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- MédéeÉrudit
Guermantes729 a écrit:Bonjour
As-tu essayé de contacter la troupe de théâtre? Aussi bien, ils seront très contents d'être solidaires d'un tel mouvement, et seront plus que contents de décaler l'intervention
En tous les cas, ça ne coûte rien de leur passer un coup de fil peut-être?
Justement ça n'est pas possible : entre leurs impératifs à eux qui interviennent dans toute la région et les miens (edt sur plusieurs établissements), nous n'avons pas pu décaler...
@ipomee à la limite, ça je peux l'expliquer aux élèves en amont : je sais qu'ils ne seront pas de mauvaise foi, ils ont hâte d'avoir cet atelier.
Zagara a écrit:ON va finir comme les japonais qui mettent un petit brassard pour se dire grévistes mais travaillent quand même.
Que veux-tu, il y a le bon et le mauvais gréviste !
- Fires of PompeiiGuide spirituel
C'est-à-dire que je ne vois pas bien l'intérêt de perdre une journée de salaire tout en venant au travail...
La grève c'est l'interruption du service : donc venir ce n'est pas faire grève, on peut mettre tous les brassards que l'on veut...
Donc si on n'est pas dans les faits gréviste, pourquoi aller perdre de l'argent ?
La grève c'est l'interruption du service : donc venir ce n'est pas faire grève, on peut mettre tous les brassards que l'on veut...
Donc si on n'est pas dans les faits gréviste, pourquoi aller perdre de l'argent ?
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- MédéeÉrudit
Fires of Pompeii a écrit:C'est-à-dire que je ne vois pas bien l'intérêt de perdre une journée de salaire tout en venant au travail...
La grève c'est l'interruption du service : donc venir ce n'est pas faire grève, on peut mettre tous les brassards que l'on veut...
Donc si on n'est pas dans les faits gréviste, pourquoi aller perdre de l'argent ?
Dans les faits, je le serai l'après-midi dans mon établissement B.
Après je suis d'accord avec ce que vous dites de manière générale sur la grève, mais là j'ai vraiment un dilemme. Vous annuleriez cet atelier théâtre sans aucun scrupule, vous ? (vous général pas FoP en particulier)
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Sherlock a écrit:Fires of Pompeii a écrit:C'est-à-dire que je ne vois pas bien l'intérêt de perdre une journée de salaire tout en venant au travail...
La grève c'est l'interruption du service : donc venir ce n'est pas faire grève, on peut mettre tous les brassards que l'on veut...
Donc si on n'est pas dans les faits gréviste, pourquoi aller perdre de l'argent ?
Dans les faits, je le serai l'après-midi dans mon établissement B.
Après je suis d'accord avec ce que vous dites de manière générale sur la grève, mais là j'ai vraiment un dilemme. Vous annuleriez cet atelier théâtre sans aucun scrupule, vous ? (vous général pas FoP en particulier)
Je ne sais pas, c'est à toi de voir ce qui est important : soit tu considères que cette journée théâtre est primordiale et dans ce cas la grève passe au second plan pour toi, même symboliquement, et donc autant aller au boulot et être payée. Soit tu considères que c'est la grève qui prime et dans ce cas l'atelier théâtre ne va pas peser lourd.
Ce que je veux dire, c'est que le "juste milieu" que tu proposes c'est du tout bénef pour l'Etat, donc pas un juste milieu pour toi ou pour la grève. Concrètement, ce n'est pas en travaillant gratos que l'on peut défendre les conditions de travail. Je ne sais pas si je suis très claire, mais voilà l'idée. ;
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- MédéeÉrudit
Fires of Pompeii a écrit:Sherlock a écrit:Fires of Pompeii a écrit:C'est-à-dire que je ne vois pas bien l'intérêt de perdre une journée de salaire tout en venant au travail...
La grève c'est l'interruption du service : donc venir ce n'est pas faire grève, on peut mettre tous les brassards que l'on veut...
Donc si on n'est pas dans les faits gréviste, pourquoi aller perdre de l'argent ?
Dans les faits, je le serai l'après-midi dans mon établissement B.
Après je suis d'accord avec ce que vous dites de manière générale sur la grève, mais là j'ai vraiment un dilemme. Vous annuleriez cet atelier théâtre sans aucun scrupule, vous ? (vous général pas FoP en particulier)
Je ne sais pas, c'est à toi de voir ce qui est important : soit tu considères que cette journée théâtre est primordiale et dans ce cas la grève passe au second plan pour toi, même symboliquement, et donc autant aller au boulot et être payée. Soit tu considères que c'est la grève qui prime et dans ce cas l'atelier théâtre ne va pas peser lourd.
Ce que je veux dire, c'est que le "juste milieu" que tu proposes c'est du tout bénef pour l'Etat, donc pas un juste milieu pour toi ou pour la grève. Concrètement, ce n'est pas en travaillant gratos que l'on peut défendre les conditions de travail. Je ne sais pas si je suis très claire, mais voilà l'idée. ;
Si c'est clair, je vois ce que tu veux dire, et tu as raison. Il vaut sans doute mieux que je fasse un choix clair plutôt que cet entre-deux.
