Re: Lycée Arago, quand la répression de l'Etat agit.

D'après https://twitter.com/TournierSNPDEN/status/1000009445274013697, deux photographies du lycée après le passage des "gentils-lycéens-qui-voulaient-faire-une-paisible-AG-empêchée-par-la-repression-policière"

Lycée Arago, quand la répression de l'Etat agit. - Page 3 DeC_RkyWsAEr2PQ

Lycée Arago, quand la répression de l'Etat agit. - Page 3 DeC_RkyWsAEr2PQ

Lycée Arago, quand la répression de l'Etat agit. - Page 3 DeC_SM3WkAAPveA

Cath a écrit:

New Zealand a écrit:]

Ils sont entrés dans un établissement scolaire sans autorisation, donc ils ont enfreint la loi. Faut assumer, dans la vie ! Assumer, c'est réacs ? Si tu veux !

Quand je pense que les mines ont toutes les autorisations requises et restent chez eux ou sur le parking du lycée... Soupir...

Blague à part, beaucoup ricanent sur ce mouvement, mais ces dernières années, les seuls qui ont obtenu des choses sont ceux (étudiants compris) qui ont manifesté, occupé...
Nous, avec nos défilés d'une journée mais pas trop tard dans l'année parce que j'ai pas fini le programme et que vont penser les parents, que dalle.

Oui et de manière générale toutes les avancées sociales ou sociétales en sont passées passées par des luttes avec des désobéissances (occupations, blocages, etc ...).

"Indignez vous" ne devrait pas juste rester un livre à succès ...

Et donc ? Des cartons, une bière, un mini-tag... Voilà certainement un argument de poids Lycée Arago, quand la répression de l'Etat agit. - Page 3 2320853811

Comparez à l'enjeu - ne serait-ce que financier - de cette réforme, et vous mesurerez que l'on parle ici de trois francs six sous.

BR a écrit:D'après https://twitter.com/TournierSNPDEN/status/1000009445274013697, deux photographies du lycée après le passage des "gentils-lycéens-qui-voulaient-faire-une-paisible-AG-empêchée-par-la-repression-policière"

« Oui, monsieur le ministre ; la violence, c’est chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers!
Un geste de menace, il est vu, il est noté. Un acte de brutalité, il est vu, il est retenu.
Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges.

Le propre de l’action ouvrière dans ce conflit, lorsqu’elle exagère, lorsqu’elle s’exaspère, c’est de procéder, en effet, par la brutalité visible et saisissable des actes.

Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente,
de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses!

Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité,
dans l’intimité d’un conseil d’administration (...)
Causant autour d’un tapis vert, ils décident que le salaire
raisonnable sera refusé aux ouvriers; ils décident que
les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, chassés,
désignés par des marques imperceptibles,
à l’universelle vindicte patronale

Ca ne fait pas de bruit!

C’est le travail meurtrier de la Machine qui, dans son engrenage,
a pris l’homme palpitant et criant

La Machine ne grince même pas! Et c’est en silence qu’elle broie!"

(Discours de Jean Jaurès, chambre des députés, le 19 juin 1906)

Cela fait bien longtemps que la garde à vue est devenue une sanction expresse posée par la police.
Son sens a été complètement dévoyé.

Et je suis soulagé, en collège, de ne pas avoir à m'interroger sur le fait d'appeler ou non la police pour évacuer des élèves qui occupent l'établissement, sachant que la réponse va être disproportionnée.

may68 a écrit:

BR a écrit:D'après https://twitter.com/TournierSNPDEN/status/1000009445274013697, deux photographies du lycée après le passage des "gentils-lycéens-qui-voulaient-faire-une-paisible-AG-empêchée-par-la-repression-policière"

« Oui, monsieur le ministre ; la violence, c’est chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers!
Un geste de menace, il est vu, il est noté. Un acte de brutalité, il est vu, il est retenu.
Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges.

Le propre de l’action ouvrière dans ce conflit, lorsqu’elle exagère, lorsqu’elle s’exaspère, c’est de procéder, en effet, par la brutalité visible et saisissable des actes.

Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente,
de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses!

Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité,
dans l’intimité d’un conseil d’administration (...)
Causant autour d’un tapis vert, ils décident que le salaire
raisonnable sera refusé aux ouvriers; ils décident que
les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, chassés,
désignés par des marques imperceptibles,
à l’universelle vindicte patronale

Ca ne fait pas de bruit!

C’est le travail meurtrier de la Machine qui, dans son engrenage,
a pris l’homme palpitant et criant

La Machine ne grince même pas! Et c’est en silence qu’elle broie!"

