- lilith888Grand sage
Kirth a écrit:
Si je m'étais amusé à aller manifester pour des raisons probablement pas bien maîtrisées tout en restant à proximité des débordements, eh bien je ne l'aurais pas volé.
La seule chose que je trouve discutable dans la vidéo est que l'on puisse reconnaître certains visages, éventuellement.
Je suis terriblement choquée de lire cela. Je n'ai rien à ajouter de constructif, donc je me tais.
- KirthNiveau 9
J'assume la première phrase qui est explicite.
Je me rends compte que le "éventuellement" est en revanche mal placé, je voulais dire qu'on pouvait éventuellement reconnaître des visages.
Je me rends compte que le "éventuellement" est en revanche mal placé, je voulais dire qu'on pouvait éventuellement reconnaître des visages.
- KirthNiveau 9
Babarette a écrit:Je ne peux aucunement être d'accord avec quelqu'un qui dit qu'un visage vaut autant qu'une vitrine et qu'on a un peu mérité de voir sa vie brisée parce qu'on a manifesté.
Je pense qu'on ne pourra jamais être d'accord sans avoir fait la part des choses sur ceux qui tentent de faire valoir leur droit de manifester paisiblement et ceux qui en profitent pour aller tout casser.
Edit : Attention, même en manifestant et allant tout casser on ne mérite pas de tir de flashball dans la face et c'est absolument regrettable. Mais dans une telle situation, les torts sont partagés et je suis agacé de lire parfois que le méchant policier défigure les visages des gentils manifestants qui n'ont rien fait.
- Manu7Expert spécialisé
Je ne suis pas vraiment choqué, ou alors, il faut être choqué par toutes les arrestations.
Je pense que ces images sont instructives, elles rappellent que ce n'est pas simple d'arrêter des casseurs pendant une manifestation. Comment fait-on le tri ?
Nous avons de nombreuses discussions sur les conseils de discipline quand un élève insulte un enseignant. Mais je suis étonné qu'on ne parle jamais des insultes vis à vis des forces de l'ordre. Je pense qu'insulter un prof c'est grave mais insulter un gendarme ou un policier, cela me semble encore plus grave pourtant, c'est malheureusement courant...
Là on ne parle pas d'arrêter une manifestation, mais d'arrêter un mouvement violent où on brûle des voitures... Dans le lot, il y avait sans doute des personnes qui passaient par-là, mais il ne faudrait pas oublier que quand on est membre d'un groupe qui casse, même si on ne fait rien alors on est complice. Je le rappelle régulièrement à mes élèves, quand il y a une bagare ou des insultes dans la cour.
Je pense que ces images sont instructives, elles rappellent que ce n'est pas simple d'arrêter des casseurs pendant une manifestation. Comment fait-on le tri ?
Nous avons de nombreuses discussions sur les conseils de discipline quand un élève insulte un enseignant. Mais je suis étonné qu'on ne parle jamais des insultes vis à vis des forces de l'ordre. Je pense qu'insulter un prof c'est grave mais insulter un gendarme ou un policier, cela me semble encore plus grave pourtant, c'est malheureusement courant...
Là on ne parle pas d'arrêter une manifestation, mais d'arrêter un mouvement violent où on brûle des voitures... Dans le lot, il y avait sans doute des personnes qui passaient par-là, mais il ne faudrait pas oublier que quand on est membre d'un groupe qui casse, même si on ne fait rien alors on est complice. Je le rappelle régulièrement à mes élèves, quand il y a une bagare ou des insultes dans la cour.
- SlinkyNiveau 10
Kirth a écrit:Babarette a écrit:Je ne peux aucunement être d'accord avec quelqu'un qui dit qu'un visage vaut autant qu'une vitrine et qu'on a un peu mérité de voir sa vie brisée parce qu'on a manifesté.
Je pense qu'on ne pourra jamais être d'accord sans avoir fait la part des choses sur ceux qui tentent de faire valoir leur droit de manifester paisiblement et ceux qui en profitent pour aller tout casser.
Edit : Attention, même en manifestant et allant tout casser on ne mérite pas de tir de flashball dans la face et c'est absolument regrettable. Mais dans une telle situation, les torts sont partagés et je suis agacé de lire parfois que le méchant policier défigure les visages des gentils manifestants qui n'ont rien fait.
La réponse est-elle proportionnelle à l'attaque ? C'est la seule question qu'il faut se poser.
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Her steps--slow, deliberate, and challenging, the set of her sleek head and her slender shoulders, the swing of her straight body, the slight swaying of her hips, are more deadly than all the leopard skins and languors of the old-time vampire. Here is Slinky!
