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- Hugo78Niveau 10
audreydeutsch a écrit:Bonjour,
Je suis tzr en Gironde. Je suis sur 2 collèges. (12h dans l'un et 5h dans l'autre)
Je travaille sur 5 jours et le collège dans lequel j'ai 5h me fait venir le lundi pour 1h de cours. La seule de la journée. Certains collègues m ont dit qu'à priori ce n'est pas légal.
Quelqu'un en sait plus ?.
Merci !
Bonjour,
Tu vas voir le PA, tu lui proposes une solution et si cette personne est un minimum intelligente et bien attentionnée, elle devrait accepter le changement.
- Thalia de GMédiateur
Ben voilà; yaka fofon.Hugo78 a écrit:audreydeutsch a écrit:Bonjour,
Je suis tzr en Gironde. Je suis sur 2 collèges. (12h dans l'un et 5h dans l'autre)
Je travaille sur 5 jours et le collège dans lequel j'ai 5h me fait venir le lundi pour 1h de cours. La seule de la journée. Certains collègues m ont dit qu'à priori ce n'est pas légal.
Quelqu'un en sait plus ?.
Merci !
Bonjour,
Tu vas voir le PA, tu lui proposes une solution et si cette personne est un minimum intelligente et bien attentionnée, elle devrait accepter le changement.
C'est pas comme s'il n'y avait pas d'autres edt d'élèves et de profs.
Jeu de dominos...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- IlianaGrand sage
Exactement, je suis dans le même cas, et même avec la meilleure volonté du monde, la PA n'y peut rien...
Il ne me semble pas que ce soit illégal.
Il ne me semble pas que ce soit illégal.
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- Dame JouanneÉrudit
Il n'y a pas de texte empêchant un PA de faire venir un professeur pour 1h de cours. Il ne peut pas par contre faire un emploi du temps sans pause pour pouvoir manger. Le reste est souvent tributaire des diverses contraintes de groupes, options,salles... franchement je suis admirative des PA qui arrivent à intégrer toutes les contraintes et nous font aussi de bons emplois du temps !
C'est pourquoi, le plus simple et le plus efficace est souvent d'essayer de trouver une solution soi-même en regardant l'emploi du temps des élèves et en allant voir les collègues pour savoir s'ils peuvent permuter leur cours. Mais parfois il n'y a effectivement pas de solution...
C'est pourquoi, le plus simple et le plus efficace est souvent d'essayer de trouver une solution soi-même en regardant l'emploi du temps des élèves et en allant voir les collègues pour savoir s'ils peuvent permuter leur cours. Mais parfois il n'y a effectivement pas de solution...
- Thalia de GMédiateur
J'a i écrit une bêtise. Ce n'est pas onze heures, mais treize heures d'amplitude horaire https://contrat-de-travail.ooreka.fr/astuce/voir/497235/amplitude-horaireThalia de G a écrit:En matière d'emploi du temps, il n'y a pas de légalité qui s'applique, hormis l'amplitude de onze heures dans la journée et la pause méridienne de 45 minutes.
Mais je reconnais que c'est rageant et fatigant. Sinon, les conseils de Jenny sont judicieux.
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Soleil noir de mes mélancolies.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Nous ne sommes pas régis par le Code du travail... Donc, il n'y a malheureusement aucune règle.Thalia de G a écrit:J'a i écrit une bêtise. Ce n'est pas onze heures, mais treize heures d'amplitude horaire https://contrat-de-travail.ooreka.fr/astuce/voir/497235/amplitude-horaireThalia de G a écrit:En matière d'emploi du temps, il n'y a pas de légalité qui s'applique, hormis l'amplitude de onze heures dans la journée et la pause méridienne de 45 minutes.
Mais je reconnais que c'est rageant et fatigant. Sinon, les conseils de Jenny sont judicieux.
- EnaecoVénérable
Ingeborg B. a écrit:Nous ne sommes pas régis par le Code du travail... Donc, il n'y a malheureusement aucune règle.Thalia de G a écrit:J'a i écrit une bêtise. Ce n'est pas onze heures, mais treize heures d'amplitude horaire https://contrat-de-travail.ooreka.fr/astuce/voir/497235/amplitude-horaireThalia de G a écrit:En matière d'emploi du temps, il n'y a pas de légalité qui s'applique, hormis l'amplitude de onze heures dans la journée et la pause méridienne de 45 minutes.
