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- PseudoDemi-dieu
Cette étude sort bien opportunément au moment ou notre président réforme la formation pro.
On n'arrive même pas à savoir combien l'EN a de salariés au moment t, ni même le temps qu'il fera dans trois jours avec certitude, et on sait comment les choses se passeront en 2030. C'est étonnant. Sans compter qu'on parle de main d'oeuvre salariée comme s'il s'agissait d'une ressource limitée. Or, comme dit plus haut, si une entreprise a besoin de personnel qualifié, elle les forme, je ne vois pas où est le problème et c'est déjà ce qui se passe. On nous bassine avec l'idée qu'on de connait pas les métiers de demain et on voudrait y former les gens à l'avance. C'est shadockien.
On n'arrive même pas à savoir combien l'EN a de salariés au moment t, ni même le temps qu'il fera dans trois jours avec certitude, et on sait comment les choses se passeront en 2030. C'est étonnant. Sans compter qu'on parle de main d'oeuvre salariée comme s'il s'agissait d'une ressource limitée. Or, comme dit plus haut, si une entreprise a besoin de personnel qualifié, elle les forme, je ne vois pas où est le problème et c'est déjà ce qui se passe. On nous bassine avec l'idée qu'on de connait pas les métiers de demain et on voudrait y former les gens à l'avance. C'est shadockien.
- gregwbNiveau 6
Aiôn a écrit:Depuis que les robots battent l'homme au jeu de go, je n'exclue plus qu'une intelligence artificielle puisse écrire une bonne dissertation.
Nous n'en sommes peut-être pas loin
Un robot a écrit le scénario d'un film. ICI
Un autre écrit des discours politiques. ICI
Google a mis au point une IA qui écrit des poèmes et des chansons.
Un concours de nouvelles au Japon est ouvert aux "non-humains" et une oeuvre coécrite avec une IA y a été sélectionnée.
- archebocEsprit éclairé
Rabelais a écrit:Non :lol:archeboc a écrit:Alors dans la pâtisserie où j'ai acheté des macarons, la stagiaire s'est trompée de touche sur la machine (pour cela on ne va pas accuser l'école) et quand je lui ai fait remarquer que 2 fois 8, cela ne faisait pas quatorze, elle avait l'air sûre que si, puisque la machine le disait. Là, je crois qu'on peut accuser le système scolaire.
On le lui a appris mille fois depuis le CE2, il n'y a donc qd deux solutions :
- elle n'a jamais rien écouté
- elle est intellectuellement limitée
Point.
Rien à voir avec l'EN.
Oh si ! Il y a une troisième solution, et c'est vraiment celle que j'estime la plus probable :
- Elle a totalement oublié son CE2,
- elle n'y a jamais automatisé les tables de multiplication,
- depuis, et pour plus des deux tiers de son cursus scolaire, elle a fait tous ses calculs à la calculatrice,
- et elle a toujours fait confiance à la machine.
Ce qui me frappe le plus, ce n'est pas qu'elle ne sache pas faire une multiplication simple. Des gens comme cela, on en voyait déjà il y a dix ans. Ce qui me frappe en fait, c'est qu'elle ne sache même pas que calculer de tête n'est pas réservé à la machine. Ce n'est pas la compétence qui lui manque, mais la notion même de cette compétence. Et cela, pour moi, c'est nouveau.
- OonnayHabitué du forum
archeboc a écrit:
Ce qui me frappe le plus, ce n'est pas qu'elle ne sache pas faire une multiplication simple. Des gens comme cela, on en voyait déjà il y a dix ans. Ce qui me frappe en fait, c'est qu'elle ne sache même pas que calculer de tête n'est pas réservé à la machine. Ce n'est pas la compétence qui lui manque, mais la notion même de cette compétence. Et cela, pour moi, c'est nouveau.
La notion de notions a disparu avec l'arrivée d'Internet. Rien n'est retenu puisque tout se retrouve grâce à Internet. Quand, au moment des soldes, je vois des affiches donnant la correspondance des prix réduits de 50% je me dis qu'on est tombé bien bas. Toujours pendant les soldes je ne supporte pas les affiches "C'est les soldes !". Ce sont les soldes ou c'est le moment des soldes !!!!!!
