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- CarmillaNiveau 7
Je précise que cette dernière a cédé mais moi, il faut que je tienne contre vents et marées !
Oui, Rendash, les arguments des directeurs sont souvent les mêmes...
Oui, Rendash, les arguments des directeurs sont souvent les mêmes...
- pseudo-intelloSage
Carmilla a écrit:Mais non, je ne lui en veux pas parce qu'elle va être arrêtée avant et en congé maternité.
Elle avait le projet d'être enceinte et s'est engagée malgré tout dans des responsabilités qu'elle ne peut assumer. On n'organise pas un voyage quand on est pratiquement sûr de ne pas pouvoir y aller. Enfin, cela me semble curieux comme façon de faire. Mais là n'est pas le sujet. Et si je refuse, cela n'a rien à voir avec sa situation. Je répondais en fait à une remarque de Jacq, je crois.
J'ai des collègues qui ont / ont eu un projet d grossesse pendant X années. Heureusement que dans ce cas, ils ne s'arrête pas de vivre "au cas où", aprce que sinon, ça ferait X années qu'elle n'aurait pas de vie (elle est déjà assez affectée comme ça par la non-réalisation du projet). Par ailleurs, la moyenne est de 6 mois pour que ça fonctionne. 6 mois, le voyage serait tombé au "bon moment" vers la mi-grossesse, celui où tu es encore mobile et à peu près en forme).
Ensuite, en ce qui concerne la charge de pp, c'est la direction que ça regarde. Pour ma première grossesse, j'ai refusé la charge de pp en juin (sans donner d'arguments ; je n'avais parlé de la grossesse à personne). Pour la seconde grossesse, je n'aurais même pas dû faire la rentrée, mais ça arrangeait mieux la direction de me confier la charge de pp (dans le but d'en faire hériter au TZR qui me remplacerait), pour peu que j'accepte, évidemment, de reprendre le flambeau à mon retour. Troisième grossesse, direction au courant tout de suite (ça se voyait), départ prévu fin novembre au plus tard ; la direction, en manque de pp, m'a à nouveau confié la charge (avec mon accord).
- V.SullivanNiveau 4
«Lorsque le rôle du professeur principal tend à devenir en partie celui de l'administration, de la vie scolaire, des conseillers d'orientation, voire d'assistant social et/ou de psychologue, on ne peut pas reprocher à qui que ce soit de refuser d'endosser ces casquettes supplémentaires pour la gloire/le sens du devoir/l'intérêt des élèves/faire plaisir au chef.»
Sauf mauvaise lecture de ma part, rien n'indique que la fonction de professeur principal prenne cette tournure dans son établissement.
@Carmilla : J'ignore si tu entretiens des relations cordiales avec ton chef d'établissement mais je réfléchirais à deux fois aux conséquences d'un refus. Malheureusement, dans le privé, les chefs d'établissement ont un pouvoir de nuisance potentiellement plus élevé que dans le public et il se peut qu'il te le fasse payer d'une manière ou d'une autre (mauvais emploi du temps etc...)
Bon courage.
Sauf mauvaise lecture de ma part, rien n'indique que la fonction de professeur principal prenne cette tournure dans son établissement.
@Carmilla : J'ignore si tu entretiens des relations cordiales avec ton chef d'établissement mais je réfléchirais à deux fois aux conséquences d'un refus. Malheureusement, dans le privé, les chefs d'établissement ont un pouvoir de nuisance potentiellement plus élevé que dans le public et il se peut qu'il te le fasse payer d'une manière ou d'une autre (mauvais emploi du temps etc...)
Bon courage.
- RendashBon génie
V.Sullivan a écrit:«Lorsque le rôle du professeur principal tend à devenir en partie celui de l'administration, de la vie scolaire, des conseillers d'orientation, voire d'assistant social et/ou de psychologue, on ne peut pas reprocher à qui que ce soit de refuser d'endosser ces casquettes supplémentaires pour la gloire/le sens du devoir/l'intérêt des élèves/faire plaisir au chef.»
