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- slylanNiveau 10
Aurevilly a écrit:Pourquoi pas des formations pendant les vacances scolaires, en effet. A condition que les éléments dont parle Marie-Henriette soient réunis. Je préfère 2 jours sur les vacances de février que des semaines hallucinantes combinant cours et formation avec, au retour, la gestion des cours perdus et des élèves décrochés.
Ok pourquoi pas, mais payés en HSE. Je ne vois pas pourquoi on nous imposerait du temps de présence supplémentaire sans compensation financière. On est déjà assez mal payés comme ça.
- Isis39Enchanteur
belote a écrit:Je vais avoir un son de cloche un peu dissonant et je m'en excuse. Je suis contente que les formations existent encore, même si certaines ont lieu le mercredi après-midi ou sur mon jour off. Le catalogue de formation Paf devient de plus en plus étique d'année en année parce que les inscriptions sont moins nombreuses et je trouve cela dommage. Ne travailler que 18 heures par semaine devant élèves nous laisse justement la liberté de nous former sur le reste du temps. Certes, quand les formations ont lieu sur un temps normalement libéré, cela désorganise la vie de famille ou cela rogne sur le temps de préparation / correction mais il me semble important de ne pas perdre cette envie d'apprendre que nous déplorons ne pas trouver suffisamment chez nos élèves. Il est vrai qu'il serait bien que nous ayons les dates et lieux de formation au moment de l'inscription (ce qui n'est pas le cas dans mon académie). Cependant, je ne choisis pas mes formations parce qu'elles me permettent de "faire sauter" des heures de cours, mais parce que j'ai envie d'apprendre de nouvelles choses ou pratiques.
Mais moi j'en voudrais de la formation ! Seulement on ne nous demande jamais ce dont on a besoin ! Et puis j'aimerais aussi ne pas avoir à faire 4h de route de la journée pour me former.
- ElyasEsprit sacré
Marie-Henriette a écrit:J'avoue qu'il y a qq années que, pour diverses raisons, je n'ai pas eu de stages PAF choisis par moi, donc tant mieux si ça s'est arrangé (mais visiblement il y a différents sons de cloche).
J'ai souvenir de propositions sans date, sans nom de formateurs, sans contenu précis (trois lignes de descriptif, ce n'est pas un contenu pour moi).
Je me souviens aussi d'années sans aucune proposition «disciplinaire», hormis la préparation à l' agreg, qui était réservée aux inscrits.
Pour moi, un stage où le formateur, après un vague powerpoint, te laisse te débrouiller en groupe autour d'un groupement de textes pour ensuite recueillir tes « propositions », ce n'est pas une formation, mais ça s'est vu plus d'une fois.
Que ça tombe un jour « avec cours » (on perd des heures) ou « sans cours » ( on perd son temps, sans pouvoir se consoler avec des sous ), c'est à hurler.
Je pense surtout que les gens confondent tout. Il y a plusieurs types de stages :
- les stages à public désigné (ce dont tu sembles parler).
- les stages à candidature individuelle.
- les stages sur GAIA respo (le cde inscrit des gens, soit au volontariat soit, rarement, comme il veut).
- les stages de FIL (formation à initiative locale) demandés par l''établissement, souvent négociés et se faisant dans le bahut aux dates négociées (parfois avec le cde, parfois avec les stagiaires).
Les stages à public désigné, les dates ne sont pas indiquées. Elles sont faites selon les besoins et les agendas des IA-IPR, formateurs et cde.
Pour les stages à candidature individuelle, que je connais bien, on nous demande de les mettre sur l'année entre novembre et mai, en essayant de ne pas tout concentrer sur janvier-février. On nous donne fin octobre-début novembre le nombre de groupes que nous pouvons lancer pour nos stages. Je l'ai appris il y a 10 jours par exemple. J'ai mis des dates prévisionnelles sur ipaf... que je ne pourrai pas en partie tenir pour plusieurs motifs :
- on m'a demandé spécifiquement dès septembre sur des dates en interdegré et en stage à public désigné dans ma discipline.
- j'ai le double du succès auquel je m'attendais sur mes stages disciplinaires. Je suis donc obligé de corriger mon agenda.
- les lundis, mercredis et vendredis sont très fortement déconseillés.
- je dois envoyer la fiche de création du stage 6 semaines avant qu'il ait lieu.
- je dois négocier le lieu de stage avec les perdirs.
Donc, j'ai reçu mercredi 24 octobre mes ordres pour mes stages à candidature individuelle. J'ai environ 350 inscriptions sur 5 stages différents (soit 10% environ des effectifs de ma discipline dans l'Académie). Je ne pourrai contacter les établissements que la semaine prochaine (le 5 novembre). Je vais donc pouvoir envoyer mes fiches de création que durant cette semaine. Je ne pourrai donc débuter mes stages disciplinaires que le jeudi 13 décembre, tout en faisant attention à trouver un lieu accessible pour tous dans une Académie immense (donc, c'est moi qui bouge pour les gens du sud comme je suis dans le nord) et à ne pas gréver mes élèves. Or, il ne reste pas assez de jeudi... je dois donc sacrifier des mardis alors que j'ai cours (j'ai tenté de limiter la casse).
