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- egometDoyen
Pink_poodle a écrit:
Le problème c'est que comme vous dites, @egomet, il faut vraiment avoir quelqu'un qui puisse signaler les erreurs, car on ne les entend pas forcément nous-mêmes. À 30+ élèves, c'est pas évident de donner cette attention individuelle.
Ce n'est pas insurmontable non plus, mais il faut de la patience.
Quand on sent qu'un mot est mal prononcé, on le fait répéter par l'élève qui a du mal. Puis par un camarade, puis par toute la classe une ou deux fois, puis par deux ou trois camarades. Le truc, c'est d'alterner le collectif et l'individuel. Ca prend une minute ou deux à chaque fois. Le tout, pour être efficace, c'est que ça devienne un réflexe. Ne pas s'acharner, le son difficile ne sera peut-être saisi qu'au bout de 20 séances. Ce n'est pas grave. Quand on multiplie ces micro-exercices on est plus efficace que quand on essaie de faire une grosse séance qui deviendra vite pénible. Je peux t'assurer qu'avec l'habitude, on arrive très bien à faire travailler chaque élève un petit peu toutes les deux ou trois heures.
Et puis, fais le compte, si tu as une vingtaine ou une trentaine de sons à faire apprendre en 4 ans, tu n'es pas pressée. L'erreur serait de s'imposer un calendrier.
Il est bon aussi d'expliquer au passage comment le son se forme, la position de la langue dans la bouche, les cordes vocales, tout ça. Pas besoin d'être technique, pas besoin de s'attarder.
Pour être honnête, mon expérience était un peu plus facile, parce qu'il s'agissait de FLE. Donc la bonne prononciation ne me demandait pas d'effort particulier. Saisir les occasions à la volée, ça dépend quand même beaucoup du niveau du professeur. Si on a besoin de vérifier régulièrement la prononciation des mots, c'est un petit peu plus difficile.
- MathadorEmpereur
Pink_poodle a écrit:Je cherche en vain sur Google, mais je ne trouve pas encore de site ou appli gratuit où on écoute la prononciation et on s'enregistre (éventuellement avec du feedback dans un monde idéal? LOL). Quelqu'un sait si ce genre de site/appli existe? (Je débute avec Edpuzzle et Quizlet, mais quelqu'un saura si les élèves ont la possibilité d'enregistrer leurs réponses à l'oral?)
Il y a Duolingo qui propose parmi ses exercices, pour certaines paires de langues et pour certaines configurations informatiques, de faire prononcer une phrase dans la langue à apprendre, mais il n'y a pas à ma connaissance de moyen d'écouter ce qu'on a enregistré. Je n'ai aucune idée de la fiabilité de la reconnaissance vocale, n'ayant pas spécifiquement cherché à la tester (parmi les paires que j'utilise, il n'y a que pour anglais->allemand que j'ai eu ce type d'exercice; je n'utilise ni français->anglais ni français->allemand).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Pink_poodleNiveau 2
@Beniamino Massimo Oui c'est une excellent idée ça! Malheureusement, je n'ai pas de temps en demi-groupes avec eux, ni les équipements technologiques en cours, mais je pourrais mettre en place éventuellement un système comme ça à la maison.
@Fires of Pompeii haha oui effectivement pas mal du tout ce poème! Je ne connaissais pas celui-là, mais j'en ai un ou deux autres quelques part qui sont aussi rigolos!
@egomet Merci pour cette astuce - c'est vrai que je ne fais pas systématiquement la répétition individuelle et puis en chorale, mais je devrais. Vous n'avez que de bons conseils - c'est vrai qu'il faut y aller petit à petit et ne pas être pressé. Je suis de langue maternelle anglaise donc ce ne me posera pas de problème pour la prononciation.
@Mathador - MERCI pour cette astuce par rapport à Duolingo! C'est exactement ce que je cherchais, mais c'est vrai qu'un appli ne peut pas être 100% fiable non plus pour la correction de la prononciation, mais c'est une piste à exploiter!