Sauf mauvaise lecture de ma part, rien n'indique que la fonction de professeur principal prenne cette tournure dans son établissement.
@Carmilla : J'ignore si tu entretiens des relations cordiales avec ton chef d'établissement mais je réfléchirais à deux fois aux conséquences d'un refus. Malheureusement, dans le privé, les chefs d'établissement ont un pouvoir de nuisance potentiellement plus élevé que dans le public et il se peut qu'il te le fasse payer d'une manière ou d'une autre (mauvaise emploi du temps etc...)[/color]
Bon courage.
Pour citer, utilise les guillemets en haut à droite, ou les balises si tu les connais, ce sera plus facile pour tout le monde de s'y retrouver.
Ensuite, s'agissant du propos que tu cites, je répondais à PrCosinus, qui estimait que la fonction de PP faisait partie de nos devoirs et que la refuser revenait à "nier la dimension collective de nôtre rôle de prof". Carmilla ayant déjà fait son choix, la question était réglée, et le fait qu'on en demande beaucoup au PP dans son bahut ou non n'entre donc pas en ligne de compte. Cela étant, les missions dévolues au professeur principal sont nationales, fixées par le B.O. du 11 octobre dernier, et ne dépendent donc pas vraiment de l'établissement d'exercice (même si la charge varie selon le bahut, le CDE qui le dirige et les élèves qu'il accueille, certes.)
Pour le reste, oui, le chantage le plus salaud est parfois utilisé pour forcer les gens à renoncer à leurs droits ou à accepter des choses qu'ils n'ont pas à accepter. Carmilla le sait, elle a conscience que ça peut arriver, et elle l'a dit dès le premier post ("j'ai bien senti qu'il allait exercer une pression si le poste restait vacant"). Elle seule peut savoir si son CDE est du genre à se livrer à ce genre de chantage ou non. Conseilleurs, payeurs, toussah, je veux bien ; mais elle demandait des conseils pour refuser cette charge dont elle ne veut pas.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JacqGuide spirituel
Carmilla a écrit:Mais non, je ne lui en veux pas parce qu'elle va être arrêtée avant et en congé maternité.
Elle avait le projet d'être enceinte et s'est engagée malgré tout dans des responsabilités qu'elle ne peut assumer. On n'organise pas un voyage quand on est pratiquement sûr de ne pas pouvoir y aller. Enfin, cela me semble curieux comme façon de faire. Mais là n'est pas le sujet. Et si je refuse, cela n'a rien à voir avec sa situation. Je répondais en fait à une remarque de Jacq, je crois.
Oui oui oui, c'est moi le fautif, ce n'est pas Carmilla.
C'est moi qui mettait en cause, non pas mes collègues, mais leur affirmation en juin d'être PP alors que pour les deux mentionnées elles étaient en arrêt pour l'une 2 semaines après la rentrée et l'autre encore une ou deux semaines après. Les deux savaient très bien ce qu'elles faisaient et je trouve cela totalement débile.
La collègue de Carmilla n'est pas dans ce cas de figure et Carmilla n'a jamais remis en question cette collègue.
Pour revenir au sujet principal (car le mien en est un tout de même un), lorsque j'ai remplacé mes collègues c'est parce que j'étais volontaire (premièrement), parce que l'autre PP potentiel est un branleur notoire et que je ne voulais pas qu'il soit PP de cette classe (deuxièmement) et parce que les gamins avaient besoin d'un PP (troisièmement). Rien ne n'obligeait à le faire. Pour la direction, il est logique qu'ils cherchent quelqu'un. Rien n'oblige Carmilla à accepter ni à préciser ses justifications. Dans la situation de Carmilla je remercierais l'administration pour sa confiance en moi et dirais que cette année, pour des raisons personnelles (que je n'ai pas à préciser), je ne peux pas pas. Point final.
- LilypimsGrand sage
Absolument pas. On sait ce qu'on veut mais rien n'est garanti. On ne fait pas un enfant comme on obtient un café à la machine. Ça peut prendre des années comme ça peut marcher du premier coup (ce qui peut surprendre aussi). Comme le dit PI, il faut bien vivre et continuer à faire des projets en attendant.Jacq a écrit:Carmilla a écrit:Mais non, je ne lui en veux pas parce qu'elle va être arrêtée avant et en congé maternité.