Sur mes descriptions ipaf, je donne des lieux prévisionnels (un dans le nord et un dans le sud), une période approximative et il est connu que ce sera le mardi ou le jeudi. Je mets aussi un descriptif aussi précis que possible mais j'ai une limitation de signage pour la rédaction. Enfin, mon nom apparaît comme c'est moi le responsable et formateur (j'en conviens, ce n'est pas toujours le cas, je dispose d'une autonomie assez importante comme FA actuellement).
On fait de notre mieux mais les calendriers effectifs de retour des inscriptions, les délais administratifs, la logistique et les formations sur public désigné/FIL en croissance exponentielle sont une terrible pression.
Ma femme, en lisant néoprofs et en écoutant les profs critiquer les formateurs, me demande pourquoi je me prends la tête pour des gens jamais contents. Elle me demande de faire tous mes stages dans le lycée à 200m de la maison et elle ne comprend pas pourquoi je me lève à 6h du matin pour aller à 130 km dans le sud pour faire un stage alors que les gens ne pensent que du mal des formateurs en général sans rien connaître de notre réalité quotidienne. Elle me dit qu'au moins, je ne serai pas loin comme les professeurs ne font que se plaindre systématiquement sur ce genre de choses.
Ce que je dis sur moi, c'est la même chose pour la majorité des formateurs que je connais. Ainsi, je connais une centaine de formateurs et je peux attester que tous ont les mêmes pratiques et les mêmes préoccupation de servir au mieux les collègues durant nos formations. On fait même attention aux prix et à la qualité et à l'accès des restaurants entourant nos lieux de stages ainsi qu'aux capacités d'accès et de stationnement. J'y passe des heures. Alors lire autant de mépris envers mes amis formateurs qui tentent de faire de leur mieux, ça m'agace.
Le principal truc à comprendre est que nous, formateurs, contrôlons rarement le calendrier tellement nous sommes en nombre insuffisant et que la demande de stage croît (c'est simple, cette année, il y aura une croissance de 25% de stages, des FIL principalement, alors que nous sommes le même nombre de formateurs).
Juste comme ça, cette année, je n'ai que 4h de décharge soit 96h d'animations à assurer. Je vais en faire en réalité 152h compté 124h. Au 24 octobre, j'avais déjà 28h supplémentaires pour 56h réelles et on me paiera au lance-pierre. Le pire est que j'avais demandé une baisse de ma décharge pour souffler... bah non. J'ai demandé mon mercredi pour pouvoir m'occuper de mes enfants qui sont en GS et en Ce1, pensant qu'avec 96h, le jeudi comme jour de décharge suffirait et que mes élèves ne pâtiraient pas d'absences. Là aussi, c'est loupé.
Après, on constate que les pratiques différent selon les Académies, les tailles et le relief des Académie (coucou, Isis39, je pense à toi) ne sont pas les mêmes et vous obtenez une grande hétérogénéité. Tout ce que je sais, c'est qu'à Versailles, on fait attention. Merci de ne pas généraliser.
Bon, il se peut que si je m'énerve sur ce fil, c'est que j'ai lu pas mal de remarques immondes sur les formateurs sur ce forum ces dernières semaines.
- User20401Vénérable
Dans le premier degré, les formations sont obligatoires (18h/an) et ont lieu quasi-systématiquement le mercredi aprem. Je pense que c'est ce qui attend le second degré, vues les dernières déclarations sur le sujet (la cour des comptes, je crois ?).
Slylan, je ne vois pas non plus pourquoi, mais je pense que c'est ce qui va se produire, et personne ne soutiendra "ces feignasses de profs, payés à rien faire pendant les vacances"…
Slylan, je ne vois pas non plus pourquoi, mais je pense que c'est ce qui va se produire, et personne ne soutiendra "ces feignasses de profs, payés à rien faire pendant les vacances"…
- Marie-HenrietteNiveau 8
C'est vrai que l'on a davantage tendance à écrire pour parler de ce qui ne va pas que de ce qui va.
Donc pour contrebalancer un peu, je décerne le prix spécial du jury à un fantastique stage « théâtre » auquel j'ai participé il y a qq années. C'était sur trois jours, épuisant, et nécessairement en partie sur des jours off, mais j'aurais aimé en avoir d'autres du même acabit.
Le stage était plein, mais a été ensuite supprimé pour d'obscures raisons.
Donc pour contrebalancer un peu, je décerne le prix spécial du jury à un fantastique stage « théâtre » auquel j'ai participé il y a qq années. C'était sur trois jours, épuisant, et nécessairement en partie sur des jours off, mais j'aurais aimé en avoir d'autres du même acabit.
Le stage était plein, mais a été ensuite supprimé pour d'obscures raisons.
- InvitéInvité
Il va être difficile de faire des formations à 1 date qui convient à tous...