@Fires of Pompeii haha oui effectivement pas mal du tout ce poème! Je ne connaissais pas celui-là, mais j'en ai un ou deux autres quelques part qui sont aussi rigolos!
@egomet Merci pour cette astuce - c'est vrai que je ne fais pas systématiquement la répétition individuelle et puis en chorale, mais je devrais. Vous n'avez que de bons conseils - c'est vrai qu'il faut y aller petit à petit et ne pas être pressé. Je suis de langue maternelle anglaise donc ce ne me posera pas de problème pour la prononciation.
@Mathador - MERCI pour cette astuce par rapport à Duolingo! C'est exactement ce que je cherchais, mais c'est vrai qu'un appli ne peut pas être 100% fiable non plus pour la correction de la prononciation, mais c'est une piste à exploiter!
- Marie-Lul'Niveau 5
J'ai eu fait (reste à voir si je vais le refaire cette année) la chose suivante :
j'ai créé un blog et donné un mot de passe à chaque classe. En rentrant chez moi, ou pendant une heure de "trou", je m'enregistrais sur mon dictaphone, balançais le fichier audio sur le blog, et les élèves savaient qu'ils pouvaient y accéder quand ils voulaient.
Qu'est-ce que j'enregistrais ? (niveau collège)
Je lisais les leçons de vocabulaire, en laissant un temps silencieux pour qu'ils puissent répéter. Ou bien, j'enregistrais la trace écrite du jour, en décomposant par groupes de souffle, puis en redisant chaque phrase / paragraphe intégralement, toujours avec des temps de pause.
J'enregistrais aussi des "challenges" (dictée rapide, par exemple) avec correction à la fin de la piste.
Les inconvénients :
- s'astreindre à le faire quasiment chaque jour (Note : j'étais à mi-temps... ce qui en dit long...)
- l'accès à internet n'étant pas encore acquis pour tous nos élèves, chez eux, cela restait basé sur le volontariat / l'envie des élèves
- impossibilité de savoir si l'élève persiste dans une erreur de perception, et donc de restitution
Les avantages :
- les gamins (intéressés) adorent... et progressent, mine de rien
- les "bloopers" (genre mon chien qui aboie au beau milieu, et les élèves qui t'en parlent le lendemain)
J'ai aussi utilisé le dictaphone comme moyen d'évaluation de production orale. Les élèves piochent un "sujet" dans une boîte, sortent dans le couloir, et s'enregistrent en répondant au sujet. Trrrrèèès utile pour les élèves timides. Parfois, ils sortaient par deux pour monter un dialogue. Trrrrèèèès utile aussi pour avoir une vraie note d'oral. Et ça change des corrections de copies...
Just my two cents Je ne réponds pas à ta problématique première de trouver un site avec reco vocale pour se tester tout seul. Cela dit, comme je l'ai mentionné plus haut, nous avons encore un souci de discrimination ici : tous nos élèves n'ont pas un accès ultra-moderne, rapide à internet... Du coup, en classe, il ne reste que la solution du labo ou de la balado, et là encore... pas évident.
Bien d'accord sur l'idée de ne pas interrompre un élève pendant sa production orale ! Et j'ai relevé quelques astuces au fil des commentaires, aussi je remercie tout le monde ici ♥
j'ai créé un blog et donné un mot de passe à chaque classe. En rentrant chez moi, ou pendant une heure de "trou", je m'enregistrais sur mon dictaphone, balançais le fichier audio sur le blog, et les élèves savaient qu'ils pouvaient y accéder quand ils voulaient.
Qu'est-ce que j'enregistrais ? (niveau collège)
Je lisais les leçons de vocabulaire, en laissant un temps silencieux pour qu'ils puissent répéter. Ou bien, j'enregistrais la trace écrite du jour, en décomposant par groupes de souffle, puis en redisant chaque phrase / paragraphe intégralement, toujours avec des temps de pause.