Elle avait le projet d'être enceinte et s'est engagée malgré tout dans des responsabilités qu'elle ne peut assumer. On n'organise pas un voyage quand on est pratiquement sûr de ne pas pouvoir y aller. Enfin, cela me semble curieux comme façon de faire. Mais là n'est pas le sujet. Et si je refuse, cela n'a rien à voir avec sa situation. Je répondais en fait à une remarque de Jacq, je crois.
Oui oui oui, c'est moi le fautif, ce n'est pas Carmilla.
C'est moi qui mettait en cause, non pas mes collègues, mais leur affirmation en juin d'être PP alors que pour les deux mentionnées elles étaient en arrêt pour l'une 2 semaines après la rentrée et l'autre encore une ou deux semaines après. Les deux savaient très bien ce qu'elles faisaient et je trouve cela totalement débile.
La collègue de Carmilla n'est pas dans ce cas de figure et Carmilla n'a jamais remis en question cette collègue.
Pour revenir au sujet principal (car le mien en est un tout de même un), lorsque j'ai remplacé mes collègues c'est parce que j'étais volontaire (premièrement), parce que l'autre PP potentiel est un branleur notoire et que je ne voulais pas qu'il soit PP de cette classe (deuxièmement) et parce que les gamins avaient besoin d'un PP (troisièmement). Rien ne n'obligeait à le faire. Pour la direction, il est logique qu'ils cherchent quelqu'un. Rien n'oblige Carmilla à accepter ni à préciser ses justifications. Dans la situation de Carmilla je remercierais l'administration pour sa confiance en moi et dirais que cette année, pour des raisons personnelles (que je n'ai pas à préciser), je ne peux pas pas. Point final.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- JacqGuide spirituel
Lilypims a écrit:Absolument pas. On sait ce qu'on veut mais rien n'est garanti. On ne fait pas un enfant comme on obtient un café à la machine. Ça peut prendre des années comme ça peut marcher du premier coup (ce qui peut surprendre aussi). Comme le dit PI, il faut bien vivre et continuer à faire des projets en attendant.Jacq a écrit:Carmilla a écrit:Mais non, je ne lui en veux pas parce qu'elle va être arrêtée avant et en congé maternité.
Elle avait le projet d'être enceinte et s'est engagée malgré tout dans des responsabilités qu'elle ne peut assumer. On n'organise pas un voyage quand on est pratiquement sûr de ne pas pouvoir y aller. Enfin, cela me semble curieux comme façon de faire. Mais là n'est pas le sujet. Et si je refuse, cela n'a rien à voir avec sa situation. Je répondais en fait à une remarque de Jacq, je crois.
Oui oui oui, c'est moi le fautif, ce n'est pas Carmilla.
C'est moi qui mettait en cause, non pas mes collègues, mais leur affirmation en juin d'être PP alors que pour les deux mentionnées elles étaient en arrêt pour l'une 2 semaines après la rentrée et l'autre encore une ou deux semaines après. Les deux savaient très bien ce qu'elles faisaient et je trouve cela totalement débile.
La collègue de Carmilla n'est pas dans ce cas de figure et Carmilla n'a jamais remis en question cette collègue.
Pour revenir au sujet principal (car le mien en est un tout de même un), lorsque j'ai remplacé mes collègues c'est parce que j'étais volontaire (premièrement), parce que l'autre PP potentiel est un branleur notoire et que je ne voulais pas qu'il soit PP de cette classe (deuxièmement) et parce que les gamins avaient besoin d'un PP (troisièmement). Rien ne n'obligeait à le faire. Pour la direction, il est logique qu'ils cherchent quelqu'un. Rien n'oblige Carmilla à accepter ni à préciser ses justifications. Dans la situation de Carmilla je remercierais l'administration pour sa confiance en moi et dirais que cette année, pour des raisons personnelles (que je n'ai pas à préciser), je ne peux pas pas. Point final.