Entre les "non le lundi je ne peux pas j'ai mes terminales, je ne peux pas manquer mes cours" - "non le lundi je ne peux pas, j'ai pas cours, je ne vais pas me former sur mon temps libre"
On ne peux pas trouver une date qui convienne à tous !
Mais, ça va changer, on va vite arriver à 1 obligation de formation sur temps de vacances, c'est tout ce qu'on va gagner...
Entre les "non le lundi je ne peux pas j'ai mes terminales, je ne peux pas manquer mes cours" - "non le lundi je ne peux pas, j'ai pas cours, je ne vais pas me former sur mon temps libre"
On ne peux pas trouver une date qui convienne à tous !
Mais, ça va changer, on va vite arriver à 1 obligation de formation sur temps de vacances, c'est tout ce qu'on va gagner...
- Isis39Enchanteur
Elyas, tu sais que j'ai aussi la casquette de formateur parfois. Dans ce cadre, j'essaie de faire entendre la voix des gens de la montagne. Mais je ne suis pas beaucoup entendue... Enfin si, on me plaint. "Ah oui ! Ça fait beaucoup de route." Et ça s'arrête là.
- BoubouleDoyen
Will.T a écrit:Il va être difficile de faire des formations à 1 date qui convient à tous...
Entre les "non le lundi je ne peux pas j'ai mes terminales, je ne peux pas manquer mes cours" - "non le lundi je ne peux pas, j'ai pas cours, je ne vais pas me former sur mon temps libre"
On ne peux pas trouver une date qui convienne à tous !
Mais, ça va changer, on va vite arriver à 1 obligation de formation sur temps de vacances, c'est tout ce qu'on va gagner...
C'est une idée qui tourne depuis plusieurs années à l'ESEN et que diffusent certains CDE et IPR.
3 des 4 "petites" vacances scolaires étant particulièrement visées ("3 jours, c'est quand même pas grand chose"). Pour l'instant, il y a un problème de coût (et des "chefs prêts aux astreintes et accueil").
Il y a aussi des associations comme l'UdPPc qui occupent certains créneaux et qu'"on" considère comme temps de formation à nos frais, ce qui est un avantage pour le ministère.
- CathEnchanteur
L'autre solution visiblement adoptée par mon académie, est de supprimer la formation.
Trois formations à candidature individuelle (dont je passe l'intérêt) pour ma discipline (qui n'est pas judo-croate ni allemand-peinture sur soie, hein, non non, juste lettres-histoire).
Elyas, j'ai vérifié : ne sont indiqués que le nombre d'heure et la période théorique de l'année (sous forme "janvier-février").
Trois formations à candidature individuelle (dont je passe l'intérêt) pour ma discipline (qui n'est pas judo-croate ni allemand-peinture sur soie, hein, non non, juste lettres-histoire).
Elyas, j'ai vérifié : ne sont indiqués que le nombre d'heure et la période théorique de l'année (sous forme "janvier-février").
- kiwiGuide spirituel
Si à Versailles des efforts indéniables ont été faits pour fournir un minimum d'informations pratiques, ce n'est toujours pas le cas pour toutes les formations proposées. Il est évident qu'on ne peut pas plaire à tout le monde, notamment sur les lieux de formation. Mais si les stagiaires sont informés, au moins, ils s'inscrivent en connaissance de cause.
Cette année pour la première fois, je ne me suis inscrite à rien. Non pas qu'aucune formation n'ait trouvé grâce à mes yeux, mais je ne peux plus me permettre d'aller en formation dans le sens province-Paris à l'heure de pointe. Donc toutes les formations dans le 92, l'est du 91 ou le nord du 78, c'est mort d'office. Les formations où le lieu n'est pas fourni, évincées aussi d'emblée du coup. Et puis bon, quand on commence aussi à connaître certains formateurs, quand on sait que la formation va consister à passer 30min à nous mettre en groupe pour effectuer une consigne fumeuse, et ensuite tout mutualiser sur un drive, bof.
Toutefois, pour répondre à la question initiale : bien sûr que non, pas d'hse.
Cette année pour la première fois, je ne me suis inscrite à rien. Non pas qu'aucune formation n'ait trouvé grâce à mes yeux, mais je ne peux plus me permettre d'aller en formation dans le sens province-Paris à l'heure de pointe. Donc toutes les formations dans le 92, l'est du 91 ou le nord du 78, c'est mort d'office. Les formations où le lieu n'est pas fourni, évincées aussi d'emblée du coup. Et puis bon, quand on commence aussi à connaître certains formateurs, quand on sait que la formation va consister à passer 30min à nous mettre en groupe pour effectuer une consigne fumeuse, et ensuite tout mutualiser sur un drive, bof.
Toutefois, pour répondre à la question initiale : bien sûr que non, pas d'hse.
- PointàlaligneExpert
Non, effectivement, on n'est pas payé lorsqu'on est en formation hors de ses 18 heures.
On n'est pas non plus tenu de rattraper ses heures de cours lorsque la formation tombe dessus.
Et comme cela a été dit, on n'est pas obligé de s'inscrire (enfin, en principe : on a tous en mémoire les horribles formations obligatoires à la réforme du collège).
