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- PèpNiveau 8
"Un coefficient 30 est affecté à la moyenne des notes obtenues lors des épreuves communes de contrôle continu des enseignements suivants : Histoire-géographie; Langue vivante A; Langue vivante B; Enseignement scientifique; Education physique et sportive et l’enseignement de spécialité choisi par le candidat ne donnant pas lieu à une épreuve terminale"
en plus de :"Un coefficient 10 est affecté à la moyenne l’évaluation des résultats de l’élève au cours du cycle terminal, attribuée par ses enseignants pour les enseignements énumérés dans le tableau suivant, chacun des enseignements comptant à poids égal"
donc un total de 40, soit plus que les 2 enseignements de spé passés à l'écrit...Avec l'oral coef 10, on réinvente le brevet des collèges... I
en plus de :"Un coefficient 10 est affecté à la moyenne l’évaluation des résultats de l’élève au cours du cycle terminal, attribuée par ses enseignants pour les enseignements énumérés dans le tableau suivant, chacun des enseignements comptant à poids égal"
donc un total de 40, soit plus que les 2 enseignements de spé passés à l'écrit...Avec l'oral coef 10, on réinvente le brevet des collèges... I
- archebocEsprit éclairé
Pèp a écrit:Avec l'oral coef 10, on réinvente le brevet des collèges... I
Cela fait plus d'un an que je dis, ici ou ailleurs, que le bac se transforme en brevet des lycées.
Le contrôle continu ? Comme au DNB !
Le grand oral ? Comme au DNB !
Ce qui est intéressant, c'est que cela permet de faire des prévisions. Par exemple, je me penche sur ma boule de cristal, et je lis : "apparition d'un stage au lycée".
- KalypsoExpert spécialisé
je n'ai rien compris à l'article 2 du décret. Je suis stupide ou quoi ?
qui pourrait m'expliquer ?
qui pourrait m'expliquer ?
- Volo'Neoprof expérimenté
Les arrêtés officiels pour le Bac : http://www.education.gouv.fr/newsletter.php?cid=132956
- Ajonc35Sage
archeboc a écrit:Pèp a écrit:Avec l'oral coef 10, on réinvente le brevet des collèges... I
Cela fait plus d'un an que je dis, ici ou ailleurs, que le bac se transforme en brevet des lycées.
Le contrôle continu ? Comme au DNB !
Le grand oral ? Comme au DNB !
Ce qui est intéressant, c'est que cela permet de faire des prévisions. Par exemple, je me penche sur ma boule de cristal, et je lis : "apparition d'un stage au lycée".
Quand on parle contrôle continu, il faut avoir plus d'infos/
Je travaille dans l'enseignement agricole où le CCCF est pratiqué depuis près de 30 ans. On ne fait pas n'importe quoi:
- Il y a un calendrier établi par l'équipe, pour qu'il soit continu et que toutes les épreuves ne se déroulent pas toutes au même moment. Ce calendrier est validé en début de formation par le président du jury
- Dans les disciplines majeures ( cela dépend de l'option) il peut y avoir 2 , 3 épreuves et plus
- Les modalités des épreuves sont définies par le ministère : écrit + durée; oral+ durée, pratique + durée;......
- Autrefois il y avait un contrôle ( une discipline était tirée au sort et les évaluations étaient vérifiées par des collègues de cette discipline) durant la formation des élèves mais cela devenait trop couteux, donc le contrôle est devenu à postériori sans conséquences pour les élèves mais pas sans conséquences pour l'établissement qui peut être passer sous la contrôle du président de jury . Motifs principaux : sujet hors programme, non critérié, trop facile, trop difficile, trop sévérement noté, ou trop bien noté,.... Le rôle du Président de jury qui passe chaque année est de vérifier si le plan d'évaluation est ou a été respecté, si les enseignants sont ou ont été dans les clous ( administrativement parlant),.... Mais il y de moins en moins de volontaires pour ce travail.
- Mais les sujets sont "pondus" par les enseignants du lycée et de la discipline, il n'y a donc pas de surprise pour les élèves. Il existe aussi une pression des parents (rare, mais cela arrive), de la Direction, de l'équipe ( si, si : "tu notes trop sévèrement"). Dans mon lycée comme ailleurs il y a des profs gentils ( pardon bienveillants) et d'autres qui le sont moins ( pardon : qui manquent de bienveillance ou en ont peu)
- Cela dit ce système avantage les élèves mais peut-on dire aujourd'hui que le bac n'est pas avantageux aujourd'hui ( quand je regarde le nombre de mention TB)
- Par contre c'est plus de travail surtout au début: entre préparer les sujets et grilles d'évaluation auxquels s'ajoutent les corrections ou les passages d'oraux.