- ElyasEsprit sacré
On reprend, le principal problème est la diffusion d'une vidéo prise par un policier en service sur les réseaux sociaux de nombreux mineurs non floutés et de ses collègues dont certains tiennent des propos inadaptés à leurs missions.
Ensuite, il y a le souci du droit des enfants. On ne met pas à genoux dans la terre humide pendant quelques dizaines de minutes (ça veut dire quoi : 20 ? 30 ? 40 ? 50 ?) des mineurs. On ne met pas en place une comédie avec des enfants mettant leurs mains sur la tête.
C'est simple. C'est la loi. Cela n'excuse en rien les actes délictueux/criminels effectués que ces policiers ont arrêtés mais cela n'enlève rien au fait que ce n'est pas légal.
Après, que cette situation témoigne des conditions de travail dégradées des forces de l'ordre qui n'ont plus d'effectifs pour la prévention et le contact quotidien avec la population (au revoir, police de proximité ou poste de police local), que leurs effectifs se réduisent et que le gouvernement leur demande une cadence infernale et que la formation t leur expertise à la gestion des grands groupes avec personne violente n'est plus considérée, j'en suis conscient. Au final, les conditions nées après des années de politique de réduction des effectifs, de disparition des expertises professionnelles avec la baisse des effectifs et du budget expliquent ces dérapages. Mais il n'en reste pas moins que ce sont des dérapages.
Dans de nombreuses démocraties, le gouvernement serait déjà démissionnaire. Enfin bon, cela fait longtemps que dans d'autres démocraties, notre gouvernement serait tombé face à la gestion catastrophique qu'il mène à chaque crise. Mais bon, on est en France. Au moins, on a Bayrou et on a évité Marine Le Pen
Ensuite, il y a le souci du droit des enfants. On ne met pas à genoux dans la terre humide pendant quelques dizaines de minutes (ça veut dire quoi : 20 ? 30 ? 40 ? 50 ?) des mineurs. On ne met pas en place une comédie avec des enfants mettant leurs mains sur la tête.
C'est simple. C'est la loi. Cela n'excuse en rien les actes délictueux/criminels effectués que ces policiers ont arrêtés mais cela n'enlève rien au fait que ce n'est pas légal.
Après, que cette situation témoigne des conditions de travail dégradées des forces de l'ordre qui n'ont plus d'effectifs pour la prévention et le contact quotidien avec la population (au revoir, police de proximité ou poste de police local), que leurs effectifs se réduisent et que le gouvernement leur demande une cadence infernale et que la formation t leur expertise à la gestion des grands groupes avec personne violente n'est plus considérée, j'en suis conscient. Au final, les conditions nées après des années de politique de réduction des effectifs, de disparition des expertises professionnelles avec la baisse des effectifs et du budget expliquent ces dérapages. Mais il n'en reste pas moins que ce sont des dérapages.
Dans de nombreuses démocraties, le gouvernement serait déjà démissionnaire. Enfin bon, cela fait longtemps que dans d'autres démocraties, notre gouvernement serait tombé face à la gestion catastrophique qu'il mène à chaque crise. Mais bon, on est en France. Au moins, on a Bayrou et on a évité Marine Le Pen
- DhaiphiGrand sage
Manu7 a écrit:Je pense qu'insulter un prof c'est grave mais insulter un gendarme ou un policier, cela me semble encore plus grave pourtant, c'est malheureusement courant...
J'aurais dit "aussi" grave, pourquoi plus ?
Slinky a écrit:La réponse est-elle proportionnelle à l'attaque ? C'est la seule question qu'il faut se poser.
Tout à fait ! J'ai entendu (sous réserve) qu'un harpon avait été trouvé dans un coffre de voiture, entre autres boules de pétanque. On est à la limite de l'arme létale.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- BabaretteDoyen
Kirth a écrit:Babarette a écrit:Je ne peux aucunement être d'accord avec quelqu'un qui dit qu'un visage vaut autant qu'une vitrine et qu'on a un peu mérité de voir sa vie brisée parce qu'on a manifesté.
Je pense qu'on ne pourra jamais être d'accord sans avoir fait la part des choses sur ceux qui tentent de faire valoir leur droit de manifester paisiblement et ceux qui en profitent pour aller tout casser.
Edit : Attention, même en manifestant et allant tout casser on ne mérite pas de tir de flashball dans la face et c'est absolument regrettable. Mais dans une telle situation, les torts sont partagés et je suis agacé de lire parfois que le méchant policier défigure les visages des gentils manifestants qui n'ont rien fait.
