sûrement dû avoir quelques meneurs et beaucoup de suiveurs), appels sur les réseaux sociaux à "casser" des lycées, situation très tendue en France depuis un mois... cela peut expliquer que l'on ait besoin d'interpeller 150 personnes.

Malaga a écrit:

Albert Jarl a écrit:

Malaga a écrit:Je trouve tout de même incroyable de voir certaines personnes si promptes à condamner les policiers sur la base d'une simple vidéo, sans avoir vu ce qui s'est passé avant et après. C'est la même chose que lorsqu'on entend certaines personnes nous expliquer, à nous enseignants, comment faire notre métier. Si les policiers avaient besoin d'interpeller 150 manifestants, de quelle manière, selon vous, auraient-ils dû s'y prendre (dans un contexte où, depuis quelques jours, la situation était extrêmement tendue : bonbonnes de gaz dérobées, voitures incendiées...) ?

Je répète, cependant, que diffuser cette vidéo est un dérapage et que les propos tenus par le policier qui filment me choquent.

Simple suggestion. Peut-être devrait-on s'interroger sur un régime qui en arrive à avoir "besoin d'interpeller 150 manifestants". Pas 1, 2 ou 3... 150 !

Effets de groupe (parce qu'il y a sûrement dû avoir quelques meneurs et beaucoup de suiveurs), appels sur les réseaux sociaux à "casser" des lycées, situation très tendue en France depuis un mois... cela peut expliquer que l'on ait besoin d'interpeller 150 personnes.

Je propose une autre explication :

- Choix de mettre en place la sélection pour entrer dans le supérieur plutôt que de construire de nouveaux locaux et d'embaucher des enseignants-chercheurs.
- Mise en place d'une soi-disant réforme du lycée qui en réalité ne suit d'autres desseins que de supprimer des postes afin de transférer l'argent ainsi économisé vers la spéculation mobilière.
- Une réforme du bac qui brise le caractère national des diplômes et renforce les inégalités sociales et géographiques.

Ces choix politiques font des mécontents chez ceux qui en sont les victimes directes et ils sont très nombreux. Ce sont les enfants des classes populaires dont les parents subissent la ségrégation sociospatiale dans les banlieues et les couronnes périurbaines marginalisées.

Malaga a écrit:Je trouve tout de même incroyable de voir certaines personnes si promptes à condamner les policiers sur la base d'une simple vidéo, sans avoir vu ce qui s'est passé avant et après. C'est la même chose que lorsqu'on entend certaines personnes nous expliquer, à nous enseignants, comment faire notre métier. Si les policiers avaient besoin d'interpeller 150 manifestants, de quelle manière, selon vous, auraient-ils dû s'y prendre (dans un contexte où, depuis quelques jours, la situation était extrêmement tendue : bonbonnes de gaz dérobées, voitures incendiées...) ?

Je répète, cependant, que diffuser cette vidéo est un dérapage et que les propos tenus par le policier qui filment me choquent.

Pour une fois, depuis le début du mouvement des gilets jaunes, les institutions par la voix du Défenseur des droits ont eu une bonne réaction : attendons les résultats de l'enquête (qu'on ne peut soupçonner de parti pris vis-à-vis de l'exécutif).
A propos de l'exécutif, sa stratégie de désescalade tarde à venir et semble même s'orienter en sens inverse : il serait plus que temps d'avoir des mots apaisants plutôt qu'anxiogènes et d'éviter l'ouverture de possibles que personne, même les plus mal lotis d'entre nous, ne peut raisonnablement souhaiter.

Dhaiphi a écrit:

Babarette a écrit:Quatre heures à genoux les mains sur la tête.

Je les vois "assis" mais bon... peut-être est-ce comme en classe : ils commencent assis et finissent affalés ?

Reste donc quatre heures dans cette position. Sans pouvoir aller aux toilettes.

Place de la République, des lycéens rejouent la scène de l'humiliation de Mantes.

Albert Jarl a écrit:- Choix de mettre en place la sélection pour entrer dans le supérieur plutôt que de construire de nouveaux locaux et d'embaucher des enseignants-chercheurs.

Il me semble qu'il y a largement assez de place pour les lycéens sortant qui ont le niveau pour suivre des études supérieures. Ce qui dérange avec Parcoursup, c'est que pour une fois on a les cojones de placer des élèves devant l'échec, échec qui remonte en réalité à bien plus loin mais que l'on a soigneusement dissimulé jusque là.
Parcoursup n'est qu'un médiocre palliatif à un niveau d'exigence sérieux au bac.

Albert Jarl a écrit:Place de la République, des lycéens rejouent la scène de l'humiliation de Mantes.

