Recherche témoignages de nouveaux profs en collège Rep ou Rep+ / ou effectifs lourds

Bonjour,

journaliste pour le site Vousnousils.fr, je recherche des témoignages de professeurs faisant leurs débuts cette année (2018-2019) dans un collège de Rep ou Rep+ ou des témoignages de professeurs (en maternelle, en élémentaire en cas d'école inclusive, en collège difficile mais non REP...) ayant des classes aux effectifs particulièrement lourds.
Les témoignages peuvent se faire de manière anonyme.

Merci d'avance pour votre aide.

Dorothée

Aucun souci, merci. C'était par souci de clarté.

Bonjour Dorothée, je viens de faire ma rentrée en REP. Quel est l'objet de votre article ?

Bonjour Mumu34,

L'objectif de cet article est de montrer, à travers 3 ou 4 témoignages, les débuts de professeurs en collège Rep ou Rep + : qu'est-ce qui les a amenés à y enseigner, comment s'est passée leur première rentrée, les points positifs et négatifs rencontrés, les conditions de travail, l'accueil des collègues et élèves...

Le site Vousnousils est spécialisé dans l'éducation et consulté par beaucoup de professeurs. Ces témoignages peuvent leur donner un aperçu de ce qu'est l'enseignement en Rep (+) si d'autres songent peut-être à y enseigner...

L'interview se fait par téléphone.
Vous seriez d'accord pour me faire part de votre expérience ?
Merci d'avance pour votre réponse.

Dorotheejournaliste a écrit:Bonjour Mumu34,

L'objectif de cet article est de montrer, à travers 3 ou 4 témoignages, les débuts de professeurs en collège Rep ou Rep + : qu'est-ce qui les a amenés à y enseigner, comment s'est passée leur première rentrée, les points positifs et négatifs rencontrés, les conditions de travail, l'accueil des collègues et élèves...

Le site Vousnousils est spécialisé dans l'éducation et consulté par beaucoup de professeurs. Ces témoignages peuvent leur donner un aperçu de ce qu'est l'enseignement en Rep (+) si d'autres songent peut-être à y enseigner...

L'interview se fait par téléphone.
Vous seriez d'accord pour me faire part de votre expérience ?
Merci d'avance pour votre réponse.

Une question : pensez-vous à des témoignages de contractuels ou de titulaires ? Dans le second cas, la réponse est généralement simple : les titulaires ne choisissent pas où ils enseignent, c'est le jeu des mutations qui décide de leur affectation.

Il s'agit plutôt de titulaires débutant cette année 2018-19. Certains professeurs choisissent de ne mettre que des vœux de Rep ou Rep+ et c'est un choix assumé (j'ai rencontré le cas sur un premier témoignage).

Dorotheejournaliste a écrit:Il s'agit plutôt de titulaires débutant cette année 2018-19. Certains professeurs choisissent de ne mettre que des vœux de Rep ou Rep+ et c'est un choix assumé (j'ai rencontré le cas sur un premier témoignage).

Certains néo-tit y arrivent aussi par défaut car ils sont TZR (remplaçants). Mais bon, je comprends la démarche. Je suis en REP+ mais déjà depuis plusieurs années donc pas dans le public ciblé ^^

Dorotheejournaliste a écrit:Il s'agit plutôt de titulaires débutant cette année 2018-19. Certains professeurs choisissent de ne mettre que des vœux de Rep ou Rep+ et c'est un choix assumé (j'ai rencontré le cas sur un premier témoignage).

Ils existent, mais ils sont minoritaires. Très minoritaires.

Honnêtement, le jour où je prends un journal qui parle de l'éducation prioritaire, et en parle en premier lieu comme d'une vocation et une mutation choisie, je le repose. Ce n'est pas crédible, ou plus exactement, c'est très très orienté, parce que le journaliste aura volontairement choisi de rechercher un échantillon pas représentatif de la réalité.

J'ai commencé en REP, je sans pourquoi je n'y suis plus. Il existe, ceci dit, quelques REP calmes et mignonnes, où il fait somme toute assez bon enseigner, mais là encore, elles sont minoritaires.

Je recherche justement des professeurs pouvant témoigner sur leurs expériences, qui restent personnelles, afin d'avoir une représentativité plurielle. Il ne s'agit pas de prendre un échantillon pour sélectionner des avis positifs ou négatifs.

pseudo-intello a écrit:

Dorotheejournaliste a écrit:Il s'agit plutôt de titulaires débutant cette année 2018-19. Certains professeurs choisissent de ne mettre que des vœux de Rep ou Rep+ et c'est un choix assumé (j'ai rencontré le cas sur un premier témoignage).

Ils existent, mais ils sont minoritaires. Très minoritaires.

Honnêtement, le jour où je prends un journal qui parle de l'éducation prioritaire, et en parle en premier lieu comme d'une vocation et une mutation choisie, je le repose. Ce n'est pas crédible, ou plus exactement, c'est très très orienté, parce que le journaliste aura volontairement choisi de rechercher un échantillon pas représentatif de la réalité.