Ai-je dit que les manifestants étaient gentils? Non, mais en aucun cas ils ne méritent cela. Défigurer quelqu'un, c'est gravissime. Torts partagés? Il n'y a aucune commune mesure entre brûler une voiture et être défiguré. Une voiture, l'assurance paie (ou alors, c'est une assurance de brun) et ça se rachète. Un visage ne se répare pas.
Qui a l'autorité? Qui a une arme? Qui est formé et entraîné pour s'en servir?
Tu es dans l'inverse. "Pauvre policier qui ne savait pas comment s'y prendre pour calmer une adolescente sans arme, il a fait ce qu'il a pu."
Je ne suis pas d'accord non plus pour protéger et justifier le geste d'un professeur qui giflerait un élève insolent. J'ai insulté un élève, j'avais tort, point. Si j'avais été sanctionnée, ça m'aurait fait suer, mais ça aurait été normal.
Défendre une profession, ça n'est pas approuver ni comprendre tout ce qu'en font ses membres. Je ne crache pas sur la police dans son ensemble en condamnant une façon d'agir, je condamne un acte. Comme quand on punit un élève en fait, techniquement, on ne le condamne pas lui comme un individu dans sa totalité, on condamne un acte qu'il a fait. Et quand on punit UN élève, on ne déclare pas que tous sont des minables qui ne valent rien parce que tous se réduisent à l'acte de leur camarade.
Je suis totalement contre la punition collective, d'un côté comme de l'autre. On ne punit pas 150 personnes parce que 120 se trouvaient à côté de 30 casseurs. On ne crache pas sur toute la police parce que dix policiers ont mal fait leur travail.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- MathadorEmpereur
Il n'a jamais été question de mettre en prison les 120 autres. Pour le reste, il s'agit de maintien de l'ordre, et la priorité c'est d'empêcher les 30 casseurs de nuire. Et l'IGPN, si elle le juge nécessaire, fera une enquête pour voir si cela a été fait dans les règles.Babarette a écrit:Je suis totalement contre la punition collective, d'un côté comme de l'autre. On ne punit pas 150 personnes parce que 120 se trouvaient à côté de 30 casseurs.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- DhaiphiGrand sage
Babarette a écrit:Comme quand on punit un élève en fait, techniquement, on ne le condamne pas lui comme un individu dans sa totalité, on condamne un acte qu'il a fait.
La personne est "bonne" mais ses actes sont "mauvais". Certes, mais bon...
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
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- Vincent35Niveau 7
Le fait d'avoir filmé et surtout d'avoir diffusé cette vidéo est dans tous les cas une faute.
Après la méthode utilisée par les policiers (en large infériorité numérique) pour appréhender ces jeunes et les garder sur place le temps de pouvoir les transporter ailleurs ne me paraît pas plus choquante que ça.
Au contraire il n'y a apparemment pas de blessés ni d'un côté ni de l'autre (hormis peut-être l'égo de certains jeunes) ce qui est quasiment un miracle compte tenu du nombre d'interpellations. Ça me semble largement préférable à une bataille rangée avec de nombreux blessés comme on a pu le voir ailleurs.
Après la méthode utilisée par les policiers (en large infériorité numérique) pour appréhender ces jeunes et les garder sur place le temps de pouvoir les transporter ailleurs ne me paraît pas plus choquante que ça.
Au contraire il n'y a apparemment pas de blessés ni d'un côté ni de l'autre (hormis peut-être l'égo de certains jeunes) ce qui est quasiment un miracle compte tenu du nombre d'interpellations. Ça me semble largement préférable à une bataille rangée avec de nombreux blessés comme on a pu le voir ailleurs.
- amethysteDoyen
Ah. Tu expliqueras ça à la collègue qui a retrouvé sa vieille voiture, assurée au tiers, sur le toit, parce qu'une 30aine de lycéens ont trouvé drôle de retourner toutes les voitures sur leur passage. Comme elle le dit "Je n'y suis pour rien et je n'ai pas les moyens de m'en racheter une". Je ne dis pas que je cautionne l'usage du flash ball et je comprends qu'une demande d'enquête soit faite. Et en fonction du résultat de cette enquête, je condamnerai ou pas l'action de ces policiers. De mon côté (qui ne vaut que ce qu'il vaut), les manifestations de lycéens ont tourné très vite à la violence, AVANT que les policiers n'arrivent même sur place. Et oui, je suis contente qu'ils aient dégagé la rue devant le lycée où mon fils travaillait, à coup de gaz lacrymo, parce que j'ai eu peur tout le début de la semaine que son lycée flambe à cause des poubelles/voiture/palettes qui brûlaient à l'entrée.Babarette a écrit:
Ai-je dit que les manifestants étaient gentils? Non, mais en aucun cas ils ne méritent cela. Défigurer quelqu'un, c'est gravissime. Torts partagés? Il n'y a aucune commune mesure entre brûler une voiture et être défiguré. Une voiture, l'assurance paie (ou alors, c'est une assurance de brun) et ça se rachète. Un visage ne se répare pas.
