Une élève de 16 ans écrit un livre sur le harcèlement dont elle a été victime

Video :
https://fr.news.yahoo.com/harc%C3%A8lement-scolaire-une-%C3%A9l%C3%A8ve-16-090905719.html
En prime elle s'exprime clairement et correctement. Serait-ce à l'origine du harcèlement ? Wesh.

En effet, elle s'exprime très bien mais c'est épouvantable son témoignage.
La banalité du mal..., c'est fou ce qu'un groupe de jeunes ados peut parfois devenir dangereux lorsqu'ils s'entraînent mutuellement. Faisons bien attention aux collégiens pour ceux qui en côtoie, c'est l'âge "à risque" concernant le harcèlement.

bonjour,
je suis maman de 4 garçon et j'avoue que le harcèlement me fait peur. Déjà du côté de mes enfants est ce que je saurais voir si ils subissent cela mais aussi est ce que je saurais voir si ils le font subir à quelqu'un ?

Je les entends déjà "mais on a tous connu à un moment où à un autre du harcèlement".
Sauf que là, les temps sont terribles ! Facebook, twitter et snapchat permettent un harcèlement quotidien et 24h sur 24, là où, des décennies avant, tout s'arrêtait à la maison, où ce lieu représentait une certaine forme de repos et de protection. Nos enfants sont de plus en plus exposés à un harcèlement qui échappe même à la main de leurs auteurs...

sans vouloir faire mon vieux con, c'était mieux avant...

Sans vouloir relativiser à tout prix, je me demande si ces réseaux ne rendent pas le harcèlement plus visible, plus facile à prouver. Avant, à moins d'être pris en flagrant délit par un professeur ou un surveillant, on ne pouvait se fonder que sur les témoignages des uns et des autres.

GaliNéo a écrit:Je les entends déjà "mais on a tous connu à un moment où à un autre du harcèlement".
Sauf que là, les temps sont terribles ! Facebook, twitter et snapchat permettent un harcèlement quotidien et 24h sur 24, là où, des décennies avant, tout s'arrêtait à la maison, où ce lieu représentait une certaine forme de repos et de protection. Nos enfants sont de plus en plus exposés à un harcèlement qui échappe même à la main de leurs auteurs...

sans vouloir faire mon vieux con, c'était mieux avant...

C'est vrai que c'est terrible, dévastateur et qu'il faut absolument tout faire pour prévenir et sanctionner le cas échéant, mais honnêtement, si un enfant ou un adolescent n'a aucun recul et utilise les réseaux sociaux constamment, je pense que ses parents sont plus à même de détecter un problème que l'équipe enseignante.

J'ai lu ce livre, très bien écrit, qui a le mérite de mettre à la lumière du jour une souffrance vécue par de nombreux collégiens et qui reste dans la plupart des cas cachée, étouffant la victime dans la solitude.
Moi-même victime de harcèlement pendant mes années collèges (violences physiques que je fuyais), je compatis et souligne l'énorme courage de Mathilde.
Il est temps que l'éducation nationale réagisse, car les conséquences du harcèlement pèsent lourdement sur la vie des victimes. Il faut arrêter de laisser tout faire dans les établissements scolaires.

Il était grand temps que les victimes osent enfin parler et que l'on cesse de les culpabiliser.

La France a vraiment mis du temps à se réveiller à ce niveau là.

GaliNéo a écrit:.

sans vouloir faire mon vieux con, c'était mieux avant...

oui et non
quand j'ai subi le harcèlement au collège, ce qui était terrible, c'était l'aveuglement des adultes, au premier chef, mes parents
Pourtant, mon père enseignait dans cet établissement (boîte privée qui faisait de la maternelle au lycée)
on n'en parlait pas, ça n'avait pas de nom, et si on osait en parler, on s'entendait dire "mais t'as qu'à pas te laisser faire aussi, et tu les provoquerais pas un peu ?"
Aujourd'hui, ça a un nom, on commence vraiment à prendre en compte la souffrance des victimes
Pour ça, c'était pas mieux avant

Je me permets de faire remonter ce topic: j'ai vu que lundi soir, sur TF1, ils diffuseront un téléfilm adapté du livre-témoignage de Jonathan Destin, le jeune homme qui avait tenté de se suicider en s'immolant suite au harcèlement qu'il subissait.

Le téléfilm s'appelle "Le jour où j'ai brûlé mon coeur" et il sera suivi d'un reportage.

Elaïna a écrit:

GaliNéo a écrit:.

sans vouloir faire mon vieux con, c'était mieux avant...

oui et non
quand j'ai subi le harcèlement au collège, ce qui était terrible, c'était l'aveuglement des adultes, au premier chef, mes parents
Pourtant, mon père enseignait dans cet établissement (boîte privée qui faisait de la maternelle au lycée)
on n'en parlait pas, ça n'avait pas de nom, et si on osait en parler, on s'entendait dire "mais t'as qu'à pas te laisser faire aussi, et tu les provoquerais pas un peu ?"
Aujourd'hui, ça a un nom, on commence vraiment à prendre en compte la souffrance des victimes
Pour ça, c'était pas mieux avant

Nous avons vécu la même chose... "Oh, mais aussi, tu le cherches, t'as qu'à ne pas t'énerver, ils arrêteront, et puis arrête de faire du bruit, tu nous gonfles". Un coup de pied dans la cheville, cheville tordue, cri de douleur et privation de récré pour moi parce que j'avais crié. Une anecdote parmi d'autres.

scot69 a écrit:Je me permets de faire remonter ce topic: j'ai vu que lundi soir, sur TF1, ils diffuseront un téléfilm adapté du livre-témoignage de Jonathan Destin, le jeune homme qui avait tenté de se suicider en s'immolant suite au harcèlement qu'il subissait.

Le téléfilm s'appelle "Le jour où j'ai brûlé mon coeur" et il sera suivi d'un reportage.

C'est vraiment horrible ! Pauvre jeune, devoir en arriver là pour être entendu !