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- PseudoDemi-dieu
Zagara a écrit:ON va finir comme les japonais qui mettent un petit brassard pour se dire grévistes mais travaillent quand même.
Ca se fait depuis très longtemps en France, dans les hôpitaux par exemple. Ce qui fait que toute la journée le personnel explique les raisons de la grève aux patients, qui du coup sont de leur coté au lieu de leur en vouloir de ne pas être là et de ne pas les soigner. C'est une autre façon de faire grève, qui s'adapte aux problématiques spécifiques.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- ElleDriverNiveau 6
Le "problème" est que l'Etat compte, à juste titre d'ailleurs bien souvent, sur notre "bonne conscience professionnelle", pour faire grève en "dérangeant" le moins possible.
On se rappellera des taxis qui en 2013 puis 2016 ont bloqué le périphérique parisien et les grandes voies de circulation d'autres villes, bruyamment, parfois violemment, plusieurs heures, sans se demander si les gens derrière eux perdaient un salaire, un emploi, se rendaient à l'hôpital pour dire adieu à un proche, allaient à un mariage, devaient aller prendre l'avion pour le rendez-vous d'une vie etc.
Ils ont été reçus dans la foulée à Matignon.
Dans l'Education, nous avons majoritairement tendance à vouloir dénoncer un système qui devient inique tout en continuant à le faire fonctionner.
On se rappellera des taxis qui en 2013 puis 2016 ont bloqué le périphérique parisien et les grandes voies de circulation d'autres villes, bruyamment, parfois violemment, plusieurs heures, sans se demander si les gens derrière eux perdaient un salaire, un emploi, se rendaient à l'hôpital pour dire adieu à un proche, allaient à un mariage, devaient aller prendre l'avion pour le rendez-vous d'une vie etc.
Ils ont été reçus dans la foulée à Matignon.
Dans l'Education, nous avons majoritairement tendance à vouloir dénoncer un système qui devient inique tout en continuant à le faire fonctionner.
- ZagaraGuide spirituel
Pseudo a écrit:Zagara a écrit:ON va finir comme les japonais qui mettent un petit brassard pour se dire grévistes mais travaillent quand même.
Ca se fait depuis très longtemps en France, dans les hôpitaux par exemple.
Je peux comprendre que ça se fasse dans les hôpitaux puisque faire grève, pour un soignant, c'est risquer de tuer quelqu'un. Ça légitime, à mon sens, d'éviter la grève sèche. Nos enjeux sont quand même moindres.
- PseudoDemi-dieu
ElleDriver a écrit:Le "problème" est que l'Etat compte, à juste titre d'ailleurs bien souvent, sur notre "bonne conscience professionnelle", pour faire grève en "dérangeant" le moins possible.
On se rappellera des taxis qui en 2013 puis 2016 ont bloqué le périphérique parisien et les grandes voies de circulation d'autres villes, bruyamment, parfois violemment, plusieurs heures, sans se demander si les gens derrière eux perdaient un salaire, un emploi, se rendaient à l'hôpital pour dire adieu à un proche, allaient à un mariage, devaient aller prendre l'avion pour le rendez-vous d'une vie etc.
Ils ont été reçus dans la foulée à Matignon.
Dans l'Education, nous avons majoritairement tendance à vouloir dénoncer un système qui devient inique tout en continuant à le faire fonctionner.
Quand les profs bloqueront les périfs ou les dépôts de pétrole, j'irais peut-être culpabiliser Sherlock de ne pas être assez impliquée. En attendant...
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Zagara a écrit:Pseudo a écrit:Zagara a écrit:ON va finir comme les japonais qui mettent un petit brassard pour se dire grévistes mais travaillent quand même.
Ca se fait depuis très longtemps en France, dans les hôpitaux par exemple.
Je peux comprendre que ça se fasse dans les hôpitaux puisque faire grève pour un soignant, c'est risquer de tuer quelqu'un. Ça légitime, à mon sens, d'éviter la grève sèche. Nos enjeux sont quand même moindres.
C'était juste pour signaler qu'il était inutile d'aller chercher les japonnais
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- ZagaraGuide spirituel
Tu parlais des hôpitaux comme si c'était un exemple qui attestait de cette pratique chez les Français en général, alors que ça n'existe que dans ce domaine, pour les raisons que j'ai indiquées. Au Japon toutes les grèves se déroulent en brassard, y compris pour les employés de bureau. Ce n'est pas le même phénomène : chez les hôpitaux c'est un respect de la vie, chez les Japonais c'est une peur (ou un dégoût) pour l'arrêt du travail. Mais peu importe ce n'est pas une question importante.
- ElleDriverNiveau 6
Pseudo a écrit:
Quand les profs bloqueront les périfs ou les dépôts de pétrole, j'irais peut-être culpabiliser Sherlock de ne pas être assez impliquée. En attendant...
Je suis bien d'accord sur le fond (même si on peut envisager d'autres formes de protestation, intrinsèques au métier), il n'était d'ailleurs nullement question de culpabiliser Sherlock de ma part, disons que c'est une critique générale de nos modes d'(in)action et je m'y inclus derechef, même si j'essaie ces dernières années de m'astreindre à plus de radicalité.