J'enregistrais aussi des "challenges" (dictée rapide, par exemple) avec correction à la fin de la piste.
Les inconvénients :
- s'astreindre à le faire quasiment chaque jour (Note : j'étais à mi-temps... ce qui en dit long...)
- l'accès à internet n'étant pas encore acquis pour tous nos élèves, chez eux, cela restait basé sur le volontariat / l'envie des élèves
- impossibilité de savoir si l'élève persiste dans une erreur de perception, et donc de restitution
Les avantages :
- les gamins (intéressés) adorent... et progressent, mine de rien
- les "bloopers" (genre mon chien qui aboie au beau milieu, et les élèves qui t'en parlent le lendemain)
J'ai aussi utilisé le dictaphone comme moyen d'évaluation de production orale. Les élèves piochent un "sujet" dans une boîte, sortent dans le couloir, et s'enregistrent en répondant au sujet. Trrrrèèès utile pour les élèves timides. Parfois, ils sortaient par deux pour monter un dialogue. Trrrrèèèès utile aussi pour avoir une vraie note d'oral. Et ça change des corrections de copies...
Just my two cents Je ne réponds pas à ta problématique première de trouver un site avec reco vocale pour se tester tout seul. Cela dit, comme je l'ai mentionné plus haut, nous avons encore un souci de discrimination ici : tous nos élèves n'ont pas un accès ultra-moderne, rapide à internet... Du coup, en classe, il ne reste que la solution du labo ou de la balado, et là encore... pas évident.
Bien d'accord sur l'idée de ne pas interrompre un élève pendant sa production orale ! Et j'ai relevé quelques astuces au fil des commentaires, aussi je remercie tout le monde ici ♥
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J'me présente : https://www.neoprofs.org/t120515-j-me-prsente-je-m-appelle-marie-9835-marie-lul
Ils n'auront pas ma fleur, celle qui me pousse à l'intérieur
- egometDoyen
Pink_poodle a écrit:
@egomet Merci pour cette astuce - c'est vrai que je ne fais pas systématiquement la répétition individuelle et puis en chorale, mais je devrais. Vous n'avez que de bons conseils - c'est vrai qu'il faut y aller petit à petit et ne pas être pressé. Je suis de langue maternelle anglaise donc ce ne me posera pas de problème pour la prononciation.
You're welcome!
Je pense aussi à un truc. C'est de faire répéter des paires de mots qui sont proches phonétiquement. Ca permet de faire sentir les différents sons en les comparant et aussi de faire comprendre que c'est important.
Par exemple, avec les Chinois qui prononçaient mal "douze", je faisais reprendre "deux heures" vs "douze heures". Un petit peu embêtant quand on a un rendez-vous, n'est-ce pas? Il y avait aussi le problème des consonnes sourdes ou muettes. Un collègue qui me dit que son petit "pépé" est malade, c'est troublant.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Pink_poodleNiveau 2
@Marie-Lul' Wow - c'est une EXCELLENT idée! C'est tout simple, mais il fallait y penser! J'avoue que c'est peut-être un peu chronophage, mais c'est une superbe idée! Ça permettra à la fois de travailler la CO, la prononciation, et de vraiment *fixer* l'apprentissage de la leçon. Merci d'avoir partagé - je compte mettre ça en place dès demain!
Et MERCI aussi pour l'idée d'utiliser le dictaphone pour la PO! Enfin, une vraie note d'oral!!
@egomet Bien vu pour les paires minimales et donc des mots phonétiquement proches! Je vois qu'il y a plein de pistes à exploiter!
Et MERCI aussi pour l'idée d'utiliser le dictaphone pour la PO! Enfin, une vraie note d'oral!!
@egomet Bien vu pour les paires minimales et donc des mots phonétiquement proches! Je vois qu'il y a plein de pistes à exploiter!
- PoppyNiveau 8
Marie-Lul' : Je trouve ton idée du dictaphone vraiment géniale ! C'était en collège ou en lycée ? Peux tu donner des exemples de sujets que les élèves piochaient ?