J'ai commencé en REP, je sans pourquoi je n'y suis plus. Il existe, ceci dit, quelques REP calmes et mignonnes, où il fait somme toute assez bon enseigner, mais là encore, elles sont minoritaires.

Oui et dans ce cas l'article risque d'être quelque peu biaisé, des collègues qui ont délibérément choisi de ne faire que des voeux de REP auront forcément un profil particulier.

Sinon, vous connaissez des professeurs ayant des classes aux effectifs particulièrement chargés et qui seraient d'accord pour témoigner ou peut-être est-ce votre cas, s'il vous plaît ?

Dorotheejournaliste a écrit:Je recherche justement des professeurs pouvant témoigner sur leurs expériences, qui restent personnelles, afin d'avoir une représentativité plurielle.

C'est un peu langue de bois, tout cela. La "vocation" à enseigner en enseignement prioritaire, elle existe, certes, mais très à la marge.
Pour l'immense majorité, la réponse à votre question sur ce qui les a amenés à enseigner en REP+ est toute simple : ce sont les mutations, la jeunesse, le manque de points.
Pour certains, il v a y avoir un demi-choix : les villes sont bouchées en terme de mutations, mais les REP+ non (parce qu'y enseigner est difficile), donc si on est urbain dans l'âme, et qu'on veut habiter une métropole bien cotée comme Lille, par exemple, on demande une affectation dans du REP+ de Roubaix, par exemple, et c'est réglé.

Un enseignant souffre quand il se trouve confronté à des classe difficile, qu'il épuise sa voix, ses nerfs et son énergie à ne même pas réussir à faire son boulot correctement. Et c'est le cas de très nombreux enseignants, en REP ou ailleurs (puisque certaines REP sont finalement plus sympathiques que des établissements non-REP, l'étiquette reposant uniquement, de mémoire, sur des critères sociaux, et étant parfois refusée par des chefs désireux de ne pas coller une étiquette à leur établissement). A chaque rentrée, voire plus tard dans l'année, sur ce forum, nous voyons s'ouvrir des fils de discussions dans lesquels un de nos collègues, en souffrance, tire la sonnette d'alarme : il est dépassé, vit l'enfer en classe et a bien du mal à récupérer le soir venu, et pendant les week-ends. l'an dernier, pendant mon congé, j'ai vu passer d'innombrables messages, sur l'ENT de mon établissement pourtant pas REP, ni le pire du secteur, dans lesquels je lisais que mes collègues étaient insultés, menacés, bordélisés.

Dans ces conditions, j'espère me tromper, mais vos deux premiers posts laissent augurer une envie d'écrire un article offrant une vision assez angéliste et biaisée de la réalité. Choix éditorial ? C'est très probable. En effet, je ne connaissais pas votre magasine, et aucun collègue ne m'en avait parlé (il ne se lirait donc pas tant que ça, chez les enseignants...), donc j'ai tapé son nom dans un moteur ne recherche.

En googlisant, on tombe sur une review d'un récent bouquin de Blanquer (sans aucun recul critique concernant la langue de bois et les données biaisées), une interview des auteurs de l'appel à supprimer l'accord du participe passé avec avoir, et sans avoir besoin de fouiller votre Facebook, on tombe sur des titre comme "maths et jeux vidéos", des "cours de bonheur" en Inde, des tas de gens qui passent le CRPE (mais pas sur les profs qui, au contraire, cherchent à faire le voyage inverse, et qui ont parfois besoin de faire intervenir le syndicat pour que l'EN accepte leur démission !), bref, l’Éducation Nationale Potemkine. Le recul critique ? Le doute qui pousse à chercher un peu plus loin et soulever les tapis pour voir ce qu'il y a dessous ? Pas trouvé.

Si ça vous intéresse, moi, j'ai des 4e qui, à force d'être dans le bien-être, la bienveillance, le ludique et l'approximation, ne mettent ni majuscule ni point dans les phrases qu'ils écrivent, y torturent la syntaxe, pondent un innommable charabia du charabia (avec des "ils" partout qu'on ne sait à qui ni à quoi rattacher"), avec des pattes de mouches à demi déchiffrables. Et je parle d'un quart de ma classe, dans un établissement même pas REP, d'un bassin certes pas très glamour, mais pas REP, et d'élèves dont le français est la langue maternelle. Si ces sujets vous parlent, vous serez accueillie avec plaisir, car il y a de réelles sonnettes d'alarme à tirer.

J'ai la même impression que toi pseudo-intello.

Je vous remercie pour votre réponse Pseudo-intello. J'entends la souffrance dont vous parlez mais vous vous méprenez sur mes propos.