- wilfried12Habitué du forum
Ce qui me sidère c'est surtout de constater que beaucoup de gens les utilisent ces fameuses affiches.
- pseudo-intelloSage
archeboc a écrit:Rabelais a écrit:Non :lol:archeboc a écrit:Alors dans la pâtisserie où j'ai acheté des macarons, la stagiaire s'est trompée de touche sur la machine (pour cela on ne va pas accuser l'école) et quand je lui ai fait remarquer que 2 fois 8, cela ne faisait pas quatorze, elle avait l'air sûre que si, puisque la machine le disait. Là, je crois qu'on peut accuser le système scolaire.
On le lui a appris mille fois depuis le CE2, il n'y a donc qd deux solutions :
- elle n'a jamais rien écouté
- elle est intellectuellement limitée
Point.
Rien à voir avec l'EN.
Oh si ! Il y a une troisième solution, et c'est vraiment celle que j'estime la plus probable :
- Elle a totalement oublié son CE2,
- elle n'y a jamais automatisé les tables de multiplication,
- depuis, et pour plus des deux tiers de son cursus scolaire, elle a fait tous ses calculs à la calculatrice,
- et elle a toujours fait confiance à la machine.
Ce qui me frappe le plus, ce n'est pas qu'elle ne sache pas faire une multiplication simple. Des gens comme cela, on en voyait déjà il y a dix ans. Ce qui me frappe en fait, c'est qu'elle ne sache même pas que calculer de tête n'est pas réservé à la machine. Ce n'est pas la compétence qui lui manque, mais la notion même de cette compétence. Et cela, pour moi, c'est nouveau.
J'ai le souvenir (un peu flou, maintenant), d'avoir passé un temps fou, l'école, à faire tous les jours pendant un paquet de jours des exercices sur chaque notion que nous apprenions (poser des soustractions, accorder grammaticalement une chose avec une autre, etc) dans le cahier du jour. Cela permettait d'automatiser les connaissances. A en croire mes amis instits (et c'est pareil pour moi au collège), avec les réductions horaires dévolues à nos disciplines, on aborde la notion, on fait des exercices, et "c'est bon, ils ont à peu près pigé, on fait le contrôle, et on passe à la notion suivante".
J'essaie de lutter contre ce mécanisme, mais en 4h30 de français par semaine, ce n'est pas simple.
- CeladonDemi-dieu
Je vois bien que la petite dont je m'occupe en 3e n'a pas acquis les mécanismes de contrôle des accords. Elle n'écrit plus en phonétique, c'est déjà ça, mais si les adjectifs et les verbes veulent se faire accorder, ils n'ont qu'à s'approcher...
- frecheGrand sage
Qu'appelle-t-on salariés qualifiés ? (Pour moi, ce ne sont pas seulement des ouvriers qualifiés, mais aussi des techniciens, des ingénieurs, des comptables...)
Les salariés qualifiés ne sont pas formés que dans les LP.
Les salariés qualifiés ne sont pas formés que dans les LP.
- wilfried12Habitué du forum
Ce serait même plutôt une minorité.
- slynopHabitué du forum
Je viens de finir de lire aujourd'hui La fabrique du crétin de Brighelli, et ce sujet rejoint le constat qu'il fait avec une école pour les "héritiers" qui forme des personnes capables de s'adapter à tout, les futurs décideurs, grâce notamment à une école qui dispense un savoir exigeant, et une autre pour le tout-venant, avec peu d'exigence, un faible contenu, et qui forme des personnes avec un petit bagage culturel, peu qualifiées, appelées à devenir les futurs prolétaires du monde enjoué de demain. Pas vraiment réjouissant.
- CeladonDemi-dieu
... Et il date de... 2005 !!!!
- slynopHabitué du forum
Oui, j'aurais dû dire "le constat qu'il faisait".