(Discours de Jean Jaurès, chambre des députés, le 19 juin 1906)

Dis, tu n'aurais pas un discours de Lenine où Che Guevara pour être encore plus hors sujet?...

La répression qui s'est abattue sur ces lycéens est à la hauteur des méfaits qu'ils ont commis. Nous sommes dans un Etat de droit et il est normal que la police fasse son travail. Je trouve qu'ils s'en sortent d'ailleurs plutôt bien. Bref...

Hugo78 a écrit:La répression qui s'est abattue sur ces lycéens est à la hauteur des méfaits qu'ils ont commis. Nous sommes dans un Etat de droit et il est normal que la police fasse son travail. Je trouve qu'ils s'en sortent d'ailleurs plutôt bien. Bref...

Hugo78 a écrit:Nous sommes dans un Etat de droit

On vient précisément de vous dire que les plus hautes autorités judiciaires compétentes en la matière jugent la garde à vue à la française contraire à la séparation des pouvoirs... Ce n'est pas vous qui décidez ce qu'est un État de droit, cette notion juridique a un sens précis vous savez, et il ne signifie pas que les gens doivent obéir à la loi, mais que l'État le doit. Dites plutôt "Il y a encore des lois dans ce pays" cela vous évitera de manipuler des concepts dont vous ignorez tout.

Hugo78 a écrit:La répression qui s'est abattue sur ces lycéens est à la hauteur des méfaits qu'ils ont commis. Nous sommes dans un Etat de droit et il est normal que la police fasse son travail. Je trouve qu'ils s'en sortent d'ailleurs plutôt bien. Bref...

Mais où est le droit quand la police se laisse aller à des brutalités aussi injustifiées qu'injustifiables ? Dans un État de droit la police respecte le droit, sinon elle se place plus bas encore que les auteurs des méfaits.

Hugo78 a écrit:La répression qui s'est abattue sur ces lycéens est à la hauteur des méfaits qu'ils ont commis. Nous sommes dans un Etat de droit et il est normal que la police fasse son travail. Je trouve qu'ils s'en sortent d'ailleurs plutôt bien. Bref...

Que l'action de bloquer le lycée soit illégale, je veux bien en convenir, mais cette GAV dans ces conditions, c'est injustifiable parce que démesuré.

New Zealand a écrit:

Mais enfin, les mineurs ne vont pas avoir de casier pour ça ! On a l'impression que faire de la garde à vue est une expérience traumatisante. Ils ne sont pas en sucre !

Tu as déjà vécu une garde à vue pour en parler avec autant d'assurance ?
Pas traumatisant ? Ca reste à voir ! Même un contrôle routier peu être traumatisant, alors une garde à vue, et dans les conditions présentes en plus...

Et quoiqu'il en soit, si la loi s'applique aux jeunes, elle doit aussi s'appliquer à la police et à la justice. Or, en l'espèce, la procédure est plus que douteuse, du moins en ce qui concerne les mineurs.

Thalia de G a écrit:

Hugo78 a écrit:La répression qui s'est abattue sur ces lycéens est à la hauteur des méfaits qu'ils ont commis. Nous sommes dans un Etat de droit et il est normal que la police fasse son travail. Je trouve qu'ils s'en sortent d'ailleurs plutôt bien. Bref...

Que l'action de bloquer le lycée soit illégale, je veux bien en convenir, mais cette GAV dans ces conditions, c'est injustifiable parce que démesuré.

Cette notion de droits et de procédure sera peut-être plus claire avec une comparaison.
Une GAV abusive, sans respect des droits des personnes arrêtées, c'est un peu comme une convocation pour un entretien formel par le CdE sans précision du motif. La différence, c'est que ça s'inscrit dans la chair, et pas seulement pendant vingt minutes de discussion.
C'est sûr, quand on s'effraie pour ses propres droits, on est nettement plus vigoureux que pour ceux des autres...

titus06 a écrit:

may68 a écrit:

BR a écrit:D'après https://twitter.com/TournierSNPDEN/status/1000009445274013697, deux photographies du lycée après le passage des "gentils-lycéens-qui-voulaient-faire-une-paisible-AG-empêchée-par-la-repression-policière"

« Oui, monsieur le ministre ; la violence, c’est chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers!
Un geste de menace, il est vu, il est noté. Un acte de brutalité, il est vu, il est retenu.
Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges.

Le propre de l’action ouvrière dans ce conflit, lorsqu’elle exagère, lorsqu’elle s’exaspère, c’est de procéder, en effet, par la brutalité visible et saisissable des actes.

Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente,
de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses!

Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité,
dans l’intimité d’un conseil d’administration (...)
Causant autour d’un tapis vert, ils décident que le salaire
raisonnable sera refusé aux ouvriers; ils décident que
les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, chassés,
désignés par des marques imperceptibles,
à l’universelle vindicte patronale

Ca ne fait pas de bruit!