Mais je reconnais que c'est rageant et fatigant. Sinon, les conseils de Jenny sont judicieux.
Cela dit, avant d'être confronté à un problème d'amplitude....
Peu d'établissements sortent du 8h18h.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Exact. Chez moi cependant, les options se terminent parfois à 19 h.Enaeco a écrit:Ingeborg B. a écrit:Nous ne sommes pas régis par le Code du travail... Donc, il n'y a malheureusement aucune règle.Thalia de G a écrit:J'a i écrit une bêtise. Ce n'est pas onze heures, mais treize heures d'amplitude horaire https://contrat-de-travail.ooreka.fr/astuce/voir/497235/amplitude-horaireThalia de G a écrit:En matière d'emploi du temps, il n'y a pas de légalité qui s'applique, hormis l'amplitude de onze heures dans la journée et la pause méridienne de 45 minutes.
Mais je reconnais que c'est rageant et fatigant. Sinon, les conseils de Jenny sont judicieux.
Cela dit, avant d'être confronté à un problème d'amplitude....
Peu d'établissements sortent du 8h18h.
- CatalunyaExpert spécialisé
Il peut aussi y avoir un conseil pédagogique, une réunion parents profs... J'ai fait à plusieurs reprises 8h-20h-20h30 depuis que je suis prof.
- audreydeutschNiveau 1
Merci à tous pour vos réponses ! Je sais bien qu'il est difficile de satisfaire tout le monde niveau edt. Un vrai casse tête.
En plus pour moi ce sont des groupes issus de plusieurs classes car j'enseigne l'allemand...
Des collègues m'ont mis le doute en me demandant si c'était légal..
J'ai des 4emes et 3emes dans un même groupe ce qui n'est pas franchement l'idéal...
Les élèves m'ont demandé si c est normal.. Je n'ai pas su leur répondre.. les établissements ont ils le droit de faire ça?
Et ai je droit aux indemnités de repas sachant que 2 jours par semaines je suis sur les 2 établissements et je n'ai que 30 min pour manger.
Merci !
En plus pour moi ce sont des groupes issus de plusieurs classes car j'enseigne l'allemand...
Des collègues m'ont mis le doute en me demandant si c'était légal..
J'ai des 4emes et 3emes dans un même groupe ce qui n'est pas franchement l'idéal...
Les élèves m'ont demandé si c est normal.. Je n'ai pas su leur répondre.. les établissements ont ils le droit de faire ça?
Et ai je droit aux indemnités de repas sachant que 2 jours par semaines je suis sur les 2 établissements et je n'ai que 30 min pour manger.
Merci !
- pseudo-intelloSage
il est normal que la question se soit posée; ce sont des cas qui n'arrivent quasiment jamais. Ou, pour être plus précise : j'ai l'impression que ça n'arrivait jamais, avant.
Mais il se trouve que depuis la réforme du collège, j'ai constaté une nette dégradation d'ensemble des emplois du temps. Ben oui, entre les barrettes d'AP par-ci (auparavant, il y avait une heure de soutien français avec le prof de français, une heure de soutien maths avec le prof de maths, donc aucun EDT à aligner pour cela), les EPIs abandonnés dans certains collèges mais toujours vivaces dans d'autres, le co-enseignement alac, les 920 minutes de pause méridienne qui allongent les journées, le limites de nombre d'heures de cours par jour pour les élèves qui réduisent les potentialités, ben forcément, c'est de plus en plus compliqué, et les CDE ne sont pas magiciens.
En REP+, c'est encore pire, avec les heures de concertation obligatoires.
En fait, le "confort" personnel, et le sentiment tout simple de ne pas être pris par le couillon de service (celui qui va revenir au collège le vendredi de 10h à 11h parce qu'il a UNE heure de cours) ne peuvent être déconnectés des revendications plus globales. Les usines à gaz pédagogiques voulues par tels et tels gouvernements ne sont pas que nulles et contre-productives (ce serait un moindre mal, il suffirait de verser dans le cynisme et le je m'en foutisme, après tout, on est payés pareil), mais nuisent à nos conditions de vie privée et personnelle...