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- PonocratesExpert spécialisé
Si seulement je prends un sachet de bananes:en caisse on s'aperçoit que l'étiquette est à moitié arrachée, le prix a disparu, mais il reste le poids du sachet et le prix au poids. Je vois l'hôte de caisse rentrer un chiffre fantaisiste- oui parce que toute littéraire que je suis je sais, de tête, que 1,43 gr à 1,5 euros le kg cela ne peut pas faire 2, 8 euros. Je signale, j'explique que ça doit plutôt faire dans les 2,1 et des brouettes, je sors mon téléphone, fais la multiplication sous les yeux de l'hôte de caisse. Il a accepté de retirer le prix du sachet- si je les abandonnais- mais a refusé mordicus de facturer les bananes, en arguant qu'il n'avait pas la responsabilité pour -mais pour facturer n'importe quoi, visiblement cela ne le troublait pas. Je pense qu'il a vraiment eu peur que je ne l'arnaque: j'ai eu beau refaire le calcul, sous ses yeux, en expliquant- je reconnais n'avoir aucune pédagogique en mathématiques-, rien n'y a fait. Je crois sincèrement qu'il ne savait pas calculer le prix - et a priori, il avait fait son cursus scolaire en France... Ah, mais :dehors2:archeboc a écrit:Rabelais a écrit:Non :lol:archeboc a écrit:Alors dans la pâtisserie où j'ai acheté des macarons, la stagiaire s'est trompée de touche sur la machine (pour cela on ne va pas accuser l'école) et quand je lui ai fait remarquer que 2 fois 8, cela ne faisait pas quatorze, elle avait l'air sûre que si, puisque la machine le disait. Là, je crois qu'on peut accuser le système scolaire.
On le lui a appris mille fois depuis le CE2, il n'y a donc qd deux solutions :
- elle n'a jamais rien écouté
- elle est intellectuellement limitée
Point.
Rien à voir avec l'EN.
Oh si ! Il y a une troisième solution, et c'est vraiment celle que j'estime la plus probable :
- Elle a totalement oublié son CE2,
- elle n'y a jamais automatisé les tables de multiplication,
- depuis, et pour plus des deux tiers de son cursus scolaire, elle a fait tous ses calculs à la calculatrice,
- et elle a toujours fait confiance à la machine.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- AiônNiveau 8
Bon, heureusement qu'on n'a pas une pénurie de travailleurs incultes et sous-qualifiés, sinon je parie qu'on nous demanderait de décérébrer ces gentilles têtes blondes.
- JPhMMDemi-dieu
Suite :slynop a écrit:Je viens de finir de lire aujourd'hui La fabrique du crétin de Brighelli, et ce sujet rejoint le constat qu'il fait avec une école pour les "héritiers" qui forme des personnes capables de s'adapter à tout, les futurs décideurs, grâce notamment à une école qui dispense un savoir exigeant, et une autre pour le tout-venant, avec peu d'exigence, un faible contenu, et qui forme des personnes avec un petit bagage culturel, peu qualifiées, appelées à devenir les futurs prolétaires du monde enjoué de demain. Pas vraiment réjouissant.
Indispensable.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- gauvain31Empereur
Suite encore:
Plusieurs paragraphes du livre parlent de l'école et en particulier de l'évolution du regard que porte la société française sur ses enseignants. Éclairant. Que dis-je, lumineux !
Tout aussi indispensable
Plusieurs paragraphes du livre parlent de l'école et en particulier de l'évolution du regard que porte la société française sur ses enseignants. Éclairant. Que dis-je, lumineux !
Tout aussi indispensable
- slynopHabitué du forum
Merci pour les références 😊
- CeladonDemi-dieu
Vous avez dit pénurie ?