Oui. Lorsque tu es arrêtée deux semaines après la rentrée, fin juin tu savais que tu attendais un enfant il me semble.
- LilypimsGrand sage
Les fausses couches sont fréquentes lors du premier trimestre de grossesse. Pour certaines femmes, la grossesse ne va jamais plus loin. On peut comprendre qu'elles fassent leur vie sans vous en parler, comme on dit ici.Jacq a écrit:Lilypims a écrit:Absolument pas. On sait ce qu'on veut mais rien n'est garanti. On ne fait pas un enfant comme on obtient un café à la machine. Ça peut prendre des années comme ça peut marcher du premier coup (ce qui peut surprendre aussi). Comme le dit PI, il faut bien vivre et continuer à faire des projets en attendant.Jacq a écrit:Carmilla a écrit:Mais non, je ne lui en veux pas parce qu'elle va être arrêtée avant et en congé maternité.
Elle avait le projet d'être enceinte et s'est engagée malgré tout dans des responsabilités qu'elle ne peut assumer. On n'organise pas un voyage quand on est pratiquement sûr de ne pas pouvoir y aller. Enfin, cela me semble curieux comme façon de faire. Mais là n'est pas le sujet. Et si je refuse, cela n'a rien à voir avec sa situation. Je répondais en fait à une remarque de Jacq, je crois.
Oui oui oui, c'est moi le fautif, ce n'est pas Carmilla.
C'est moi qui mettait en cause, non pas mes collègues, mais leur affirmation en juin d'être PP alors que pour les deux mentionnées elles étaient en arrêt pour l'une 2 semaines après la rentrée et l'autre encore une ou deux semaines après. Les deux savaient très bien ce qu'elles faisaient et je trouve cela totalement débile.
La collègue de Carmilla n'est pas dans ce cas de figure et Carmilla n'a jamais remis en question cette collègue.
Pour revenir au sujet principal (car le mien en est un tout de même un), lorsque j'ai remplacé mes collègues c'est parce que j'étais volontaire (premièrement), parce que l'autre PP potentiel est un branleur notoire et que je ne voulais pas qu'il soit PP de cette classe (deuxièmement) et parce que les gamins avaient besoin d'un PP (troisièmement). Rien ne n'obligeait à le faire. Pour la direction, il est logique qu'ils cherchent quelqu'un. Rien n'oblige Carmilla à accepter ni à préciser ses justifications. Dans la situation de Carmilla je remercierais l'administration pour sa confiance en moi et dirais que cette année, pour des raisons personnelles (que je n'ai pas à préciser), je ne peux pas pas. Point final.
Oui. Lorsque tu es arrêtée deux semaines après la rentrée, fin juin tu savais que tu attendais un enfant il me semble.
Et puis, on est parfois arrêtée beaucoup plus tôt que prévu. L'une de mes amies a été en arrêt dès la fin du premier mois, me semble-t-il.
Bref. Tout n'est pas aussi simple et prévisible que vous semblez le penser.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- JacqGuide spirituel
Lilypims a écrit:Les fausses couches sont fréquentes lors du premier trimestre de grossesse. Pour certaines femmes, la grossesse ne va jamais plus loin. On peut comprendre qu'elles fassent leur vie, comme on dit ici.Jacq a écrit:Lilypims a écrit:Absolument pas. On sait ce qu'on veut mais rien n'est garanti. On ne fait pas un enfant comme on obtient un café à la machine. Ça peut prendre des années comme ça peut marcher du premier coup (ce qui peut surprendre aussi). Comme le dit PI, il faut bien vivre et continuer à faire des projets en attendant.Jacq a écrit:
Oui oui oui, c'est moi le fautif, ce n'est pas Carmilla.
C'est moi qui mettait en cause, non pas mes collègues, mais leur affirmation en juin d'être PP alors que pour les deux mentionnées elles étaient en arrêt pour l'une 2 semaines après la rentrée et l'autre encore une ou deux semaines après. Les deux savaient très bien ce qu'elles faisaient et je trouve cela totalement débile.