- Pour l'oral, on peut aussi penser que des profs d'autres établissements viennent le passer et inversement. Nos élèves passent leur oral de dossier de stage avec d'autres enseignants qui se déplacent chez nous et nous allons à l'extérieur. Ee des oraux il y en a déjà qui comptent : les TPE existent-ils toujours? La pratique en physique-chimie ou bio, toujours aussi validée au lycée, existe -t-elle ? ( Je en sais plus, ma fille ayant eu son bac il y a longtemps et mon fils n'ayant pas eu ces TPE)
- BalthazaardVénérable
Bonjour...ce que tu décris est contraignant, compliqué et sans doute long à mettre en place. Sur la forme ce n'est pas n'importe quoi...mais sur le fond? C'est la partie essentielle.
Enseignant en BTS, dans ma matière je suis confronté au ccf et si la forme a une certaine tenue , je n'hésite pas une seconde à dire que sur le fond, tant pour la partie contrôle que pour la partie résultats, c'est absolument n'importe quoi. Si on suit les grilles ou les instructions, on arrive parfois à l'opposé total de ce que l'on constate en cours d'année, c'est à dire à la négation même de ce que devrai être un contrôle continu. La seule chose, au fond rassurante, les archi-nuls le restent tant pour les évaluations classiques que pour la version ccf et les très bons le sont dans les deux cas. Pour la frange médiane, ceux qui sont justement visés par les "nouvelles formes d'évaluation" c'est l'aléatoire complet. J'ajouterai qu'une grande partie de mes collègues dans le même cas que moi partage mon constat.
Enseignant en BTS, dans ma matière je suis confronté au ccf et si la forme a une certaine tenue , je n'hésite pas une seconde à dire que sur le fond, tant pour la partie contrôle que pour la partie résultats, c'est absolument n'importe quoi. Si on suit les grilles ou les instructions, on arrive parfois à l'opposé total de ce que l'on constate en cours d'année, c'est à dire à la négation même de ce que devrai être un contrôle continu. La seule chose, au fond rassurante, les archi-nuls le restent tant pour les évaluations classiques que pour la version ccf et les très bons le sont dans les deux cas. Pour la frange médiane, ceux qui sont justement visés par les "nouvelles formes d'évaluation" c'est l'aléatoire complet. J'ajouterai qu'une grande partie de mes collègues dans le même cas que moi partage mon constat.
- MatheodHabitué du forum
Je suppose que nous ne recevrons plus de rémunération pour la correction des épreuves ?
- InvitéInvité
Matheod a écrit:Je suppose que nous ne recevrons plus de rémunération pour la correction des épreuves ?
Les epreuves finales a priori pour les 2 majeures et la philo. Peut etre pour le grand O !
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Les arrêtés précisent qu'il y aura une banque nationale de sujets. Tout cela sera chronophage et condamnera les disciplines du tronc commun au bachotage permanent. Dans ma discipline, l'histoire-géographie, on a aucune info sur le contenu des épreuves. De plus, avec 3 heures par semaine, et la nécessité de préparer les élèves pour une épreuve en première en novembre ou décembre, nous n'auront plus de marges de manœuvre, à part les gaver. Ce sera donc la fin aussi de la liberté pédagogique puisqu'il faudra traiter le programme encore plus au pas de course que maintenant. Franchement, je n'ai pas envie de devenir une machine à préparer des examens.Ajonc35 a écrit:archeboc a écrit:Pèp a écrit:Avec l'oral coef 10, on réinvente le brevet des collèges... I
Cela fait plus d'un an que je dis, ici ou ailleurs, que le bac se transforme en brevet des lycées.
Le contrôle continu ? Comme au DNB !
Le grand oral ? Comme au DNB !
Ce qui est intéressant, c'est que cela permet de faire des prévisions. Par exemple, je me penche sur ma boule de cristal, et je lis : "apparition d'un stage au lycée".