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/la-penurie-mondiale-de-pilotes-cloue-au-sol-les-avions-d-emirates-1437362.html#xtor=AL-68
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/la-penurie-mondiale-de-pilotes-cloue-au-sol-les-avions-d-emirates-1437362.html#xtor=AL-68
En attendant celle des personnels de santé, aso...Emirates est loin d'être la seule à pâtir d'une pénurie de pilotes. L'organisation de l'Aviation civile le signale chaque année dans son rapport annuel: les besoins en pilotes explosent et vont continuer de croître en même temps que le trafic aérien. Alors que les vols commerciaux doivent doubler d'ici 2030, les compagnies aériennes mondiales vont devoir recruter au moins 620.000 pilotes de ligne en moins de 20 ans, soulignait l'OACI en février dernier.
- BoubouleDoyen
Celadon a écrit:Vous avez dit pénurie ?
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/la-penurie-mondiale-de-pilotes-cloue-au-sol-les-avions-d-emirates-1437362.html#xtor=AL-68
En attendant celle des personnels de santé, aso...Emirates est loin d'être la seule à pâtir d'une pénurie de pilotes. L'organisation de l'Aviation civile le signale chaque année dans son rapport annuel: les besoins en pilotes explosent et vont continuer de croître en même temps que le trafic aérien. Alors que les vols commerciaux doivent doubler d'ici 2030, les compagnies aériennes mondiales vont devoir recruter au moins 620.000 pilotes de ligne en moins de 20 ans, soulignait l'OACI en février dernier.
C'est une histoire qui m'a l'air assez complexe ; je ne suis pas sûr qu'Emirates embauche aux même conditions qu'Air France. Il y a quelques années (moins de dix ans), toute une promotion de l'ENAC pilote était au chômage et attendait son tour, les pilotes étant réduits à faire du bénévolat dans des aéroclubs.
Là, ça rouvre, les cadets d'Air France recrutent à nouveau.
Je ne sais pas si c'est encore le cas vu l'article, mais un jeune diplômé m'avait expliqué qu'on ne lui proposait que des contrats courts. Il y a des compagnies pour lesquelles tu paies ta certification pour pouvoir voler sur un appareil et en gros tu la rembourses à peine quand tu n'obtiens un contrat que d'un an et d'autres qui te paient ta formation.
J'aurais bien aimé que l'article détaille un peu plus.
Pour en revenir aux personnels qualifiés, les jeunes (garçons et filles) qui en TS t'annoncent qu'ils souhaitent faire pilotes sont (très) nombreux. Ma première question est toujours : "qu'est-ce que tu vaux en anglais ?". Leur réponse est quasi invariablement : "ça va bien en anglais."
Evidemment je creuse, "bien", c'est 12 à 14 pour eux. Alors je me moque un peu, et je leur dis, "à partir de maintenant tu fais de l'anglais tous les jours" et tu bosses aussi tes sciences. Presqu'invariablement, ils ne m'écoutent pas, partent en prépa, n'écoutent pas leurs profs (tu penses bien, ce sont des qcm pour la première épreuve, et puis ils sont forts ils ont déjà leur BIA) et se prennent une note éliminatoire, qui en anglais ou qui en maths.
Heureusement, de temps en temps, il y en a un qui a un peu plus de volonté que les autres...
- JacqGuide spirituel
Celadon a écrit:Et les robots pour remplacer les qualifiés ? Toujours pas opérationnels en 2030 ? Mais qu'est-ce qu'ils traînent !
La robotique fait plutôt disparaître le travail des moins qualifiés et justement nécessite une hausse du niveau, y compris dans le tertiaire avec l'informatisation de nombreuses tâches (je pense entre autre à la comptabilité) et les délocalisation des services tertiaires (que l'on annonçait non délocalisables lorsque que j'étais sur les bancs de l'école).
J'ai un ami qui travaille dans l'industrie, ils sont obligés de refuser des contrats car ils ne trouvent pas de salariés au niveau BTS (les élèves et leurs parents désertant les rangs des filières industrielles).
Là où Macron a tord c'est de miser sur l'apprentissage. Il faut miser sur les filières industrielles porteuses et arriver à hisser le niveau. Or les réformes, entre autre du bac professionnel, déprofessionnalisent plus qu'elles ne professionnalise. La nouvelle qui va entrer en vigueur (le jour où ils auront le courage de la révéler) va encore renforcer cette déprofessionnalisation.