La collègue de Carmilla n'est pas dans ce cas de figure et Carmilla n'a jamais remis en question cette collègue.
Pour revenir au sujet principal (car le mien en est un tout de même un), lorsque j'ai remplacé mes collègues c'est parce que j'étais volontaire (premièrement), parce que l'autre PP potentiel est un branleur notoire et que je ne voulais pas qu'il soit PP de cette classe (deuxièmement) et parce que les gamins avaient besoin d'un PP (troisièmement). Rien ne n'obligeait à le faire. Pour la direction, il est logique qu'ils cherchent quelqu'un. Rien n'oblige Carmilla à accepter ni à préciser ses justifications. Dans la situation de Carmilla je remercierais l'administration pour sa confiance en moi et dirais que cette année, pour des raisons personnelles (que je n'ai pas à préciser), je ne peux pas pas. Point final.
Oui. Lorsque tu es arrêtée deux semaines après la rentrée, fin juin tu savais que tu attendais un enfant il me semble.
Et puis, on est parfois arrêtée beaucoup plus tôt que prévu. L'une de mes amies a été en arrêt dès la fin du premier mois, me semble-t-il.
Bref. Tout n'est pas aussi simple et prévisible que vous semblez le penser.
En l’occurrence ma savait qu'elle serait arrêtée avant les vacances au bout de deux à quatre semaines et qu'elle ne reprendrait pas de l'année. Si je le dis c'est que je le sais, d'elle-même. Donc je n'ai rien dit, mais je dois avouer ne pas comprendre. Nous ne sommes pas dans les cas que tu évoques à juste titre.
- kiwiGuide spirituel
Et bien je suis dans ce cas : enceinte, et PP, et on savait en juin que potentiellement, je pouvais ne pas finir l'année, car on a décidé de se lancer durant l'été.
Pourquoi j'ai accepté? 1 : l'argent. La prime a beau être faible au regard des missions, j'ai besoin de cet argent après un TP qui m'a fait tirer la langue dès le début de chaque mois. 2 : ma hiérarchie est bien contente que j'ai accepté dès juin d'être PP, car il en manquait. Les services ont dû être adaptés pour dégoter un PP pour chaque classe tellement personne veut l'être. Mieux vaut un PP jusqu'en mars, plutôt que personne dès septembre.
Alors oui, la direction va se retrouver bien emme*dée, et encore, en admettant que j'atteigne au moins la date du patho. Comme ça sera sûrement un contractuel débutant qui me remplacera, si on trouve quelqu'un, et bien ça va être délicat de me trouver un remplaçant pour cette tâche. M'enfin, la classe s'en remettra. Et j'estime ne pas avoir à subir des commentaires désagréables sur le cumul grossesse + PP.
Pourquoi j'ai accepté? 1 : l'argent. La prime a beau être faible au regard des missions, j'ai besoin de cet argent après un TP qui m'a fait tirer la langue dès le début de chaque mois. 2 : ma hiérarchie est bien contente que j'ai accepté dès juin d'être PP, car il en manquait. Les services ont dû être adaptés pour dégoter un PP pour chaque classe tellement personne veut l'être. Mieux vaut un PP jusqu'en mars, plutôt que personne dès septembre.
Alors oui, la direction va se retrouver bien emme*dée, et encore, en admettant que j'atteigne au moins la date du patho. Comme ça sera sûrement un contractuel débutant qui me remplacera, si on trouve quelqu'un, et bien ça va être délicat de me trouver un remplaçant pour cette tâche. M'enfin, la classe s'en remettra. Et j'estime ne pas avoir à subir des commentaires désagréables sur le cumul grossesse + PP.
- JacqGuide spirituel
Je te comprends, mais dans le cas que je cite, décider de prendre une classe de seconde (en plus potentiellement difficile, tu vas me demander : pourquoi potentiellement difficile : en LP nous savons qu'elles seront les classes difficiles ou non rien qu'à la section, les filières sont différentes et chez nous sur les cinq classes de seconde tu sais d'avance celles qui "normalement" sont difficiles et celles qui "normalement" ne le sont pas ou moins) pour deux à quatre semaines (parce que cela n'allait pas aller plus loin) ce n'est pas responsable.