Qui a l'autorité? Qui a une arme? Qui est formé et entraîné pour s'en servir?
Mes deux fils ont eu pour consigne stricte de se carapater s'ils voient de l'agitation. Si la réforme des lycées pose problème, c'est à moi de manifester, pas à eux (je ne dis pas qu'ils n'ont pas le droit, je dis que je préfère prendre les risques à leur place).[/quote]
- KirthNiveau 9
Babarette a écrit:Ai-je dit que les manifestants étaient gentils? Non, mais en aucun cas ils ne méritent cela. Défigurer quelqu'un, c'est gravissime. Torts partagés? Il n'y a aucune commune mesure entre brûler une voiture et être défiguré. Une voiture, l'assurance paie (ou alors, c'est une assurance de brun) et ça se rachète. Un visage ne se répare pas.
Qui a l'autorité? Qui a une arme? Qui est formé et entraîné pour s'en servir?
Tu es dans l'inverse. "Pauvre policier qui ne savait pas comment s'y prendre pour calmer une adolescente sans arme, il a fait ce qu'il a pu."
Je ne suis pas d'accord non plus pour protéger et justifier le geste d'un professeur qui giflerait un élève insolent. J'ai insulté un élève, j'avais tort, point. Si j'avais été sanctionnée, ça m'aurait fait suer, mais ça aurait été normal.
Défendre une profession, ça n'est pas approuver ni comprendre tout ce qu'en font ses membres. Je ne crache pas sur la police dans son ensemble en condamnant une façon d'agir, je condamne un acte. Comme quand on punit un élève en fait, techniquement, on ne le condamne pas lui comme un individu dans sa totalité, on condamne un acte qu'il a fait. Et quand on punit UN élève, on ne déclare pas que tous sont des minables qui ne valent rien parce que tous se réduisent à l'acte de leur camarade.
Je suis totalement contre la punition collective, d'un côté comme de l'autre. On ne punit pas 150 personnes parce que 120 se trouvaient à côté de 30 casseurs. On ne crache pas sur toute la police parce que dix policiers ont mal fait leur travail.
Je ne suis pas d'accord pour protéger un adolescent qui casse ou qui brûle des voitures. Il a cassé, il avait tort, point. Il a été sanctionné, ça peut le faire suer, c'est normal.
Je ne comprends pas à quel moment tu as les informations nécessaires pour affirmer qu'il y a eu bavure ou que les policiers ont mal fait leur travail. C'est une vraie interrogation et tu as peut-être totalement raison.
Ce que tu qualifies d'inverse ne l'est même pas : tu es obligée de souligner le caractère "sans arme" de l'adolescent pour pouvoir blâmer le policier.
Et là c'est personnel, mais quelqu'un adolescent ou pas, qui brûle une voiture, je trouve ça TRÈS grave. Matériel ou pas, je suis vraiment outré qu'un tel acte soit minimisé, car c'est révélateur de quelque chose de profondément inquiétant chez la personne responsable, au moins de l'irresponsabilité.
- Manu7Expert spécialisé
Daiphi a écrit:J'aurais dit "aussi" grave, pourquoi plus ?
Je parlais d'un point de vue légal et des risques encourus, je me trompe peut-être mais dans mon esprit c'est plus grave d'insulter un représentant de l'ordre qu'un professeur d'un point de vue légal.
- VerduretteModérateur
Encyclopédie juridique a écrit:L'article 433-5 du Code pénal le définit ainsi1 :
« Constituent un outrage puni de 7 500 euros d'amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l'envoi d'objets quelconques adressés à une personne chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie. Lorsqu'il est adressé à une personne dépositaire de l'autorité publique, l'outrage est puni de un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. Lorsqu'il est commis en réunion, l'outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende, et l'outrage prévu au deuxième alinéa est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. »
Exemples de personnes chargées d'une mission de service public : instituteur, chauffeur de bus, sapeur-pompier, facteur, agent de surveillance de la voie publique (ASVP).
