L'épanouissement des élèves à l'école primaire ?

Bonjour à toutes et à tous !

Dans le cadre de mes recherches (mémoire), je m'intéresse fortement à cette question et je souhaiterais avoir des avis de collègues sur ce sondage :

docs.google.com/forms/d/1UvNYf_k38DqJU0XHxeIwyD6-lmvOghAA36NrLnqM9pc/edit
(N'oubliez pas d'ajouter "https://" devant)

Bien-sûr, je m'engage à vous donner des retours de l'étude pour celles et ceux qui seront également intéressé(e)s.

Merci bien.

C'est noté, merci

J'ai voulu répondre mais mon taf c'est enseignant, pas coach en développement personnel...

Pas encore prof, donc je ne peux pas t'aider. Par contre, il y a un "s" à "je souhaiterais". Subjonctif.

New Zealand a écrit:Pas encore prof, donc je ne peux pas t'aider. Par contre, il y a un "s" à "je souhaiterais". Subjonctif.

Drôle de subjonctif...

C'est vraiment succinct comme questionnaire, je n'ai pas trouvé cela précis ni constructif.

Qu'est-ce qu'on entend par "épanouissement personnel", exactement ?

Verdurette a écrit:C'est vraiment succinct comme questionnaire, je n'ai pas trouvé cela précis ni constructif.

N'est-ce pas ?! (On se demande où on veut en venir, ce que l'on veut prouver.) J'ajouterais que je ne vois pas le rapport avec l'enseignement et l'école.

JPhMM a écrit:Qu'est-ce qu'on entend par "épanouissement personnel", exactement ?

Ben justement, c'est à nous de le définir dans le questionnaire...

Bonjour,

@Volubilys, je comprends que la question n'intéresse pas forcément mais étant dans le primaire je suis "polyvalente" et ouverte à tout enseignement qui entre dans les programmes scolaires. Je ne me considère pas "coach de développement personnel", mais j'accorde quelques minutes de temps calme à mes élèves sur des temps informels afin de favoriser leur bien-être (méditation, écoutes musicales, dialogue...).

Bref le sujet est vaste mais pour répondre à @Verdurette et @JPhMM, voici ma démarche. Je me suis rendue compte que nous n'avions pas tous la même définition du terme "épanouissement" alors j'ai lancé le questionnaire. Le lien avec les disciplines scolaires ? Justement, chez les professeurs je m'intéresse à ce qui peut être mis en place. Certain(e)s privilégient les PPRE, la technique du "message clair", les "récompenses", l'inscription des élèves à des ateliers mathématiques qu'ils choisissent etc...

Le principe de ce mémoire : un enfant qui se sent bien à l'école est un enfant/élève qui travaille mieux.
Le rapport avec l'enseignement à l'école me semblait évident.

@New Zealand, merci effectivement je voulais parler au conditionnel*. Corrigé.

Et l'épanouissement intellectuel, vous l'envisagez aussi?

Temps calme, écoute musicale, dialogue, ppre, message clair, récompense, bien-être... n'ont pas grand chose à voir avec le développement personnel...

Psychologie.com a écrit:DEFINITION DU MOT DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
Travail sur soi à but enrichissant
Relativement récente, la notion de développement personnel s'applique à tout ce qui est ou peut être mis en œuvre par chacun de nous, spontanément ou par des techniques diverses pour acquérir une maturité psychique toujours plus grande, développer ses possibilités de créativité, libérer sa vraie personnalité du souci des apparences.

OUPS, j'ai confondu développement et épanouissement... mais bon, je ne vois pas en quoi temps calme, ppre, message clair... va rendre les enfants plus épanouis...

Provence a écrit:

New Zealand a écrit:Pas encore prof, donc je ne peux pas t'aider. Par contre, il y a un "s" à "je souhaiterais". Subjonctif.

Drôle de subjonctif...

Il était tard... Conditionnel.

Un enfant heureux à l'école est un enfant qui sent qu'il apprend quelque chose, qui sent qu'il progresse.

Pour ce faire, il faudrait un enseignement clair, bien structuré, à sa portée tout en considérant qu'il a envie d'aller plus loin, de se dépasser.
Il faut des exigences, et il faut valoriser les efforts et la réussite.

Sapotille a écrit:Un enfant heureux à l'école est un enfant qui sent qu'il apprend quelque chose, qui sent qu'il progresse.

Pour ce faire, il faudrait un enseignement clair, bien structuré, à sa portée tout en considérant qu'il a envie d'aller plus loin, de se dépasser.
Il faut des exigences, et il faut valoriser les  efforts et la réussite.

Volubilys a écrit:

Sapotille a écrit:Un enfant heureux à l'école est un enfant qui sent qu'il apprend quelque chose, qui sent qu'il progresse.