- PseudoDemi-dieu
Zagara a écrit:Tu parlais des hôpitaux comme si c'était un exemple qui attestait de cette pratique chez les Français en général, alors que ça n'existe que dans ce domaine, pour les raisons que j'ai indiqué. Au Japon toutes les grèves se déroulent en brassard, y compris pour les employés de bureau. Ce n'est pas le même phénomène : chez les hôpitaux c'est un respect de la vie, chez les Japonais c'est une peur (ou un dégoût) pour l'arrêt du travail. Mais peu importe ce n'est pas une question importante.
Certes. Mais justement, ici il s'agit d'un cas très spécifique, une question de timing avec une intervention, pas de la France entière qui se met au brassard ou à travailler moitié de sa journée de grève. Je trouve un peu étrange de hurler à la japonnisation de la France dans ce cas très spécifique et très circonstanciel. genre, si Sherlock n’envoie pas l'intervenante aux fraises elle sera responsable de la fin du droit de grève, ou peu s'en faut.
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- DalvaVénérable
Je suis en profond désaccord. Et tant que les enseignants eux-mêmes ne seront pas persuadés que l'avenir se trouve davantage dans les écoles que dans les hôpitaux, que leur métier est aussi essentiel, si ce n'est plus, que celui des soignants (ce qui est aisé à démontrer), ils pourront toujours faire grève ou hurler dans le vide.Zagara a écrit:Pseudo a écrit:Zagara a écrit:ON va finir comme les japonais qui mettent un petit brassard pour se dire grévistes mais travaillent quand même.
Ca se fait depuis très longtemps en France, dans les hôpitaux par exemple.
Je peux comprendre que ça se fasse dans les hôpitaux puisque faire grève, pour un soignant, c'est risquer de tuer quelqu'un. Ça légitime, à mon sens, d'éviter la grève sèche. Nos enjeux sont quand même moindres.
Exactement. Ce qui compte, quand un prof fait grève, ce n'est vraiment pas que le service ne soit pas effectué. C'est le nombre de grévistes et le nombre de personnes dans la rue. Que les élèves n'aient pas cours, en vrai, à part quelques parents qui ne pensent pas encore que l'école tient surtout lieu de garderie, ça ne gêne personne. Je n'aurais donc aucun scrupule à venir faire cours avec un brassard "en grève", et je serais ravie si ça pouvait se produire un jour de réunion parent prof : je ne parlerais pas aux parents de leurs enfants mais des raisons de la grève.Pseudo a écrit:ElleDriver a écrit:Le "problème" est que l'Etat compte, à juste titre d'ailleurs bien souvent, sur notre "bonne conscience professionnelle", pour faire grève en "dérangeant" le moins possible.
On se rappellera des taxis qui en 2013 puis 2016 ont bloqué le périphérique parisien et les grandes voies de circulation d'autres villes, bruyamment, parfois violemment, plusieurs heures, sans se demander si les gens derrière eux perdaient un salaire, un emploi, se rendaient à l'hôpital pour dire adieu à un proche, allaient à un mariage, devaient aller prendre l'avion pour le rendez-vous d'une vie etc.
Ils ont été reçus dans la foulée à Matignon.
Dans l'Education, nous avons majoritairement tendance à vouloir dénoncer un système qui devient inique tout en continuant à le faire fonctionner.
Quand les profs bloqueront les périfs ou les dépôts de pétrole, j'irais peut-être culpabiliser Sherlock de ne pas être assez impliquée. En attendant...
Si maintenant on me dit que les grévistes sont si nombreux, surveillants compris, que le CdE est obligé de fermer l'établissement et de renvoyer les collégiens chez eux, là d'accord, je refuserai de briser la grève en entrant là avec mon brassard.
Si vous pensez vraiment que la mission des soignants est plus importante que celle des enseignants, ce n'est même pas la peine de penser à faire grève, car vous finirez toujours par baisser la tête. L'enseignement est crucial, primordial. Sans une bonne école qui fonctionne et cultive, vous n'aurez ni bons soignants, ni soignants humains, ni bons plombiers d'ailleurs.
Bref.
- PointàlaligneExpert
Sherlock a écrit:Bonjour,
J'ai une question à propos de la grève du 12 novembre.
Je souhaite la faire, cependant une compagnie de théâtre intervient dans une de mes classes le matin et je ne veux pas l'annuler car ça serait dommage pour les élèves et elle ne peut pas être décalée, elle est prévue depuis longtemps.
D'où ma question : est-il possible de faire grève tout en étant présente le matin pour cet atelier théâtre ?
Je précise que le matin je suis dans mon établissement A et l'après-midi dans mon établissement B. Ça voudrait donc dire que je serai en grève mais présente le matin dans le collège A et en grève et absente l'après-midi dans le collège B.
Est-ce possible ? Je suppose que oui si je me déclare gréviste, mais je voudrais confirmation.
Merci pour votre aide et bonnes vacances !
C'est possible, mais tu t'embêtes beaucoup. Si tu dois être présente (ce qui est tout-à-fait défendable) autant que tu sois payée.
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