Une fois de plus mon article ne consiste pas à dire que le Rep (+) est une vocation. J'ai simplement écrit que certains professeurs préféraient formuler leurs vœux pour des établissements classés Rep (+) : certains établissements non classés sont parfois plus durs et dotés de moins de moyens pour faire face aux difficultés, d'après les propos recueillis. Et effectivement les points, les mutations et primes complètent les arguments avancés pour ce choix, même si cela reste rare.

Quant aux allégations concernant les choix éditoriaux du site (ce n'est pas parce que vous ne le connaissez pas et qu'aucun de vos collègues non plus qu'il n'est pas consulté par des personnels de l'EN), vous ne pouvez vous contenter de mentionner certains articles pour faire de votre thèse une vérité générale. Je vous invite à lire plus sérieusement le site et vous verrez que vos propos concernant "Le recul critique ? Le doute qui pousse à chercher un peu plus loin et soulever les tapis pour voir ce qu'il y a dessous ? Pas trouvé." sont relativement injustifiés.

Pour faciliter votre recherche, regardez les articles sur "les langues anciennes : où en est leur enseignement ?" ou bien encore "le bilan éducation de la première année de quinquennat"...

Bonjour Dorothejournaliste,

Je me permets de vous répondre: j'ai été "nouvelle prof" en REP, si on peut considérer qu'une deuxième année de stage, c'est être nouveau prof. Si vous cherchez des débutants absolus, ça ne collera pas: les stagiaires ne peuvent pas choisir d'être en REP ou non. Si c'est des néo-titulaires, il y a un peu plus de chances.
C'est rarement un choix quand on débute. Après, si vous voulez élargir aux enseignants en général qui choisissent la REP, vous devriez trouver un peu plus facilement. En gardant bien en tête que ça reste un choix rare.

Bonjour,

J’ai choisi d’etre en REP car j’ai été mutée dans une autre académie et que la rep était le plus proche de chez moi. Pour le moment, c’est assez sportif et le niveau est assez bas. J’ai des classes de 4e et de 5e comprenant 26 à 28 élèves.

Moi j'ai choisi la REP où je suis actuellement dans mes premiers voeux lors de ma mutation de néotitulaire, après avoir dû quitter mon académie. Je ne regrette rien.

Dorotheejournaliste a écrit:Je vous remercie pour votre réponse Pseudo-intello. J'entends la souffrance dont vous parlez mais vous vous méprenez sur mes propos.

Une fois de plus mon article ne consiste pas à dire que le Rep (+) est une vocation. J'ai simplement écrit que certains professeurs préféraient formuler leurs vœux pour des établissements classés Rep (+) : certains établissements non classés sont parfois plus durs et dotés de moins de moyens pour faire face aux difficultés, d'après les propos recueillis. Et effectivement les points, les mutations et primes complètent les arguments avancés pour ce choix, même si cela reste rare.

Quant aux allégations concernant les choix éditoriaux du site (ce n'est pas parce que vous ne le connaissez pas et qu'aucun de vos collègues non plus qu'il n'est pas consulté par des personnels de l'EN), vous ne pouvez vous contenter de mentionner certains articles pour faire de votre thèse une vérité générale. Je vous invite à lire plus sérieusement le site et vous verrez que vos propos concernant "Le recul critique ? Le doute qui pousse à chercher un peu plus loin et soulever les tapis pour voir ce qu'il y a dessous ? Pas trouvé." sont relativement injustifiés.

Pour faciliter votre recherche, regardez les articles sur "les langues anciennes : où en est leur enseignement ?" ou bien encore "le bilan éducation de la première année de quinquennat"...

il m'arrive assez souvent d'aller sur votre site, on est clairement au pays des bisounours, vos articles sont bâclés, peu critiques sur les multiples réformes, vous êtes un peu le 20 minutes de l'éducation.

Une question, qui vous subventionne?

Il y a un truc qui me turlupine dans le titre du fil.
Généralement quand on est classés REP ou REP+, ben les effectifs sont moins lourds (la recommandation c'est 24 élèves max en REP+, et 22 max en étab' sensible), au collège...les collèges à 30 élèves par classe c'est les collèges de CSP+.
(ah oui par contre le lycée d'en face, c'est le même public...mais ils en mettent 36 par classe.....on s'en f...., c'est pas classé ! )

Par contre je ne vais pas abonder dans le sens de certains néos, pour beaucoup de collègues, la REP, voire +, c'est un choix, les raisons sont diverses : avoir des points plus vite pour rentrer au pays, avoir la fibre d'éducateur/de sergent-major/de maton, être assuré de vivre des sensations fortes, être urbain dans l'âme, comme dit plus haut....et dans mon cas ce fut un choix....

kiddy a écrit:il m'arrive assez souvent d'aller sur votre site, on est clairement au pays des bisounours, vos articles sont bâclés, peu critiques sur les multiples réformes, vous êtes un peu le 20 minutes de l'éducation.

Dans mon bahut, la dernière fois qu'on a causé à un journaliste, nous l'avons amèrement regretté....mais pourquoi toujours déformer les propos ???