Mais il se trouve que depuis la réforme du collège, j'ai constaté une nette dégradation d'ensemble des emplois du temps. Ben oui, entre les barrettes d'AP par-ci (auparavant, il y avait une heure de soutien français avec le prof de français, une heure de soutien maths avec le prof de maths, donc aucun EDT à aligner pour cela), les EPIs abandonnés dans certains collèges mais toujours vivaces dans d'autres, le co-enseignement alac, les 920 minutes de pause méridienne qui allongent les journées, le limites de nombre d'heures de cours par jour pour les élèves qui réduisent les potentialités, ben forcément, c'est de plus en plus compliqué, et les CDE ne sont pas magiciens.
En REP+, c'est encore pire, avec les heures de concertation obligatoires.
En fait, le "confort" personnel, et le sentiment tout simple de ne pas être pris par le couillon de service (celui qui va revenir au collège le vendredi de 10h à 11h parce qu'il a UNE heure de cours) ne peuvent être déconnectés des revendications plus globales. Les usines à gaz pédagogiques voulues par tels et tels gouvernements ne sont pas que nulles et contre-productives (ce serait un moindre mal, il suffirait de verser dans le cynisme et le je m'en foutisme, après tout, on est payés pareil), mais nuisent à nos conditions de vie privée et personnelle...
- FiatLuxFidèle du forum
Entièrement d’accord avec Thalia. Je doute que l’emploi du temps ait été pondu spécialement pour te pourrir la vie, s’il est ainsi c’est qu’il doit y avoir d’autres paramètres qui bloquent. Je me permets d’ajouter que, quand je compare mes emplois du temps avec tout mon entourage qui fait 8h-18h tous les jours, il me paraît déplacé de râler parce que j’ai une heure de trou ou une seule après-midi de libre. Bien sûr, c’est rageant de se dire qu’à une heure près on pouvait avoir sa journée, mais de là à se demander si c’est légal ... Pour répondre : je ne sais pas si le peu de temps que tu as pour manger est légal, mais une seule heure dans la journée, oui, c’est légal.
- InvitéInvité
Pour y avoir droit, il faut que tu sois en dehors de sa résidence administrative ou familiale entre 11h et 14h.audreydeutsch a écrit:
Et ai je droit aux indemnités de repas sachant que 2 jours par semaines je suis sur les 2 établissements et je n'ai que 30 min pour manger.
Merci !
- BrindIfFidèle du forum
Deux journées de une heure dans mon emploi du temps cette année... J'ai regardé avec le PA, et j'ai du reconnaître que c'était mieux que les alternatives possibles (une journée de trois heures de cours où je commence à 8h et fini à 18h, comment dire...), mais je n'habite pas loin, et par ailleurs il avait à peu près respecté mes souhaits.
Il y a des règles dans la fonction publique (heureusement !). Ici je lis 12 heures d'amplitude : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F471Ingeborg B. a écrit:Nous ne sommes pas régis par le Code du travail... Donc, il n'y a malheureusement aucune règle.
Lors des conseils de classes tardifs ou des retours de sorties scolaires, le problème du respect des 11h de repos entre deux journées de travail se pose parfois.Enaeco a écrit:Cela dit, avant d'être confronté à un problème d'amplitude....
Peu d'établissements sortent du 8h18h.
- EnaecoVénérable
Oui certains d'entre nous sont concernés par ce problème d'amplitude mais de manière exceptionnelle dans l'année pour des réunions/conseils.
Au passage, c'est le cas dans certains métiers du privé également.
En principe, ça se règle au bon sens...
Si on tient absolument à faire respecter une amplitude horaire limite, il y a des solutions : ne pas assister à la réunion, déplacer la réunion, déplacer la ou les heures de cours de début de journée.
Seulement, ces solutions ne sont pas toujours aussi arrangeante qu'une grosse amplitude à caractère exceptionnel.
Au passage, c'est le cas dans certains métiers du privé également.
En principe, ça se règle au bon sens...
Si on tient absolument à faire respecter une amplitude horaire limite, il y a des solutions : ne pas assister à la réunion, déplacer la réunion, déplacer la ou les heures de cours de début de journée.
Seulement, ces solutions ne sont pas toujours aussi arrangeante qu'une grosse amplitude à caractère exceptionnel.