Etant donné que les absences non remplacées sont dans le collimateur de la Cour des Comptes, et que celle-ci a préconisé une annualisation de notre temps de travail... on peut se préparer à défendre nos chères vacances. Mais vu la résignation actuelle des collègues... ce sera sûrement un deuil de plus à faire.
On n'est pas non plus tenu de rattraper ses heures de cours lorsque la formation tombe dessus.
Et comme cela a été dit, on n'est pas obligé de s'inscrire (enfin, en principe : on a tous en mémoire les horribles formations obligatoires à la réforme du collège).
Etant donné que les absences non remplacées sont dans le collimateur de la Cour des Comptes, et que celle-ci a préconisé une annualisation de notre temps de travail... on peut se préparer à défendre nos chères vacances. Mais vu la résignation actuelle des collègues... ce sera sûrement un deuil de plus à faire.
- EU1Fidèle du forum
La résignation actuelle des collègues se comprend aisément. A force de protester à chaque moindre nouveauté on n'en perd le sens des priorités et on perd également en crédibilité. C'est malheureux mais c'est comme ça.
Je vais me faire un peu l'avocat du diable mais force est de constater que nombre de collègues ignorent totalement (ou feignent d'ignorer) comment ça se passe dans le privé. Résultats chiffrés exigés, supérieur hiérarchique, jours de carence, nouvelles missions et adaptations permanentes, retraite sur 15 ans, réunions qui débordent après l'heure de débauche...
Mon amie vient de partir ce matin à 6h30 pour une formation à 2h30 de route de la maison et ne reviendra que vendredi soir. Si elle refusait cela aurait été le placard à balai à faire du mono-tache... alors quand je lis ici que certains pinaillent pour une petite formation d'une journée qui a lieu sur un jour où on n'a que deux heures de cours ou je ne sais quoi ça m'énerve.
Je vais me faire un peu l'avocat du diable mais force est de constater que nombre de collègues ignorent totalement (ou feignent d'ignorer) comment ça se passe dans le privé. Résultats chiffrés exigés, supérieur hiérarchique, jours de carence, nouvelles missions et adaptations permanentes, retraite sur 15 ans, réunions qui débordent après l'heure de débauche...
Mon amie vient de partir ce matin à 6h30 pour une formation à 2h30 de route de la maison et ne reviendra que vendredi soir. Si elle refusait cela aurait été le placard à balai à faire du mono-tache... alors quand je lis ici que certains pinaillent pour une petite formation d'une journée qui a lieu sur un jour où on n'a que deux heures de cours ou je ne sais quoi ça m'énerve.
- tschaiNiveau 7
"Je vais me faire un peu l'avocat du diable mais force est de constater que nombre de collègues ignorent totalement (ou feignent d'ignorer) comment ça se passe dans le privé."
Oh mais si rassurez-vous, c'est très à la mode de culpabiliser les fonctionnaires avec les horribles avantages qu'ils possèdent sur les malheureux esclaves du privé. On est tous au courant de nos immondes privilèges, que de courageux journalistes et politiciens ont entrepris de nous retirer...
Oh mais si rassurez-vous, c'est très à la mode de culpabiliser les fonctionnaires avec les horribles avantages qu'ils possèdent sur les malheureux esclaves du privé. On est tous au courant de nos immondes privilèges, que de courageux journalistes et politiciens ont entrepris de nous retirer...
- CleroliDoyen
De quel "privé" parles-tu ? Les salariés du privé ont leur retraite calculée sur les 25 "meilleures" années (et non 15 ans -remarque, je pense qu'ils préfèreraient que ce soit sur 15 ans plutôt que 25 ans) et les jours de carence sont, dans de nombreuses entreprises, pris en charge par l'employeur. Les conditions de travail et de rémunération soient également très diverses selon la taille de l'entreprise. En fait, parler du "privé" comme s'il s'agissait d'un groupe homogène n'a guère de sens.EU1 a écrit:
Je vais me faire un peu l'avocat du diable mais force est de constater que nombre de collègues ignorent totalement (ou feignent d'ignorer) comment ça se passe dans le privé. Résultats chiffrés exigés, supérieur hiérarchique, jours de carence, nouvelles missions et adaptations permanentes, retraite sur 15 ans, réunions qui débordent après l'heure de débauche...
Mon amie vient de partir ce matin à 6h30 pour une formation à 2h30 de route de la maison et ne reviendra que vendredi soir. Si elle refusait cela aurait été le placard à balai à faire du mono-tache... alors quand je lis ici que certains pinaillent pour une petite formation d'une journée qui a lieu sur un jour où on n'a que deux heures de cours ou je ne sais quoi ça m'énerve.
- EU1Fidèle du forum
je te rejoins sur le fait qu'il y a de grandes nuances selon les entreprises. Néanmoins il y a quand même une tendance générale qui est bien différente de ce que nous connaissons.
Quand j'évoque tout ce que j'ai évoqué, c'était surtout attirer l'attention que tout cela va très vraisemblablement changer. Peut-être pas radicalement mais on sent bien que ça va évoluer. Et je préfèrerais qu'on décide sur quoi on peut évoluer plutôt que de subir des décisions arbitraires qui viendront d'en haut.