- JacqGuide spirituel
freche a écrit:Qu'appelle-t-on salariés qualifiés ? (Pour moi, ce ne sont pas seulement des ouvriers qualifiés, mais aussi des techniciens, des ingénieurs, des comptables...)
Les salariés qualifiés ne sont pas formés que dans les LP.
IL faudrait surtout que nos élèves de LP puissent suivre en BTS, or ce n'est pas avec les exigences que nous avons en LP en matières générales (et même professionnelles) que cela va s'arranger.
- fifi51Fidèle du forum
En dehors de tout problème de qualification, on verra en 2030.
Je rappelle quand même, que vers l'an 2000, on annonçait une pénurie de main d'oeuvre vers 2010 ou 2020 (je ne sais plus pour l'année).
Je rappelle quand même, que vers l'an 2000, on annonçait une pénurie de main d'oeuvre vers 2010 ou 2020 (je ne sais plus pour l'année).
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Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- Ramanujan974Érudit
Jacq a écrit:
J'ai un ami qui travaille dans l'industrie, ils sont obligés de refuser des contrats car ils ne trouvent pas de salariés au niveau BTS (les élèves et leurs parents désertant les rangs des filières industrielles).
Vu les milliers de diplômés qui sortent des écoles d' "ingénieurs" actuellement, avec des niveaux divers et variés, il n'y a personne pour pourvoir ces emplois ?
- JacqGuide spirituel
Ramanujan974 a écrit:Jacq a écrit:
J'ai un ami qui travaille dans l'industrie, ils sont obligés de refuser des contrats car ils ne trouvent pas de salariés au niveau BTS (les élèves et leurs parents désertant les rangs des filières industrielles).
Vu les milliers de diplômés qui sortent des écoles d' "ingénieurs" actuellement, avec des niveaux divers et variés, il n'y a personne pour pourvoir ces emplois ?
Dans les deux zones géographiques dont l'activité repose sur un peu les mêmes industries ils ont des soucis de recrutement au niveau BTS. Ce sont des zones un peu isolées, faible taux de poursuite d'études. Dès qu'un BTS termine sa formation il est recruté. Du coup il n' y a pas de marge, les boites d'interim sont sollicitées pour les remplacement ou les besoins immédiats, mais n'ont personne sous la main. Pour la première zone je le tiens de mes visites de stage dans les entreprises industrielles et dans les boites d'interim. Pour la zone seconde d'un ami (qui a d'ailleurs fait ses études dans la première zone). Les causes nous les connaissons tout simplement par le lycée industriel en question qui n'arrive pas à remplir ses sections en LP ou techno, donc en BTS ensuite.
EDIT : et je suppose que ceux qui sortent des filières scientifiques générales doivent se tourner vers d'autres poursuites d'études.
- keroGrand sage
JPhMM a écrit:Ben l'entreprise de base se sort les doigts, embauche quelqu'un et le forme. Et boom, la personne devient qualifiée.
Incroyable, non ?
C'est déjà le cas. Beaucoup de grandes entreprises ont leur propre centre de formation (Michelin...). Par contre, ça c'est possible uniquement pour les très grosses boîtes, pas pour les entreprises petites ou moyennes.
- archebocEsprit éclairé
Ramanujan974 a écrit:Jacq a écrit:
J'ai un ami qui travaille dans l'industrie, ils sont obligés de refuser des contrats car ils ne trouvent pas de salariés au niveau BTS (les élèves et leurs parents désertant les rangs des filières industrielles).
Vu les milliers de diplômés qui sortent des écoles d' "ingénieurs" actuellement, avec des niveaux divers et variés, il n'y a personne pour pourvoir ces emplois ?
En 2030 je ne sais pas, mais en 2017, tous nos élèves sont embauchés au niveau ingénieur à la sortie de l'école.
Ce n'est pas le cas dans toutes les branches, mais un domaine en tension au niveau BTS est aussi en tension au niveau ingénieur. Je dirais même que s'il est en tension au niveau BTS, il est surtout en tension au niveau ingénieur.
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