- eeNiveau 9
Entièrement d'accord!pseudo-intello a écrit:il est normal que la question se soit posé; ce sont des cas qui n'arrivent quasiment jamais. Ou, pour être plus précise : j'ai l'impression que ça n'arrivait jamais, avant.
Mais il se trouve que depuis la réforme du collège, j'ai constaté une nette dégradation d'ensemble des emplois du temps. Ben oui, entre les barrettes d'AP par-ci (auparavant, il y avait une heure de soutien français avec le prof de français, une heure de soutien maths avec le prof de maths, donc aucun EDT à aligner pour cela), les EPIs abandonnés dans certains collèges mais toujours vivaces dans d'autres, le co-enseignement alac, les 920 minutes de pause méridienne qui allongent les journées, le limites de nombre d'heures de cours par jour pour les élèves qui réduisent les potentialités, ben forcément, c'est de plus en plus compliqué, et les CDE ne sont pas magiciens.
En REP+, c'est encore pire, avec les heures de concertation obligatoires.
En fait, le "confort" personnel, et le sentiment tout simple de ne pas être pris par le couillon de service (celui qui va revenir au collège le vendredi de 10h à 11h parce qu'il a UNE heure de cours) ne peuvent être déconnectés des revendications plus globales. Les usines à gaz pédagogiques voulues par tels et tels gouvernements ne sont pas que nulles et contre-productives (ce serait un moindre mal, il suffirait de verser dans le cynisme et le je m'en foutisme, après tout, on est payés pareil), mais nuisent à nos conditions de vie privée et personnelle...
Et j'ajouterais que le "confort personnel" n'est pas à négliger. Entre un logiciel d'EDT qui ne tient aucun compte du confort des profs et un chef d'établissement humain qui en tient compte, même avec toutes les contraintes nouvelles qui s'imposent à lui, on a la différence entre une année sympa et une année pourrie! Ne pas venir pour 1h ou 2 seulement, surtout si on habite loin, ne pas changer de salle toutes les heures, éviter les amplitudes horaires délirantes avec plusieurs heures de trou… cela reste possible dans l'écrasante majorité des cas si le chef d'établissement en a fait l'une de ses priorités. Surtout si l'on n'oublie pas que nous ne travaillons pas 18h mais 35h, comme tout le monde, sauf que les heures de prépa/correction qui ne sont pas devant élèves, soit 17h hebdo, notre "privilège" pendant des décennies aura été de les organiser librement. Et cela faisait partie intégrante de notre réalité professionnelle de pouvoir, justement, parce qu'on s'organisait librement hors des temps de cours, lire, aller au cinéma ou au théâtre, se cultiver pour partager cette culture… et éventuellement corriger ses copies à 2h du mat' sans que personne n'y puisse redire. Tout ce qui tend à nous faire des semaines s'approchant des 35h en établissement, même pour seulement 18h de cours, porte atteinte à notre identité professionnelle, à mon sens. Et témoigne du mépris croissant pour les profs.
- Une passanteEsprit éclairé
FiatLux a écrit:Entièrement d’accord avec Thalia. Je doute que l’emploi du temps ait été pondu spécialement pour te pourrir la vie, s’il est ainsi c’est qu’il doit y avoir d’autres paramètres qui bloquent. Je me permets d’ajouter que, quand je compare mes emplois du temps avec tout mon entourage qui fait 8h-18h tous les jours, il me paraît déplacé de râler parce que j’ai une heure de trou ou une seule après-midi de libre. Bien sûr, c’est rageant de se dire qu’à une heure près on pouvait avoir sa journée, mais de là à se demander si c’est légal ... Pour répondre : je ne sais pas si le peu de temps que tu as pour manger est légal, mais une seule heure dans la journée, oui, c’est légal.
La formulation me semble maladroite, ne pas avoir cours ne signifie pas "avoir sa journée", mais pouvoir travailler chez soi, au calme dans de bonnes conditions de travail, ce qu'une journée "en pointillé" permet plus difficilement. La concentration n'est pas la même quand on a une journée /demi-journée devant soi ou seulement une heure, puis qu'il faudra faire la route, faire cours, et revenir ensuite.
Notre travail n'a pas grand chose à voir avec quelqu'un qui fait 8-18 heures, papotages, ralentissements et pauses comprises.