C’est le travail meurtrier de la Machine qui, dans son engrenage,
a pris l’homme palpitant et criant

La Machine ne grince même pas! Et c’est en silence qu’elle broie!"

(Discours de Jean Jaurès, chambre des députés, le 19 juin 1906)

Dis, tu n'aurais pas un discours de Lenine où Che Guevara pour être encore plus hors sujet?...

Désolée, ce discours est de plus en plus d'actualité, si tu veux faire semblant de ne pas comprendre, c'est ton problème. Moi j'appelle cela de la mauvaise foi. Quand bien même ces photos seraient réellement celles du lycée en question, je n'y vois que du matériel dégradé (par qui ?)

Hugo78 a écrit:La répression qui s'est abattue sur ces lycéens est à la hauteur des méfaits qu'ils ont commis. Nous sommes dans un Etat de droit et il est normal que la police fasse son travail. Je trouve qu'ils s'en sortent d'ailleurs plutôt bien. Bref...

"Je saigne mon prochain, mais le peuple aime bien ça

Que convergent les cons et les verges affamées
Pouvoir contre pouvoir
Vouloir toucher la gloire
Pouvoir contre pouvoir
Vouloir toucher la gloire

Dis-le que t'aimes ça
Oh oui, sucer les rois"

Un jeune de terminale Arago témoigne en ce moment sur LCI et il insiste sur le fait que les CRS ont menacé les jeunes en garde à vue, les dissuadant de participer à quelque manif que ce soit dorénavant.
A celle de demain sans doute...

Les 2 syndicalistes éboueurs qui voulaient déverser des ordures devant la permanence de LREM sont en garde à vue.
On attend encore les garde à vue de ceux qui nombre de fois ont déversé fumier et cie devant les préfectures.

De quoi se sentir hyper à l'aise dans cette atmosphère répressive à tout crin et tout propos.
Je ne sais pas si je vais aller en France cet été, tiens.

Je dois avouer que certaines réactions me font peur. Si ce qui est rapporté correspond bien à ce qui a eu lieu, c'est inadmissible.
La police a-t-elle le droit de mettre fin à une occupation illégale et d'appréhender les hors-la-loi ? Oui.
Les tagueurs et autres responsables de dégradations méritent-ils d'être punis ? Oui.
Cela justifie-t-il que des jeunes soient traités comme ils l'ont été, parqués pendant cinq heures sans pouvoir faire leurs besoins et traînés de cellule en cellule sans explication ? Non, cent fois non. Et j'approuve tout ce que d'autres, comme Delia, May68 ou Pogonophile ont dit.
Après, on peut s'interroger sur le rôle de la hiérarchie (cf. appel à la démission de Blanquer et Collomb) : jusqu'où remontent les responsabilités dans cette affaire ?

MISE A JOUR :
https://liberation.checknews.fr/question/75671/que-sest-il-passe-au-lycee-arago-des-mineurs-ont-ils-ete-places-en-garde-a-vue-des-parents-pas-prevenus?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1527158451

"Mise à jour à la suite des nouveaux éléments apportés par le parquet, à 13h40:

Sur les 40 déférés majeurs, 11 vont faire l'objet d'une convocation par procès-verbal avec réquisitions de placement sous contrôle judiciaire et 29 vont être présentés à un délégué du procureur pour rappel à la loi.

Concernant les mineurs : toutes les gardes à vue ont désormais été levées. En définitive et contrairement au chiffre indiqué par erreur précédement, 27 mineurs (et non 33) ont été déférés. Sur ces 27 mineurs, 14 vont être présentés à un juge des enfants aux fins de mise en examen et 13 vont être présentés à un magistrat du parquet ou un délégué du procureur (pour rappel à la loi ou mesure de réparation pénale).

Pour les [13] autres (non déférés), 4 se sont vu notifier une convocation devant le juge des enfants et 7 se sont vus notifier une convocation devant le délégué du procureur. Une procédure a été classée et 1 mineur sera reconvoqué ultérieurement."

Que dire, si ce n'est qu'ils cherchent la guerre... Quel dégoût et quelle colère...

Aiôn a écrit:Et donc ? Des cartons, une bière, un mini-tag... Voilà certainement un argument de poids

Il fallait les laisser pour qu'ils fassent plus? Comme à CLV à Grenoble? Les bobos révolutionnaires sont en train de saccager le bâtiment (je passe devant chaque jour).