Nous ne sommes pas dans "pas pouvoir finir l'année" mais "ne pas faire l'année" sauf les premières semaines.
Il n'y a pas de fâcherie entre ma collègue et moi. Je suis très content d'avoir pris sa place (cela faisait longtemps que je n'avais pas été PP, donc cela ne me pose aucun problème). Mais je ne trouve pas cela très responsable. Elle savait qu'elle allait s'arrêter (légitimement) avant la Toussaint. Pourquoi imposer ce changement. Même vis à vis des élèves, en tant que PP tu as une légitimité, tu imprimes ta marque et là au bout de deux semaines (trois, je ne sais plus) tout est fichu en l'air. En plus nous avions une heure partagée pour un projet, qui est tombé à l'eau, de même que nous nous étions concertés pour les classes que nous allions avoir à la rentrée et j'avais pris cette classe justement car elle m'avait indiqué qu 'elle les prenait en tant que PP. Tu vois, c'était une question de confiance.
En tout cas, Kiwi : FELICITATIONS Ah non, ça tu ne peux pas.
Donc : FELICITATIONS :
Nous ne sommes pas dans "pas pouvoir finir l'année" mais "ne pas faire l'année" sauf les premières semaines.
Il n'y a pas de fâcherie entre ma collègue et moi. Je suis très content d'avoir pris sa place (cela faisait longtemps que je n'avais pas été PP, donc cela ne me pose aucun problème). Mais je ne trouve pas cela très responsable. Elle savait qu'elle allait s'arrêter (légitimement) avant la Toussaint. Pourquoi imposer ce changement. Même vis à vis des élèves, en tant que PP tu as une légitimité, tu imprimes ta marque et là au bout de deux semaines (trois, je ne sais plus) tout est fichu en l'air. En plus nous avions une heure partagée pour un projet, qui est tombé à l'eau, de même que nous nous étions concertés pour les classes que nous allions avoir à la rentrée et j'avais pris cette classe justement car elle m'avait indiqué qu 'elle les prenait en tant que PP. Tu vois, c'était une question de confiance.
En tout cas, Kiwi : FELICITATIONS Ah non, ça tu ne peux pas.
Donc : FELICITATIONS :
- kiwiGuide spirituel
Merci Jacq.
Pour ta collègue, plus qu'elle, c'est surtout ta hiérarchie qui est fautive. C'est le chef qui nomme les PP, et à ce que j'ai compris, il avait la possibilité de solliciter quelqu'un d'autre (dont toi) pour assurer la fonction dès le début, puisqu'il savait qu'elle ne ferait pas l'année.
Pour ta collègue, plus qu'elle, c'est surtout ta hiérarchie qui est fautive. C'est le chef qui nomme les PP, et à ce que j'ai compris, il avait la possibilité de solliciter quelqu'un d'autre (dont toi) pour assurer la fonction dès le début, puisqu'il savait qu'elle ne ferait pas l'année.
- V.SullivanNiveau 4
La remarque que j'ai citée a été postée avant ledit message auquel tu fais référence.Rendash a écrit:V.Sullivan a écrit:«Lorsque le rôle du professeur principal tend à devenir en partie celui de l'administration, de la vie scolaire, des conseillers d'orientation, voire d'assistant social et/ou de psychologue, on ne peut pas reprocher à qui que ce soit de refuser d'endosser ces casquettes supplémentaires pour la gloire/le sens du devoir/l'intérêt des élèves/faire plaisir au chef.»
Sauf mauvaise lecture de ma part, rien n'indique que la fonction de professeur principal prenne cette tournure dans son établissement.
@Carmilla : J'ignore si tu entretiens des relations cordiales avec ton chef d'établissement mais je réfléchirais à deux fois aux conséquences d'un refus. Malheureusement, dans le privé, les chefs d'établissement ont un pouvoir de nuisance potentiellement plus élevé que dans le public et il se peut qu'il te le fasse payer d'une manière ou d'une autre (mauvais emploi du temps etc...)[/color]
Bon courage.