Cela fera gagner du temps aux forces de l'ordre. Voilà une attitude qui doit être portée à leur crédit.

Mathador a écrit:

Albert Jarl a écrit:- Choix de mettre en place la sélection pour entrer dans le supérieur plutôt que de construire de nouveaux locaux et d'embaucher des enseignants-chercheurs.

Il me semble qu'il y a largement assez de place pour les lycéens sortant qui ont le niveau pour suivre des études supérieures. Ce qui dérange avec Parcoursup, c'est que pour une fois on a les cojones de placer des élèves devant l'échec, échec qui remonte en réalité à bien plus loin mais que l'on a soigneusement dissimulé jusque là.
Parcoursup n'est qu'un médiocre palliatif à un niveau d'exigence sérieux au bac.

Je te trouve sévère et injuste. "Placer des élèves devant l'échec, échec qui remonte en réalité à bien plus loin"...
Mais quid du système qui le produit, cet échec, à grand renfort de laxisme et de bienveillance, et dont on voit aujourd'hui le bénéfique effet de l'enseignement de l'EMC ?

Mathador a écrit:

Albert Jarl a écrit:- Choix de mettre en place la sélection pour entrer dans le supérieur plutôt que de construire de nouveaux locaux et d'embaucher des enseignants-chercheurs.

Il me semble qu'il y a largement assez de place pour les lycéens sortant qui ont le niveau pour suivre des études supérieures. Ce qui dérange avec Parcoursup, c'est que pour une fois on a les cojones de placer des élèves devant l'échec, échec qui remonte en réalité à bien plus loin mais que l'on a soigneusement dissimulé jusque là.
Parcoursup n'est qu'un médiocre palliatif à un niveau d'exigence sérieux au bac.

Précisément, ce que tu appelles "les cojones" ne consisterait pas plutôt à "remonter bien plus loin" ? En augmentant le niveau d'exigence mais aussi en améliorant les conditions d'enseignement ? En plafonnant le nombre d'élèves par classes, en débloquant les moyens nécessaires à la constitution de groupes de niveau, en fournissant des outils culturels à la hauteur des enjeux ?

Dhaiphi a écrit:

Babarette a écrit:Quatre heures à genoux les mains sur la tête.

Je les vois "assis" mais bon... peut-être est-ce comme en classe : ils commencent assis et finissent affalés ?

Si vous aviez pris la peine de visionner ne serait ce que les premières seconde de la première vidéo de l'article de Libération mise en lien vous y auriez vu des jeunes à genoux face au les mains entravées dans le dos.
Que pensez vous d'avoir à tenir cette position pendant des heures ?

Albert Jarl a écrit:Précisément, ce que tu appelles "les cojones" ne consisterait pas plutôt à "remonter bien plus loin" ? En augmentant le niveau d'exigence mais aussi en améliorant les conditions d'enseignement ? En plafonnant le nombre d'élèves par classes, en débloquant les moyens nécessaires à la constitution de groupes de niveau, en fournissant des outils culturels à la hauteur des enjeux ?

Tout à fait (même si je suis sceptique sur l'utilité de réduire le nombre d'élèves par classe, tant qu'il y des dédoublements en nombre convenable et que l'ordre est respecté en classe). Ces mesures sont également nécessaires.

Mathador a écrit:

Albert Jarl a écrit:Précisément, ce que tu appelles "les cojones" ne consisterait pas plutôt à "remonter bien plus loin" ? En augmentant le niveau d'exigence mais aussi en améliorant les conditions d'enseignement ? En plafonnant le nombre d'élèves par classes, en débloquant les moyens nécessaires à la constitution de groupes de niveau, en fournissant des outils culturels à la hauteur des enjeux ?

Tout à fait (même si je suis sceptique sur l'utilité de réduire le nombre d'élèves par classe, tant qu'il y des dédoublements en nombre convenable et que l'ordre est respecté en classe). Ces mesures sont également nécessaires.

Donc tu ne peux qu'être d'accord avec moi. Parcoursup c'est mettre la charrue avant les boeufs, et c'est injuste.

Albert Jarl a écrit:Place de la République, des lycéens rejouent la scène de l'humiliation de Mantes.

A dijon aussi. Et le plus hallucinant est le communiqué officiel du préfet :

#DIJON Manif des #lycéens : mise en scène des manifestants place du 30 octobre agenouillés mains derrière la nuque : le Préfet condamne une provocation tout à fait inappropriée à l'heure où les forces de l'ordre font face à des attaques d'une violence inacceptable

Source : https://twitter.com/Prefet21_BFC/status/1070967011163934720

P.S. Je vous jure que ce n'est pas le Gorafi.