Exemples de personnes dépositaires de l'autorité publique : magistrat, préfet, policier municipal, policier national, gendarme, fonctionnaire de l'Administration Pénitentiaire, douaniers, agent de surveillance de Paris (ASP)2, inspecteur ou contrôleur du travail, agents assermentés de la SNCF.
Il est en effet plus grave de s'attaquer à un dépositaire de l'ordre public.
ais vous remarquerez que parmi les agents publics listés, il n'y a que les enseignants qu'on peut insulter impunément, sans doute parce qu'ils sont les seuls à qui cela arrive sans témoins autres que des élèves. Les autres ont souvent leurs collègues pour témoins, et à supposer qu'on ose l'ouvrir, notre parole vaut moins que celle des élèves et des parents, donc .. mais chut ! Pas de vagues...
- freakfeatherfallNiveau 5
Rappelons la position de la ligue des droits de l'homme (postée plus haut) : "Au-delà de l’indignité d’un tel comportement de représentants des forces de l’ordre, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) dénonce ces agissements illégaux, en violation de l’ordonnance du 2 février 1945 sur les mineurs et des garanties accordées à toute personne interpellée."
Je trouve délicieux que des enseignants ne s'inquiètent pas, voire justifient, la violation de ces droits, au prétexte d'actes fantasmés commis auparavant. Actes qui n'ont d'ailleurs aucune importance, commis ou non, quand bien même ces lycéens auraient-ils tué père et mère, cela n'y changerait rien au regard du droit.
Et non, il ne s'agit pas que de la diffusion d'une vidéo qui pose problème.
Je trouve délicieux que des enseignants ne s'inquiètent pas, voire justifient, la violation de ces droits, au prétexte d'actes fantasmés commis auparavant. Actes qui n'ont d'ailleurs aucune importance, commis ou non, quand bien même ces lycéens auraient-ils tué père et mère, cela n'y changerait rien au regard du droit.
Et non, il ne s'agit pas que de la diffusion d'une vidéo qui pose problème.
- AnaxagoreGuide spirituel
L'enquête n'est pas encore faite et le jugement encore moins rendu.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- User7570Niveau 6
freakfeatherfall a écrit:Rappelons la position de la ligue des droits de l'homme (postée plus haut) : "Au-delà de l’indignité d’un tel comportement de représentants des forces de l’ordre, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) dénonce ces agissements illégaux, en violation de l’ordonnance du 2 février 1945 sur les mineurs et des garanties accordées à toute personne interpellée."
Je trouve délicieux que des enseignants ne s'inquiètent pas, voire justifient, la violation de ces droits, au prétexte d'actes fantasmés commis auparavant. Actes qui n'ont d'ailleurs aucune importance, commis ou non, quand bien même ces lycéens auraient-ils tué père et mère, cela n'y changerait rien au regard du droit.
Et non, il ne s'agit pas que de la diffusion d'une vidéo qui pose problème.
Merci pour cette mise au point.
- MoonchildSage
Presse-purée a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Vous faites une fixette sur les vitrines cassées et semblez oublier que des pavés ont été lancés sur des personnes (j'oubliais le CRS, c'est une machine pas un humain).
Et dans l'interpellation massive qui fait l'objet de ce fil et qui est critiquée, il n'y a pas eu le moindre blessé.
Glissement rhétorique facile pour couvrir une connerie.
Ce n'est pas l'interpellation qui pose problème. C'est le fait de filmer, de diffuser, et de se foutre de la gueule des interpellés.
ça, c'est illégal. Si on veut "éduquer" les jeunes, on commence par bien choisir ses modèles.
Si tu défends l'humiliation comme mode éducatif, grand bien t'en fasse. T'étonne pas ensuite...
Il y a effectivement une faute dans cette affaire c'est d'avoir diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux ; mais alors qu'on envisageait il y a quelques temps d'équiper l'ensemble des policiers de caméras pour pouvoir rétrospectivement contrôler la conformité de leurs interventions, je crois que filmer la scène est devenue une précaution nécessaire au cas où les agents seraient ensuite mis en cause.
Quant aux moqueries, si elles se limitent à "voilà une classe qui se tient sage" ce n'est certes pas très malin mais ce n'est pas non plus un propos scandaleux par rapport aux dégâts que ce groupe venait de commettre. En revanche, dire que leurs profs seraient surpris peut être considéré comme humiliant... pour nous ; mais vu la considération que manifeste dans son ensemble le corps enseignant pour les policiers, ils auraient tort de se priver de se moquer de nous à l'occasion.