Pour citer, utilise les guillemets en haut à droite, ou les balises si tu les connais, ce sera plus facile pour tout le monde de s'y retrouver.
Ensuite, s'agissant du propos que tu cites, je répondais à PrCosinus, qui estimait que la fonction de PP faisait partie de nos devoirs et que la refuser revenait à "nier la dimension collective de nôtre rôle de prof". Carmilla ayant déjà fait son choix, la question était réglée, et le fait qu'on en demande beaucoup au PP dans son bahut ou non n'entre donc pas en ligne de compte. Cela étant, les missions dévolues au professeur principal sont nationales, fixées par le B.O. du 11 octobre dernier, et ne dépendent donc pas vraiment de l'établissement d'exercice (même si la charge varie selon le bahut, le CDE qui le dirige et les élèves qu'il accueille, certes.)
Pour le reste, oui, le chantage le plus salaud est parfois utilisé pour forcer les gens à renoncer à leurs droits ou à accepter des choses qu'ils n'ont pas à accepter. Carmilla le sait, elle a conscience que ça peut arriver, et elle l'a dit dès le premier post ("j'ai bien senti qu'il allait exercer une pression si le poste restait vacant"). Elle seule peut savoir si son CDE est du genre à se livrer à ce genre de chantage ou non. Conseilleurs, payeurs, toussah, je veux bien ; mais elle demandait des conseils pour refuser cette charge dont elle ne veut pas.
C'est pourquoi je m'interrogeais (et m'interroge toujours) sur le sens de cette intervention.
@Carmilla, je réitère mes encouragements et espère que cela se passera au mieux pour tout le monde.
Ps : Merci pour l'astuce, Rendash !
- RendashBon génie
En fait, non : PrCosinus évoque d'abord l'idée d'un "sens du devoir", auquel je réagis. Je remets le contexte :
Je développe un peu plus loin :
On n'est donc plus dans le cas spécifique de Carmilla - déjà réglé pour moi, à partir du moment où elle a déjà choisi de refuser d'assurer la fonction de professeur principal - mais dans la charge de travail croissante que représente cette fonction, sans cesse alourdie, notamment par le BO dont j'ai donné la référence plus haut.
- Spoiler:
- PrCosinus a écrit:Provence a écrit:PrCosinus a écrit: Car il y a quand même une classe qui va se retrouver sans P.P. à partir de mars ...Rendash a écrit:PrCosinus a écrit:N'oublions pas où sont les finalités de notre métier.
Enseigner.PrCosinus a écrit:Rendash a écrit:PrCosinus a écrit:N'oublions pas où sont les finalités de notre métier.
Enseigner.Rendash a écrit:Certes. La principale.
Lorsque le rôle du professeur principal tend à devenir en partie celui de l'administration, de la vie scolaire, des conseillers d'orientation, voire d'assistant social et/ou de psychologue, on ne peut pas reprocher à qui que ce soit de refuser d'endosser ces casquettes supplémentaires pour la gloire/le sens du devoir/l'intérêt des élèves/faire plaisir au chef.
Je développe un peu plus loin :
- Spoiler:
- Rendash a écrit:
Certes, et je pense sans trop m'avancer que nous avons tous conscience de nos devoirs.
Mais dans le cas précis de la fonction de professeur principal, on entre dans le champ du supplémentaire. Qui ne ressortit donc pas à nos devoirs, puisque supplémentaire. Donc, il s'agit bel et bien d'une question de choix individuel : sommes-nous prêts, ou non, à accepter cette charge supplémentaire ?
Par ailleurs, cette fonction devient un tel poids et représente parfois une telle charge de travail, pour des clopinettes qui plus est, que le supplémentaire peut interférer avec le principal, et empêcher, donc, d'accomplir en conscience notre fonction principale - l'enseignement. Le sens du devoir implique donc, justement, de remplir au mieux notre fonction principale - l'enseignement - quitte à laisser de côté ce qui est susceptible de nous empêcher de le faire. Et ça s'applique à tout le supplémentaire, d'ailleurs : conseil pédagogique, conseil d'administration, instances diverses, et j'en passe.