- pseudo-intelloSage
Une passante a écrit:La formulation me semble maladroite, ne pas avoir cours ne signifie pas "avoir sa journée", mais pouvoir travailler chez soi, au calme dans de bonnes conditions de travail, ce qu'une journée "en pointillé" permet plus difficilement. La concentration n'est pas la même quand on a une journée /demi-journée devant soi ou seulement une heure, puis qu'il faudra faire la route, faire cours, et revenir ensuite.
Notre travail n'a pas grand chose à voir avec quelqu'un qui fait 8-18 heures, papotages, ralentissements et pauses comprises.
+1
Et quand bien même on voudrait "avoir sa journée, cela semble bien légitime également ; nous n'avons pas la possibilité de poser exceptionnellement une journée pour un RDV médical, par exeple, parce que n'est pas compatible avec le fonctionnement de notre métier.
Nous avons encore moins (et c'est normal) ma possibilité de poser une journée pour faire une sortie en basse saison (sans les files d'attente dans les lieux prisés), donc si on veut se libérer le journée de temps en temps et rattraper autrement, libre à nous.
C'est un avantage qui nous reste, il n'y a pas à en culpabiliser. Nous en avons de moins en moins...
Quant à se demander si c'est légal : oui, c'est parfaitement légal (et la hiérarchie, ainsi que les quelques mère Thérésa qui se glissent parmi nos collègues ne manqueront pas de rétorquer que "l'EDT se fait dans l'intérêt des élèves"), mais si vous avez dans votre entourage un prof retraité depuis quelques années, une journée à une heure, il tombera des nues, il n'a jamais vu ça de sa vie. Comme quoi, la question n'était pas incongrue !
- Isis39Enchanteur
ee a écrit:Entièrement d'accord!pseudo-intello a écrit:il est normal que la question se soit posé; ce sont des cas qui n'arrivent quasiment jamais. Ou, pour être plus précise : j'ai l'impression que ça n'arrivait jamais, avant.
Mais il se trouve que depuis la réforme du collège, j'ai constaté une nette dégradation d'ensemble des emplois du temps. Ben oui, entre les barrettes d'AP par-ci (auparavant, il y avait une heure de soutien français avec le prof de français, une heure de soutien maths avec le prof de maths, donc aucun EDT à aligner pour cela), les EPIs abandonnés dans certains collèges mais toujours vivaces dans d'autres, le co-enseignement alac, les 920 minutes de pause méridienne qui allongent les journées, le limites de nombre d'heures de cours par jour pour les élèves qui réduisent les potentialités, ben forcément, c'est de plus en plus compliqué, et les CDE ne sont pas magiciens.
En REP+, c'est encore pire, avec les heures de concertation obligatoires.
En fait, le "confort" personnel, et le sentiment tout simple de ne pas être pris par le couillon de service (celui qui va revenir au collège le vendredi de 10h à 11h parce qu'il a UNE heure de cours) ne peuvent être déconnectés des revendications plus globales. Les usines à gaz pédagogiques voulues par tels et tels gouvernements ne sont pas que nulles et contre-productives (ce serait un moindre mal, il suffirait de verser dans le cynisme et le je m'en foutisme, après tout, on est payés pareil), mais nuisent à nos conditions de vie privée et personnelle...
Et j'ajouterais que le "confort personnel" n'est pas à négliger. Entre un logiciel d'EDT qui ne tient aucun compte du confort des profs et un chef d'établissement humain qui en tient compte, même avec toutes les contraintes nouvelles qui s'imposent à lui, on a la différence entre une année sympa et une année pourrie! Ne pas venir pour 1h ou 2 seulement, surtout si on habite loin, ne pas changer de salle toutes les heures, éviter les amplitudes horaires délirantes avec plusieurs heures de trou… cela reste possible dans l'écrasante majorité des cas si le chef d'établissement en a fait l'une de ses priorités. Surtout si l'on n'oublie pas que nous ne travaillons pas 18h mais 35h, comme tout le monde, sauf que les heures de prépa/correction qui ne sont pas devant élèves, soit 17h hebdo, notre "privilège" pendant des décennies aura été de les organiser librement. Et cela faisait partie intégrante de notre réalité professionnelle de pouvoir, justement, parce qu'on s'organisait librement hors des temps de cours, lire, aller au cinéma ou au théâtre, se cultiver pour partager cette culture… et éventuellement corriger ses copies à 2h du mat' sans que personne n'y puisse redire. Tout ce qui tend à nous faire des semaines s'approchant des 35h en établissement, même pour seulement 18h de cours, porte atteinte à notre identité professionnelle, à mon sens. Et témoigne du mépris croissant pour les profs.