Elyas a écrit:Ensuite, il y a le souci du droit des enfants. On ne met pas à genoux dans la terre humide pendant quelques dizaines de minutes (ça veut dire quoi : 20 ? 30 ? 40 ? 50 ?) des mineurs. On ne met pas en place une comédie avec des enfants mettant leurs mains sur la tête.
C'est simple. C'est la loi. Cela n'excuse en rien les actes délictueux/criminels effectués que ces policiers ont arrêtés mais cela n'enlève rien au fait que ce n'est pas légal.
Je ne suis pas sûr que cette scène soit une "comédie" organisée. Il semblerait plutôt que faire mettre un interpellé à genou fasse partie de la procédure normale pour contrôler une telle situation ; ici, c'est le nombre de jeunes arrêtés qui est spectaculaire.
Si on te suit, les droits des enfants rendraient donc en pratique illégale toute intervention de la police face à un de groupe suffisamment important de mineurs : comment faire concrètement lorsqu'un groupe de 150 jeunes provoque des violences urbaines s'il est interdit de les faire mettre à genoux une dizaines de minutes ("une" dizaine selon l'article de Franceinfo cité à la page précédente, pas "quelques") ?
Admettons que, dans ce groupe, il n'y ait que 30 casseurs effectifs entourés de 120 accompagnateurs enthousiastes, si on considère que ces derniers ne doivent en aucun cas subir la moindre contrainte temporaire (et évidemment, je ne parle pas là de tirs de flash-ball au visage, je reste dans le cadre de l'interpellation telle qu'elle s'est apparemment déroulée à Mantes-la-Jolie), alors cela signifie que les 30 casseurs mineurs jouissent en pratique d'une impunité quasi totale puisqu'il ne serait possible de les arrêter qu'au compte-goutte - ce qui implique un contact physique probablement plus risqué que la technique d'encerclement qui a été employée à Mantes.
Verdurette a écrit:Encyclopédie juridique a écrit:L'article 433-5 du Code pénal le définit ainsi1 :
« Constituent un outrage puni de 7 500 euros d'amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l'envoi d'objets quelconques adressés à une personne chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie. Lorsqu'il est adressé à une personne dépositaire de l'autorité publique, l'outrage est puni de un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. Lorsqu'il est commis en réunion, l'outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende, et l'outrage prévu au deuxième alinéa est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. »
Exemples de personnes chargées d'une mission de service public : instituteur, chauffeur de bus, sapeur-pompier, facteur, agent de surveillance de la voie publique (ASVP).
Exemples de personnes dépositaires de l'autorité publique : magistrat, préfet, policier municipal, policier national, gendarme, fonctionnaire de l'Administration Pénitentiaire, douaniers, agent de surveillance de Paris (ASP)2, inspecteur ou contrôleur du travail, agents assermentés de la SNCF.
Il est en effet plus grave de s'attaquer à un dépositaire de l'ordre public.
ais vous remarquerez que parmi les agents publics listés, il n'y a que les enseignants qu'on peut insulter impunément, sans doute parce qu'ils sont les seuls à qui cela arrive sans témoins autres que des élèves. Les autres ont souvent leurs collègues pour témoins, et à supposer qu'on ose l'ouvrir, notre parole vaut moins que celle des élèves et des parents, donc .. mais chut ! Pas de vagues...
De ce qu'on m'a rapporté (ma "source" est formateur dans une école de police), concrètement, les policiers ont pour consigne de ne pas porter plainte pour les insultes qu'ils subissent dans le cadre de leur travail afin d'éviter d'engorger les procédures alors qu'il y des faits plus graves qui n'ont déjà pas le temps d'être traités ; bien sûr les policiers ont la possibilité d'interpeller ceux qui les ont insultés, mais ils ne pourront pas le faire à chaque fois - d'autant plus que cela présente parfois des risques - et il n'est pas du tout certain que la procédure aboutisse.
- MathadorEmpereur
Moonchild a écrit:De ce qu'on m'a rapporté (ma "source" est formateur dans une école de police), concrètement, les policiers ont pour consigne de ne pas porter plainte pour les insultes qu'ils subissent dans le cadre de leur travail afin d'éviter d'engorger les procédures alors qu'il y des faits plus graves qui n'ont déjà pas le temps d'être traités ; bien sûr les policiers ont la possibilité d'interpeller ceux qui les ont insultés, mais ils ne pourront pas le faire à chaque fois - d'autant plus que cela présente parfois des risques - et il n'est pas du tout certain que la procédure aboutisse.