C'est un peu comme comme les postes en REP+ : si les volontaires ne se bousculent pas au portillon, peut-être l'institution doit-elle se demander pourquoi, et faire ce qu'il faut pour les attirer. Le jour où l'ensemble des professeurs se contentera d'assurer strictement la part obligatoire de son travail, en laissant de côté ce qui ne ressortit pas aux ORS, le système s'écroulera. Donc la culpabilisation et l'appel à la bonne conscience, ça va cinq minutes.
On n'est donc plus dans le cas spécifique de Carmilla - déjà réglé pour moi, à partir du moment où elle a déjà choisi de refuser d'assurer la fonction de professeur principal - mais dans la charge de travail croissante que représente cette fonction, sans cesse alourdie, notamment par le BO dont j'ai donné la référence plus haut.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- MalagaModérateur
kiwi a écrit:Et bien je suis dans ce cas : enceinte, et PP, et on savait en juin que potentiellement, je pouvais ne pas finir l'année, car on a décidé de se lancer durant l'été.
Pourquoi j'ai accepté? 1 : l'argent. La prime a beau être faible au regard des missions, j'ai besoin de cet argent après un TP qui m'a fait tirer la langue dès le début de chaque mois. 2 : ma hiérarchie est bien contente que j'ai accepté dès juin d'être PP, car il en manquait. Les services ont dû être adaptés pour dégoter un PP pour chaque classe tellement personne veut l'être. Mieux vaut un PP jusqu'en mars, plutôt que personne dès septembre.
Alors oui, la direction va se retrouver bien emme*dée, et encore, en admettant que j'atteigne au moins la date du patho. Comme ça sera sûrement un contractuel débutant qui me remplacera, si on trouve quelqu'un, et bien ça va être délicat de me trouver un remplaçant pour cette tâche. M'enfin, la classe s'en remettra. Et j'estime ne pas avoir à subir des commentaires désagréables sur le cumul grossesse + PP.
Je suis dans le même cas. J'ai été PP durant mes trois grossesses, y compris pour mon aîné (congé maternité débutant le 1er septembre). A chaque fois, je savais que j'étais enceinte en juin et je précisais sur la liste des vœux que j'acceptais d'être PP s'il y avait des besoins. Et à chaque fois, j'ai été PP parce qu'un certain nombre de collègues ne souhaitent pas exercer cette fonction (ce qui est leur droit le plus strict) et donc que les CDE avaient du mal à trouver suffisamment de PP.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- JacqGuide spirituel
kiwi a écrit:Merci Jacq.
Pour ta collègue, plus qu'elle, c'est surtout ta hiérarchie qui est fautive. C'est le chef qui nomme les PP, et à ce que j'ai compris, il avait la possibilité de solliciter quelqu'un d'autre (dont toi) pour assurer la fonction dès le début, puisqu'il savait qu'elle ne ferait pas l'année.
Encore fallait-il qu'il le sache en juin ou même début septembre. Je ne sais pas si elle avait prévenu et qui.
- LilypimsGrand sage
Dans la fonction publique, une grossesse doit être déclarée avant la fin du quatrième mois de grossesse, me semble-t-il. Le congé maternité débute un mois et demi avant le terme (s'il n'y a pas de complications). Donc dans le cas présent (si j'ai bien compris et bien calculé), normalement le proviseur l'a su dès juin.Jacq a écrit:kiwi a écrit:Merci Jacq.
Pour ta collègue, plus qu'elle, c'est surtout ta hiérarchie qui est fautive. C'est le chef qui nomme les PP, et à ce que j'ai compris, il avait la possibilité de solliciter quelqu'un d'autre (dont toi) pour assurer la fonction dès le début, puisqu'il savait qu'elle ne ferait pas l'année.
Encore fallait-il qu'il le sache en juin ou même début septembre. Je ne sais pas si elle avait prévenu et qui.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
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