Faux. Nous ne sommes jamais passés aux 35h.
- kimyGrand sage
J'ai une heure de cours le vendredi de 10 à 11 et cela m'est déjà arrivé une autre année, lorsque j'étais TZR.
Ce qui m'embête, c'est le déplacement pour si peu … On pourrait peut-être parler de l'empreinte carbone … j'y ai songé. Mais comme ce n'est qu'un EDT provisoire, je ne dis rien. Je reprends à temps plein en novembre.
Ce qui m'embête, c'est le déplacement pour si peu … On pourrait peut-être parler de l'empreinte carbone … j'y ai songé. Mais comme ce n'est qu'un EDT provisoire, je ne dis rien. Je reprends à temps plein en novembre.
- clo74Niveau 9
Cette année, je viens au lycée de 15h à 16h le vendredi... J'ai davantage de temps de trajet que de temps de cours...
Evidemment, c'est une heure de latin, et pour ne pas s'embêter, notre CDE a mis toutes les heures de latin de 16 à 18h, et ne s'est pas émue outre mesure que je vienne au lycée 5 fois dans la semaine, dont 3 jours pour 2 heures ou 1 heure! Le souci, c'est qu'elle est dépassé par les EDT d'un grand lycée, et que je ne suis pas la seule collègue qui vient pour une seule heure de cours. Le proviseur a évoqué le "confort personnel" des enseignants face aux récriminations des collègues, mais je ne suis pas d'accord : c'est une question de bon sens, et de performance des enseignants. Quand on perd 2,5 heures pour faire 1 heure de cours, on perd ces heures pour faire des corrections, préparer des cours. Et comme je n'ai pas l'intention de bosser de nuit ni les week-ends...
Evidemment, c'est une heure de latin, et pour ne pas s'embêter, notre CDE a mis toutes les heures de latin de 16 à 18h, et ne s'est pas émue outre mesure que je vienne au lycée 5 fois dans la semaine, dont 3 jours pour 2 heures ou 1 heure! Le souci, c'est qu'elle est dépassé par les EDT d'un grand lycée, et que je ne suis pas la seule collègue qui vient pour une seule heure de cours. Le proviseur a évoqué le "confort personnel" des enseignants face aux récriminations des collègues, mais je ne suis pas d'accord : c'est une question de bon sens, et de performance des enseignants. Quand on perd 2,5 heures pour faire 1 heure de cours, on perd ces heures pour faire des corrections, préparer des cours. Et comme je n'ai pas l'intention de bosser de nuit ni les week-ends...
- NasopiBon génie
Comme je suis à mi-temps, ça m'arrive à peu près chaque année d'avoir au moins un jour dans la semaine où je ne viens que pour une heure (avec un record l'année dernière où je venais 6 fois par semaine pour une heure, si on considère qu'une heure le matin de 8 à 9 puis une heure le soir de 16 à 17, c'est deux fois une heure). Cette année, je viens 4 fois par semaine pour une heure. Ça n'a rien d'exceptionnel.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Philomène87Grand sage
ee a écrit:Entièrement d'accord!pseudo-intello a écrit:il est normal que la question se soit posé; ce sont des cas qui n'arrivent quasiment jamais. Ou, pour être plus précise : j'ai l'impression que ça n'arrivait jamais, avant.
Mais il se trouve que depuis la réforme du collège, j'ai constaté une nette dégradation d'ensemble des emplois du temps. Ben oui, entre les barrettes d'AP par-ci (auparavant, il y avait une heure de soutien français avec le prof de français, une heure de soutien maths avec le prof de maths, donc aucun EDT à aligner pour cela), les EPIs abandonnés dans certains collèges mais toujours vivaces dans d'autres, le co-enseignement alac, les 920 minutes de pause méridienne qui allongent les journées, le limites de nombre d'heures de cours par jour pour les élèves qui réduisent les potentialités, ben forcément, c'est de plus en plus compliqué, et les CDE ne sont pas magiciens.
En REP+, c'est encore pire, avec les heures de concertation obligatoires.