Ils ne peuvent pas mettre une amende contraventionnelle en tant qu'agents assermentés ? Bien sûr, il faut qu'ils puissent le faire sans que cela entrave le maintien de l'ordre, ce qui aurait probablement été le cas ici.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
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Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- VicomteDeValmontGrand sage
swurm a écrit:freakfeatherfall a écrit:Rappelons la position de la ligue des droits de l'homme (postée plus haut) : "Au-delà de l’indignité d’un tel comportement de représentants des forces de l’ordre, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) dénonce ces agissements illégaux, en violation de l’ordonnance du 2 février 1945 sur les mineurs et des garanties accordées à toute personne interpellée."
Je trouve délicieux que des enseignants ne s'inquiètent pas, voire justifient, la violation de ces droits, au prétexte d'actes fantasmés commis auparavant. Actes qui n'ont d'ailleurs aucune importance, commis ou non, quand bien même ces lycéens auraient-ils tué père et mère, cela n'y changerait rien au regard du droit.
Et non, il ne s'agit pas que de la diffusion d'une vidéo qui pose problème.
Merci pour cette mise au point.
Il n'y a en effet que ça qui compte, le droit. Mettre à genoux des gamins en pleurs, dont certains n'ont que 12 ans, pendant 3 ou 4 heures est complètement illégal.
L'article de loi cité précise par ailleurs "Le mineur de treize ans ne peut être placé en garde à vue".
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- KirthNiveau 9
freakfeatherfall a écrit:Rappelons la position de la ligue des droits de l'homme (postée plus haut) : "Au-delà de l’indignité d’un tel comportement de représentants des forces de l’ordre, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) dénonce ces agissements illégaux, en violation de l’ordonnance du 2 février 1945 sur les mineurs et des garanties accordées à toute personne interpellée."
Cette ordonnance ne comporte aucun mot commençant par "interp...". Elle concerne le traitement des affaires pénales par les juridictions.
Je trouve délicieux que des enseignants ne s'inquiètent pas, voire justifient, la violation de ces droits, au prétexte d'actes fantasmés commis auparavant. Actes qui n'ont d'ailleurs aucune importance, commis ou non, quand bien même ces lycéens auraient-ils tué père et mère, cela n'y changerait rien au regard du droit.
Et non, il ne s'agit pas que de la diffusion d'une vidéo qui pose problème.
Mon avis personnel se tamponne l'oreille avec un coquillard d'un texte fantasmé sur le possible droit d'un groupe de lycéens meurtriers qui se retrouverait à genou.
Mon avis éventuellement professionnel, non, mais là, j'exprime mon avis personnel.
- V.SullivanNiveau 4
Kirth a écrit:Babarette a écrit:Ah bon, donc ne pas avoir brûlé de voiture, mais avoir été à côté de celui qui en brûle une, c'est une connerie, et parce qu'on est à proximité, on approuve forcément le casseur.
Oui. Dans le cas contraire, on se désolidarise et on part manifester ailleurs.
Drôle de conception de la manifestation.
Condorcet a écrit:Si je me trouve en train de marcher dans la même rue qu'un criminel, je soutiens le criminel. Le droit pénal fait des progrès de géant en ce moment
Kirth a écrit:S'il est en train de commettre son crime et que tu restes à côté pour filmer / encourager / par curiosité ? Oui. Le droit pénal fait des progrès de géant rien que sur ce fil.
Dont acte. Le n'importe quoi fait aussi des progrès de géant, visiblement.
Babarette a écrit:Bien d'accord avec Faer.
Je n'aurais jamais plus de compassion pour celui dont la vitrine a été brisée que pour celui qui est défiguré par un policier. Une vitrine se remplace. C'est à ça que servent les assurances. Je suis effarée de voir que pour certains, manifester mérite un tir de flasball au visage. Les personnes qui ont été blessées n'étaient pas en train de tabasser un policier.
Qu'est-ce que tu dirais Verdurette, si c'était ta fille qui était défigurée. "Tu ne l'as pas volé"? J'en doute.
Et soudainement, critiquer une bavure, c'est cracher sur les forces de l'ordre. Non, c'est critiquer une bavure.
Bon, je dois avouer que j'ai abandonné la lecture au bout de deux minutes, tant ce que vous écrivez est consternant de sottises. Vous en avez conscience, au moins ?Kirth a écrit:Je suis complètement en désaccord avec toi ! Décidément
Franchement, j'aimerais vraiment croire qu'un policier défigure un manifestant au hasard pour s'amuser, mais je n'y crois pas trop. En revanche, croire qu'un commerçant a vu sa vitrine être brisée par un manifestant au hasard, oui.