Ce mouvement est hypocrite de tout part:
- les jeunes "anticapitalistes" et autre gauche radicale, qui aimeraient transformer la France en Venezuela ou URSS. Mais ils n'aimeront pas vivre dans ces pays...
- certains syndicats qui sont là pour faire la politique et surfer sur le mécontentement. Ils ne proposent RIEN. Pourtant il y a plein de choses qui ne fonctionnent pas.
- LREM qui a le chic de reformer sans reformer comme tous les politiciens français... Ils proposent le parcoursup et "oui si", mais ne donnent pas d'argent. Ils disent que le niveau de maths est très bas et réduisent encore plus les heures de maths au lycée. Etc. Etc.

Aucun des trois camps ne proposent de combattre l'inégalité sociales et financières à l'école primaire, au collège, au lycée et à l'université. Pourtant c'est le cœur des problèmes. Génial!!!

cassiopella a écrit:

Aiôn a écrit:Et donc ? Des cartons, une bière, un mini-tag... Voilà certainement un argument de poids

Il fallait les laisser pour qu'ils fassent plus? Comme à CLV à Grenoble? Les bobos révolutionnaires sont en train de saccager le bâtiment (je passe devant chaque jour).

Ce mouvement est hypocrite de tout part:
- les jeunes "anticapitalistes" et autre gauche radicale, qui aimeraient transformer la France en Venezuela ou URSS. Mais ils n'aimeront pas vivre dans ces pays...
- certains syndicats qui sont là pour faire la politique et surfer sur le mécontentement. Ils ne proposent RIEN. Pourtant il y a plein de choses qui ne fonctionnent pas.
- LREM qui a le chic de reformer sans reformer comme tous les politiciens français... Ils proposent le parcoursup et "oui si", mais ne donnent pas d'argent. Ils disent que le niveau de maths est très bas et réduisent encore plus les heures de maths au lycée. Etc. Etc.

Aucun des trois camps ne proposent de combattre l'inégalité sociales et financières à l'école primaire, au collège, au lycée et à l'université. Pourtant c'est le cœur des problèmes. Génial!!!

Enfin un commentaire avec du recul, qui n'est guidé ni par l'émotion ni par le militantisme. Merci.

BR a écrit:D'après https://twitter.com/TournierSNPDEN/status/1000009445274013697, deux photographies du lycée après le passage des "gentils-lycéens-qui-voulaient-faire-une-paisible-AG-empêchée-par-la-repression-policière"

Oh mon dieu, ils ont bloqué une porte avec des chaises ! J'espère qu'ils seront fichés S !

Ca faisait bien longtemps qu'on ne mettait plus des mineurs 48 h en GAV pour avoir voulu bloquer un établissement scolaire. Encore une réaction violente, accompagnée d'intimidations, pour casser la lutte sociale, surtout chez les jeunes. A côté, nous avons 400 000 gamins qui ne savent pas où ils vont finir, des politiques qui sont en GAV mais qui rentrent chez eux le soir (et qui stationnent leur voiture dans le parking souterrain du commissariat...). Par sur que lorsqu'ils interrogent Balkany, Sarkozy et compagnies sur des affaires hautement plus graves, ces derniers passent quelques heures dans un bus sans avoir le droit d'aller uriner. Formidable de voir qu'une partie de la communauté éducative trouve cela le plus normal du monde qu'on fasse subir ce traitement à des mômes. Et pendant ce temps, on célèbre Mai 68 où les pavés pleuvaient sur la police, non sans mélancolie. Par contre, les agressions contre le bas peuple qui se mobilise pour empêcher que les services publiques et le modèle social français ne soient pas annihilés sur l'autel du capitalisme, c'est normal...
Nous vivons une sale époque.

Zoulie photo, zoulie photo... Pas mise en scène du tout, pas du tout : gentils casseurs qui prennent la peine de bien empiler tables et chaises et ne jettent pas un seul bouquin par terre...

Nous vivons une sale époque.
Oui, mais nous l'avons choisie.

Pseudo a écrit:

New Zealand a écrit:

Mais enfin, les mineurs ne vont pas avoir de casier pour ça ! On a l'impression que faire de la garde à vue est une expérience traumatisante. Ils ne sont pas en sucre !

Tu as déjà vécu une garde à vue pour en parler avec autant d'assurance ?
Pas traumatisant ? Ca reste à voir ! Même un contrôle routier peu être traumatisant, alors une garde à vue, et dans les conditions présentes en plus...

Et quoiqu'il en soit, si la loi s'applique aux jeunes, elle doit aussi s'appliquer à la police et à la justice. Or, en l'espèce, la procédure est plus que douteuse, du moins en ce qui concerne les mineurs.

Je confirme, certains de mes futurs collègues sont des chochottes... La révolution, vous la connaissez uniquement sur papier, c'est ça ?! Les révolutionnaires de bac à sable auxquels je vais être confrontée... La tristesse...