- Marie-Lul'Niveau 5
C'était en collège, et je l'ai fait de manière intermittente. Je n'ai pas une longue expérience de la chose, mais ça marchait bien, les gamins aimaient le concept.
Des exemples de sujets... :
des trucs de phonologie pure (alphabet, épeler des mots, les mots en -tion/-ssion/-ture, lire des phrases proposées avec la bonne intonation...),
du vocabulaire de base (nombres, dire un n° de tél, des dates, animals, pets, at school, my personality..., là ce sont souvent 5 ou 10 images aléatoires tirées des fiches de vocabulaire), de la fausse interaction (répondre aux questions écrites sur le papier),
de la civi,
faire une description basique d'une image,
parler de soi en continu (en rapport avec la séquence en cours : se présenter, parler d'un événement passé, émettre des hypothèses irréelles),
parler d'une personne dont on a la fiche signalétique sous les yeux,
utiliser there is / there are et/ou some, any, no à partir d'une recette de gâteau,
...
Pour les enregistrements par deux : ils savaient qu'ils devaient avoir préparé 5 questions à poser (en rapport avec la séquence), et être capable de répondre aux 5 questions posées par le camarade (sans connaître ces questions à l'avance, puisqu'ils découvraient leur partenaire au moment où j'appelais leurs noms pour les envoyer dans le couloir).
Bien leur répéter de dire leur nom et leur classe au début de l'enregistrement !
Cela peut courir sur deux séances ; jamais tu n'arrives à faire passer plus de 25 élèves en 50 minutes Mais, ma foi, avoir un élève absent pendant 2 à 3 minutes de cours pour aller causer English, c'est mieux que quand ils bayent aux corneilles ou se mettent à bavarder. Je veux dire par là que ça peut s'inclure facilement dans l'organisation de certaines séances (à l'occasion d'une correction, d'un travail par petits groupes, d'un atelier d'écriture...)
Tiens, je faisais autre chose aussi : Une interview par trimestre. Cela prend 2 à 3 séances, quand même. Tu mets la classe en autonomie sur un travail quelconque (webquest / révisions d'une notion / apprendre à chercher dans le dictionnaire...), tu laisses la porte ouverte et tu te mets dans le couloir. Les élèves viennent tout à tour discuter avec toi, en répondant à tes questions. Tu fais un feedback immédiat après l'interview. Dans la salle, les élèves te voient et t'entendent, toi, mais pas leur camarade (que tu as fait asseoir derrière le mur du couloir). La première fois, ils sont impressionnés par le processus, mais détendus à l'idée que les camarades ne les entendent pas. C'est un moment privilégié de face à face et de personnalisation de la relation pédagogique. En s'organisant bien, on peut construire une petite feuille façon "grille de compétences", à rendre à l'élève pour qu'il puisse ensuite travailler les points faibles... mais j'avoue ne pas l'avoir fait.
Bon ben, j'espère avoir un retour de votre expérience ! Je ne l'ai pas encore mis en place cette année, mais rien que d'en parler me donne envie de m'y remettre hé hé
Des exemples de sujets... :
des trucs de phonologie pure (alphabet, épeler des mots, les mots en -tion/-ssion/-ture, lire des phrases proposées avec la bonne intonation...),
du vocabulaire de base (nombres, dire un n° de tél, des dates, animals, pets, at school, my personality..., là ce sont souvent 5 ou 10 images aléatoires tirées des fiches de vocabulaire), de la fausse interaction (répondre aux questions écrites sur le papier),
de la civi,
faire une description basique d'une image,
parler de soi en continu (en rapport avec la séquence en cours : se présenter, parler d'un événement passé, émettre des hypothèses irréelles),
parler d'une personne dont on a la fiche signalétique sous les yeux,
utiliser there is / there are et/ou some, any, no à partir d'une recette de gâteau,
...