J'ai autant de compassion pour celui dont la vitrine a été brisé que pour celui qui s'est pris un tir de flashball : c'est regrettable mais quelque part, quand on reste à proximité des débordements sans craindre les conséquences, soit on est stupide soit on est inconscient. Il y a manifester et manifester.
Quelle bavure ? C'est toute la question soulevée plus haut et remarquablement pointée par Malaga.
'est la vidéo qui est discutable. J'ai tiqué au commentaire.
- KirthNiveau 9
Deux minutes pour lire ça, tout s'explique.
Vous avez vos idées arrêtées, très bien, et nous n'avons pas la même conception des choses. Enfin quand je vois que pour vous, manifester peut consister à le faire dans des rues où des semblables cassent et brûlent des voitures, il est parfaitement inutile de continuer la discussion. Soit dit en passant, belle argumentation que de dire "tldr too stupid".
Vous avez vos idées arrêtées, très bien, et nous n'avons pas la même conception des choses. Enfin quand je vois que pour vous, manifester peut consister à le faire dans des rues où des semblables cassent et brûlent des voitures, il est parfaitement inutile de continuer la discussion. Soit dit en passant, belle argumentation que de dire "tldr too stupid".
- Manu7Expert spécialisé
Je ne sais pas pendant combien de temps ils sont restés à genoux, mais certains parlent de 10 minutes et d'autres de 3 ou 4 heures...
Oui on peut toujours dire que c'est un comportement indigne, je pense que cette méthode est critiquable c'est certain, mais il faut aussi prendre en compte le grand nombre et leur sécurité. Franchement quand un enfant de 12 ans participe à un tel mouvement, je serais plutôt content qu'il subissent se traitement plutôt qu'il se prenne une flash ball. Je ne comprends pas qu'on parle d'acte fantasmé ??? Les voitures en feu et les jets de projectiles dangereux sont des fantasmes ???
J'ai participé aux manifestations de 86, nos manifs étaient déclarées légalement. Et notre but n'était pas de casser notre lycée, et nous avons fait plié le gouvernement.
Je ne comprends pas le mouvement lycéen ou étudiant de cette année ou celui de l'an dernier. Le principal problème c'est le nombre de places, si les lycéens avaient lancé un mouvement pour obtenir plus de places alors là ils avaient des chances de réussir car c'était une cause juste et légitime. Tandis qu'actuellement les mouvements sont violents et cassent les locaux, avec de tels agissements on ne peut pas unir les étudiants ou lycéens. D'ailleurs la violence est souvent liée au manque de rassemblement.
Oui on peut toujours dire que c'est un comportement indigne, je pense que cette méthode est critiquable c'est certain, mais il faut aussi prendre en compte le grand nombre et leur sécurité. Franchement quand un enfant de 12 ans participe à un tel mouvement, je serais plutôt content qu'il subissent se traitement plutôt qu'il se prenne une flash ball. Je ne comprends pas qu'on parle d'acte fantasmé ??? Les voitures en feu et les jets de projectiles dangereux sont des fantasmes ???
J'ai participé aux manifestations de 86, nos manifs étaient déclarées légalement. Et notre but n'était pas de casser notre lycée, et nous avons fait plié le gouvernement.
Je ne comprends pas le mouvement lycéen ou étudiant de cette année ou celui de l'an dernier. Le principal problème c'est le nombre de places, si les lycéens avaient lancé un mouvement pour obtenir plus de places alors là ils avaient des chances de réussir car c'était une cause juste et légitime. Tandis qu'actuellement les mouvements sont violents et cassent les locaux, avec de tels agissements on ne peut pas unir les étudiants ou lycéens. D'ailleurs la violence est souvent liée au manque de rassemblement.
- ElyasEsprit sacré
La préfecture de police parle de plusieurs dizaines de minutes, expression ayant tendance à être utilisée quand ça dure entre vingt minutes et une heure.
Au passage, j'apprécie fort peu les gens sur ce fil qui semblent faire croire que ceux qui ne critiquent que la diffusion de la vidéo et le non-respect d'un traitement différent entre les mineurs de moins de 13 ans et les autres excusent les casseurs et les violences.
Au passage, j'apprécie fort peu les gens sur ce fil qui semblent faire croire que ceux qui ne critiquent que la diffusion de la vidéo et le non-respect d'un traitement différent entre les mineurs de moins de 13 ans et les autres excusent les casseurs et les violences.
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