PS : oui 25 ans bien sûr, pas 15 (j'anticipais ce qui va doute nous tomber dessus)
Quand j'évoque tout ce que j'ai évoqué, c'était surtout attirer l'attention que tout cela va très vraisemblablement changer. Peut-être pas radicalement mais on sent bien que ça va évoluer. Et je préfèrerais qu'on décide sur quoi on peut évoluer plutôt que de subir des décisions arbitraires qui viendront d'en haut.
PS : oui 25 ans bien sûr, pas 15 (j'anticipais ce qui va doute nous tomber dessus)
- PoupoutchModérateur
Techniquement, nous ne sommes pas salariés, nous recevons un traitement En revanche, dans le code du travail, il est totalement légal d'inscrire des salariés à des formations hors temps de travail, que ce soit le soir ou le week-end. Cela nécessite l'accord du salarié, c'est tout. Il est donc possible que des salariés soient en formation au-delà de leur temps de présence en entreprise et ce, sans compensation financière, l'entreprise payant déjà la formation. (je l'ai mis en place pour un de nos salariés quand je bossais dans le privé, j'ai donc eu tout loisir de m'interroger sur la légalité du truc...). C'est exactement le même principe ici :je me porte volontaire à une formation pour public volontaire, elle se déroule sur un jour où je ne travaille pas, je peux choisir de m'y rendre ou non. (je rappelle au passage qu'il est toujours possible de refuser une formation, y compris sur public désigné, en passant par la voie hiérarchique : on inscrit son motif sur 'l'ODM, on fait viser par la direction, et c' est ensuite faxé au Rectorat.)pseudo-intello a écrit:Marie-Henriette a écrit:En tant qu' indépendante
Mais nous ne sommes pas des indépendants !
Que chaque système ait ses avantages et ses inconvénients (pour schématiser beaucoup : liberté vs sécurité), c'est un fait,mais nous sommes salariés, et les salariés n'ont pas de formation le week-end ou pendant les vacances. Ils ne rattrapent pas non plus les jours de stage.
Et dans des branches plus heureuses de la fonction publique, si le stage est suffisamment loin de chez toi (genre une heure trente de route), en échange de l'aller-retour, tu récupères une demi-journée de congé.
En l'espèce, et étant donné que personne ne nous met le couteau sous la gorge pour aller en formation, je ne vois pas de scandale particulier. Je vais souvent à des formations sur mes jours off, si la formation est bonne, je trouve que c'est plutôt enrichissant, et mes frais de déplacement me sont remboursés.
Sur la qualité des formations, je dois dire que je n'ai pour le moment suivi que des formations intéressantes, mais ai entendu des échos plus mitigés. C'est la même chose pour toute offre de formation d'ailleurs : quand je bossais dans le privé, nous avions quelques organismes avec lesquels nous travaillions souvent pour la formation continue et, quand les salariés revenaient de formation, ils n'étaient pas toujours convaincus de ce qu'ils avaient vu : cela nous permettait de "blacklister" certains stages, qui ne correspondaient pas aux attentes. Différence fondamentale, cependant, nous étions dans I e relation commerciale avec ces organismes, tandis que, comme en témoigne Elyas, la plupart des stages sont animés par des collègues à qui l'organisation matérielle du stage ainsi que la préparation du contenu prennent du temps ; cela au moins devrait être respecté.
Idem.belote a écrit:Je vais avoir un son de cloche un peu dissonant et je m'en excuse. Je suis contente que les formations existent encore, même si certaines ont lieu le mercredi après-midi ou sur mon jour off. Le catalogue de formation Paf devient de plus en plus étique d'année en année parce que les inscriptions sont moins nombreuses et je trouve cela dommage. Ne travailler que 18 heures par semaine devant élèves nous laisse justement la liberté de nous former sur le reste du temps. Certes, quand les formations ont lieu sur un temps normalement libéré, cela désorganise la vie de famille ou cela rogne sur le temps de préparation / correction mais il me semble important de ne pas perdre cette envie d'apprendre que nous déplorons ne pas trouver suffisamment chez nos élèves. Il est vrai qu'il serait bien que nous ayons les dates et lieux de formation au moment de l'inscription (ce qui n'est pas le cas dans mon académie). Cependant, je ne choisis pas mes formations parce qu'elles me permettent de "faire sauter" des heures de cours, mais parce que j'ai envie d'apprendre de nouvelles choses ou pratiques.
J'ai toujours 2 stages théâtre sur public désigné dans l'année et je m'y éclate ! Ils sont super enrichissants pour tous les enseignants !Marie-Henriette a écrit:C'est vrai que l'on a davantage tendance à écrire pour parler de ce qui ne va pas que de ce qui va.
Donc pour contrebalancer un peu, je décerne le prix spécial du jury à un fantastique stage « théâtre » auquel j'ai participé il y a qq années. C'était sur trois jours, épuisant, et nécessairement en partie sur des jours off, mais j'aurais aimé en avoir d'autres du même acabit.