En fait, le "confort" personnel, et le sentiment tout simple de ne pas être pris par le couillon de service (celui qui va revenir au collège le vendredi de 10h à 11h parce qu'il a UNE heure de cours) ne peuvent être déconnectés des revendications plus globales. Les usines à gaz pédagogiques voulues par tels et tels gouvernements ne sont pas que nulles et contre-productives (ce serait un moindre mal, il suffirait de verser dans le cynisme et le je m'en foutisme, après tout, on est payés pareil), mais nuisent à nos conditions de vie privée et personnelle...
Et j'ajouterais que le "confort personnel" n'est pas à négliger. Entre un logiciel d'EDT qui ne tient aucun compte du confort des profs et un chef d'établissement humain qui en tient compte, même avec toutes les contraintes nouvelles qui s'imposent à lui, on a la différence entre une année sympa et une année pourrie! Ne pas venir pour 1h ou 2 seulement, surtout si on habite loin, ne pas changer de salle toutes les heures, éviter les amplitudes horaires délirantes avec plusieurs heures de trou… cela reste possible dans l'écrasante majorité des cas si le chef d'établissement en a fait l'une de ses priorités. Surtout si l'on n'oublie pas que nous ne travaillons pas 18h mais 35h, comme tout le monde, sauf que les heures de prépa/correction qui ne sont pas devant élèves, soit 17h hebdo, notre "privilège" pendant des décennies aura été de les organiser librement. Et cela faisait partie intégrante de notre réalité professionnelle de pouvoir, justement, parce qu'on s'organisait librement hors des temps de cours, lire, aller au cinéma ou au théâtre, se cultiver pour partager cette culture… et éventuellement corriger ses copies à 2h du mat' sans que personne n'y puisse redire. Tout ce qui tend à nous faire des semaines s'approchant des 35h en établissement, même pour seulement 18h de cours, porte atteinte à notre identité professionnelle, à mon sens. Et témoigne du mépris croissant pour les profs.
La plupart d'entre nous travaillent bien plus que 35 heures, ne serait-ce que pour se mettre à jour au point de vue scientifique. On peut considérer que lire des livres et revues, relève du loisir, on est quand même à la frontière loisir/travail dans la mesure où c'est réinvesti en classe et où on ne le ferait pas forcément si on n'y était pas contraint.
- lisa81Habitué du forum
Cela m'est arrivé une année quand j'étais jeune TZR ( donc avec des trajets importants ) d'avoir une seule heure de cours dans une journée. C'était une classe de 35 élèves. La solution avait été de la dédoubler en deux groupes que je pouvais "caser" les autres jours de la semaine. Je faisais certes une heure de cours en plus mais c'était préférable. Comme à l'époque j'étais certifiée et que je remplaçais une agrégée, le passage de 16 à 17h sur l'EDT n'a pas posé problème.
- pseudo-intelloSage
Oui, la frontière travail/loisir et parfois ténue (ça dépend, hein : pour une correction de rédac, c'est tout vu). En voyage en Italie, par exemple; quand je pends des photos et que je réfléchis à ce que je peux en faire en classe, on est dans les eux à la fois. Mais après tout, il existe bien des artistes qui vivent de leur passion, des sportifs professionnels dont le métier est aussi le hobby, et personne ne s'en émeut donc je ne vois pas pourquoi pour nous, ce serait différent !
Il n'y a aucun problème à ce que nos demi-journées hors élèves puissent être employées au travail personnel OU aux loisirs. Il n'y a pas à culpabiliser. On a besoin de plages pour travailler autrement qu'en pointillé, on a le droit aussi de vouloir se divertir. On travaille pour vivre et pas le contraire.
Il n'y a aucun problème à ce que nos demi-journées hors élèves puissent être employées au travail personnel OU aux loisirs. Il n'y a pas à culpabiliser. On a besoin de plages pour travailler autrement qu'en pointillé, on a le droit aussi de vouloir se divertir. On travaille pour vivre et pas le contraire.
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- Thalia de GMédiateur
Tu es sûre ?pseudo-intello a écrit:les 920 minutes de pause méridienne qui allongent les journées, le limites de nombre d'heures de cours par jour pour les élèves qui réduisent les potentialités, ben forcément, c'est de plus en plus compliqué, et les CDE ne sont pas magiciens.
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