Senlis / enseignants d’Amyot-d’Inville en grève en raison de leurs conditions de travail

Cath a écrit:Mais personne ne s'en était aperçu avant ?

Bien sûr que si, d'où ce que j'indiquais, à savoir le fait que la direction seule n'est pas responsable de tout même si, à la fin, c'est elle qui doit assurer les mêmes droits aux élèves de différentes classes. La direction est coupable, le CA et la Commission péda aussi (sauf s'ils se sont opposés aux propositions du CDE, mais je ne crois pas...). Maintenant lorsque je vois ce qui est parfois voté dans nom établissement par les élus.... Déjà il y a longtemps ils s'étaient fait avoir, dans cet établissement, en votant les cours le mercredi après-midi. Donc le vote du n'importe quoi a commencé il y a déjà un moment.

En lisant la lettre mise en copie, j'ai quand même l'impression d'y voir la description de ce qui se passe dans pas mal d'établissements, non ? La désorganisation et les problèmes de communication sont un lieu commun dans l'EN. Pareil pour les emplois du temps, la (non) gestion de la discipline, le fait d'avoir des classes entières en fin de journée (comment faire autrement avec les contraintes des EdT ?), etc... Rien de nouveau sous le soleil, ces problèmes sont récurrents. Et Senlis n'est pas la pire ville de France, même si les élèves de ce lycée viennent d'une zone plus large, qui doit inclure Creil.

Intrusions, élèves exclus du lycée mais qui se promènent tout de même dans les couloirs et les salles de cours, élèves les pieds sur les tables pour ceux qui sont en cours, insultes, la dégradation se poursuit. L'équipe mobile était tellement mobile....  Avec Blanquer, c'est l'école de la confiance....

Jacq a écrit:Ce qui est dingue c'est la guigne répétitive de certains établissements avec leurs CDE incompétents qui se succèdent à répétition.  
Souvenir (rapporté) d'un CDE de l'établissement, maire de la ville, qui construisait les EdT non pas pour le bien être des élèves  mais pour qu'ils traînent le moins possible dans les rues de sa ville pour moins d'insécurité pour ses électeurs.
Et encore, la lettre au recteur reste polie et dans les formes par rapport à la réalité quotidienne.

Est-ce qu'une personne "compétente" existe pour ce genre de situation ? Il est clair que souvent, les réponses (ou le menaces) faites aux profs par certains CDE mis dans cette situation sont minables. Mais sincèrement, la structure classique de l'établissement scolaire est-elle adaptée ? Le meilleur CDE du monde peut-il faire fonctionner le bouzin ? On doit se poser d'autres questions là non ? Ce n'est pas un problème scolaire, c'est un autre problème qu'il faut régler...

Oui. Ils ne peuvent résoudre toutes les situations mais il y en a qui sont exceptionnels, je le sais pour n'avoir eu que cela quasiment, et pour pouvoir comparer avec les "autres" (mon ancien établissement qui est en train de s'effondrer avec l'arrivée d'une nouvelle équipe totalement inefficace et contreproductive).

En LP surtout, quand une vie scolaire tient la route, ça fait toute la différence ! Je constate cela tous les jours après avoir subi 5 ans de vide intersidéral. Les AED sont performants et vigilants, ils circulent toutes les heures (et dieu sait que mon bâtiment est grand !).
Nous avons des mails d'information, un retour systématique des sanctions, des propositions de rencontres avec les parents... un vrai travail d'équipe.
Idem sur le volet pédagogique, avec une adjointe toujours présente et attentive.
Le tableau n'est pas angélique mais presque. Il existera toujours des zones de frottements, mais quand je souhaite proposer un dispositif, on m'écoute au moins.