Le stage était plein, mais a été ensuite supprimé pour d'obscures raisons.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- pseudo-intelloSage
Vrai. J'ai utilisé un vocabulaire inapproprié (ceci dit, ça ne change pas fondamentalement l'esprit du truc).Poupoutch a écrit:Techniquement, nous ne sommes pas salariés, nous recevons un traitement
En revanche, dans le code du travail, il est totalement légal d'inscrire des salariés à des formations hors temps de travail, que ce soit le soir ou le week-end. Cela nécessite l'accord du salarié, c'est tout.
Vrai encore, et c'est très important, surtout quand on commence à entendre parler de formations pendant les vacances.
Voilà enfin l’information. que demandait le collègue qui a ouvert le topic. Merci.(je rappelle au passage qu'il est toujours possible de refuser une formation, y compris sur public désigné, en passant par la voie hiérarchique : on inscrit son motif sur 'l'ODM, on fait viser par la direction, et c' est ensuite faxé au Rectorat.)
Voilà qui est important.je trouve que c'est plutôt enrichissant, et mes frais de déplacement me sont remboursés.
J'ai ouï-dire que certaines académies ont le chic pour accepter officiellement un petit nombre de personnes, et dire aux autres qu'elles peuvent venir aussi, mais à leurs frais.
Sinon, en ce qui concerne le public / privé, j’aimerais bien qu’on arrête de nous taxer d’ignorance. On sait bien qu'il y a de tout dans le privé, mais sachant qu'on a des inconvénients, en tout cas des "devoirs" propres au service public (obligation d'accueillir tous les publics, obligations de se conformer aux mutations, sinon c'est pas le placard monotâche mais la radiation qu'on encourt, salaire largement plus faible en moyenne qu'un cadre du privé, etc.), on aimerait juste conserver une balance avantages / inconvénients acceptable.
Et accessoirement, ce n’est pas comme cela qu’on fait progresser une société, en comparant toujours avec le « y’a pire ailleurs ». Une prof de ma connaissance, sans doute atteinte par le syndrome de Stockholm, me rappelait que quand même, par rapport à ses voisins ouvriers non qualifiés qui se lèvent à 5 heures du matin... oui, certes, mais bon, comment dire, on est qualifiés, quoi.
Les plus riches que nous l’ont bien compris : pour justifier son salaire voire le trouver trop faible, un cadre va se comparer à ton député qui va se comparer à un médecin qui va se comparer à un son député, qui va se comparer à un patron du Cac40, qui va se comparer à un footballer, en espérant qu’on trouve normal de lui verser encore plus de millions chaque mois. Mais nous, non, il ne faut nous comparer qu’à moins bien loti que nous, c’est évidement.
- ElaïnaDevin
belote a écrit:Je vais avoir un son de cloche un peu dissonant et je m'en excuse. Je suis contente que les formations existent encore, même si certaines ont lieu le mercredi après-midi ou sur mon jour off. Le catalogue de formation Paf devient de plus en plus étique d'année en année parce que les inscriptions sont moins nombreuses et je trouve cela dommage. Ne travailler que 18 heures par semaine devant élèves nous laisse justement la liberté de nous former sur le reste du temps. Certes, quand les formations ont lieu sur un temps normalement libéré, cela désorganise la vie de famille ou cela rogne sur le temps de préparation / correction mais il me semble important de ne pas perdre cette envie d'apprendre que nous déplorons ne pas trouver suffisamment chez nos élèves. Il est vrai qu'il serait bien que nous ayons les dates et lieux de formation au moment de l'inscription (ce qui n'est pas le cas dans mon académie). Cependant, je ne choisis pas mes formations parce qu'elles me permettent de "faire sauter" des heures de cours, mais parce que j'ai envie d'apprendre de nouvelles choses ou pratiques.
Même chose pour moi.
Le PAF dans l'académie de Versailles en HG est plutôt bon. Alors certes il m'est arrivé de me désister d'une formation (notamment une sur la théorie du complot, qui était prévue sur 2 jours avec seulement une demi-journée de contenu, le reste c'était "préparez une séquence sur ce thème et on en discute", oui bah non je préfère faire cours dans ce cas-là) mais en général même si c'est une un jour off j'y vais avec grand plaisir car je choisis des formations avec contenu disciplinaire et je suis contente d'apprendre des trucs quels qu'ils soient. Alors oui parfois c'est un peu relou de se dire "ah bah mince ça va me coûter tant en plus de garderie pour les enfants" mais bon je prends ça comme une occasion d'apprendre, je ne crache pas dessus.
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Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- JPhMMDemi-dieu
Et pour les formations imposées les mercredis après-midis par la Dafpen, avec ordre de mission ?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RendashBon génie
Elaïna a écrit:le reste c'était "préparez une séquence sur ce thème et on en discute"
Je n'ai pas la chance d'être dans l'académie de Versailles et de pouvoir bénéficier de ses super formations, mais ça, ça ressemble à ce que j'ai connu quand j'ai fait des stages PAF en géographie. Trois photocopies de manuels, "préparez une séquence", pis on échange ; youhou. Si je dois me taper le trajet jusqu'à Lyon pour ça (évidemment, pas de stage PAF à Mocheville-sur-Étron ; y'en a parfois à Bourg-en-Bresse, à l'extrême rigueur, mais c'est tout aussi galère pour m'y rendre), merci, mais non merci. Et je ne suis pas aussi loin de tout que peut l'être Isis39, par exemple.