Quand on parle contrôle continu, il faut avoir plus d'infos/
Je travaille dans l'enseignement agricole où le CCCF est pratiqué depuis près de 30 ans. On ne fait pas n'importe quoi:
- Il y a un calendrier établi par l'équipe, pour qu'il soit continu et que toutes les épreuves ne se déroulent pas toutes au même moment. Ce calendrier est validé en début de formation par le président du jury
- Dans les disciplines majeures ( cela dépend de l'option) il peut y avoir 2 , 3 épreuves et plus
- Les modalités des épreuves sont définies par le ministère : écrit + durée; oral+ durée, pratique + durée;......
- Autrefois il y avait un contrôle ( une discipline était tirée au sort et les évaluations étaient vérifiées par des collègues de cette discipline) durant la formation des élèves mais cela devenait trop couteux, donc le contrôle est devenu à postériori sans conséquences pour les élèves mais pas sans conséquences pour l'établissement qui peut être passer sous la contrôle du président de jury . Motifs principaux : sujet hors programme, non critérié, trop facile, trop difficile, trop sévérement noté, ou trop bien noté,.... Le rôle du Président de jury qui passe chaque année est de vérifier si le plan d'évaluation est ou a été respecté, si les enseignants sont ou ont été dans les clous ( administrativement parlant),.... Mais il y de moins en moins de volontaires pour ce travail.
- Mais les sujets sont "pondus" par les enseignants du lycée et de la discipline, il n'y a donc pas de surprise pour les élèves. Il existe aussi une pression des parents (rare, mais cela arrive), de la Direction, de l'équipe ( si, si : "tu notes trop sévèrement"). Dans mon lycée comme ailleurs il y a des profs gentils ( pardon bienveillants) et d'autres qui le sont moins ( pardon : qui manquent de bienveillance ou en ont peu)
- Cela dit ce système avantage les élèves mais peut-on dire aujourd'hui que le bac n'est pas avantageux aujourd'hui ( quand je regarde le nombre de mention TB)
- Par contre c'est plus de travail surtout au début: entre préparer les sujets et grilles d'évaluation auxquels s'ajoutent les corrections ou les passages d'oraux.
- Pour l'oral, on peut aussi penser que des profs d'autres établissements viennent le passer et inversement. Nos élèves passent leur oral de dossier de stage avec d'autres enseignants qui se déplacent chez nous et nous allons à l'extérieur. Ee des oraux il y en a déjà qui comptent : les TPE existent-ils toujours? La pratique en physique-chimie ou bio, toujours aussi validée au lycée, existe -t-elle ? ( Je en sais plus, ma fille ayant eu son bac il y a longtemps et mon fils n'ayant pas eu ces TPE)
- InvitéInvité
Ingeborg B. a écrit:]
Les arrêtés précisent qu'il y aura une banque nationale de sujets. Tout cela sera chronophage et condamnera les disciplines du tronc commun au bachotage permanent. Dans ma discipline, l'histoire-géographie, on a aucune info sur le contenu des épreuves. De plus, avec 3 heures par semaine, et la nécessité de préparer les élèves pour une épreuve en première en novembre ou décembre, nous n'auront plus de marges de manœuvre, à part les gaver. Ce sera donc la fin aussi de la liberté pédagogique puisqu'il faudra traiter le programme encore plus au pas de course que maintenant. Franchement, je n'ai pas envie de devenir une machine à préparer des examens.
Encore heureux qu'il y aie une banque nationale.
Ça garanti un minimum que les lycées ne fassent pas tout à fait n'importe quoi...
- Ramanujan974Érudit
Pour les maths, s'il n'y a pas de mode examen avec les calculatrices, tout le monde aura les corrigés de la banque d'épreuves en mémoire...
- Grrrrr5712Niveau 5
Will.T a écrit:Ingeborg B. a écrit:]
Les arrêtés précisent qu'il y aura une banque nationale de sujets. Tout cela sera chronophage et condamnera les disciplines du tronc commun au bachotage permanent. Dans ma discipline, l'histoire-géographie, on a aucune info sur le contenu des épreuves. De plus, avec 3 heures par semaine, et la nécessité de préparer les élèves pour une épreuve en première en novembre ou décembre, nous n'auront plus de marges de manœuvre, à part les gaver. Ce sera donc la fin aussi de la liberté pédagogique puisqu'il faudra traiter le programme encore plus au pas de course que maintenant. Franchement, je n'ai pas envie de devenir une machine à préparer des examens.