Pour les enregistrements par deux : ils savaient qu'ils devaient avoir préparé 5 questions à poser (en rapport avec la séquence), et être capable de répondre aux 5 questions posées par le camarade (sans connaître ces questions à l'avance, puisqu'ils découvraient leur partenaire au moment où j'appelais leurs noms pour les envoyer dans le couloir).
Bien leur répéter de dire leur nom et leur classe au début de l'enregistrement !
Cela peut courir sur deux séances ; jamais tu n'arrives à faire passer plus de 25 élèves en 50 minutes Mais, ma foi, avoir un élève absent pendant 2 à 3 minutes de cours pour aller causer English, c'est mieux que quand ils bayent aux corneilles ou se mettent à bavarder. Je veux dire par là que ça peut s'inclure facilement dans l'organisation de certaines séances (à l'occasion d'une correction, d'un travail par petits groupes, d'un atelier d'écriture...)
Tiens, je faisais autre chose aussi : Une interview par trimestre. Cela prend 2 à 3 séances, quand même. Tu mets la classe en autonomie sur un travail quelconque (webquest / révisions d'une notion / apprendre à chercher dans le dictionnaire...), tu laisses la porte ouverte et tu te mets dans le couloir. Les élèves viennent tout à tour discuter avec toi, en répondant à tes questions. Tu fais un feedback immédiat après l'interview. Dans la salle, les élèves te voient et t'entendent, toi, mais pas leur camarade (que tu as fait asseoir derrière le mur du couloir). La première fois, ils sont impressionnés par le processus, mais détendus à l'idée que les camarades ne les entendent pas. C'est un moment privilégié de face à face et de personnalisation de la relation pédagogique. En s'organisant bien, on peut construire une petite feuille façon "grille de compétences", à rendre à l'élève pour qu'il puisse ensuite travailler les points faibles... mais j'avoue ne pas l'avoir fait.
Bon ben, j'espère avoir un retour de votre expérience ! Je ne l'ai pas encore mis en place cette année, mais rien que d'en parler me donne envie de m'y remettre hé hé
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Ils n'auront pas ma fleur, celle qui me pousse à l'intérieur
- SophieCJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
J'ai fait la formation CELTA et nos tuteurs nous avaient dit qu'il fallait mieux prendre 10 minutes à la fin du cours pour corriger les erreurs des élèves. Tu écris les erreurs aux tableaux et tu demandes à toute la classe de t'aider à les corriger. Comme ça, tu n'interromps personne et ceux qui ont fait cette erreur ne se sentent pas bête devant tout le monde.
Good luck!
J'ai fait la formation CELTA et nos tuteurs nous avaient dit qu'il fallait mieux prendre 10 minutes à la fin du cours pour corriger les erreurs des élèves. Tu écris les erreurs aux tableaux et tu demandes à toute la classe de t'aider à les corriger. Comme ça, tu n'interromps personne et ceux qui ont fait cette erreur ne se sentent pas bête devant tout le monde.
Good luck!
- egometDoyen
SophieC a écrit:Bonjour,
J'ai fait la formation CELTA et nos tuteurs nous avaient dit qu'il fallait mieux prendre 10 minutes à la fin du cours pour corriger les erreurs des élèves. Tu écris les erreurs aux tableaux et tu demandes à toute la classe de t'aider à les corriger. Comme ça, tu n'interromps personne et ceux qui ont fait cette erreur ne se sentent pas bête devant tout le monde.
Good luck!
Assez vrai si ton style d'enseignement repose beaucoup sur la bonne volonté des élèves et s'il faut absolument préserver leur self-esteem.
Mais le réchauffé, ça a tout de même moins d'impact. Et concentrer le travail de prononciation peut être fastidieux. Je préfère que la reprise soit plus proche de la faute. Ne pas interrompre les élèves, c'est tout-à-fait juste, mais même si tu leur fais faire un jeu de rôle et qu'ils sont bons, ça ne durera jamais plus de 5 ou 10 minutes. Tu peux faire la correction dans la foulée, quand on a encore en mémoire ce qui s'est dit.
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