Du coup, je ne mets plus les pieds en stage PAF. J'aime autant bosser chez moi avec mes bouquins et mes revues, au moins y'a du contenu. On a demandé et organisé quelques FIL (enfin, ALP ) ; au moins on savait à qui et à quoi on avait affaire. De même, les conf' du mercredi soir organisées par Lyon III me bottent bien : on sait précisément de quoi il s'agit et qui les assure, donc on y va en toute connaissance de cause.
En revanche, je rejoins Malaga, la formation fait partie de notre boulot. Pas les stages, dont on ne sait pas toujours avant s'ils sont sérieux ou non ; mais la formation. Donc, pas de raison qu'on touche des ronds pour ça, et certainement pas des HSE, qui sont censées être réservées aux heures effectuées devant élèves. Si le PAF est naze, on bosse chez soi, de toute façon.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- PoupoutchModérateur
pseudo-intello a écrit:Vrai. J'ai utilisé un vocabulaire inapproprié (ceci dit, ça ne change pas fondamentalement l'esprit du truc).Poupoutch a écrit:Techniquement, nous ne sommes pas salariés, nous recevons un traitement
Oui, c'était juste un clin d'œil, d'où le smiley, et pas foncièrement plus. De fait, je suis d'accord avec ce que tu dis ensuite : il faut arrêter de comparer sans cesse public et privé mais le fait est que cette comparaison revient souvent et, très souvent, à mauvais escient parce que tout le monde ne connaît pas la législation (ce qui est plus qu' excusable quand on n'est pas concerné) et surtout parce que beaucoup font avec le privé exactement ce que les gens du privé font avec nous, parler sans trop savoir en se fondant sur un exemple connu (un conjoint/ami/parent...).
Voilà qui et important.je trouve que c'est plutôt enrichissant, et mes frais de déplacement me sont remboursés.
J'ai ouï-dire que certaines académies ont le chic pour accepter officiellement un petit nombre de personnes, et dire aux autres qu'elles peuvent venir aussi, mais à leurs frais.
Ça m'est arrivé sur un stage à public désigné auquel je m'étonnais de n'avoir pas été conviée quand ma collègue l'avait été... On m'a répondu que je pouvais venir sur mon temps-libre et sans ordre de mission. Je l'ai fait, n'ai eu aucun scrupule à partir avant la fin, mais je l'ai fait car c'était dans ma ville et que ça ne me coûtait qu'un ticket de métro...
Je suis d'accord avec toi sur ce point, il faudrait arrêter de comparer ce qui n'est pas comparable et se souvenir aussi que nous avons fait un choix dont j'ose espérer que la plupart d'entre nous l'ont fait sciemment, celui du public, avec ses devoirs et ses spécificités.
Sinon, en ce qui concerne le public / privé, j’aimerais bien qu’on arrête de nous taxer d’ignorance. (...)
Les plus riches que nous l’ont bien compris : pour justifier son salaire voire le trouver trop faible, un cadre va se comparer à ton député qui va se comparer à un médecin qui va se comparer à un son député, qui va se comparer à un patron du Cac40, qui va se comparer à un footballer, en espérant qu’on trouve normal de lui verser encore plus de millions chaque mois. Mais nous, non, il ne faut nous comparer qu’à moins bien loti que nous, c’est évidement.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- ElaïnaDevin
Rendash a écrit:Elaïna a écrit:le reste c'était "préparez une séquence sur ce thème et on en discute"
Je n'ai pas la chance d'être dans l'académie de Versailles et de pouvoir bénéficier de ses super formations, mais ça, ça ressemble à ce que j'ai connu quand j'ai fait des stages PAF en géographie. Trois photocopies de manuels, "préparez une séquence", pis on échange ; youhou. Si je dois me taper le trajet jusqu'à Lyon pour ça (évidemment, pas de stage PAF à Mocheville-sur-Étron ; y'en a parfois à Bourg-en-Bresse, à l'extrême rigueur, mais c'est tout aussi galère pour m'y rendre), merci, mais non merci. Et je ne suis pas aussi loin de tout que peut l'être Isis39, par exemple.
Du coup, je ne mets plus les pieds en stage PAF. J'aime autant bosser chez moi avec mes bouquins et mes revues, au moins y'a du contenu. On a demandé et organisé quelques FIL (enfin, ALP ) ; au moins on savait à qui et à quoi on avait affaire. De même, les conf' du mercredi soir organisées par Lyon III me bottent bien : on sait précisément de quoi il s'agit et qui les assure, donc on y va en toute connaissance de cause.