Pour ce faire, il faudrait un enseignement clair, bien structuré, à sa portée tout en considérant qu'il a envie d'aller plus loin, de se dépasser.
Il faut des exigences, et il faut valoriser les  efforts et la réussite.

Moi, Sapotille-la vieille bique, je suis honorée par ton approbation et je peux dire sans hésitation que je me suis toujours reconnue dans ta façon d'enseigner, toi, la jeune !!!

Et cela marche même pendant le soutien scolaire !!!

Par ailleurs, le questionnaire de Serenade part du principe que tous les enseignants pratiquent des activités visant l'épanouissement des enfants, avec une question bête "l'épanouissement est-il important", comme si un enseignant pouvait dire que ce n'est pas important qu'un enfant soit épanoui. (c'est comme de demander si c'est important d'être bienveillant, comme si un enseignant allait dire qu'il est bien pour lui d'être malveillant...)
Par ailleurs, l'épanouissement des enfants est-il uniquement à la charge de l'école? Les familles n'ont donc aucun rôle à jouer dedans?

@Provence Oui l'épanouissement intellectuel est plus qu'envisagé, ce serait même l'aspect le plus pertinent de l'étude !

@Volubilys en effet je n'ai soulevé que les points "sociaux" disons, de l'épanouissement. Quant à la confusion avec le "développement personnel", même des agrégés l'ont rencontrée. Etonnant n'est-ce pas ?
Pour la question "bête", bien-sûr je m'attends à 100% de "oui" mais sait-on jamais, et le questionnaire s'adresse également à d'anciens élèves, parents, etc... J'ai connu certains (parents notamment) pour qui seules les notes comptaient par exemple.
Enfin, les agents de l'Etat ne sont pas pourvus de pouvoirs miraculeux bien entendu, l'école n'est pas responsable de tous les maux qu'un individu peut rencontrer mais malheureusement elle peut parfois y contribuer... Ou vice-versa elle en sauve certains !

@Sapotille merci d'avoir laissé ton avis, je suis d'accord

En gros, c'est un questionnaire où on doit répondre ce que tu as envie d'entendre? C'est quoi l'intérêt?
D'ailleurs il est fait dans quel cadre ce mémoire?

Non du tout, ce n'est pas ce que je voulais laisser entendre, désolée si c'est confus.
Je le mène dans le cadre de mon master 2, et cela rentre plutôt dans une approche philosophique, sociologique, psychologique (voire historique) du métier.

Donc tu n'es pas encore enseignante, non?
Ce qu'écrit Sapotille est la définition de l'épanouissement à l'école à mon sens. Le reste : le ludique à tout crin, les sorties à tire-larigot, les projets option club-med... c'est du maquillage, des paillettes, du cache misère.
En 14 ans d'enseignement, j'ai testé plein de choses, et finalement, c'est quand les enfants apprennent, progressent, sentent qu'on est exigeant et positif avec eux, qu'ils sont le plus heureux à l'école.

Je suis sur le terrain en tant que stagiaire, donc j'y suis à mi-temps mais la titularisation est pour la rentrée prochaine.
Merci, c'est justement le genre de témoignage venant de collègues plus expérimenté(e)s qui me permettent d'avancer dans ma recherche.

Tu es PES donc, non?
Ce n'est pas contre toi hein, surtout... mais les PES sont dans des classes faciles (passée la PES, tu ne pourras avoir cette catégorie de classe que dans vingt ans sauf coup de bol au mouvement, mais c'est rare), ils sont encore hyper formatés par le dogme de l'ESPE avec un suivi le maintenant bien la tête dedans sous peine de non validation... Le recul et la réalité des classes leurs échappent quand même beaucoup.
Bon, certains collègues restent dans cette idéologie longtemps, ne voyant pas le problème qu'en CP la moitié que leurs élèves ne sachent pas lire en fin d'année (même avec une classe à moins de 15 élèves) ou qu'à la fin CM1 leurs élèves aient régressé par rapport à la fin CE2 (au désespoir des collègues de CE2 et CM2)... penser qu'apprendre rend malheureux, devenir un GO et non un enseignant, mettre beaucoup de paillettes pour cacher la misère du niveau des élèves.... le pire c'est que l'EN aime les paillettes et que beaucoup de parents aussi...
Les élèves aiment les paillettes aussi, mais ils ne sont pas bêtes, ils sentent bien quand on les prend pour des cons et sont bien plus épanouis dans une classe où ils apprennent et progressent en toute confiance, où ils sentent que l'on croit en eux,  que dans une classe fête à neuneu...

Et surtout ne crois pas que dans des classes où on est exigent on ne consacre pas de temps à des activités peut-être moins "scolaires" .
Les programmes n'oublient pas les activités manuelles ou sportives, le chant et la musique.
C'est aussi beaucoup de plaisir partagé avec les élèves.

Je parlais de paillettes, pas d'enseignement.