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- egometDoyen
Marimekko a écrit:egomet a écrit:Il y a des exercices pour travailler la grammaire à l'oral.Marimekko a écrit:En même temps quand on sacrifie la grammaire sur l'autel du "tout oral", faut pas s'attendre à autre chose.
Je n'en doute pas. Le fait est que, par chez moi, la grammaire qu'elle soit à l'oral ou à l'écrit est prohibée selon les IPR, et qu'à la place il faut meubler par un oral moins "académique", les faire parler sur la pluie et le beau temps, sur leur humeur du jour, j'en passe et des pires...
Actuellement, les préconisations que j'ai entendues évoquent un temps oral ("le tout oral" mentionné plus haut, pas celui de qualité ) d'environ 30min, sur une heure de cours théorique de 55 minutes. Je dis bien théorique, car entre kévinou qui s'est fait voler sa trousse pendant qu'il accrochait son manteau, jessifer qui trouve plus utile de se remaquiller que de sortir ses affaires, on perd pas mal de temps. Et au final, sur ses 55 minutes théoriques de cours, combien de temps reste-t-il pour un enseignement cohérent et structuré de la grammaire ?
Donc oui, il s'agit bien de sacrifier la grammaire sur l'autel du "tout oral" (tout du moins à l'académie de Paris)
Si la seule forme d'oral consiste à laisser les élèves participer spontanément, pas étonnant que Jessifer se remaquille. C'est tendre le bâton pour se faire battre.
C'est une non-méthode avec beaucoup d'effets indésirables. Si on veut la pratiquer pour détendre l'atmosphère ou parce qu'on a une bonne occasion de débattre d'un sujet sympa, j'estime que ça ne peut pas durer plus de 10 minutes sans voir la moitié de la classe décrocher. C'est à peu près le temps d'attention que l'on peut espérer tenir sans avoir rien d'autre à faire que d'écouter.
Je m'explique, il s'agit d'un effet très simple, mécanique, et quasiment imparable du dispositif. Quand on demande aux élèves de participer, on crée de facto, sans forcément s'en rendre compte, une féroce compétition pour le temps de parole. L'effet est aggravé si les élèves n'ont pas connaissance des questions à l'avance, ce qui est généralement le cas quand on veut une discussion libre. Seuls les meilleurs élèves (ou les plus rapides, donc les moins scrupuleux) ont l'occasion d'ouvrir la bouche. Winner takes all. C'est indépendant du niveau moyen de la classe. Un bon élève qui prend le temps de réfléchir à sa réponse est inévitablement exclu.
Avec un tel dispositif, j'estime qu'il y a 4 ou 5 élèves vraiment actifs, qui font à eux seuls presque tout le cours, presque tous les cours. A cela, si on a de la chance, on peut rajouter 10 à 15 élèves qui tentent de rentrer dans le jeu. Les autres se répartissent entre des auditeurs passifs ou des perturbateurs, selon le degré de discipline qui règne dans l'établissement et l'intérêt de la conversation à écouter. Si le niveau de la discussion est trop bas pour éveiller la curiosité, ou si l'élève est trop faible pour comprendre à la volée, je ne vois pas pourquoi il s'embêterait à écouter.
Je n'ai pas testé scientifiquement ce chiffre de 4 personnes. C'est très empirique, mais on l'observe facilement dans des tas d'organisations, pour des réunions, dans des conversations privées. Observez, vous verrez. On ne discute pas bien à plus de 4. Le cinquième est souvent un auditeur passif.
Brassens avait raison, dès qu'on est plus de 4, ça fait une bande de cons.
- SacapusHabitué du forum
tit871 a écrit:
Donc je veux savoir votre avis sur cette faute, notamment chez les anglophones ,est-ce que cela vous fait hurler?
Les anglophones, ils hurlent surtout quand on oublie une majuscule à english.
(Là, j'en ai pas mis, c'est exprès. C'est pour voir en combien de temps je vais me faire bannir... Et un peu par insolence, aussi...)
- CasparProphète
Tout dépend de l'anglophone: beaucoup confondent its et it's, their et they're, your et you're etc
- ForsterÉrudit
En tant qu’anglophone, je trouve que c’est une faute marquante qui peut amener à une mauvaise compréhension de la phrase ou des intentions du locuteur, ça coupe vraiment le fil. Après, je pense que c’est une faute commune chez les français.
- Mcready1Fidèle du forum
Caspar a écrit:Tout dépend de l'anglophone: beaucoup confondent its et it's, their et they're, your et you're etc
Ou Then/Than ou bien Would've/Would of
Maintenant, l'erreur pour le For/To, c'est effectivement parce que je passe mon temps à le répéter que je trouve cette faute intolérable.
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