Encore heureux qu'il y aie une banque nationale.
Ça garanti un minimum que les lycées ne fassent pas tout à fait n'importe quoi...
Je me pose une question : puisqu'il s'agit de contrôle continu, est-on contraint à évaluer sur plusieurs chapitres, genre "mini bac-blancs", ou peut-on envisager une épreuve sur un seul chapitre? Ce qui permettrait une gestion plus souple du programme, les élèves n'ayant à réviser qu'un chapitre ; ainsi, on minimise le bachotage. Sinon, l'année de première devient elle aussi une année de bachotage continu, et l'esprit de la réforme n'est pas atteint... (si, si, j'ai bien écouté, le ministre a dit "non, c'est pas pour faire des économies la réforme, c'est pour mettre fin au bachotage"...).
- Ajonc35Sage
Grrrrr5712 a écrit:Will.T a écrit:Ingeborg B. a écrit:]
Les arrêtés précisent qu'il y aura une banque nationale de sujets. Tout cela sera chronophage et condamnera les disciplines du tronc commun au bachotage permanent. Dans ma discipline, l'histoire-géographie, on a aucune info sur le contenu des épreuves. De plus, avec 3 heures par semaine, et la nécessité de préparer les élèves pour une épreuve en première en novembre ou décembre, nous n'auront plus de marges de manœuvre, à part les gaver. Ce sera donc la fin aussi de la liberté pédagogique puisqu'il faudra traiter le programme encore plus au pas de course que maintenant. Franchement, je n'ai pas envie de devenir une machine à préparer des examens.
Encore heureux qu'il y aie une banque nationale.
Ça garanti un minimum que les lycées ne fassent pas tout à fait n'importe quoi...
Je me pose une question : puisqu'il s'agit de contrôle continu, est-on contraint à évaluer sur plusieurs chapitres, genre "mini bac-blancs", ou peut-on envisager une épreuve sur un seul chapitre? Ce qui permettrait une gestion plus souple du programme, les élèves n'ayant à réviser qu'un chapitre ; ainsi, on minimise le bachotage. Sinon, l'année de première devient elle aussi une année de bachotage continu, et l'esprit de la réforme n'est pas atteint... (si, si, j'ai bien écouté, le ministre a dit "non, c'est pas pour faire des économies la réforme, c'est pour mettre fin au bachotage"...).
Au ministère de l'agriculture, il y a des notes de cadrage qui concernent:
-La période du ou des CCCF ( exemple: au cours du X semestre de l'année de première, de terminale )
-Les capacités qui doivent être évaluées et pour certaines disciplines cela est parfois compliqué ( je pense aux mathématiques)
-Il n'est jamais question de tel ou tel chapitre . Cela donne un avantage, car nous n'avons pas de banques de sujets et nous devons les créer de A à Z, et nous en sommes donc pas contraints par les chapitres à faire ou pas. Si une année je vais moins vite pour x raisons ( et je vais de moins en moins vite!), j'évalue uniquement sur les chapitres que j'ai fait. On peut aussi programmer les chapitres comme bon nous semble (dans le respect des indications données par le référentiel) Et pour les élèves, c'est la même loterie qu'à l'examen, sauf que, c'est leur enseignant (ou un groupe d'enseignants du lycée, si on a la chance ou la malchance d'être 2 ou 3 sur le même niveau) qui prépare. Ils ont donc une habitude des formulations, des attentes ( et je peux être plus exigeante que lors des corrections des examens au vu de ce que j'ai expliqué, ce sur quoi j'ai insisté).
Attention! Dans mes deux messages, je ne dis pas si c'est bien ou pas, je vous décris ce que nous faisons. Ce système a des avantages ( élèves et enseignants) et des inconvénients (enseignants)
Par contre le bachotage , même avec ce système Monsieur Blanquer, existe toujours et existera toujours, même avec ce système. Venez voir mes élèves ( enfin ceux qui travaillent:ergo: ) Il faut bien apprendre, mémoriser, comprendre, etc... pour restituer, exposer, démontrer, expliquer, justifier, identifier, etc... Il ne faut pas se cacher on est bien sur le chapitre des économies à tous les niveaux : salles, personnels administratifs, enseignants, personnels de vie scolaire et j'en oublie.
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