En revanche, je rejoins Malaga, la formation fait partie de notre boulot. Pas les stages, dont on ne sait pas toujours avant s'ils sont sérieux ou non ; mais la formation. Donc, pas de raison qu'on touche des ronds pour ça, et certainement pas des HSE, qui sont censées être réservées aux heures effectuées devant élèves. Si le PAF est naze, on bosse chez soi, de toute façon.
Je suis entièrement d'accord. J'ai discuté avec mes parents des formations qu'ils ont pu avoir (en lettres, dans le Sud de la France), et c'était clairement indigent. Ils ont très vite arrêté de se taper des kilomètres pour faire du flan. De ce point de vue, je mesure ma chance d'être dans une académie où le PAF est sympa (la formation sur le vin dans la mondialisation, c'est à faire : y'a une dégustation).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- A TuinVénérable
Suricate a écrit:Bonjour à tous,
Je me suis inscrit à quelques formations du PAF cette année, et j’ai récemment eu la confirmation que ma candidature à l’une d’entre elles a été retenue, cependant ladite formation se déroulera notamment sur deux journées en présentiel, lors desquelles je n’aurais autrement pas cours. Suis-je tout de même tenu d’y aller ? Et si j’y vais, sera-ce bénévolement ou aurai-je le droit de demander des heures supplementaires ? J’ai conscience de la délicatesse de ce dernier point car c’est moi qui ai posé ma candidatures, mais j’ignorais à ce moment-là quand la formation se déroulerait, ainsi que mon emploi du temps.
Merci à tous de vos réponses et profitez bien des vacances pour ceux qui y sont toujours !
Ah ben oui ce sera gracieux de ta part. Tu pourras juste prétendre à demander tes frais de déplacement si le lieu de stage n'est pas le même que celui de ta résidence administrative ou personnelle.
D'habitude je postulais pour ce qui m'intéressait sans trop me préoccuper de cet aspect.
Cependant cette année j'ai décidé je j'en avais assez de devoir aller prendre des dispositions spéciales les mercredi, ou moments de la semaines où je n'ai pas de cours prévus. Donc je me suis inscrite à moins de choses, et en tenant compte des dates lorsqu'elles étaient indiquées. PAr exemple une formation que je trouvais très intéressante, lorsque j'ai vu qu'elle était sur deux jours dont le mercredi, j'ai laissé tomber. A un moment le bénévolat suffit. Et on a le droit de pouvoir bénéficier des quelques temps disponibles pour pouvoir avancer nos cours ou corriger des copies. J'en ai marre aussi de me coucher à pas d'heures les soirs de semaine pour abattre ces tâches : nul n'en sera redevable, et quand je constate que ce mois-ci les rattrapages d'heures supp ou prof principal ne sont même pas encore tombés, je me dis que j'ai bien fait !
- skindiverÉrudit
Je ne comprends pas comment on peut se plaindre qu'une formation tombe un jour où on a pas cours... Et penser avoir des HSE pour ça.
Il ne faudra pas s'étonner qu'on nous demande ensuite de faire du 35h de présence au bahut du lundi 8h au vendredi 17h.
Il ne faudra pas s'étonner qu'on nous demande ensuite de faire du 35h de présence au bahut du lundi 8h au vendredi 17h.
- ElaïnaDevin
Je ne comprends du reste pas trop comment on peut râler parce qu'on a une formation qu'on a demandée.
L'an dernier, j'avais demandé une formation (dont le jour n'était pas précisé), c'est tombé un mercredi en toute fin d'année. Je n'avais pas cours le mercredi matin et l'aprem j'avais un truc prévu depuis plusieurs mois. Le matin j'ai mis l'un de mes enfants à la garderie (mon mari gardait l'autre, mais son frère avait voulu aller à la garderie pour voir ses copains), et à 2h de l'après-midi je me suis excusée platement en expliquant que j'avais un engagement de longue date. Le formateur a très bien compris, il se doutait d'ailleurs bien que je n'étais pas la seule à avoir été coincée par la date annoncée à la dernière minute.
J'ai un peu de mal à comprendre la hargne de certains à l'encontre du PAF, d'autant que ce n'est en rien obligatoire de s'y inscrire.
L'an dernier, j'avais demandé une formation (dont le jour n'était pas précisé), c'est tombé un mercredi en toute fin d'année. Je n'avais pas cours le mercredi matin et l'aprem j'avais un truc prévu depuis plusieurs mois. Le matin j'ai mis l'un de mes enfants à la garderie (mon mari gardait l'autre, mais son frère avait voulu aller à la garderie pour voir ses copains), et à 2h de l'après-midi je me suis excusée platement en expliquant que j'avais un engagement de longue date. Le formateur a très bien compris, il se doutait d'ailleurs bien que je n'étais pas la seule à avoir été coincée par la date annoncée à la dernière minute.
J'ai un peu de mal à comprendre la hargne de certains à l'encontre du PAF, d'autant que ce n'est en rien obligatoire de s'y inscrire.
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- JPhMMDemi-dieu
Je réitère ma question : et les formations que l'on n'a pas demandées et qui tombent les mercredis après-midi ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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